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| Auteur | Vos lectures |
| Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
La garuche une autre tradition qu'il fallut interdire dans les années cinquante avec mise au placard de certains de ces chantres comme Foncine.  1216       |
| mendu1 Membre honoré
Nous a rejoints le : 22 Janv 2007 Messages : 6 678 Réside à : ar vro vigoudenn |
Je me demande, qu'est ce qu'on pourrait encore interdire ?
la garuche déjà à l'école, mais aux scouts, c'était plus sérieux ! Avec des nœuds, et bien mouillée ! par contre les branches de houx ou de genévriers , c'est autorisées ! ouf ! C'était plus sympa que les coups de martinet que mon frère me donnait, parce que des martinets , j'en ai eu deux, dont un que j'ai fait brulé ! Un geste d'autodéfense ! mais le martinet, on doit toujours en vendre ? 1217 |
| RBP Chef - vieux loup
Nous a rejoints le : 04 Fév 2010 Messages : 464 |
Pour ceux que le livre signalé par Mendu intéresserait, en voici la couverture...
Fraternel Salut Scout Réseau Baden Powell Accès au site RBP 1218 |
| Freyja Progressant
Nous a rejoints le : 25 Mars 2011 Messages : 21 Réside à : Rennes |
Citation: Castore : je suis d'accord avec vous. Cela étant, je crois qu'il n'y a pas de mal à conseiller des livres qui vont à contre-courant de toute la bêtise humaine trop représentée à mon goût dans la littérature contemporaine. J'oubliais dans ma petite liste les romans de Jane Austen (Mansfield Park, Persuasion...) qui sont, à mon sens, incontournables ! 1219 |
| Zero Membre confirmé
Nous a rejoints le : 12 Mars 2006 Messages : 4 713 Réside à : Ailleurs |
Lundi dernier j'ai lu ça :
Vladimir Volkoff, Le Tortionnaire. Résumé : Le jeune Robert Lavilhaud (ça se prononce Lavilio, Mon colonel), jeune lieutenant réserviste et volontaire en Algérie, "vieille France", catholique et préparant l'agrégation de Lettres classiques (dans le but de devenir professeur en Algérie après la guerre, terre dont il est tombé amoureux), se retrouve à la tête d'une unité spéciale chargée de la collecte du renseignement (particulièrement en interrogeant les prisonniers). Fort de ses principes humanistes et chrétiens, il se refuse à employer la torture et l'interdit à tous ses subordonnés, qui ne le comprennent pas. Mais il reste efficace, gagnant ainsi le respect et l'estime des autres militaires ainsi que l'anti-surnom du "tortionnaire" (ironique puisqu'il ne torture personne). Pris dans l'horreur de la guerre terroriste algérienne et placé au cœur de magouilles politico-militaires, Robert maintient tant bien que mal son refus de la torture mais craque un soir. A partir de là, tout bascule pour un type qui croyait dur comme fer à ses convictions, il perd le goût de la grandeur, ses certitudes, sa foi vacille, et la situation empire lorsqu'il est traîné en justice quelques temps plus tard. Blandine, sa fiancée, le largue, tout fout le camp pour lui et il se raccroche à peine à un semblant de foi en Dieu bien ténue. C'est en prison qu'il va redécouvrir l'espérance, le pardon (envers les autres mais surtout envers lui-même, ce qui est parfois le plus difficile) et l'amour. Encore un livre de Volkoff, encore un chef-d’œuvre. On y retrouve la griffe du grand russe blanc qui fait le succès de ses romans : une intrigue bien fouillée, une maîtrise parfaite de la langue et un style très fin, et par-dessus tout une galerie de personnages extrêmement convaincants et attachants, avec leurs qualités et leur défauts. Ce livre a l'avantage d'avoir un point de vue très juste et mesuré sur la complexe guerre d'Algérie. D'une certaine façon, Volkoff raconte un peu sa propre expérience puisqu'il y était. En tous cas, il n'ajoute ni ne retranche rien des bons et des mauvais côtés de chacune des parties, que ce soit l'armée française ou les rebelles fellahs. Ceux qui cherchent un roman manichéen sur la période, passez votre