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Auteur | Réflexion sur la série de "Ondine" de laure Angelis |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Akela, Ben mon vieux !!
Au moins tes lectures ne te laissent pas insensibles. Je n'ai pas eu droit à autant de commentaires moi est-ce parce que tu t'es plus impliqué dans Ondine ? (et hop, retournement de situation) |
Akela NDE Akela
Nous a rejoints le : 01 Avr 2005 Messages : 4 922 Réside à : Dijon |
T'es jaloux, ?
Tu n'as pas eu droit à autant de commentaire ? Eh bien, je vois deux raisons à cela :
Revenant à Ondine, justement, vous me permettrez d'abord quelques réponses, puis ma critique du tome 3 ? Chère Fleur-des-Sables, nous sommes tout à fait d'accord qu'il ne faut pas voir ici une polémique à proprement parler ... J'ai vu des aspects critiquables dans ton livre, je les critique, et point barre ... Tu ne vas pas les changer, un livre écrit est écrit, c'est tout. Maintenant, je pense qu'on progresse toujours mieux avec les avis des autres ... Donc je te donne le mien. Si tu ne vois pas ça comme quelque chose d'hostile, c'est très bien, sinon ... Tu te plantes Ta réponse sur le manichéisme mérite qu'on s'y attarde un brin. Malheureusement je manque de temps aujourd'hui, mais n'aie crainte, elle viendra. Je pense qu'il y a là quelque chose d'intéressant à approfondir. En ce qui concerne ta question sur les deux types de romans, je pense que tu égratignes un bon problème, mais que ce n'est pas exactement la bonne question que tu poses. Un truc que j'ai appris en camp-école, qui m'y a été dit par un petit moine tout simple, et dont j'ai largement pu vérifier la véracité, est qu'une bonne histoire est une histoire vraisemblable. Vraisemblable, non pas parce qu'elle doit ressembler forcément à ce qu'on trouve dans la vie, mais parce que ses personnages doivent être réels, et vivre réellement. Un très bon exemple se trouve avec les grands contes classiques : totalement irréalistes, dans la vie il n'y a ni fée ni sorcière ... Et pourtant on ne peut plus vraisemblables. Les œuvres de Tolkien aussi sont très vraisemblables ... Et la Gloire de l'Edánkan aussi. C'est une chose éminément nécessaire : quelque soit l'histoire, quelque soit l'univers dans lequel elle se déroule, les personnages doivent réagir comme ils auraient vraiment réagi dans ce cadre, s'ils avaient existé. Une autre chose est, justement, la question des univers. On en trouve deux catégories : les histoires qui se passent dans un univers créé de toutes pièces par l'auteur, et celles qui se passent dans un univers créé par quelqu'un d'autre que l'auteur -ce quelqu'un n'étant généralement autre que le bon Dieu. Dans le premier genre (dont les archétypes me semblent le Seigneur des Anneaux et ... la Guerre des Étoiles !), c'est l'auteur qui établit toutes les règles, tous les axiomes de base de l'univers dans lequel se déroule son histoire : s'il veut créer quelque chose de complètement différent de la création du bon Dieu, il le peut, l'important est ensuite que ses personnages agissent logiquemet dans cet univers -en ce sens, le manichéisme de Star Wars ne me gène pas, Lucas a créé son univers où le bien et le mal sont égaux : c'est lui qui crée, c'est lui qui établit les règles. Mais dans le second genre -celui d'Ondine-, l'auteur n'est pas libre d'inventer les axiomes de base de l'univers dans lequel se déroule son histoire : il a choisi de la faire se dérouler dans l'univers créé par le bon Dieu ... Donc, il faut qu'il en respecte les règles. Précisons tout de suite qu'un univers imaginaire, créé par son auteur, peut tout à fait ressembler à celui que nous connaissons : mais il faut tout de même que la différence soit sensible. Les contes de Grimm, par exemple, sont tout à fait illustratifs de cet état. Je m'arreterai là pour ça, car le temps m'est compté. Maintenant, la critique du t.3 d'Ondine : la Valse lente. Eh bien il est très bien. Certes, les vieux démons qui ont nourri la critique des deux tomes précédents sont toujours présents, mais comme une tenture qui décorerait une pièce ... Parce qu'ils font partie du décor mis en place dans les tomes précédents : Ondine habite toujours son château, Chantal roule toujours en Porsche ... Mais ça s'arrête là, et ça, c'est très bien. L'histoire, par