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Auteur | LOI NATURELLE = socle commun possible ? |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
Tiens, Géraud pour une fois je suis 100% d'accord avec la manière dont tu viens d'exposer les choses, je dois vieillir |
Géraud Membre actif
Nous a rejoints le : 21 Avr 2009 Messages : 145 Réside à : Quercy_Ile-de-France |
En effet,Dingo,je n'en reviens pas!Il y a parfois des miracles!Tant mieux! |
ursus germanicus silvestris Progressant
Nous a rejoints le : 08 Juin 2009 Messages : 12 Réside à : département du Jura |
Oui, plutôt d'accord avec toi Géraud ! Oui, pour la progression ! |
hocco Cracinae
Nous a rejoints le : 30 Oct 2005 Messages : 1 323 Réside à : Besançon |
Citation: J'ai un peu (beaucoup ?) de mal à comprendre la hiérarchisation de la loi divine (= DIEU), PUIS de la loi chrétienne (= CHRIST). J'aimerai qu'on m'explique le primat de la loi chrétienne sur la loi divine. |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Bonne remarque. En fait, je ne sais même pas ce qu'est cette soi disante loi chrétienne... Je préfère de loin les deux cités de Saint Augustin : la cité des hommes (avec les lois des hommes) et la cité de Dieu (avec les lois divines). D'ailleurs, j'hésite sur l'ordre entre la loi naturelle et la loi des hommes dans la liste de Géraud. |
CASTORE Rongeur
Nous a rejoints le : 08 Fév 2005 Messages : 3 258 Réside à : wwwest |
J e ne pense pas que Géraud ait voulu hierarchiser (d'ou les guillemets devant niveau) en fait, le mot exact est "plan" Il y a divers "plans" de lois @Hocco : avec cette distinction entre les divers plans, cela veut dire que l'on peut partager 2 types de loi avec un incroyant (loi humaine et loi naturelle), 3 types de Loi avec un croyant(loi humaine, naturelle et divine), et 4 types avec un chrétien. (sous réserve d'accord avec le contenu de ces lois, bien sur) Concrètement, on pourra ainsi travailler main dans la main dans la cité à certains projets de loi, indépendamment de l'appartenance religieuse. Exemples : *tout le monde pourra être d'accord sur le fait que le vol, ce n'est pas bien *les croyants pourront s'entendre pour faire en sorte qu'ils puissent ouvrir des lieux de culte sans coercition *les chrétiens pourront s'entendre pour défendre le principe du repos pour le culte dominical. |
Géraud Membre actif
Nous a rejoints le : 21 Avr 2009 Messages : 145 Réside à : Quercy_Ile-de-France |
Oui,Hocco,je vais être plus explicite: La Loi mosaïque comporte un certain nombre de commandements,mais le Christ va la porter à un degré de perfection jamais atteind,c'est pourquoi il dira: "Je vous donne un commandement NOUVEAU:vous aimez les uns les autres;COMME je vous ai aimés,aimez-vous les uns les autres."(Jn 13,34) La finalité du chrétien est d'être conformé au Christ selon ce que dit St Paul:"Pour moi,vivre,c'est le Christ." Cela va plus loin que toutes les lois religieuses antérieures,mais c'est ainsi que la pédagogie divine l'a voulu pour les hommes. |
Géraud Membre actif
Nous a rejoints le : 21 Avr 2009 Messages : 145 Réside à : Quercy_Ile-de-France |
Je comprend,Zèbre,ton hésitation sur l'ordre entre la loi naturelle et la loi humaine. Il est nécessaire de poser une distinction supplémentaire: Le bien commun est plus important que le bien particulier. Il ne s'ensuit pas que la loi humaine est plus parfaite que la loi naturelle. Au contraire,la loi naturelle qui incline chacun à agir en fonction de notre fin propre,à savoir le bonheur,est plus parfaite que la loi humaine qui oblige à faire ou défend de faire les choses les plus élémentaires afin de permettre à chacun de vivre en paix et d'atteindre son bien. |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