chemin - vous trouverez ici l'antithèse d'une vision binaire. Ce qui m'amène à une autre réflexion sur la réputation de Volkoff. On l'a souvent accusé d'extrémisme, de racisme ou les je-ne-sais-quoi habituels au prétexte qu'il écrivait dans des journaux considérés comme d'extrême-droite ou des radios mal vues. Il suffit de lire Le Tortionnaire, plus encore que ses autres œuvres, pour bien voir que non, ni la pensée ni l'écriture de Volkoff ne sont animées par la haine de l'autre ou la peur de l'étranger, ni par un conservatisme outrancier. Les réflexions de Lavilhaud, qui sont aussi celles de l'auteur, sont d'une incroyable justesse quand à l'Algérie et aux "algériens", ne recherchant que la justice et l'amour. Bref, un bouquin qui conforte la place de Vladimir Volkoff au faîte de mon panthéon littéraire personnel  (avec quelques autres, il n'est pas mon seul "préféré")
Deux regrets seulement : Mon premier concerne la place de "la nuit" (où Lavilhaud chute dans la torture) au sein du livre (vers la fin, disons les 3/4). Tout le cheminement de sa résistance + sa chute est certes très intéressant, mais il reste ensuite à peine un quart du bouquin. Or la vraie force du livre, c'est la dégringolade morale et spirituelle du personnage ainsi que sa remontée, c'est les labyrinthes mentaux et la souffrance intérieure de Robert. Je trouve donc dommage que cette partie soit minoritaire dans le livre. Si on prend Crime et châtiment de Dostoïevski, on voit que le meurtre de la vieille Aliona Ivanovna par Raskolnikov est au début du livre, et que tout le récit concerne la douleur psychologique du meurtrier. Là, les remords et la rédemption de Robert Lavilhaud n'occupent que peu de place dans Le Tortionnaire, bien que ce soient les pages centrales et les plus passionantes. La seconde déception est mineure, mais je regrette que le caractère de Guillemette, la jeune sœur de Blandine, ne soit révélé qu'aux toutes dernières pages (on l'entr'aperçoit avant dans le roman mais elle ne parle pas et on ne sait rien d'elle sauf une légère jalousie de l'amour entre Robert et Blandine) alors que sa personnalité est infiniment plus chouette et intéressante que celle de Blandine. Bon, Le Tortionnaire n'est pas mon préféré de Vladimir Volkoff (L'enlèvement reste en tête  ) mais c'est un super livre tout de même.
Sinon, j'ai aussi lu La forêt des Mânes de Jean-Christophe Grangé. Un thriller / polar / horreur. C'est pas mal, bien que ce soit celui que j'ai le moins aimé de tous ses ouvrages (je les ai quasiment tous lus). L'intérêt est surtout que l'auteur a un réel talent pour captiver le lecteur, après le style peut en rebuter certains ou le sujet (pas joli-joli) peut en rebuter d'autres. Néanmoins, lorsqu'on a un voyage bien retardé à cause d'un crash dans l'aéroport et une nuit blanche à passer dans une gare, c'est un agréable moyen de tuer le temps  1220 |
| Gribouille Bouille de Grib'
Nous a rejoints le : 23 Sept 2009 Messages : 3 081 Réside à : Isère |
De Vladimir Volkoff, je ne connaissais que les Langelot !!! Merci, Zero, ça m'ouvre d'autres horizons concernant cet auteur que j'aime beaucoup, même par ses Langelot seulement... Un humour très juste, il me fait toujours rire (je doute que ce soit le but du roman en question, m'enfin), une écriture fine et des personnages bien tracés.
Tiens, faudrait que je me refasse un petit Langelot, un de ces jours... Très bonne idée, Le Tortionnaire, ton résumé me donne envie de le lire ! FSS. 1221 |
| Fauvette Bxl Cisticolidae
Nous a rejoints le : 02 Juil 2009 Messages : 4 300 Réside à : Bruxelles |
Outre les quarante "Langelot" (de 1965 à 1986), "Lieutenant X" a également commis deux "Corinne" (en 1981 et 1983), lesquels ne sont pas tout-à-fait inintéressants. 1222 |
| Gribouille Bouille de Grib'
Nous a rejoints le : 23 Sept 2009 Messages : 3 081 Réside à : Isère |
Oui, les Corinne aussi, suuuuuper, de la régalade  .