contre, est beaucoup mieux. On sent les personnages plus libres, ils vivent de leur vie et non plus de celle que l'auteur voulait leur mettre ... Le cas le plus extrême est -là encore ! Celui d'Hugues. Laissé à lui-même loin de l'histoire, il peut vivre tranquillement : plus d'auteur pour le forcer à être méchant, il peut donc montrer qu'il a une vraie personnalité, et qu'il y a bien en lui ce 5% de bon dont parlait BP ... Et même plus. Ondine et Chat, eux aussi, vivent de leur vie à eux, pas d'une vie artificielle imposée par l'auteur ... C'est bien mieux : enfin un tome où on respire normalement Je ne vais pas trop m'étendre ... Il y a quelques points de détails, là encore, qui peuvent paraitre étranges, mais ce ne sont que des points de détail, qui ne nuisent pas à la narration (sauf quand on s'y connait dans le domaine en question, mais bof ...) Ah oui, et puis il y a des fautes d'orthographe, c'est un peu dommage. L'impression qui s'est dégagée, pour moi, de la lecture de ce tome, tient en une phrase : «Mais pourquoi a-t-il fallu les deux premiers tomes pour en arriver là ?» Surtout le second ... En fait, ce troisième tome pourrait être une histoire différente, une histoire à lui tout seul, bien meilleure que celle des deux premiers. J'ai trouvé cela vraiment frappant. Je n'aurai, au niveau de l'histoire, qu'un seul regret : qu'on laisse Nicolas. Certes, je l'admets, l'histoire n'a pas besoin de lui : mais il y est entré, un instant, et j'aurais aimé le voir évoluer vers un rôle plus consistant que celui de simple accessoire. Las, Ondine et lui changent de crèmerie, et on n'en entend plus parler ... Enfin, ça n'est qu'un regret. Au final, Ondine est une histoire intéressante, malheureusement un peu gâchée au début, mais bien ratrappée par le tome 3. Avait-on besoin des deux premiers tomes ? Je ne me prononcerai pas, mais si tout avait été au niveau du dernier, on aurait pu tenir un livre presque du niveau d'un Dalens. En tout cas, je pense que la meilleure conclusion, c'est que le livre plait : les jeunes filles pour qui il a été écrit le lisent, il a été réédité, que demander de plus ? |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
En tout cas tu lis rudement vite !!!
une bonne histoire est une histoire vraisemblable Ce que Tolkien appelle la "suspension momentanée de l'incrédulité". (ou la "créance secondaire") Même si on te parle d'ogres et de dragons, tu acceptes d'y croire si l'histoire est cohérente, logique avec elle-même. "Est-ce que c'est vrai ?" demandera le petit garçon. "Oui, c'est vrai... dans cette histoire". |
Manège carrousel
Nous a rejoints le : 27 Juil 2005 Messages : 1 171 Réside à : Paris |
Simple point de détail, Zèbre... Je n'ai rien contre Tolkien (loin de là !), mais il n'a pas le monopole des formules intelligentes et justes.
En l'occurrence, l'expression que tu cites fait référence à la "suspension volontaire de l'incrédulité", qui est une notion couramment utilisée en littérature pour parler de vraisemblance dans la lecture... Cela dit : |
Akela NDE Akela
Nous a rejoints le : 01 Avr 2005 Messages : 4 922 Réside à : Dijon |
Citation:[SMALL]Il parait, oui ... Comme quoi, à mon avis, l'auteur a manqué de conseils sur ce coup, elle et son livre auraient sans doute gagné à ce qu'on lui dise franchement que si sa première partie originelle était trop longue, c'était parce qu'il y avait des inutilités ... Comme toute la partie avec les duels. Si cet hypothétique premier tome d'une Ondine en deux volumes avait été rédigé aussi bien que celui qui est, de fait, le troisième, l'histoire -et les lecteurs- y auraient beaucoup gagné. Zèbre, ce que je dis, est même encore plus simple que la «suspension volontaire de l'incrédulité» : c'est qu'il faut que le personnage soit en accord avec lui-même, d'abord, et avec l'univers dans lequel il évolue. C'est ça qui fait qu'une histoire est crédible : une histoire, c'est ses personnages, et elle n'est bonne qu'à la mesure de leur qualité à eux. Ça n'est que l'"astuce" d'un bon frère ayant dédié sa vie à Dieu et aux enfants ... Pas une réflexion de grand écrivain, mais je l'en trouve d'autant plus profonde. |
Lynx 2 Membre actif
Nous a rejoints le : 12 Avr 2006 Messages : 166 Réside à : Rhône |
Je cite: On rejoint presque le niveau d'un Dalens.
