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Auteur | Réflexion sur la série de "Ondine" de laure Angelis |
CASTORE Rongeur
Nous a rejoints le : 08 Fév 2005 Messages : 3 258 Réside à : wwwest |
Va falloir ouvrir un autre fil sur la magie...
Je reviens sur mes exemples : j'ai pris exprès trois titres de romans qui "marquent" différents ages de l'évolution des filles dans le sentiment (Rebecca, Adieu mes 15 ans claude campagne a aussi une très belle plume, tu ne confonds pas avec le roman d'Arnothy ? et St Marcoux -encore que chez St Marcoux, il y a aussi des romans pour des âges différents.Disons que je parle de "Corinne et son prince", pour faire simple)comme tu l'as toi même souligné, FDS. Mais il s'agit à chaque fois d'une introspection personnelle du sentiment et l'impression générale quand tu refermes le livre est celle d'un certain vague à l'âme mélancolique.En gros, faut atterrir dans le réel ensuite. La grosse différence avec Goudge, par exemple, c'est qu'il s'agit toujours d'histoires qui commencent.Les cloches sonnent, l'héroïne se fiance ou se marie...la suite, ben rien.La suite,pourtant, ce n'est plus l'amour égocentrique,(au sens introspectif) c'est le don de soi, l'acceptation des épreuves, du quotidien.C'est en cela que Goudge excelle. Pour en revenir à Ondine (je mets un peu à part le volume trois, plus "mature")autour de moi, il est lu en classe de 4ème /3ème.Rien à voir avec les GA.Et pour le coup, cela manque peut être d'un travail d'analyse mais bon, un roman, c'est d'abord fait pour être lu.Le décortiquer lui fait perdre du charme et pour l'enfant venue de la mer...je ne crois franchement pas que les amours contrariées soient l'essentiel du roman, loin de là ! En tout cas, je ne le lis pas comme cela, ce serait faire une lecture au premier degré.Il y a surtout un très beau développement autour de la notion de bouc émissaire, |
CASTORE Rongeur
Nous a rejoints le : 08 Fév 2005 Messages : 3 258 Réside à : wwwest |
A Lynx2 : personnellement, ça m'enquiquine franchement d'expliquer pourquoi j'aime ceci ou cela quand je lis, mais le fuseau étant fait pour cela, j'essaie de jouer le jeu.
De plus, en tant qu'éducatrice, je ne peux faire l'économie d'un minimum d'analyse, et les maisons d'éditions ont aussi des analyses de "marché". Dans ce cadre, tu ne peux éviter les classifications. En tout cas, je lis énormément de littérature dite "enfantine", mais il ne faut pas se leurrer : je ne retrouverai pas les réactions de la fille que j'étais à 15 ans, ou à 10.Par contre, je me souviens fort bien de ce qui m'a plu à cet âge là. Bref, comme je le disais au départ dans ce fuseau : si je n'ai pas apprécié Ondine à sa "juste" valeur, c'est sans doute que je n'ai plus 15 ans. Est-ce à dire qu'il y a des âges pour les livres? Oui, mais certains livres ont la grâce de passer à travers ces classifications.Alors, eux, je leur mets 20/20 dans ma classification personnelle. C'est le cas de la plupart des livres d'Eric Kästner, par exemple, ou de Paul Berna. |
Manège carrousel
Nous a rejoints le : 27 Juil 2005 Messages : 1 171 Réside à : Paris |
Zèbre : désolé... j'ai bien peur de m'être laissé emporter !
Fleur-des-Sables : Citation:En même temps, est-ce totalement te soutenir ?? J'ai peur de me soutenir un peu aussi... |
Fleur-des-Sables Joyeux membre
Nous a rejoints le : 25 Avr 2006 Messages : 297 Réside à : Pyrénées |
Soutient mutuel ? Bien sûr! Soutenir et se soutenir, n'est-ce pas d'abord soutenir notre art ? Et cet art, qu'est-il sinon une certaine manière de rêver et de partager nos rêves?
Pour moi, entre auteurs, il faut avoir ce bel "esprit de cordée". Nos errances comme nos talents façonnent notre manière d'écrire et le regard d'autres "scribouillards" amicaux nous fait grandir. Cf le fuseau sur être écrivain! Question curieuse : comment aurais-tu achevé Ondine, comme livre ? Certains lecteurs regrettent que je sois allé plus loin que la fameuse valse, pour mieux respecter leur propre image forgée au cours de la lecture, d'autres auraient aimé connaître encore plus de la vie d'Ondine après... J'ai longtemps hésité, mais je tenais absolument à faire revenir Hugues. Cela s'est imposé à moi au fur et à mesure de l'écriture du troisième volume. |
TaguanCdL Pétauriste
Nous a rejoints le : 09 Janv 2005 Messages : 3 010 Réside à : Antibes |
moi jveux tout savoir, la suite, la suite!! |
Fleur-des-Sables Joyeux membre
Nous a rejoints le : 25 Avr 2006 Messages : 297 Réside à : Pyrénées |
Quelle suite ? Y a pas de suite ! Si tu as lu les trois volumes... c'est fini! game over... J'en suis désolée, Taguan, et je te tendrais bien un mouchoir version smiley, mais je n'en trouve pas...