1223 |
| croc la pêche Croc pêchue
Nous a rejoints le : 04 Mars 2010 Messages : 1 545 |
Pour les amateurs de polars, je vous recommande vivement l'auteur Harlan Coben.
Du suspens, de belles intrigues: de quoi passer des nuits blanches! Deux livres vient de paraître récemment: - Sans un adieu: un basket-man professionnel disparaît mystérieusement pendant son voyage de noce. Sa femme se lance à sa cherche... -Remède mortel: la mort d'un médecin et de plusieurs homosexuels seraient-elles liées ou est-ce une coïncidence? Qui se cache derrière ces meurtres? Dans un tout autre registre, je suis en train de lire "lutte et aime, là où tu es" de Guy Gilbert. Les cours chapitre de ce livre nous invite à réfléchir sur notre Foi et pleins d'autres sujets: l'humilité, la souffrance, la mort, la famille, l'Esprit Saint, la prière... 1224 |
| Fidèle Hirondelle Membre confirmé
Nous a rejoints le : 26 Janv 2010 Messages : 1 179 Réside à : Orléans |
et bien moi, après avoir un comment dire... une sorte de traité sur Alexandre Dumas, sa façon d'écrire, plus précisément axé sur la trilogie des Trois Mousquetaires!
Maintenant, je suis en train de lire une biographie de Claire de Castelbajac. J'avais déjà lu le livre sur ses écrits, et là je découvre cette biographie! Wouah! Wouah, wouah, wouah non je ne me prends pas encore pour un chien... Mais je suis à fond sur ce livre! C'est extraordinaire de simplicité, de beauté et d'Amour
Rien que le sous-titre est évocateur: Que m joie demeure... Forcément, un titre qui ne pouvait que m'aller...
1225 |
| Fleur-des-Sables Joyeux membre
Nous a rejoints le : 25 Avr 2006 Messages : 297 Réside à : Pyrénées |
J'ai fini aussi la biographie de Claire, complétant celle lue il y a 20 ans... Très riche !
J'y ajoute la vie lumineuse d'Agnès de Nanteuil, cette jeune fille engagée avec sa mère dans la résistance, sa manière simple de rentrer chez elle alors qu'on vient l'arrêter, parce qu'elle sait ce que sa famille risque... Enfin, je relis les Twilight avant d'aller voir le film (si, si, ce sera sûrement aussi navet que le 2 et 3 mais je suis accro). Je sais, c'est navrant d'être une grande et de lire ça comme une gamine 
Pour me soigner, je lis aussi tous les Tara Duncan et les Chevaliers d'Emeraude le uns après les autres. Pas mal d'humour, de rebondissements, de caractères... Mais bon, un peu basic, cela ne vaut pas Robin Hoob et sa nouvelle fresque dans la Cité des Anciens dont j'attends la suite avec impatience. J'ai fini Autonomie d'un crime d'Elisabeth Georges, c'est terrible comme impression d'inéluctable... 1226 |
| CASTORE Rongeur
Nous a rejoints le : 08 Fév 2005 Messages : 3 258 Réside à : wwwest |
J'aimais bien Elisabeth George, jusqu'à la lecture de "mal d'enfant". Ce livre m'a donné littéralement la nausée... 
Finalement, je préfère PD James 1227 |
| Fleur-des-Sables Joyeux membre
Nous a rejoints le : 25 Avr 2006 Messages : 297 Réside à : Pyrénées |
Oui, quoi que je préfère Ellis Peters et son Cadfael de moine , ou Patricia Wentworth ou Ngaio March... J'aime aussi pas mal l'incontournable Poirot... ou les polars tordants d'Exbrayat... 1228 |
| CASTORE Rongeur
Nous a rejoints le : 08 Fév 2005 Messages : 3 258 Réside à : wwwest |
Ah, tu aimes les polars classiques, comme moi
Dorothy Sayers  avec Lord Peter...