Le problème, c'est que Le prince Eric de Dalens a été un tel succès que personne n'ose critiquer. Je vais vous étonner, mais je pense que la finesse des Ondine est supérieure à celle des prince Eric. Nous ne sommes pas à la même époque. Il faudrait aujourd'hui plus qu'un Prince Eric pour avoir le succès qu'a connu le Prince Eric. Ce qui était novateur chez Dalens, c'était que des adolescents portaient le poids d'une mystérieuse vengeance poursuivie sur plusieurs générations et que les livres étaient destinés à un public d'adolescents. Pour la première fois les ados avaient une histoire où ils vivaient des trucs d'adultes. Vous voyez, je ne retire rien au mérite de Dalens. c'est un précurseur. Aujourd'hui, ce n'est plus novateur. Il faut rajouter un plus pour connaître un énorme succès(la magie dans le cas d'Harry Potter). Dans le cas d'Ondine, le plus c'est la sensibilité féminine. L'histoire d'une fille racontée par une fille qui rencontre un lectorat de filles. Et le plus marrant, c'est que ça plait aussi aux garçons. Quant à la méchanceté d'Hugues, j'ai connu plus méchant et plus c... aussi. Ça existe ! Le milieu parisien, le milieu aristo, la bague à droite ou à gauche, tout cela est un concentré de ce que nous connaissons tous par petites touches. C'est l'effet de concentration sur 200 pages qui nous remue. La réussite d'un livre tient souvent à la rencontre d'un auteur et d'une époque. (Il y a trente ans, on n'aurait même pas parlé d'Harry Potter en France. Seigneur des anneaux idem, seuls les initiés connaissaient.) |
Cesco Grand membre
Nous a rejoints le : 31 Mai 2005 Messages : 540 Réside à : Fécamp |
Bon, alors je l'ai lu, ce bouquin, et à part de grosses incohérences, il m'a plutôt plû. (J'ai été rambolitain, et dans les temps de trajet je ne suis pas sur que l'auteur soit réaliste... Les fêtes de groupe à Rambouillet au début des années 90 étaient toute à la salle des fêtes, pas paroissiale... Bon, là c'est franchement du détail... Chose marrante, le foulard déssiné sur la couverture (rouge et blanc) est effectivement celui de la première Rambouillet (europe).
Par ailleurs, les agros sont parmi les étudiants les plus débauchés. Je dis cela en toute connaissance de cause. Ils se bourrent la gueule de façon un peu plus rustique peut-être, mais aussi naze que les autres. Alcoolique au vin rouge ou au wisky, c'est pareil, alors le chapitre sur les agros studieux et sérieux m'a fait doucement sourire. D'autant qu'aller chercher un agro de première année à la sortie de ses cours, c'est un tel parcours du combattant que le gars Chat, il aurait dû se poser des questions plus tôt sur à quel point Ondine tenait à lui !!! Enfin sur les rallyes, il y a autant de nouveaux riches que d'aristos, d'ailleurs souvent c'est les mêmes. Et appeller quelqu'un par son titre, quelque soit son age, c'est le summum sur l'échelon du ridicule entre aristos, si ça n'est pas une grosse déconnade. C'était bon pour les cuisinières, les jardiniers et les chauffeurs ! Des imprécisions, donc, qui nuisent au plaisir de la lecture quand on connait le sujet sur lequel elles portent. Et effectivement, Akela, d'insupportables coquilles ! Cependant, je suis passé sur ces aspects "mal documentés" parce que ce livre est, on s'en doute très vite, une parabole. On sent très tôt le caractère passionné qui l'a ecrit, et on sait très vite que les traits sont forcés, rassemblés, épaissis pour Hugues et affinés pour Chat et Ondine... Et encore, on les rencontre, ces gens là. J'ai connu des Ondine (je suis pas un Chat, je les ai pas repêchées. J'ai essayé, on fait ce qu'on peut...), j'ai connu des gens qui s'approcheraient des Hugues. Certaines choses sont extremement bien vues, je ne les ai pas listées, mais y ai trouvé un éclairage intéressant. Si, notamment sur la nécéssité de se sentir aimé personellement pour parachever une conversion, et aussi sur le caractère de la vieille : le lien ténu qui sépare l'hônnète femme de la sainte, c'est la prière continuelle, la relation personelle a Dieu placée au dessus de tout. On peut avoir le même mode de vie et une attitude par rapport à Dieu totalement différente, ça fait des vieilles glauques ou des délicieuses saintes. J'en connais aussi, des vielles (et des jeunes) comme ça, genre chrétien ronron. Après, il est vrai que ce qui nuit à la crédibilité du livre, c'est l'introspection trop poussée. Des vrais jeunes prendraient-ils réellement autant de recul ? Peut-être, mais c'est trop bien formulé, trop formalisé. Je crois qu'une introspéction est plus confuse, brouillon, floue. Mais je peut être un gars compliqué. Et c'est vrai qu'on aimerait plus de liberté. Un échange de regard ou un pli sur un front aurait à certains endroits remplacé deux pages de texte... M'enfin je n'ai lu que les deux premiers, Akela disait que le dernier se rattrape. Enfin, je n'ai pas trouvé ça culcul, ni eau de rose, ni harlequin du sdp, ni roman de gare. Si Dieu voulait me donner femme et enfants , je crois que je ferais lire ces bouquins à mes garçons comme mes filles. Et pour finir sur Dalens, assez d'accord avec Lynx2. Relu dernièrement, et c'est très décevant. Peut être est-ce une question d'age... |