La seule chose qui me tente, mais en aurais-je le temps ? , c'est d'écrire une suite indirecte, c'est à dire ce qui se passe avec la petite soeur d'Ondine, Claire. Mais je tergiverse, je ne suis pas encore décidée. Ce qui me rebute : faire vingt-cinq suites, dans le genre "commercial". J'adore le Prince Eric, mais par exemple, j'ai trouvé inutile le dernier, Eric le magnifique. Cela tirait trop sur la corde. Avions-nous vraiment besoin de savoir toutes les zones d'ombre ??? Bon, cela se discute. mais pour Ondine, la route est tracée, laissons la vivre paisiblement, elle l'a bien mérité. Et sa vie, c'est aussi une part de votre humour, de vos rires ou de vos émotions. En attendant que Claire prenne peut-être un jour son essor, Ondine vit par vous. C'est aussi bien. Et même si je sais bien la route silencieuse qu'elle a parcouru avant la scène finale avec la mort d'Hugues, je ne pouvais ni ne voulais tout mettre. Ces "trous" se rempliessent de vos idées et le personnage vous appartient alors... |
TaguanCdL Pétauriste
Nous a rejoints le : 09 Janv 2005 Messages : 3 010 Réside à : Antibes |
au fait, jme pose une question. A la fin du 3, Ondine et Chat vivent a Vieillecour, Claire et les parents d'Ondine, ils sont ou??? |
Manège carrousel
Nous a rejoints le : 27 Juil 2005 Messages : 1 171 Réside à : Paris |
Fleur-des-Sables !
"Question curieuse : comment aurais-tu achevé Ondine, comme livre ?" Question intéressante, très intéressante... J'ai toujours clamé à tort et à travers que je n'aimais pas cette fin, mais qu'aurais-je fait à ta place ? Moins héroïque, c'est clair. (Et plus "culcul" aussi, sans doute !) Donc, après relecture en diagonale des derniers chapitres et courte mais intense réflexion, voici la fin de La Valse lente par Manège !! Le chapitre "Es-tu heureuse ?" resterait tel quel, ou presque. J'aime beaucoup son côté elliptique, retour en arrière. En tant que lecteur, évidemment, je suis énormément frustré de voir ce saut dans le temps après la fin de la valse, mais il donne toute sa saveur à l'évocation des heures, puis des mois qui ont suivi. J'aime aussi le retour d'Hugues. En fait, c'est le chapitre "Au grand risque d'aimer" que je balancerais à la poubelle (pardon...). La fin d'Hugues, sa "rédemption" admirable, c'est trop pour moi. L'adoption aussi, par ricochet. L'idée de voir Hugues "revenir au bien" est bonne, mais je ne serais probablement pas allé aussi loin. J'aurais ouvert une porte, laissé entrevoir quelque chose. Au fond, je crois même que je me serais arrêté sur la scène de la découverte de Paul et Marie (en plus détaillée, du coup). La promesse d'autre chose pour lui. Et (en quise de "twist" final !) j'aurais bien achevé le livre sur un reflet d'améthyste brillant au fond des yeux de la petite fille... (Plus "culcul" : je t'avais prévenue ! ) Edit : Taguan ! On sent la fille pratique... mais en fait, je me suis posé la même question ! |
Fleur-des-Sables Joyeux membre
Nous a rejoints le : 25 Avr 2006 Messages : 297 Réside à : Pyrénées |
Aîe, aîe, aîe! la question qui fâche et que nul n'avait osé me poser pour le moment... Je dois te le dire, je ne sais pas... Je ne voulais pas figer la fin - ma réserve, pour l'avenir de Claire... Ont-ils laissé la demeure à la grande famille de Chat et d'Ondine ? Partagent-ils les lieux, chacun une aile de la demeure, comme cela se fait encore parfois dans les grandes maisons ? Le jeune foyer est-il de passage pour une raison quelconque ? Donc je ne donne pas d'indication trop précise. Cela me permet de garder du champ de libre pour l'avenir de Claire, selon les aléas qu'elle aura à vivre.
C'est le printemps ou l'été, il fait beau. Chat et Ondine sont à Vieillecour, vraisemblablement en vacances... Les parents d'Ondine ? Aucune raison de savoir où ils sont : partis faire des courses, dans le jardin ? Hugues voit les enfants qui jouent, demande à voir Ondine et la petite fille l'emmène vers le salon. Elle n'a aucune raison de faire autrement, puisque c'est sa mère et non sa grand-mère qu'il demande... Il reste peu, croise juste Chat. visite éclair dans un jour d'été. Voilà. mea culpa de ne pas donner plus de précision. Il faut toujours garder une poire pour la soif, comme dirait mon grand-père... |
Fleur-des-Sables Joyeux membre
Nous a rejoints le : 25 Avr 2006 Messages : 297 Réside à : Pyrénées |
Manège, tu me tueras!