Martha Grimes et son policir rêveur Richard Jury... J'aime surtout les vieux 10/18 (la série des Rabbins par exemple d'Harry Kemelman)Arthur Upfield avec Bony le flic aborigène, Tony Hillerman et ses romans en réserve Navajo... Dans le style action sans grande prise de tête, tous les Dick Francis, qui se passent dans le milieu du cheval... Tiens je viens de découvrir des polars très sympas pour la jeunesse: la série Enola Holmes, de Nancy Springer qui imagine une petite soeur à Sherlock et Mycroft. Est ce que tu connais Jasper Pforde? ses romans uchroniques sont un délice! 1229 |
| Fleur-des-Sables Joyeux membre
Nous a rejoints le : 25 Avr 2006 Messages : 297 Réside à : Pyrénées |
Non, je ne connais pas Jasper Pforde, mais cela me titille, je vais plonger à la biblio du village voir s'ils en ont.
Enola Holmes, j'avais vu, mais pas encore lu : j'ai peur d'être déçu, comme toujours quand les contemporains font de l'historique - même romancé de romans antérieurs !, parce que souvent ils trahissent l'esprit des gens de l'époque ( genre tous les walt disney d'aujourd'hui, des navets féministes où toutes les héroïnes sont des rebelles anticonformistes ). C'est d'un fatigant ! J'aime beaucoup aussi les Elisabeth Peters, avec un couple d'archéologues en Egypte autour des années 1900-1930, la terrible Peabody et son ombrelle, son Emerson de mari en scientifique irascible, son fils Ramsès... 1230 |
| Blizzard Membre confirmé
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011 Messages : 1 057 |
Petit rectificatif.
Chamois DLC, semble faire une confusion entre : À marche forcée, de Slavomir Rawicz et Aussi loin que mes pas me portent, de Hans Martin Bauer. S'il s'agit d'évasions des goulags soviétiques. Le premier concerne bien un Polonais, le second un prisonnier de guerre allemand. Bien qu'il y ait des similitudes les récits diffèrent totalement, dans le premier ils sont plusieurs, alors que dans le second c'est une évasion en solitaire. Pour les amateurs d'aventures historiques. Voyage autour du monde sur l'Astrolabe et la Boussole (1785-1788). Jean-François de Lapérouse. Édit. La Découverte/Poche N° 40 Voyage autour du monde par la frégate la Boudeuse et la flûte l'Étoile. Louis-Antoine de Bougainville. Édit. La Découverte/Poche N° 30 Relation de voyages autour du monde. James Cook. Édit. La Découverte/Poche N° 50 Le Passage du nord-est. Petite Bibliothèque Payot/Voyageurs. P 299. Deux années sur la gaillard d'avant. Richard Henry Dana. Petite Bibliothèque Payot/Voyageurs. PBP 266. 1231 |
| laricio Membre confirmé
Nous a rejoints le : 16 Déc 2008 Messages : 1 445 |
un livre un peu particulier qui vient de paraitre, où il est parfois question de scouts:
"Tais toi et pardonne", Laurent de Villiers, Flammarion. 1232 |
| izard 63 Joyeux membre
Nous a rejoints le : 04 Janv 2010 Messages : 319 Réside à : Clermont-Ferrand |
Je viens de finir "les soldats oublies" de Louis Stien lieutenant en Indochine.Il narre la vie des officiers prisonniers dans les camps Vietminh! Il est passionant ! 1233 |
| Babior E. Grand membre
Nous a rejoints le : 23 Mai 2007 Messages : 660 Réside à : Lyon, Clermont-Ferrand |
Citation: Je me replonge dans la Vie de Marthe Robin, par Bernard Peyrous, postulateur de sa cause en béatification ! On dirait que l'influence de Paray se fait sentir ! (Pour ceux qui n'y étaient pas, Agnès de Nanteuil, Claire de Castelbajac, Marthe Robin et Chiara Lubich étaient proposées en exemple aux GA cette année.) Zero... Merci pour cette présentation, ça fait envie, mais ne raconte donc pas la fin ! 