« Le bien commun est plus important que le bien particulier. » Je ne serai pas du tout aussi affirmatif. Le bien commun dans les pays asiatiques va trop souvent à l'encontre du bien individuel, et n'est pas pour autant préférable. Je n'opposerai pas les deux biens, je chercherai plutôt une manière de les concilier. Et quand ce n'est aps possible, de me référer à la loi divine. (le bien comun peut t'obliger à tuer un nouveau né, pour de réels besoins sanitaires ou économiques par exemple. Il reste que cet acte reste profondément mauvais !) |
Géraud Membre actif
Nous a rejoints le : 21 Avr 2009 Messages : 145 Réside à : Quercy_Ile-de-France |
Le bien commun,finalité du politique,est plus grand que le bien particulier,aussi ce dernier doit-il y rester ordonné, même si cela doit contrarier quelques intérêts particuliers. Les deux ne s'opposent pas:la paix civile et la prospérité générale permettent à chacun de mieux atteindre son bien propre,son bonheur,qui consiste dans l'amour de ses proches,de sa familles,de ses enfants et à pratiquer librement sa religion. Certaines politiques,il est vrai,ne sont pas finalisées par le bien commun mais dictées par des idéologies totalitaires qui ne permettent pas à l'homme d'atteindre le bonheur auquel il aspire.Je suis le premier à le regretter.Ces idéologies ayant une vision erronnée de l'homme ne peuvent pas non plus engendrer une politique qui aide celui-ci à atteindre son bien. |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Je viens de te donner un exemple, et tu restes dans la généralité théorique... je n'ai même pas parlé d'idéologie, juste de besoin sanitaire ou économique. Le bien particulier peut être supérieur au bien commun, je crois, ne serait-ce que dans la sauvegarde de l'individu ! |
Géraud Membre actif
Nous a rejoints le : 21 Avr 2009 Messages : 145 Réside à : Quercy_Ile-de-France |
Le bien commun vise à la sauvegarde de tous les membres de la cité.Toutefois,pour la défendre,certains peuvent être amenés à donner leur vie,par exemple. Mais tuer un nouveau-né est un acte moralement mauvais que rien ne peut justifier.La politique ne peut contredire l'éthique,car les deux sont de même nature,et sont finalisés par le bien de l'homme. D'ailleurs,je comprend mal ton exemple qui semble être un "cas limite".Si tu peux l'expliciter davantage,cela me permettrait sans doute d'y répondre plus précisément...enfin,je l'espère! |
hocco Cracinae
Nous a rejoints le : 30 Oct 2005 Messages : 1 323 Réside à : Besançon |
Citation: Merci CASTORE pour ces explications. Elles sont intéressantes car elles posent la question de la prise en compte (la légitimité ?) d'autres opinions que celles des "croyants" de la cité dans ce qu'on pourrait appeler l'espace "religieux". Comment justifier certains pratiques dites "religieuses" qui excluent (protègent ?) avec la recherche du bien commun dans la cité ? Se pose alors la question de nos "grilles de lecture". |
Géraud Membre actif
Nous a rejoints le : 21 Avr 2009 Messages : 145 Réside à : Quercy_Ile-de-France |
Oui,j'avais oublié de remercier Castore de ses explications avec lesquelles je suis d'accord. La concision de mes propos vise entre autres choses à susciter de telles réflexions! Il faut que chacun s'efforce de réfléchir,surtout sur un sujet aussi délicat... |
CASTORE Rongeur
Nous a rejoints le : 08 Fév 2005 Messages : 3 258 Réside à : wwwest |