Blague à part, je trouve excellent ta fin d'Ondine. J'avais longtemps hésité à me contenter d'un militaire arrivant avec une lettre plus sobre et les deux enfants à la main. Je trouvais cela un peu sec, un peu facile, hop, en claquant des doigts. J'espérais que la lettre dirait à la fois qu'Hugues était en chemin, mais pas encore arrivé. D'accord, il donne sa vie, mais il fait jusqu'au bout son boulot de militaire... sa rédemption est loin d'être complète. Un peu comme un tigre, fauve avec les autres, et plein d'amour pour ses petits. D'ailleurs, il ne sait pas s'il doit encore douter ou croire. Il croit au moins en l'amour des enfants, porte d'un amour de Dieu si jamais Il existe... Ta fin est horriblement culcul mais je l'adore! Je n'aurais pas osé : déjà, quand une fille écrit on la taxe toujours de sentimentalisme... quand elle se penche sur les mouvements de l'âme et du coeur, on la fustige de romantisme... (voir débat plus haut!!!). Autant que ce soit un garçon qui l'écrive... Non, moi j'avais assez à malmener le pauvre Hugues avec la vision de la petite Isaure jouant dans la cour de Vieillecour comme si son enfance réapparaissait sous ses yeux! Mais j'aime beaucoup ta fin! Ceci dit, cela me paraissait normal de finir avec mes personnages principaux, et pas un seul d'entre eux. Ce sera peut-être différent pour d'autres romans. |
Manège carrousel
Nous a rejoints le : 27 Juil 2005 Messages : 1 171 Réside à : Paris |
J'espère bien ne jamais te tuer...
Je suis culcul et je l'assume ! Les trucs qui m'émeuvent sont toujours des trucs idiots, beaucoup plus que les grands sacrifices et hautes destinées. (Il paraîtrait même, selon certains vieux chameaux, que je suis parfois une vraie fille manquée... merci !) Avec davantage de réflexion, peut-être n'aurais-je pas osé, tout de même... (Et tu as raison pour les personnages principaux, mais c'était pour garder quelque chose de l'évolution d'Hugues.) Bon. Sinon, ton explication de la fin me rassure sur tes intentions réelles. Vue comme ça, elle me semble plus "fréquentable" ! "Autant que ce soit un garçon qui l'écrive... " Si tu savais...! Question un peu "technique" : la demande en mariage de Chat était-elle prévue de longue date pour le retour de soirée, ou bien s'est-elle retrouvée là a posteriori, quand tu as écrit l'avant-dernier chapitre ? (Je me suis toujours posé cette question, parce que je trouvais assez étrange de préméditer un tel moment, et encore plus d'emporter une bague en soirée...) |
Fleur-des-Sables Joyeux membre
Nous a rejoints le : 25 Avr 2006 Messages : 297 Réside à : Pyrénées |
Rhaaaaa ! Toutes les questions qui tuent!
Cela te paraitra curieux, mais avant d'écrire ce chapitre, j'ai demandé à une série de potes comment ils avaient fait leur demande à leur belle : préméditation, réflexion, ou moment opportun saisi ? Je voulais avoir des avis masculins sur la question, cela me semblait enrichir mon livre, plutôt que de regarder par le bout de ma lorgnette. Conclusion : les deux techniques existent, les grandes préparations comme les occasions saisies au vol. Mais beaucoup, beaucoup, mettent du temps avant d'oser et donc ont le temps aussi de réfléchir aux choses essentielles qu'ils voulaient exprimer. Ce qui fait qu'une fois qu'ils se sont décidés - allez, j'ose!- ils savaient ce qu'ils voulaient dire et comment. Même si plus d'un a avoué en souriant que les grands discours s'effondraient parfois devant des mots tout simples comme "je t'aime, veux-tu m'épouser?". Voilà. Je me suis cependant abstenu de reporter par écrit ces moments là, pour Chat et ondine, et les mots exacts qu'ils ont pu se dire. Ils leur appartiennent, non ? Pour la bague, ce doit être mon seul côté romantique. Je trouvais ça beau, comme scène, tout simplement, qu'il lui passe la bague au doigt au bord de la fontaine. Je ne connais pas beaucoup de garçons qui viennent avec une bague en poche. Parce que la plupart du temps, à moins de se marier plus tardivement que nos héros, le fiston commence par compter ses sous, signaler à monsieur père qu'il y a une demoiselle qui lui tient à coeur et qu'une bague serait de bon alois... Là, le père sourit, parce qu'il s'en doutait bien , ou atterit ( cela dépend des situations, n'est-ce pas). Je pense que Chat, revenu de la ste Beaume, savait qu'il parlerait assez vite et qu'en allant à cette soirée, espérait bien avoir et le temps et l'occasion de parler à Ondine. Et comme lui a l'âme assez romantique, il avait prévu la bague. Satisfait ? Question : tu aurais écrit toute la scène de déclaration, toi ? |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Je 'nai malheureusement pas lu les scènes dont il est question, mais j'avoue que moi aussi je préfère zapper les déclarations d'amour. Quelle que soit la façon dont on s'y prenne, à moins de virer au véritable poète (peu facile à incorporer à un récit ordinaire), ce genre de scène deviennent vite un peu nules, ou en tous cas en dessous de ce qu'on aimerait qu'elles évoquent.
Chez moi les déclarations d'amour en font en silence, pas UNE parole, (voire ne sont même pas racontées, on sait juste qu'elles ont eu lieu). Chacun imagine celle qui lui plairait, et surtout on ne s'introduit pas dans ce qui est intime. Des moments aussi intense, je ne sais pas les raconter, alors je ne le fait pas. J'ignore s'il y a des auteurs qui savent le faire avec brio. Tout sauf tomber dans le Harlequin. |
Fleur-des-Sables Joyeux membre
Nous a rejoints le : 25 Avr 2006 Messages : 297 Réside à : Pyrénées |
Le plus beau, dans le genre, c'est dans l'Enchanteur... Barjavel écrit simplement "et sur cette page blanche, Lancelot et Guenièvre s'aimèrent".