Cesco Grand membre
Nous a rejoints le : 31 Mai 2005 Messages : 540 Réside à : Fécamp |
Un petit complément :
Quelques trucs déléctables dans ce bouquin : -L'emploi de mots désusités qui portent toute l'émotion que j'ai à utiliser mon sac La Hutte de 1964 qui remplit parfaitement sa fonction. On croit que ça peut plus servir, ces vieux trucs, et ça révèle toute sa puissance et son idoinité (ça existe, ce mot là, d'ailleurs ?) -La distance extraordinaire et le calme olympien avec lesquels Remi parvient à considérer la débauche (je ne dis pas son milieu, parce que comme je l'ai dit, la déscription des milieux, je la trouve faussée) -Les quelques réflexions sur la mode... On sent que l'auteur a pensé à flatter son public... Sans concessions toutefois ! Le plaidoyer pour la jupe est un peu agaçant, mais c'est vrai qu'une jupe bien portée, qu'est ce que c'est plus élégant, seyant, reposant aux yeux(pour les hommes qui, bien que nous ne soyons pas si pervers qu'on le dit, laissons facilement nos yeux divaguer tout seuls...) ! Et puis, j'ai oublié dans mon message d'avant, bravo et merci pour ce bouquin, qui est chouette, Fleur des Sables ! (Et bonne fête, avec un jour de retard ! ) |
Oryx TD Membre familier
Nous a rejoints le : 10 Oct 2004 Messages : 432 Réside à : France Ô ma France... |
j'ai beaucoup aimé ce livre bien qu'il soit quand meme assez compliqué pour moi dans different passage!
je pense que ce livre est une richesse importante tant il parle de la foi, du Christ et du scoutisme!! j'ai beaucoup aimé Claire!!Comme elle est decrite on dirai qu'elle represente la pureté la sagesse!! elle ma vraiemnt touché! |
Iguane S Membre familier
Nous a rejoints le : 10 Oct 2005 Messages : 469 Réside à : Le Mans |
j'ai lu ces livres il y a déjà quelques temps et je les ai beaucoup aimer! d'ailleurs je crois que je vais les acheter pour les relire (je les avais emprunter dans une bibliothèque)!!!
Bravo Fleur-des-Sables!! |
Fleur-des-Sables Joyeux membre
Nous a rejoints le : 25 Avr 2006 Messages : 297 Réside à : Pyrénées |
Je réponds tardivement... la vie de famille, ça occupe!
Cesco, merci pour tes remarques de rambolitain. C'est vrai, j'ai imaginé les trajets, etc, car même après avoir parcouru rapidement une fois ou deux la ville, ça ne suffit pas à tout avoir, le compas dans l'oeil fait parfois au jugé. Pour reprendre une idée plus haut, c'est aussi la liberté de l'auteur, même dans un contexte actuel de créer les choses autrement. Arrêtez de vous "prendre la tête" sur vos nuances de parvenus et d'aristos. J'ai saisi des traits sur le vif, peut-être incomplets, parfois précis, parfois flous, qui ne peuvent correspondre à toutes les expériences de tous les lecteurs! J'en vexe certains,dont l'amour-propre se froisse à juste titre car ils ne se reconnaissent pas dans Hugues ( c'est quand même rassurant, non ?) j'en amuse d'autres qui trouvent cela bien visé. Il y a des questions de goûts et d'histoire personnelle, qui fait chacun différent en la matière. Arrêtez de vous prendre pour Hugues, vexé qu'on le remette en cause... C'est exprès qu'on l'appelle par son titre PARCE QUE c'est RIDICULE et je n'ai pas oublié les parvenus, mis au pilori aussi, et j'ai présenté des braves gens de tous les côtés aussi. C'est mon décors de fond. On ne va pas gloser dessus pendant des lustres. Et si mon décor est outré pour certains, il répond à la logique de ce que doit vivre Hugues dans l'univers que j'avais en tête. Il n'est peut-être pas la réplique exacte de tous les décors du genre, j'en ai choisi un. Il est cohérent par rapport à l'histoire, et Hugues y croit lui, tout comme Ondine ou Chat. Et je ne renierai pas une ligne de mes deux premiers volumes, car sans eux, il n'y aurait pas eu de troisième tome, jamais Ondine et Chat n'auraient pu suivre l'évolution. Certes, je n'ai eu aucun conseil pour les deux premiers tomes, mais je ne regrette pas : il y a trop de gens qui m'ont dit avoir été aidés. Tant mieux pour vous si vous êtes assez équipés pour aller plus vite au-delà... Mais pour les autres, c'est heureux d'avoir des marches d'escaliers, aussi mal taillées soient-elles par l'auteur!!!! L'introspection... la remarque vient souvent de gars plus que de filles. Je suppose qu'il y a là une question de nature en plus du caractère et des habitudes personnelles. Si j'en ai mis, c'est pour répondre aux introspections de mes guides-aînées, et croyez moi, elles se posaient cent fois plus de questions qu'une