Hocco, est ce que tu peux illustrer ton propos avec un cas concret? J'avoue ne pas saisir très bien : veux tu parler de la volonté de légiférer dans l'espace religieux ? (style : une loi qui obligerait les prêtres catholiques à dénoncer ceux qui s'accusent en confession d'avoir volé, au nom du bien commun, cette loi venant donc en contradiction avec le secret de la confession? ) |
Boxer Membre banni
Nous a rejoints le : 24 Mai 2007 Messages : 1 494 Réside à : Marseille, maintenant IDF |
Cher Géraud, il faut savoir que la citation en Jean 13,34, "je vous donne un commandement nouveau.." a embarrassé beaucoup d'exégètes catholiques ; en effet, entendre un juif dire à d'autres juifs qu'une des dix Paroles, donc du Décalogue connu par coeur, était "nouvelle", était pour le moins peu vraisemblable. Les autres exégètes, non catholiques, y ont vu un effort pédagogique du rédacteur de l'évangile de Jean : s'adressant essentiellement à des non-juifs, il lui a paru plus utile de rajouter "nouveau", l'amour du prochain étant un commandement effectivement nouveau pour des païens. |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
On peut bien "y voir" ce qu'on veut, c'est toujours plus facile de faire des grandes théories sur le vraissemblable ou pas vraissemblable que d'accepter le texte. Je me demande encore comment ces gens acceptent comme "vraissemblable" l'incarnation ou la résurrection... |
Géraud Membre actif
Nous a rejoints le : 21 Avr 2009 Messages : 145 Réside à : Quercy_Ile-de-France |
Cher Boxer,ce texte de St Jean n'a pas embarrassé tous les exégètes,en particulier le chanoine Crampon.Dans sa traduction de la Bible de 1885,il donne cette explication,que je connaissais,mais que je préfère citer: "L'ancien Testament disait:"Tu aimreras ton prochain comme toi même."(Lev.XIX,18);l'amour de soi était donc la mesure de l'amour du prochain. Mais le type et la règle de la charité chrétienne,c'est l'amour même que Jésus a eu pour les hommes,un amour généreux,désintéressé,qui affronte le mépris et la souffrance,et va jusqu'à donner même sa vie.C'est donc là un commandement nouveau,si l'on considère la mesure et le degré de charité." On ne saurait être plus clair ! De plus,ce même St Jean s'en explique dans sa première Epître,Chap.II,7-8. Je te laisse le consulter,ce qui,en passant,devrait t'incliner à penser qu'il s'agit bien du même auteur... |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
Je ne suis pas exégète.
mais pour moi tout le secret de la relation à Dieu, au autres, à la vie harmonieuse réside bien dans cette phrase Citation: Aimer c'est connaitre, c'est accepter tel quel. sachant que l'on est aimé de Dieux car fait à son image, car je suis sa créature, que pour moi individu connu de Lui; il a souffert de mes reniements et de mes lâchetés, qu'il en est mort, qu'il est ressuscité. Que par cette résurrection, il m'a donné l'espérance du pardon et de la rédemption. Comment ne puis-je pas m'aimer donc m'accepter tel que je suis, partant de là comment pourrais-je être un juge pour mon frères, alors que moi même je ne suis pas parfait, loin s'en faut. comprendre celà change toute une vie, ce qui ne veut pas dire que je dois me complaire dans mon état. La certitude de l'amour de Dieu est la plus grande des douceurs qu'un être peut connaitre. |
Boxer Membre banni
Nous a rejoints le : 24 Mai 2007 Messages : 1 494 Réside à : Marseille, maintenant IDF |
Zèbre nous dit "qu'on peut voir dans les textes tout ce qu'on y veut" : C'est faire peu de cas des exégètes qui ont passé leur vie à aller au plus vrai et au plus profond des textes.. Quant à dire "il faut accepter le texte", ce sera sans commentaire, quand on sait un minimum comment ont été rédigés et traduits les évangiles (qui d'ailleurs se contredisent). Cela n'enlève rien au message fondamental.