Mais je ne suis pas Barjavel. Hélas, hélas, hélas. Et comme je ne tiens pas à faire des romans de quais de gare, je reste sobre. A ma manière, car je suis bavarde. Mais le non-dit et les ellipses sont un art nécessaire au roman. Sinon c'est du documentaire. Ou niaisou. |
Manège carrousel
Nous a rejoints le : 27 Juil 2005 Messages : 1 171 Réside à : Paris |
Zèbre : tu pourrais ajouter une barre de points pour noter à quel point je suis un ?!
Je me suis fort mal exprimé, désolé ! Ma question ne cherchait pas à savoir si oui ou non ce garçon de Chat avait prémédité sa déclaration... mais si l'Auteur (je lui mets une majuscule !) avait inscrit dans ses plans longtemps à l'avance un tel passage, ou si elle s'était laissée emporter dans son élan et une jolie idée de (presque) dernière minute. C'est davantage ça qui m'intéresse ! Précisions éventuellement utiles : je trouvais étrange que Chat ait pu préméditer cette petite promenade au retour de la soirée, tout comme je ne trouvais pas très prudent qu'il aille danser avec une bague au fond de sa poche... C'est comme ça qu'il fallait comprendre ma remarque ! |
Fou de Bassan Membre confirmé
Nous a rejoints le : 11 Mai 2005 Messages : 1 308 Réside à : Le Chesnay |
En même temps, la bague ne vient pas forcément avec la déclaration... et d'accord avec Zèbre, une déclaration se passe de mots, ne serait-ce que pace qu'ils sont trop petits pour exprimer la profondeur et l'intensité d'un tel moment.
Effectivement, je n'ai pas trop apprécié le revirement d'Hugues. Je suppose que tu voulais rappeler que la miséricorde divine, ça existe. Est-ce que Claire va épouser Jacques? |
Manège carrousel
Nous a rejoints le : 27 Juil 2005 Messages : 1 171 Réside à : Paris |
Fleur-des-Sables : les mots exacts qu'ils ont pu se dire. Ils leur appartiennent, non ?
Oui, bien sûr ! Je n'ai d'ailleurs pas éprouvé de vraie frustration face à ce "silence". Il m'a semblé assez normal... Pour la bague, ce doit être mon seul côté romantique. Je trouvais ça beau, comme scène, tout simplement, qu'il lui passe la bague au doigt au bord de la fontaine. Les choses sont bien faites, tout de même : il se trouve qu'il y en avait une à Viellecour !! Satisfait ? Tu as réppondu à plein de questions que je ne me posais pas vraiment, c'est rigolo ! Question : tu aurais écrit toute la scène de déclaration, toi ? :fleur: ...tu verras ! (En plus, cette scène est déjà écrite : c'est dire l'intérêt que j'y porte !) Question en passant : tu l'imagines comment ? (...MP ?) Zèbre : Quelle que soit la façon dont on s'y prenne, à moins de virer au véritable poète (peu facile à incorporer à un récit ordinaire), ce genre de scène deviennent vite un peu nules, ou en tous cas en dessous de ce qu'on aimerait qu'elles évoquent. Pas facile, effectivement... mais je pense que tu peux quand même aller jusqu'à un certain point sans tomber dans le mignonnet. Je suis convaincu qu'il existe de multiples façons d'y arriver, et c'est un défi qui m'amuse beaucoup ! et surtout on ne s'introduit pas dans ce qui est intime Curieusement, si je devais y réfléchir en ces termes, je crois que c'est encore plus "indécent" d'exposer les plus infimes failles des personnages. Et comme ça, on ne se prive jamais de le faire... Mais c'est vrai que l'auteur aura sans doute l'impression de s'exposer davantage, de montrer au lecteur ce que son esprit peut imaginer dans une telle situation. Pas forcément confortable, à moins peut-être de le prendre avec humour ! Fou de Bassan : En même temps, la bague ne vient pas forcément avec la déclaration... Effectivement ! Mais dans le cas qui nous occupe, si !! |
Fleur-des-Sables Joyeux membre
Nous a rejoints le : 25 Avr 2006 Messages : 297 Réside à : Pyrénées |
Bah, un type raide dingue amoureux est-il toujours prudent ? Mon frangin allait bien déposer des poèmes sous les fenêtres de sa belle à minuit, en escaladant les murs de la maison familiale, ce qui eut produit quelques confusions si un des deux paternels s'en était aperçu...