Ondine! Et elles avaient seize voir dix-sept ans, pas plus. Ce n'étaient ni des génies ni des ascètes. Simplement, cela habitait toute leur vie... C'est comme ça. POur les vieux mots, Cesco... j'en suis férue. C'est un vice attrapé petite, quand j'ai découvert que c'était plus joli de "conspuer" quelqu'un plutôt que de lui "hurler dessus", et que "délabyrinthez vos sentiments" de Cyrano c'est mieux que "crache ta valda"... Ceci dit, l'idoinité n'existe pas, il me semble... Il vaut mieux parler d'adéquation... mais des forts en lettre nous corrigerons peut-être. Il parait que je parle de manière désuète, je ne m'en rends pas toujours compte. Mais comme j'eng... les autres conducteurs qui me font des queues de poissons comme un charretier, cela fait la balance, non ? Je ne cherche à flatter personne et ne prêche pas pour les jupes. je n'ai pas écrit pour un public, je ne savais même pas que j'en aurais un au delà de mes sept guides-aînées!Il se trouve que j'aime ça, la couture et les jolies robes. Je suis une fille, moi, et j'adore les falbalas. je ne peux pas m'empêcher d'en décrire, je n'y peux rien. Je tressaille devant de la soie, frémissante devant de la moire et rêveuse les yeux ouverts devant un coupon à la crinoline qui pourrait en jaillir. Merci Iguane, merci Popote. Oui, Claire est belle, comme fille. On voudrait la suivre. Il faudrait vraiment que je m'occupe d'elle... |
Lynx 2 Membre actif
Nous a rejoints le : 12 Avr 2006 Messages : 166 Réside à : Rhône |
J'ai dit à un autre endroit sur le forum qu'un garçon avait toujours un côté féminin et qu'une fille avait toujours un côté masculin. Je le redis.
Le problème, c'est que beaucoup de filles n'y trouvent pas à redire. Par contre, on dirait que cela gêne toujours les garçons de le reconnaître. Pourquoi ? Ce serait amusant de demander comment une fille imagine Dieu, puis de demander à un garçon. Après tout Dieu, féminin ou masculin ? Et n'a-t-il pas créé l'être humain à son image ? Ondine, j'ai aimé parce que j'ai vu "une fille de l'intérieur de son esprit" et j'y ai reconnu certains aspects en moi le garçon sans pour autant m'y reconnaître totalement. Et ça, c'est fascinant ! |
Manège carrousel
Nous a rejoints le : 27 Juil 2005 Messages : 1 171 Réside à : Paris |
D'abord, pour "idoinité", il me semble que si le terme existe (et je dis si...) c'est particulièrement peu... idoine !
J'avais été assez surpris par les remarques sur l'introspection (au point de me demander si je n'étais pas moi-même un peu trop porté là-dessus...), donc ce que vous dites me rassure. En ce qui me concerne, je n'ai jamais trouvé qu'il y en avait "trop". Au contraire, j'ai aimé suivre les personnages dans leurs plus profonds questionnements, même si c'est vrai que par moments j'aime aussi qu'un geste ou un regard suffise à exprimer un sentiment. (Mais ça devient plus cinématographique... quoique le cinéma a tellement envahi nos existences que ce type d'écriture trouve un nouvel intérêt. (Je m'égare, pardon.)) Le côté féminin des garçons ? Oui, cent fois oui. Mais j'ai tout de même l'impression que la "crise" d'identité rencontrée actuellement par les hommes n'aide pas. Il y a ceux qui assument une part de féminité (parfois trop, peut-être) et ceux qui se replient sur leurs seuls aspects "masculins". Quoi qu'il en soit, on est tout de même drôlement influencés par des phrases du type : "Tu seras un homme, mon fils." (Sur un forum scout, c'est tout à fait adapté de citer ça... mais vous avez déjà entendu dire : "Tu seras une femme, ma fille." ) Maintenant, je n'aime pas beaucoup les distinctions radicales hommes/femmes ("les filles sont compliquées", "les garçons sont immatures", etc. bof, bof...) C'est aussi avec ce genre de "classifications" qu'on passe à côté de la connaissance réelle des personnes... (J'ai l'impression que j'en dis à la fois trop et pas assez pour être clair. Et puis, j'ai surtout l'impression de faire un spendide hors-sujet !! S'cusez : Jean Chrysostome m'a tué, aujourd'hui...) |
Fleur-des-Sables Joyeux membre
Nous a rejoints le : 25 Avr 2006 Messages : 297 Réside à : Pyrénées |
Le mot exact est non pas idoinité mais idonéité. Cf ce cher Littré. Il est en ligne, d'ailleurs, pour ceux que cela intéresse: XMLittré - le dictionnaire
