Citation:

Le 2010-04-11 13:47:00, Zebre a écrit :

Raconte-nous en plus, beaucoup ici n'ont jamais entendu parler de ton histoire.
Pourquoi un livre ? Qu'y a-t-il à raconter ? Comment t'en es-tu sorti ? (on dit que c'est grâce à ceux qui t'accompagnaient qui ont eu les bons gestes)
Que fais-tu aujourd'hui ? Y a-t-il des séquelles ?

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Le 2010-04-04 08:10:00, Old GIlwellian a écrit :

Le livre du Frère Yves Combeau O.P., parfois présent sur ce forum, destiné aux C.P. Staff. Editions de la Licorne, Paris, 2009. Vendu aussi chez Carrick (re-pub gratuite ). Devrait être lu par tous ceux qui ne connaissent rien au système des patrouilles ou trouvent que le C.P. ne peut être un éducateur et qu'il s'agit d'un rôle, ou poste de patrouille comme un autre. J'ai bien aimé les pages sur le rôle du second.

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Un président des Etats-Unis politiquement très correct, un chef balkanique connu pour son charisme mais aussi pour ses méthodes musclées : tels sont les premiers protagonistes d'une opération aux ramification mondiale, qui impliquera jusqu'à des profanateurs de sépulcres mexicains et des marchands d'armes russes.
Le "Roi des montagnes" doit être enlevé et traduit devant un tribunal international créé pour l'occasion. Échaudés deux fois de suite et craignant de manquer l'opération sur le terrain ou de déclencher un bain de sang qu'ils redoutent, les Américains choisissent de "repasser le bébé" aux Français : si les Frenchies échouent, après le fiasco du Rainbow Warrior personne ne s'en étonnera , s'ils réussissent, le résultat souhaité sera atteint.
C'est le jeune capitaine répondant au pseudo de "Martin", mari de la belle Bérengère, qui sera l'officier traitant de cette opération, avec, pour adjointe, la non moins séduisante "Gisèle". Mais des difficultés d'ordre technique et psychologique ne tardent pas à lui donner des doutes sur sa mission. Il n'est pas simple de livrer à un tribunal de complaisance un homme peut-être luxurieux et sanguinaire, mais qui vous a sauvé la vie...


Avec L'Enlèvement, Vladimir Volkoff retrouve la veine des best-sellers, Le Retournement, Le Montage, Le Bouclage, où la critique a vu des "thrillers métaphysiques" : l'action et l'aventure se mêlent à une réflexion angoissée sur les problèmes de notre temps.

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(alarmantes parce que réalistes, et en fait, désespérées et pourtant Dieu sait que je ne suis pas le premier énervé venu...)

Citation:

Le 2008-02-29 10:15:00, CASTORE a écrit :

Quand à Zola, je n'aime pas du tout, il en fait trop dans le misérabilisme

Oui, je lis TOUT le fuseau avant de répondre, pour vérifier que ma réponse vaille qu'un lecteur prenne le temps de la lire

Citation:

Fabuleux. Je n'avais jamais beaucoup lu de Volkoff, impressionné par la taille des livres mise en rapport avec mon peu de temps disponible. Je pensais qu'il y aurait forcément quelques passages bien descriptifs super inintéressants, donc...
Et puis ce we, j'ai commis l'erreur d'en prendre un à la bibliothèque (alors que je suis censé être en partiels), et je l'ai dévoré en trois jours !!! Sans sauter une ligne, tellement c'était bien.

Outre l'aventure qui est très prenante, la qualité littéraire envoie du fat steak Grand sourire

Mais le vrai intérêt du livre se trouve dans ses réflexions très pertinentes (et vraiment perturbantes) sur tous les problèmes sus-cités. Il y a également des jolis passages sur le mariage, mais aussi des pages particulièrement alarmantes sur la géopolitique, sur les dangers de l'islam et sur l'état de l'Europe (alarmantes parce que réalistes, et en fait, désespérées Triste et pourtant Dieu sait que je ne suis pas le premier énervé venu...)