En tant qu'auteur, j'avais décidé dès le début de cette scène, du fait qu'il préméditait de saisir l'occasion de la soirée, si elle se passait bien, pour donner à Ondine l'occasion de passer définitivement le cap de l'acceptation de sa propre vie - handicap, amis, regard des autres...- via la danse en commun, la pavane... et pour se donner l'occasion de lui parler, puisqu'elle acquérait ainsi une paix intérieure ouvrant sur l'avenir. En fait, j'avais en tête depuis les premières lignes d'Ondine la scène de la pavane et de la valse, et j'ai même la musique qui va avec ( la Sarabande d'Haendel et les valses de Waltefell). Tu peux relire en musique maintenant ! Je crois que ce genre de scènes, ô combien délicates comme le signal le grand maître , mérite une longue réflexion et de se prévoir. Ne serait-ce que pour le côté romantique avec la bague, il fallait que Chat l'ait déjà. Et je tenais fermement à ce qu'elle vienne de la tendresse quasi paternelle du frère Augustin pour lui. La boucle était bouclée. Le côté idée de dernière minute, c'est la fête médiévale, car si je savais que ce serait avec une fête pour Jacques, j'avais besoin d'une mise en scène particulière, notamment pour des musiques permettant au handicap d'Ondine de faire ces quelques pas. Petit séjour à Garches à l'appui, je sais que ce n'est presque pas envisageable - on passe du réaliste au roman, même si le handicap choisi lui permet quand même de reprendre une vie quasi normale. Dernière minute aussi, la petite crise avant le bal, où Ondine et Claire se disputent. La dispute avec Chat était prévu, elle fait monter la pression et permet que Chat lance quelques petites phrases utiles à la suite des événements. Mais brusquement, j'ai réalisé qu'il fallait que Claire commence de grandir et que son affection pour Ondine n'était pas aveugle et ne devait pas l'empêcher de vivre sa propre vie. C'est sorti tout seul et en fait, cela m'a donné le moyen de faire venir Chat près de la fontaine pour cette discussion houleuse précédant le bal. Et voilà, disputez-vous avec les filles puis !!! |
Lynx 2 Membre actif
Nous a rejoints le : 12 Avr 2006 Messages : 166 Réside à : Rhône |
Je cite Zebre: Scènes de déclaration d'amour, c'est nul. Cela se fait en silence, pas une parole.
Bouh ! ces mecs qui ne s'expriment pas ! (Je suis pourtant un homme moi aussi) (Zebre, ce que tu dis est tellement révélateur de notre machisme que je ne peux pas ne pas reprendre. Il n'y a bien entendu aucune attaque personnelle. J'ai déjà pu constater que tu brillais intellectuellement) En gros, pour nous les mecs, il faudrait que la femme comprenne toute seule et qu'on puisse passer sur les moments romantiques de l'existence, parce que ça nous gêne de dire quelques mots un peu poètiques. Heureusement pour moi, j'ai épousé une femme fine et psychologue. C'est elle qui a fait la déclaration et depuis j'ai découvert le plaisir que j'avais de lui dire des mots d'amour. je lui en dis cent fois plus qu'elle ne m'en dit. Quant au romantisme, avouez que vous aimez bien cela les mecs, quand ce sont elles qui s'y consacrent pour vous. En fait, je crois que nous avons trop d'amour propre comme si nous allions passer pour des filles. Et alors, où est la honte d'avoir un côté féminin ? |
Manège carrousel
Nous a rejoints le : 27 Juil 2005 Messages : 1 171 Réside à : Paris |
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Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Que de choses intéressantes (ça va virer au psycho ce fuseau)...
Citation: Ca, c'est fantastique !!! J'avoue que c'est d'une grande puissance (et pourtant je n'aime pas Bajavel). Dans le même genre, il y a aussi dans le SdA de Tolkien la conclusion de toute la quête d'Aragorn qui ne récupère son titre de roi que pour épouser Arwen. Et cela se fait en une seule ligne, dans les appendices :Mitant de l'année : mariage d'Elessar et d'Arwen. Rien d'autre sur leur histoire d'amour, sinon leur rencontre et leur mort. Manège : oui, c'est un sacré défi que de vouloir écrire une telle scène. J'ai hâte de te lire. Citation:Il est top ton frère !! Et ça a marché ? La Sarabande d'Haendel : Aaah! Quel morceau ! Mais enfin c'est peu dansant quand même ! Pour moi ce morceau évoque un requiem joyeux... pour une bonne et simple raison, c'est qu'il a été repris comme requiem dans un dessin animé de Miyazaki que vous découvrirez un jour sur vos écrans : Naüsica de la vallée du vent. Le morceau est fantastique. Citation:J'assume complètement, et c'est pas faux... sauf que ça n'a rien à voir avec du machisme. C'est juste la sensibilité obtue des mecs. Je me faisais la réflexion en écrivant ces lignes que ça devait être différent pour un auteur féminin... mais je n'ai pas voulu passer pour machiste pour le coup. Mais entendre FdS dire qu'elle évite de faire trop fleur bleue pourne pas tomber dans la caricature de l'auteur féminine... ça m'a tué. Pourtant les lectrices féminines aiment bien ce côté là. Citation:Je plaide coupable ! C'est vrai, dire des paroles romantiques, ça arrache la bouche. Pourquoi ? Par peur du ridicule ?... Oui, mais pas seulement. "Je t'aime", ça n'a rien de ridicule... mais c'est presque impossible à dire parce que je crois que c'est se mettre à la merci de l'autre. Mais le faire dire à son héros, c'est beaucoup plus simple (voire, défoulant). Ce n'est donc pas le problème. Citation:Oui, c'est vrai. Mais c'est vague comme constatation. Citation:Ben excuse moi, mais avoir un côté féminin, moi ça me gêne... Je veux bien qu'il soit là, mais pas qu'il s'exprime. C'est la même chose d'ailleurs avec les filles qui ont un côté viril. Qu'elles le gardent pour elles ! Mais je crois que le problème est différent pour nos héros. C'est amusant, aprce que j'avais imaginé cent fois la scène romantique de mon livre, et je la trouvais pas mal du tout. Et puis au moment de l'écrire... ben non. C'était nul, plus rien de ce que j'avais imaginé ne s'exprimait, les mots étaient là, chargés de leurs connotations, de leur pauvreté, de leur longueur. Il n'y avait plus de magie, mais seulement des mots utilisés déjà 1000 fois dans les mêmes circonstances, des mots en dessous de ce que je voulais raconter. Alors j'ai effacé les mots, il ne reste plus que la scène, silencieuse. Un peu comme si on voyait de loin les deux amoureux, comme si on les devinait entre les ombres des arbres, et ça, ça me semble mieux. Le problème est plutôt celui des mots que celui de l'auteur, je crois. La même scène, en image et en musique serait à mon avis parfaitement réalisable, parce que l'image et la musique peuvent exprimer encore des choses que l'on découvre. Plus les mots, sauf en poème (et encore). Citation:Oui, c'est vrai aussi. Montrer à son public comment on s'imagine une scène romantique avec trop de détails et de dialogues peut nous montrer complètement à côté de la plaque. Ce sont deux bonnes raisons je pense. |
Lynx 2 Membre actif
Nous a rejoints le : 12 Avr 2006 Messages : 166 Réside à : Rhône |
Je crois à la beauté du spontané, peut-être mal dit mais dit quand même.