Je viens de finir Le dernier amour du président, d'Andreï Kourkov, après Le Pingouin et Le Caméléon du même auteur (ukrainien russophone). De l'absurde à la slave, façon Gogol, sur un décor d'URSS et de post-communisme. 1234 |
| mafalda madrileña
Nous a rejoints le : 03 Janv 2003 Messages : 5 435 Réside à : |
Chère amie, vous voudrez bien me confier le premier ouvrage dont vous parlez ... je suis preneuse de telles lectures  1235 |
| Freyja Progressant
Nous a rejoints le : 25 Mars 2011 Messages : 21 Réside à : Rennes |
Pour tous les non-cathos qui se posent des questions sur les cathos, et aussi pour les cathos qui se posent des questions sur les cathos, il y a le DICO CATHO de Paul Clavier et Edmond Prochain. IN-CON-TOUR-NABLE !
Une bonne dose d'humour et de bon sens, des réponses claires à toutes les grandes questions que pose la foi catholique... Bref, un dico aussi utile - sinon plus - que le Larousse ou le Robert. Prix (ah bah oui quand même, même si ce genre de livres n'a pas de prix) : 21,90 €. Un beau cadeau à faire pour Noël ! 1236 |
| CASTORE Rongeur
Nous a rejoints le : 08 Fév 2005 Messages : 3 258 Réside à : wwwest |
Je plussoie, nous avons beaucoup rit à la lecture du dico catho en famille.
(bon, en même temps, je suis assez fan d'Edmond) seul reproche : comme d'hab, une couverture qui morfle dès la première lecture : le dos est déjà fendu au bout de 10 jours 1237 |
| Fauvette Bxl Cisticolidae
Nous a rejoints le : 02 Juil 2009 Messages : 4 300 Réside à : Bruxelles |
Il y a aussi le nouveau roman d'Emmanuelle Marly : Complots dans la Cité des Sacres qui vient de sortir aux éditions Tequi.
1238 |
| trident Membre confirmé
Nous a rejoints le : 28 Fév 2009 Messages : 1 494 Réside à : Montréal, Québec |
Je viens de me taper un Alexandre Dumas (ah ben! que c'est original! ) : le Comte de Monte Cristo.
Malheureusement pour moi, j'avais déjà vu la formidable mini-série télé datant de 1998 avec Depardieu. Je dis malheureusement, car l'adaptation télévisuelle est de loin supérieure au roman, qui consacre des dizaines de pages à des intermèdes qui sont sans suite ou sans rapport avec l'action principale. D'habitude, c'est l'inverse qui se produit : je suis plutôt déçu des adaptations cinématographiques qui ont l'habitude de faire les coins ronds ou de ne pas être fidèles à l'esprit du bouquin. Mais dans ce cas-ci, c'est peut-être que le livre n'est pas si bon que ça. En tout cas, chapeau au scénariste Didier Decoin. C'est un peu comme pour les chansons. La plupart du temps, je préfère la pièce originale aux interprétations, même par son propre auteur. Mais il existe des exceptions, comme Céline de Hugues Aufray : je trouve plus mélodieuse son interprétation au Casino de Paris. 1239 |
| Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
Le livre écrit en collaboration avec Auguste Maquet est paru en feuilleton dans le Journal des débats du 28 août au 26 novembre 1844 (1re partie), puis du 20 juin 1845 au 15 janvier 1846 (2e partie). Il ne faut pas oublier que le feuilletoniste était payé à la page ce qui explique les digressions sans fin dans certaines parties du livre, ou des dialogues surréalistes dans d'autres romans.