Tu as raison, Géraud, Crampon a besoin d'une longue explication pour comprendre l'ajout de cet adjectif "nouveau". Je rappellerai aussi que Martin Buber et Rosenzweig préféraient la traduction, pour Lv. XIX,18 : tu aimeras ton prochain qui/car il est comme toi." On en a déjà parlé sur ce forum. Ce n'est pas parce qu'on est catholique qu'il faut obligatoirement avoir une connaissance des Ecritures et de leur évolution très inférieure à celle de nos frères protestants et juifs. |
hocco Cracinae
Nous a rejoints le : 30 Oct 2005 Messages : 1 323 Réside à : Besançon |
Citation: Ce verset ne dit pas simplement : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même.» Il dit (allez vérifier) : « Ne te venge ni ne garde rancune aux enfants de ton peuple, mais aime ton prochain comme toi-même : je suis l'Éternel.» (Le Lévitique, Kedochim 19:18 - traduction du rabbinat) Avant de parler d'un commandement "nouveau", il serait bien de comprendre ce verset dans sa totalité, dans sa dualité et non amputé de Sa moitié... Une étude rabbinique qui développe Aimer son prochain, aimer Dieu : Texte: |
ursus germanicus silvestris Progressant
Nous a rejoints le : 08 Juin 2009 Messages : 12 Réside à : département du Jura |
100 % d'accord avec toi Hocco ! |
hocco Cracinae
Nous a rejoints le : 30 Oct 2005 Messages : 1 323 Réside à : Besançon |
Citation: C'est un bon exemple ; il y a aussi l'abattage rituel, l'IVG, les coutumes vestimentaires, les interdits alimentaires, le respect des fêtes religieuses, le travail le dimanche et autre Chabbat... (liste non limitative) En France (c'est différent dans d'autres pays), rien n'est plus difficile que de faire cohabiter/dialoguer dans l'espace public plusieurs légitimités. Entre personnes de bonnes volontés, tout était encore possible il y a quelques années encore ; mais nous assistons actuellement à une judiciarisation de l'expression religieuse dans l'espace public et c'est une catastrophe annoncée ! Une certaine conception de la laïcité interdit l'expression religieuse dans l'espace public. Mais c'est un déni de la réalité vécue quotidiennement par les uns et les autres : on refuse de "voir" ce qui se passe et c'est le champ libre laissé à des expressions, disons un peu - sinon beaucoup - radicales (pour ne pas dire plus...). La "religion" est comprise par certains comme un élément d'oppression de l'individu que la société "libère" et "protège". Faut dire que l'Histoire et l'actualité dans les pays où les religieux exercent un pouvoir sur la société (Iran, Arabie Saoudite, Israël, Russie, ...) donnent quelques arguments à cette approche sociétale du "religieux"... Le véritable enjeu est celui de la tolérance vis-à-vis "des autres" ; mais où mettre le curseur ? "Notre" problème est ailleurs, dans cette frénésie individualiste, libertaire et consumériste où L'INDIFFÉRENCIATION règne en maître. Pas de bol pour les tenants de religions/spiritualités qui ont le principe de différenciation comme boussole principale... Les ghettos communautaires ont alors de beaux jours devant eux ! |
Géraud Membre actif
Nous a rejoints le : 21 Avr 2009 Messages : 145 Réside à : Quercy_Ile-de-France |
Voici le second passage de St Jean où il parle de ce commandement nouveau: "Bien-aimés,ce n'est pas un commandement nouveau que je vous écris,c'est un commandement ancien,que vous avez reçu dès le début(ab initio). "Ce commandement ancien est la parole que vous avez entendue. "D'autre part,c'est un commandement nouveau que je vous écris,lequel s'est vérifié en lui et en vous,car les ténèbres se dissipent et déjà brille la lumière véritable." (I Jn,II,7-8) Saint-Jean,derrière son langage simple,n'est pas si facile à comprendre. Ce commandement est ancien,car gravé dans le coeur de l'homme depuis sa création et rappelé aux hommes dans le Lévitique. D'autre part,il est nouveau,car il a reçu son plein accomplissement dans le Christ et dans ses disciples,il s'est vérifié en lui et en eux:"Jésus,la vraie lumière,opère dans les âmes une transformation,et comme une nouvelle création,dont la charité est le principe."(A.Crampon) Enfin,il faut aussi comprendre qu'il n'y a qu'UN AMOUR,mais qui s'exerce de deux manières:à l'égard de Dieu d'une part,à l'égard du prochain d'autre part. Aussi,lorqu'on grandi dans l'amour,c'est à la fois envers Dieu et envers le prochain. C'est pourquoi St-Jean peut écrire plus loin(v.10): "Celui qui aime son frère demeure dans la lumière." |