Pour le côté féminin, masculin, je vous rejoins. sans exagérer ni faire dans la caricature, la sensibilité, ^même avec des degrés différents n'est pas un appanage exclusivement féminin, pas plus que la force de caractère n'est réservée aux hommes. Il y a simplement, par nature, et avec l'appui éducatif, des tonalités pour l'exprimer. Et sans réduire les hommes à être "du muscle", je leur reconnais une grande supériorité physique, une capacité à prendre certaines décisions difficiles, de manière "virile", donc un courage particulier qui s'exerce dans les situations de crise, notamment. C'est difficile à décrire, ce qui peut briller dans le regard d'un homme, de manière forte, farouche presque, face aux événements brutaux qu'il faut assumer. Et c'est difficile aussi de dire que nous assumerons aussi farouchement mais peut-être avec moins cette tension de force. je trouve que certains hommes sont des rocs sur lesquels il fait bon bâtir. Notre courage féminin réside parfois dans l'exceptionnel, mais souvent, c'est dans le quotidien que nous l'exerçons. Mille petites vertus de patience, de douceur, de compréhension, d'écoute et de soin des coeurs, des corps, des âmes, sans craindre les labyrinthes de l'âme humaine. Car, il faut le dire, même sans verser dans la généralité absurde, que l'homme ne développe pas l'écoute profonde de la même manière et que nos façons de "parler tout haut pour mieux comprendre notre propre esprit" ne correspond pas forcément à sa logique masculine. Bien sûr, nous commnaissons tous des exceptions à ce genre d'affirmation, mais je les crois quand même exactes. C'est d'ailleurs rassurant : mêmes les wonderwomen de notre siècle fatiguent de porter toutes les responsabilités. tant mieux, il faut laisser aux hommes leur place pleine et entière, au lieu de leur arracher de force puis de se rendre compte qu'on n'en peut plus... Oups, je suis très loin d'Ondine... sauf que elle, elle accepte de voir Chat porter son propre fardeau... |
Manège carrousel
Nous a rejoints le : 27 Juil 2005 Messages : 1 171 Réside à : Paris |
Oui, mais Dieu qu'il lui faut du temps !
D'ailleurs, en y repensant, je trouve qu'elle fait preuve d'un cynisme plutôt masculin quand à la fin elle envoie Chat balader au prétexte qu'elle ne veut pas lui servir de B.A. Cet orgueil blessé, cette volonté de faire mal à l'autre plutôt que de révéler sa propre fragilité... (Mais encore une fois tout est relatif : j'ai connu des filles comme ça.) Pour le reste : Tu as très bien exprimé ce que je n'arrivais pas à développer hier. |
Fou de Bassan Membre confirmé
Nous a rejoints le : 11 Mai 2005 Messages : 1 308 Réside à : Le Chesnay |
Fleur des sables, si tu veux bien, je me suis posée une question hier soir:
Tes livres, quand ils sont sortis, sont apparus sous une jolie couverture, et plein de dessins à l'intérieur.... Donc, je voudrais soulever les problème des illustrations (qui ne s'est peut-être pas posé pour toi! ) Tes personnages, d'un seul coup, sont devenus des "personnages en chair et en os", si je puis dire. Est-ce que l'auteur ne se sent pas dépossédé, un petit peu? Est-ce ainsi que tu voyais ton Ondine? Et qu'apportent les illustrations à un roman ( sinon une couverture attrayante pour le lecteur ) ? |
Fleur-des-Sables Joyeux membre
Nous a rejoints le : 25 Avr 2006 Messages : 297 Réside à : Pyrénées |
D'abord, Fou, il faut savoir qu'Ondine était le deuxième volume d'une collection toute neuve, créée en partenariat FSE Téqui. nous avions lancé un concours de dessinateurs, et ayant sélectionné plusieurs, nous leur avons soumis les chapitres de l'histoire en demandant d'en illustrer un. c'est comme cela que nous avons décourvert Stéphanie Augusseau, qui fit les illustration des Ondine ( sauf la première couverture de Marion RdP). Elle fit le premier volume pendant l'année de son bac... et ensuite fit une école de dessin, ce qui permet de voir l'évolution de son style entre les trois volumes.
Dépossédée... oui, car je n'imaginais pas forcément exactement comme cela les visages et les situations. J'avoue d'ailleurs préférer le fr Augustin du troisième volume que du premier, car là, il était comme cela dans ma tête ( dans la scène où il relève le visage d'Ondine). Pour Ondine, son visage s'est affiné, mais correspond bien à ce que je voyais et c'est ce qui m'avait séduit dans les dessins de Stéphanie. C'est toujours délicat, le rapport dessinateur écrivain, car ce sont deux créateurs et chacun aime sa création... dans Le Saphir étoilé, j'ai été déçue de deux ou trois détails qui pour moi n'étaient pas mes personnages. Mais le dessinateur les voyait comme cela et cela portait sur des choses "pas trop" importantes. cependant, cela nécessite un petit arrachement. Donc, parfois, au lieu de bénir le Seigneur pour ce don de l'écriture, je suis une imbécile qui râle contre le fait de ne pas pouvoir dessiner elle-même son histoire... Cela prouve la difficulté de s'arracher à l'image que tu avais produite pour laisser un autre en traduire la valeur. Heureusement, la plupart des dessinateurs acceptent aussi remarques et suggestions, cela aide! |
furêt ds Membre notoire
Nous a rejoints le : 27 Mai 2006 Messages : 89 Réside à : lyon |
merci pour ces livres. merci parce que je connais une fille qui a été tres touchée par ondine et que de voir une fille qui n'est pas parfaite et qui se bat quand meme lui a redonné du courage.
