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Relativisme et subjectivisme, selon un docteur de l'Eglise... Intéressant !
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errantgris
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Nous a rejoints le : 19 Mai 2005
Messages : 642
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Citation:
Dernière chose, et je sors moi aussi du rationnel : je déteste qu'on me dise que j'ai peur.


Je te titille Elan mais détester lire et/ou entendre un "propos" nous concernant (ce n'est un jugement que dans la mesure ou pour toi la peur est péjorative, hors on peut la considérer tout autrement) ne veut pas dire que le dis "propos" soit faux. (Ni qu'il soit vrai quand la sensation est agréable...)
Le fait ici c'est que si je te dis "tu as peur" la sensation que tu vis est désagréable. Rien à voir avec la fausseté ou la véracité du propos.
Ceci dit si tu affirmes ne pas avoir peur, je reçois parfaitement l'information et l'accepte sans conditions. Et j'ajouterai que plus qu'une considération personnelle, plus qu'un regard sur ta personne, j' évoquais NOTRE peur, à nous humain, une peur trouvant sa source dans la pensée elle même. La pensée a sa source directe dans le temps, elle est issu, produit, par le temps, les souvenirs, le savoir, l'expérience. Et quand la pensée aborde un fonctionnement, ou plus justement un non fonctionnement, dans un processus qui ne relève pas du temps chronologique elle génère immanquablement de la peur. La peur de ne plus être. La peur de se terminer alors que la pensée veut se prolonger...

Juste pour clôturer, je pousserai personnellement le regard sur le pourquoi de cette sensation "je déteste que"... Mais c'est intime et personnel et je n'attend aucunement une réponse de ta part.

Tu évoques la synthèse des informations reçus, perçus par nos sens, la perception sans distorsion de ce qui est.
Je prendrais l'exemple d'une jarre. Imaginons que deux individus doivent transporter un liquide d'un point à un autre, ils disposent tout deux d'une jarre. Simplement l'un des deux à une jarre vide et l'autre déjà pleine. Il est évident que l'outil le plus interressant est la jarre vide qui peut recevoir le liquide à transporter...
Il en va de même (dans le domaine psychologique et relationnel bien entendu) de notre esprit, pour recevoir le réel (on l'accueil, on ne va pas le chercher) notre esprit doit être en mesure de le recevoir. Il doit être vide de toute pensée, de tout le processus.
En explorant attentivement toute la question on peut constater que notre attention a un centre de départ. Soit un point de où nous observons. Si c'est le cas nous ne sommes pas dans l'accueil mais dans la recherche. Soit nous projetons notre pensée vers l'extérieur à la poursuite de quelque chose, il s'agit donc d'une fausse attention, d'une attention orientée qui par conséquent n'a rien "d'attentive" à ce qui Est.
Pour accueillir l'inconnu, soit le réel, l'instant... nous devons faire cesser tout ce qui procède du connu. La pensée est limitée par le connu, elle ne le transcende jamais. Le connu ne peut partir à la recherche de l'inconnu puisque rechercher suppose une action de mémoire. On ne recherche avec des succès de trouver que ce que l'on connaît déjà. L'inconnu n'est pas accessible par le connu.
Donc pour accueillir l'inconnu notre attention doit être sans choix, sans point de départ. Alors l'inconnu, le réel, la vérité peuvent entrer en existence. Cela ne peut se faire que d'instant en instant.

Mikross tu évoques la possibilité d'être rationnel en ayant peur. C'est un fait, lorsque la peur est lié à un événement instantané et réel : je rencontre une vipère ma peur conditionnée (issu de la pensée) me fait réagir immédiatement et très rationnellement pour m'écarter du danger. Mais lorsque la peur entre en existence dans la durée, dans le temps, j'ai peur de me faire agresser dans la rue parce que cela m'est déjà arrivé alors la peur est irrationnel et paralysante, cette peur est issue de la pensée, du souvenir, plus et pas du réel ! (encore une fois nous n'abordons pas la question sous un angle bien ou mal...)
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