Zebre, tu aurais dû laisser les lecteurs juger de ce que tu avais dit dans ta déclaration, même si tu avais une impression de nullité à la relecture. Le spontané, c'est l'âme qui s'exprime. À la correction, ce n'est plus que l'esprit. Bien sûr ce serait tellement mieux si on pouvait être à la fois brillant et spontané. |
Cesco Grand membre
Nous a rejoints le : 31 Mai 2005 Messages : 540 Réside à : Fécamp |
Citation: Ouais, moi j'ai pas mal fait ce genre de conneries, et j'en suis revennu. Ca marche pas. J'ai failli prendre un abonement à Interflora à une époque ! Essayé de crâner en passant par les toits, dans mon cas (peut-être je m'y suis mal pris) ça a été éventé très vite. Fiché gros relou de service. Conclusion : les trucs romantiques, ça marche que dans les romans à l'eau de rose. Dans la vraie vie, ça fait rien que des beaux rateaux. :bougon: :blasé: En même temps, ça nous a tous fait rêver en notre temps, et à lire ce fuseau j'aurais presque envie de l'ouvrir, ce livre. Mais en secret, alors. Je fermerais mon portable et ma chambre à double tour avant de comencer |
Fleur-des-Sables Joyeux membre
Nous a rejoints le : 25 Avr 2006 Messages : 297 Réside à : Pyrénées |
Zèbre, je suis tout à fait désolée de te décevoir, mais je ne suis pas romantique pour un kopek. Ce n'est pas dans mon caractère personnel. Et par contre, je ne renie pas le côté un peu psycho féminin, qui cherche, aime couper les cheveux en quatre et s'interesse plus aux coeurs qu'aux actions. C'est une nuance peut-être infime, mais comme je la ressens, je suppose qu'elle existe... au moins pour moi!
Perso, j'ai été très blessée de remarques du genre "tu es l'harlequin du signe de piste" et c'est pourquoi je me flanque en rogne quand on me la ressort - même innocemment sans le savoir- Mais en même temps, je reconnais écrire d'une manière plus sensible qu'un auteur masculin, et j'en suis heureuse, car j'arrive à exprimer des tas de sentiments, et cela aide les autres, si j'en tiens pour preuve les témoignages encore reçus ce we à ce sujet. J'espère être assez fine et sensible pour un lectorat féminin et masculin, avec des héros de chaque sexe. Parce qu'au fond de moi, il y a une certitude : la vie entre minettes, dans un Feu qui marche du tonnerre, c'est génial, mais sorti de ce cadre béni, le monde sans mec serait invivable ! D'ailleurs, ma môman a toujours dit que je souriais d'abord aux hommes quand je portais encore des babygros! Oui, mon frangibus est assez génial dans son genre et oui, cela a marché. C'est un homme marié, sérieux, et heureux père de famille, maintenant. Reprends espoir Cesco, de belles choses arrivent dans la vie. Et pour les poèmes, moi j'en avais ras-le-bol, parce que je faisais le guet... Ferme ta chambre, mon vieux, Ondine est sympa, mais peut-être encore plus Chat. Mais attention, si tu aimes, tu risque de passer la nuit à lire. C'est le syndrome le plus courant avoué par ceux qui ont apprécié. Moi, je voudrais lire la scène de Manège - Lynx2 et moi allons faire une pour obtenir ces pages là! Et je rejoins Lynx2, pour Zèbre au sujet de ses essais de déclarations. As-tu au moins fait lire tes pages à d'autres, avant de les balancer par dessus bord? Mais c'est vrai que Tolkien nous donne une autre porte de sortie, comme Barjavel ( que j'aime bien, sans plus,s auf dans l'Enchanteur, petit bijou!). Au passage, on devrait ouvrir un fuseau sur Myazaki, je suis fan... Enfin, remarque : selon le volume, le style du récit ( aventure, action, suspens, plus sentimental ou psychologique, un mélange de tout...), ces scènes là viennent plus ou moins naturellement. J'ai un truc de SF et un autre d'héroïc fantasy en tête et je ne sais pas franchement s'ils se prêteront à cet exercice. cela dépendra aussi de là où mes personnages voudront m'emmener. Moi, j'écris très souvent en musique. D'où la sarabande qui m'obsédait à l'époque. Le Saphir, j'ai éclusé tous nos CD de Tri Yann, mais aussi de Riverdance, dann ar Braz, etc... Actuellement, je travaille beaucoup en alternance avec Boccherini, indochine et la bo du Dernier des Mohicans. Pour ma SF, je suis sur Génésis... |
Manège carrousel
Nous a rejoints le : 27 Juil 2005 Messages : 1 171 Réside à : Paris |