a part ça, on a failli avoir ondine comme thème de camp cette année! on en a beaucoup discuté en hp et les guides l'on presque toutes reçu en cadeau à noel...mais finalement on ne l'a pas pris par peur de donner trop de restriction aux guides( comme pour le concu= pas beaucoup de possibilité) |
Fleur-des-Sables Joyeux membre
Nous a rejoints le : 25 Avr 2006 Messages : 297 Réside à : Pyrénées |
Furet, ce que tu dis au sujet de ton amie récompense pour moi au centuple cette publication d'Ondine.
Mais je suis d'accord avec toi, en faire un thème de camp, cela risque d'être restrictif. Bon, d'accord, pour les olympiades, tu peux toujours penser faire du tir au fusil ( un chamboule tout avec les têtes des héros sur les boîtes de conserves, avec 10 points pour Ondine, 20 pour Hugues, etc ??? ), une course de cheval ( ça, on sait faire, les unes aggripées aux autres pour former le canasson, couverture retaillée pour la robe du cheval et la plus légère de la patrouille comme cavalier! ) et de l'escalade sur les toits ( pont de singe et parcourt Hébert en hauteur), mais c'est un peu délicat... ou alors un jeu d'orientation à la poursuite de Claire et d'Ondine... mais bon! Le concu te bloque ( petits fours et tasse de thé, ça ne remplie pas ton estomac en camp!), et pour les veillées, à moins de mettre en scène avec un boute-en-train de génie quelques chapitres clefs, cela risque de s'arrêter là. Ceci dit, cela me touche quand même. Je sais aussi qu'un groupe l'avait mis en scène pour un spectacle mais hélas, ils n'ont jamais osé m'en parlé alors que j'aurais été enchantée de voir ça. |
furêt ds Membre notoire
Nous a rejoints le : 27 Mai 2006 Messages : 89 Réside à : lyon |
c'est vrai on se serait bien amusées!!!!....pour le grand jeu si on avait du retrouver claire, ça m'aurait fait une drole d'impression de vivre "en vrai" en qque sorte ce qui m'a plu dans le deuxième livre, cette course poursuite!!!
ce que j'ai préféré c'est le défi ou ils se battent au fleuret pke j'ai fait de l'escrime, et surtout la lettre d'hugues à la fin: elle m'a presque fait pleurer, alors que je ne suis vraiment pas une fille sensible! |
Oryx TD Membre familier
Nous a rejoints le : 10 Oct 2004 Messages : 432 Réside à : France Ô ma France... |
je suis d' accord que retrouver claire aurait ete une sacré poursuite !!
et je ne savais pas que fleur des sables etais la fameuse Laure Angelis!!!!! ces 3 livres mon fais reflechir plus que je ne l'aurai pensé! |
Fleur-des-Sables Joyeux membre
Nous a rejoints le : 25 Avr 2006 Messages : 297 Réside à : Pyrénées |
Je ne suis pas "fameuse", je ne suis qu'un petit écrivain de roman pour jeunes ( trsè dur en France, car peu de considération pour ceux qui ne font pas de romans "pour adultes"!!), et je suis autant appréciée que critiquée. Ouinnnn ! Ceci n'est pas pour faire la modeste, hélas, c'est la triste condition de l'écrivain. Je me console en me disant que certains détestent Hugo, Flaubert ou Stendhal et que le prince Eric ne fait pas l'unanimité!!!