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Le 2010-06-13 17:18:00, Old GIlwellian a écrit :

[...]Soyez gentil faites une quête et offrez en un à Guy et un a Vieux Singe pour leur longues soirées d'été et si vous y prenez à temps il y aura une séance de dédicaces au 222 samedi prochain. [...]

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La chronique scandaleuse s'est emparée très tôt du personnage d'Aliénor d'Aquitaine. Les Français ne lui auraient-ils pas gardé rancune d'avoir abandonné la couronne de France pour celle d'Angleterre ? Quoi qu'il en soit, la réputation fâcheuse qu'on lui a faite aura marqué, pour la postérité, une personnalité féminine hors pair.

Admirablement attentive à son temps, toujours prête à faire face aux situations, si tragiques dussent-elles, elle se montra, au cours d'une vie particulièrement mouvementée, capable d'organiser la défense d'une forteresse, d'administrer non seulement son duché, mais tout un royaume, de prévoir l'importance qu'allaient prendre, au XIII^è siècle, la bourgeoisie des villes.

En suivant pas à pas une vie romanesque s'il en fut, Régine Pernoud, l'auteur de La femme au temps des cathédrale, nous a donné avec Aliénor d'Aquitaine un livre remarquable qui a été couronné par le Grand Prix littéraire de la Ville de Bordeaux et par le Prix Historia.

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(c'est amusant de constater que c'est elle qui va enclencher ce mouvement, que Philippe Auguste va suivre son exemple et que c'est grâce à ça qu'il va ratatiner la coalition à Bouvines )

Non non, je ne vise pesonne

Texte:

Convenons que notre travail présente une lacune : il ne compote aucun de ces jugements péremptoires que l'on a coutume d'émettre lorsqu'on touche au Moyen-Âge. C'est pourtant une habitude consacrée par l'usage. Lorsqu'on traite, par exemple, de l'Antiquité ou du Grand Siècle, on rapporte sans sourciller les orgies impériales ou les scandales de cour ; au contraire lorsqu'il s'agit du Moyen-Âge, il est nécessaire de marquer, par quelques phrases bien senties, qu'en dépit de la chevalerie, de la courtoisie et des cathédrales, les gens de cette époque étaient de tristes sires, brutaux et ignorants, que les seigneurs étaient cruels, le clergé dissolu, le peuple misérable et sous-alimenté. Faute de quoi on passe pour naïf. Il y a probablement une grande naïveté à préférer le Mont-Saint-Michel à l'église St-Sulpice, ou la Madeleine de Vézelay à la Madeleine de Paris ; celui qui tombe dans ce travers s'entendra rappeler, avec un indulgent sourire, que le Moyen-Âge était loin d'être une époque "idyllique". Sur quoi on ne sait plus très bien où est la naïveté : car en somme, y eut-il jamais une époque qui puisse être qualifiée d'idyllique ? Montrer tel ou tel des dix siècles du "Moyen-Âge" sous des couleurs autres que celles des trop fameuses "ténèbres", est-ce sous-entendre que ces siècles n'ont pas connu le cortège de souffrance et de misères, d'injustices et de basseses qui est le lot le plus courant de l'humanité depuis que le monde est monde ?

On pourrait tout au plus faire remarquer que ce qui distingue une époque d'une autre, c'est l'échelle de valeurs : ainsi au XIX^è, le terme même de "valeurs" désigne les actions susceptibles d'être cotées en bourse ; au Moyen-Âge, on appelle ainsi l'estime que ses exploits valent au chevalier, sa beauté et son courage, etc. Quant à dire que tous les chevaliers n'ont pas eu la "valeur" que suppose et exige la notion même de chevalerie, n'est-ce pas là un simple truisme ? L'expérience de la vie quotidienne ne suffit-elle pas à nous apprendre qu'un homme est rarement parfait ?

Quoi qu'il en soit, nous nous sommes abstenus de prendre le ton du censor morum, et nous excusons de manquer ainsi aux usages. Le lecteur voudra bien y suppléer.
A moins que, mis en présence de ce que nous appelons les documents, il ne se sente, comme nous l'avons été nous-même, moins enclin à juger qu'à tenter de comprendre.

H-I Marrou doit se réjouir dans sa tombe

J'adore le ton ironique