Zèbre : Citation:Oui, eh bien je suis nettement moins motivé, d'un seul coup ! La peur du jugement, sans doute... Plus sérieusement, j'y ai repensé ce soir (pendant un topo sopo entendu vingt fois ), et je réalisais que jusqu'ici je n'ai vraiment été confronté au "problème" des déclarations (littéraires !) que deux fois. Et je pense m'en être plutôt bien sorti, mais par contournement... Citation:Pourtant, il y a pour des cathos une dimension très intéressante dans les développements sur l'amour : ils sont aussi une porte fascinante vers une dimension davantage spirituelle. Comme dit un ami prêtre : "Un couple qui s'aime... les gens devraient s'arrêter devant et se convertir !" Je ne dis pas qu'il faut en abuser ni se contenter de réflexions faciles, mais mine de rien (comme le soulignait Fleur-des-Sables) on touche à l'âme des personnages. C'est un chemin à ne pas négliger, je crois ; au même titre que cette contemplation qui t'est chère. Citation:Tu ne dois pas être loin du fond du problème. Pourtant, la voix de l'auteur ne s'efface jamais complètement derrière celle des personnages, il demeure caché quelque part, derrière. Et ses proches s'amusent en général à le débusquer (pour le trouver là où il est le moins : c'est un grand mystère, mais surtout un autre sujet !!). L'exposition est donc théoriquement bien plus forte par écrit... Curieux comme dire à tout le monde est parfois plus simple que parler à une seule personne, non ? Citation:Sans compter que tu n'as pas intérêt à ce que ta "vraie" demande en mariage soir en dessous des scènes admirables que tu as écrite dans tes livres ! Cesco : "les trucs romantiques, ça marche que dans les romans à l'eau de rose. Dans la vraie vie, ça fait rien que des beaux rateaux." Même le coup de la page blanche... eh bien envoyée par courrier, c'est nul, ça ne vaut rien. Pfff ! "j'aurais presque envie de l'ouvrir, ce livre. Mais en secret, alors. Je fermerais mon portable et ma chambre à double tour avant de comencer" T'inquiète : je crois que tu ne serais pas le premier ! |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Le spontané, c'est l'âme qui s'exprime. À la correction, ce n'est plus que l'esprit.
Hum ! Pas si simple, l'emploi des bons mots est un combat. C'est l'interêt de la relecture. Quand on écrit, on a une idée claire de ce que l'on veut dire, et les mots ont le sens qu'on leur prête. Et puis à la relecture (après une journée), on décovure que le mot ne signifie pas ce qu'on voulait y mettre à l'écriture, et il faut trouver le bon. Le génie de l'auteur, pour moi, s'exprime dans le choix de ses mots et du sens qu'il arrive à leur donner ("la terre est bleue comme une orange", le modèle le plus génial). Jedoute que ce soit du spontanné, mais bien du réfléchi... non pas de l'intellect, mais du pétri. Ecrire tout le monde peut le faire. Faire de la littérature demande déjà nettement plus de travail; celui de pétrir les mots. Zebre, tu aurais dû laisser les lecteurs juger de ce que tu avais dit dans ta déclaration, même si tu avais une impression de nullité à la relecture J'ai fait lire à ma petite soeur une version vite écrite... et elle a bien aimée: Aaargh !!! Elle trouvait ça fleur bleur à mort, d'une tendre naïveté, pile poil ce qu'elle attendait d'un garçon. re-Argh !!! Bon, j'en rajoute un peu, mais je ne vais pas laisser une scène que je n'aime pas, quand même ? Zèbre, je suis tout à fait désolée de te décevoir, mais je ne suis pas romantique pour un kopek Oui, je suis très déçu. Si les filles ne sont plus romantiques, qui sauvera ce monde ? (Manège ?) s'interesse plus aux coeurs qu'aux actions. C'est une nuance peut-être infime Hum, oui. Infime. Une nuance de femme quoi ! (celles qui ont plusieurs noms pour nommer des nuances de vert... là ou le garçon voit juste du vert.) Tu sais, le lectorat féminin est avide de ce genre de trucs. (ouille, je dis truc, tu vas croire que c'est péjoratif, mais non). Je ne vois pas pourquoi tu le décevrais. Perso, j'ai été très blessée de remarques du genre "tu es l'harlequin du signe de piste C'est tout l'opposition entre l'aventure et le romantique. Après faut doser. La vie entre minettes, dans un Feu qui marche du tonnerre, c'est génial, mais sorti de ce cadre béni, le monde sans mec serait invivable [mode macho] C'est clair ! Et tu n'es pas la première à la dire. Les filles se mènent une vie impossible (notamment dans le travail)... Alors que curieusement les mecs vivent très bien ensemble [/mode macho] J'ai un truc de SF et un autre d'héroïc fantasy en tête et je ne sais pas franchement s'ils se prêteront à cet exercice Harlequin a sorti une collection