J'avoue que je n'ai jamais accroché avec Depardieu dans le rôle du comte qui manque vraiment de classe, la haute société de la Restauration n'aurait jamais pris un tel personnage pour un véritable aristocrate, un vrai gentilhomme, mais pour un parvenu de basse extraction sans manières. Voila ce que Dumas écrit de Monte Cristo : « Sa figure ovale s'était allongée, sa bouche rieuse avait pris ces lignes fermes qui indiquent la résolution ; ses sourcils s'étaient arqués sous une ride unique, pensive ; ses yeux s'étaient empreints d'une profonde tristesse, du fond de laquelle jaillissaient de temps en temps les sombres éclairs, de la misanthropie et de la haine ; son teint, éloigné si longtemps de la lumière du jour et des rayons du soleil, avait pris cette couleur mate qui fait, quand leur visage est encadré dans des cheveux noirs, la beauté aristocratique des hommes du Nord ; cette science profonde qu'il avait acquise avait en outre reflété sur tout son visage une auréole d'intelligente sécurité ; en outre, il avait, quoique naturellement d'une taille assez haute, acquis cette vigueur trapue d'un corps toujours concentrant ses forces en lui. À l'élégance des formes nerveuses et grêles avait succédé la solidité des formes arrondies et musculeuses. Quant à sa voix, les prières, les sanglots et les imprécations l'avaient changée, tantôt en un timbre d'une douceur étrange, tantôt en une accentuation rude et presque rauque. En outre, sans cesse dans un demi-jour et dans l'obscurité, ses yeux avaient acquis cette singulière faculté de distinguer les objets pendant la nuit, comme font ceux de l'hyène et du loup. » Pas vraiment Depardieu cette description, je préfère mille fois Louis Jourdan en Edmond dantès, Comte de Monte Cristo, abbé Busoni, Lord Wilmore 1240 |
| Fauvette Bxl Cisticolidae
Nous a rejoints le : 02 Juil 2009 Messages : 4 300 Réside à : Bruxelles |
A découvrir le week-end des 10 et 11 décembre à DedicaMarcq (en même temps que le nouveau roman de Guerenouk, "Complots dans la Cité des Sacres", déjà annoncé)
 1241 |
| Zero Membre confirmé
Nous a rejoints le : 12 Mars 2006 Messages : 4 713 Réside à : Ailleurs |
Il est des auteurs, comme ça, avec qui l'on sait d'avance que le livre est bien et qu'il n'y a pas besoin d'en dire grand-chose pour louer le roman. Robert Ludlum, c'en est un. Le seul détail que je mentionnerai donc, c'est : qu'il est agréable de lire un auteur de thriller qui ne cède pas à la mode facile et agaçante de la surenchère obsessionnelle de phrases courtes (voire nominales) ! (il est vrai que cette façon d'écrire est très contemporaine, plus qu'à son époque) L'échange Rhinemann, paru en 1974, est un de ses premiers thrillers de cet ex-marine, ancien comédien et metteur en scène. Pour le plus grand bonheur de ses lecteurs, c'est loin d'être le dernier. [spoiler:Je viens d'apprendre que Ludlum avait aussi écrit sous divers pseudonymes, dont... Michel Sherperd. Ce qui en français, se traduit par...   ]1242 |
| condor1 Progressant
Nous a rejoints le : 19 Oct 2010 Messages : 24 |
des livres que j'ai vraiment énormément aimé:
jamais sans ma fille de betty mahmoody le prix à payer de joseph fadelle deux petits pas sur le sable mouillé (je ne sais plus le nom de l'auteur) ce sont tous les trois des histoires vraies, et vraiment très très bellles, les 2 mots à retenir de ces 3 ouvrages: confiance et espérance !!! vraiment je vous les conseille, ça se lit très rapidement 1243 |
| CASTORE Rongeur
Nous a rejoints le : 08 Fév 2005 Messages : 3 258 Réside à : wwwest |
zéro, tu es démasqué (le masque de zéro?)
Mon roman préféré de Ludlum, c'est la "mosaïque Parsifal". J'aime beaucoup les premiers romans de Jack Higgins aussi ("l'aigle s'est envolé" et "confessionnal" notamment) 1244 |
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 Signaler
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   | technique |
   | bonne humeur |
Ecussons
Posté le: 24-10-2011 à 18:02
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aux passionnés de la 2nde GM, précipitez-vous dessus ! C'est une tuerie !
, symbole du véritable officier.