Boxer Membre banni
Nous a rejoints le : 24 Mai 2007 Messages : 1 494 Réside à : Marseille, maintenant IDF |
On ignore qui est en fait le rédacteur de l'Evangile de Jean (pas l'apôtre en tout cas : il aurait été trop âgé (80 ans en 95?) et un simple Galiléen n'avait pas la culture théologique du rédacteur. On ignore encore plus, si je puis dire, quels sont les rédacteurs des deux épîtres qui lui sont attribuées, encore plus tardives. Vérifiez auprès d'exégètes catholiques si vous ne me croyez pas.. Il semble que le rédacteur de l'épître veuille "rectifier le tir" de l'auteur de l'Evangile, et ait assez de mal à le faire. Ce qui n'empêche pas que tout cela a une haute tenue spirituelle. |
CASTORE Rongeur
Nous a rejoints le : 08 Fév 2005 Messages : 3 258 Réside à : wwwest |
Merci Hocco, de cet éclairage. J'adhère parfaitement à ton discours. Je crois que le problème vient, en partie, d'une certaine ignorance (entretenue?) du fait religieux en France qui voudrait cantonner son expression dans la "sphère privée" en oubliant que nous ne sommes pas des schyzophrènes et que, de fait, notre Foi a des expressions ayant des conséquences "publiques" (fermeture des magasins, par exemple, dans certains quartiers de Paris un jour de Chabbat, fermeture du dimanche ailleurs...etc) La réaction à ce type d'attitude politique intransigeante (taisez vous, y'a rien à voir) aboutit souvent à la crispation, aux dépends du bien commun, ou d'un certain pacte "social". En fait, pour moi,il serait nécessaire *que les croyants, par le biais de leurs institutions (et cela pose le problème de la représentativité, notamment chez les musulmans ainsi qu'on a pu le voir lors de la fondation du Conseil adhoc) réfléchissent sur la "compatibilité" de leurs pratiques avec les lois civiles (en gros,quels sont les points "non négociables" parce que c'est le plus facile à voir ) *que le système politique acceuille cette reflexion, ce débat, sans se réfugier systématiquement derrière une laïcité plutôt anti-religieuse. Pas de dialogue sans vérité! il faut accepter de voir ce qui relève du fonds et de la forme, pour éviter les crispations. |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Boxer, tu oublies de préciser que toutes ces remises en questions ne sont que des théories, qui évoluent continuellement au fur et à mesure des découvertes. Met du conditionnel et j'adhérerai. |
Boxer Membre banni
Nous a rejoints le : 24 Mai 2007 Messages : 1 494 Réside à : Marseille, maintenant IDF |
je ne fais que reprendre ce sur quoi les exégètes internationaux sont tombés d'accord et qu'ils ont exprimé dans leurs publications. Les exégètes catholiques sont bien entendu, pour des raisons évidentes de soumission à la hiérarchie, tenus à une plus grande prudence d'expression. Mais vous n'en trouverez aucun récent pour affirmer que l'évangile de Jean ou les épîtres sont certainement de l'apôtre. Ce qui ne veut certes pas dire que la valeur en soit amoindrie ou que les propos dudit apôtre n'y jouent aucun rôle ; mais le rédacteur ne peut appartenir qu'à la 2ème ou plus probablement à la 3è génération pour une question évidente de temps écoulé. La foi ne doit pas signifier croire sans réfléchir.
Pour ceux qui veulent creuser le sujet, il existe un excellent bouquin : "La Crise de l'origine : la science catholique des Evangiles et l'histoire au XXè siècle", de François Laplanche, directeur de recherches au CNRS, éditions Albin Michel. |
hocco Cracinae
Nous a rejoints le : 30 Oct 2005 Messages : 1 323 Réside à : Besançon |
Citation: +1. Voici une introduction au principe talmudique qui "gère" la vie juive depuis des siècles au sein des sociétés non-juives : dina demal'houta dina, la loi du royaume est la loi. Et oui, pour les Juifs, la loi du pays où ils vivent est LA loi. Texte: |
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