Fantasy qui marche du tonnerre. (Pas taper !! ) Bocherini, je ne connais que par Master & Commander, je trouve ça moyen. Riverdance, je connais pas. Le Dernier des Mohican, ça c'est clairement LA meilleure musique de film jamais composée. Elle inspire très bien en effet. Dans le même genre il y a Conan le Barbare. Les musiques sont très jolies aussi et très diverses. Personellement, les musiques de film m'inspirent plus que les musiques classiques en général (sauf peut-être Tallis). Depuis le début, c'est essentiellement Princesse Mononoke, Les musiques (rares) des cités d'Or, Escaflowne, Jin Roh, et Conan. Les autres nombreuses musiques de film couvrent le bruit de l'ordi mais ne m'inspirent pas forcément. Et depuis peu Narnia. Par contre le rock je peux pas, ça me déconcentre. Manège, on peut peut-être te demander de nous montrer tes scènes en question, voir comment tu t'en est sorti justement ? Curieux comme dire à tout le monde est parfois plus simple que parler à une seule personne, non ? Parce qu'à une seule personne, les mots ont plus de poids... alors qu'ils se délitent face au groupe. Sans compter que tu n'as pas intérêt à ce que ta "vraie" demande en mariage soir en dessous des scènes admirables que tu as écrite dans tes livres ! Je n'y ai jamais songé. C'est marrant d'ailleurs maintenant que tu me le dis, je ne me suis jamais immaginé ou représenté dans ces scènes. Mais c'est peut-être pour d'autres raisons. [ Ce Message a été édité par: Zebre le 10-05-2006 à 03:53 ] |
Cesco Grand membre
Nous a rejoints le : 31 Mai 2005 Messages : 540 Réside à : Fécamp |
Dites donc, j'y repense... Si vous voulez vous donner des idées dans les scènes de déclarations, allez lire Amin Maalouf, les Echelles du Levant. C'est ce que j'ai lu dans le genre de plus beau, pudique, simple, juste. Là aussi, je crois que c'est en discours rapporté, mais à la première personne. Une merveille, en tout cas. Il faudrait que je le relise pour vous dire pourquoi j'aime tant... C'avait été mon texte de com comp au Bachot ! |
Fleur-des-Sables Joyeux membre
Nous a rejoints le : 25 Avr 2006 Messages : 297 Réside à : Pyrénées |
Cher Zèbre, nous allons être je crois...
Moi pas primate, moi pas taper, moi surtout envie de rire de tes remarques ( je suis peut-être moins suceptible ce matin avec un litre de thé avalé ?) Tu as raison, le monde ne sera pas sauvé par moi, c'est déjà fait par un autre, et bien mieux... Mais si toutes les filles ne sont pas romantiques, elles ont un fond de finesse et de tendresse qui va dans la case pas loin et peut faire aussi des miracles... Un truc qui rejoint tes couleurs de vert (quel sens de l'observation, cher monsieur Zèbre! Et je rajoute qu'il ya des filles qui se battraient pour un vert d'eau ou un turquoise!!!), c'est le sujet "bébé". A part les filles dans une période un peu garçon manqué, la plupart, chacune avec son style, fond si tu lui met un bébé dans les bras. J'ai fait le tour de pas de we et de camp avec des touts ch'tits, les miens ou ceux des copines, et fallait voir ! Les messieurs, airs protecteurs, capables de te porter la poussette, ravis de prendre ton sac parce que tu n'as que deux bras... mais les filles se jettent sur le petit. Tu pourrais l'abandonner là qu'il n'y aurait pas de souci... Je te rassure, je n'ai abandoné personne! POur les grandes scènes, c'est sûr que ça peut flanquer la trouille de se dire qu'on fera peut-être moins bien en live. Moi, je suis loin de cette peur, après tout, c'est à moi qu'on l'a faite la déclaration ! Mais que je vous rassure messieurs : les filles normalement bien dans leur tête font la part des choses entre le roman fictif et le réel. Ceci dit, je veux lire manège. Non mais! Et toi Zèbre, ta soeur a gardé un brouillon ? Je n'ai pas les Echelles du Levant, Cesco, je crois que je vais aller de ce pas à la bibliothèque ! Merci du tuyau. |
CASTORE Rongeur
Nous a rejoints le : 08 Fév 2005 Messages : 3 258 Réside à : wwwest |
tiens, un truc de ma chère Goudge qui m'a fait rire récemment, pour une fois, ce n'était pas très heureux
"ils retombèrent dans les bras l'un de l'autre avec le mouvement aisé de 2 moitiés d'une montre ouverte,refermées par quelque main invisible" Sinon, je rejoins Zebre.Il y a des moments indescriptibles par les mots (image ou musique, c'est mieux) Il faut avoir un très grand talent pour s'y attaquer sans risque. |
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