Blague mise à part, merci Popote. Je me souviens d'une fille m'ayant dit : "Même une fois refermé, c'est un livre qui continue"... Et c'est vrai. J'ai même une amie qui me raconte parfois des épisodes qui ne sont... que dans sa tête! Elle est éberluée, certaine de l'avoir lu quelque part, "mais si, tu sais, quand Ondine dit..." mais la suite n'est que d'elle!!! |
Manège carrousel
Nous a rejoints le : 27 Juil 2005 Messages : 1 171 Réside à : Paris |
Citation:Tu es sûre que l'étiquette "catho" n'est pas plus discriminante encore ?? Question de curiosité : as-tu essayé d'écrire "pour des adultes" ? Et pour l'unanimité, c'est plutôt bon signe. En général, quand un auteur met tout le monde d'accord... c'est contre lui !! _________________ Edit : anecdote ! Ma soeur s'ennuyait la semaine dernière, et elle est venue chercher chez moi un livre... après une longue hésitation devant ma bibliothèque, elle est repartie avec Le Saphir étoilé, pourtant déjà lu plusieurs fois (qu'elle m'a rapporté le lendemain matin !). |
Fleur-des-Sables Joyeux membre
Nous a rejoints le : 25 Avr 2006 Messages : 297 Réside à : Pyrénées |
Je suis d'accord, catho, c'est encore pire. A une époque je totalisais de véritables tares : catho, j'étais à La FSE, je faisais mes études de droit à Assas et le pélé de Chartres, mon fiancé était un "rasal" et ma thèse concernait le droit canonique!!! Depuis, j'ai arrêté la fac, mis en stand by ma thèse, et renoncé à Chartres - à moins d'avoir une poussette triple apte à afire les chemins caillouteux... - mon mari a les cheveux légèrement plus long... On vieillit, on vieillit!
Hélas, pour bon nombre d'officines, je suis encore trop catho, je vais à la messe le dimanche, voir en semaine quand le ch'tit dernier a décidé de ne pas hurler tout le long du sermon, et je ne peux pas m'empêcher de parler du Bon Dieu quand j'écris. il est dans mes tripes, je ne sais pas faire autrement... Ecrire pour adulte, je m'y mettrais un jour, quand j'aurai avancé dans ma vie. Pour le moment, je vise dans mon manuscrit en cours une tranche intermédiaire, les jeunes adultes ( 18-25). Ce sont des catégories et des mots sans nuances, cela en mériterait mais c'est pour me faire comprendre. |
Manège carrousel
Nous a rejoints le : 27 Juil 2005 Messages : 1 171 Réside à : Paris |
Pour tout le premier paragraphe :
(Quoique... en fait, mon palmarès vaudrait bien celui-là ! ) |
Fou de Bassan Membre confirmé
Nous a rejoints le : 11 Mai 2005 Messages : 1 308 Réside à : Le Chesnay |
petite question, FDS, As-tu participé à l'écriture de Quand pleurent les étoiles? Parce que là, effectivement, la tranche d'âge viséee est plus âgée. |
sphinx t2m Membre notoire
Nous a rejoints le : 27 Sept 2004 Messages : 74 Réside à : Lyon, mais exilée à Trifouilli-lès-Oies |
Sans indiscrétion, c'est quoi le manuscrit en cours? |
Fleur-des-Sables Joyeux membre
Nous a rejoints le : 25 Avr 2006 Messages : 297 Réside à : Pyrénées |
Pour Manège, j'aimerai bien avoir le tien de cursus, question de rigoler!!!
Pour Fou, je n'ai été pour rien dans la rédaction de Quand pleurent les étoiles... Mon cher frangin écrit tout seul, mais il fait comme moi, il aime bien faire lire par des amis et nos commentaires l'aident à corriger ou réfléchir à une scène... Parfois, dans ses descriptions, il part dans des virées poétiques qu'on n'arrive pas toujours à suivre, même si on comprend l'image qu'il évoque. Du coup, le regard extérieur lui permet de purifier, de sabrer, et de traduire encore mieux son image. C'est un peu "l'esprit de cordée" entre écrivains... et frères et soeurs qui s'aiment!!! |
Fleur-des-Sables Joyeux membre
Nous a rejoints le : 25 Avr 2006 Messages : 297 Réside à : Pyrénées |
Pour Sphinx, mon prochain manuscrit s'intéresse à trois filles que je prends au début de leur vie à la fac et que j'emmène cinq ans plus tard. C'est donc un peu long, genre tranche de vie et apprentissages humains, mais mes premiers lecteurs ont l'air d'accrocher ( les amies correctrices et amis censeurs!).
Problème, j'en suis déjà à trois cent pages et je n'ai fixé que deux filles sur trois, et pour la troisième, tout ce qui lui reste encore à vivre pour l'emmener là où je veux va me prendre au moins cent autres pages... Faudra juste trouver un éditeur qui veuille bien prendre quatre cent pages. Mais pourquoi pas... Je cours surtout derrière le titre. Au début, le premier qui s'est imposé à moi était "le vent ne nous emporta pas". Beaucoup le trouvent trop loong et trop compliqué. Sniff. Bon, après j'ai pensé à "vents d'orage" mais il paraît que cela fait trop triste alors que le bouquin n'est pas triste - enfin, pas tout le temps. Finalement, je pensais à celui là "Au vent du large". Je ne veux pas mettre le nom de l'héroïne principale, Enora, car ce la ferait trop répétion d'Ondine. Ou alors Enora au vent du large, mais cela fait un peu mièvre... Sinon, je corrige aussi un récit de science-fiction. Après je pourrai m'attaquer au second volume (maintenant que j'ai mis la galaxie à feu et à sang, faudrait voir à rétablir l'ordre!). |
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