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Auteur | l'avortement |
Blizzard Membre confirmé
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011 Messages : 1 057 |
Bonjour, à la lecture de beaucoup de postes (vous vous doutez bien que je n'ai pas tout lu), peu ont opposer IVG thérapeutique à l'IVG de confort ? Si pour la première beaucoup de facteurs la justifient, la première étant de sauver la mère plutôt que la disparition des deux. En revanche, rien ne justifie la seconde, or beaucoup de femmes s'en servent comme moyen de contraception. Pour avoir travaillé en bloc opératoire de gynécologie- obstétrique, je peux dire qu'on y voit régulièrement les mêmes femmes.
Au-delà de ces excès, des convictions morales et religieuses nous devons véritablement nous interroger avec objectivité, ce qui est rare, à moins de le vivre de l'intérieur. Les « antis », militants condamnent systématiquement sans procès et extermineraient la moitié de la société par charité chrétienne, pour mieux s'imposer. Il y a deux catégories de pros : les thérapeutes et les commerciaux cupides. Quand on voit une gamine qu'on a connu bébé, qui meurt de s'être « bricolée » elle-même, parce qu'elle ne pouvait avouer à ses parents qu'elle avait envoyé son bonnet par dessus les moulins sans leur autorisation, ça laisse des traces indélébiles. Et la révolte n'est pas dirigée contre elle mais contre eux. Si je ne l'approuve pas, je ne l'excuse pas non plus. Alors, gardons nous de condamner à chaud et une des vertus chrétiennes n'est-elle pas le pardon ? |
Lynx Pacifique Membre actif
Nous a rejoints le : 23 Mai 2011 Messages : 97 Réside à : Arcueil |
Citation: Bien sûr Blizzard, il ne s'agit en aucun cas de juger, à fortiori de condamner, les personnes qui restent, au final, face à leur conscience ou à Dieu (c'est selon...), et on comprends bien qu'il existe des situations dramatiques qu'on ne peut évacuer d'un simple jugement péremptoire. Le cas de conscience existe, bien sûr, mais cela veut dire qu'il intervient après un echec. Au préalable, on doit en effet s'interroger sur la valeur que l'on donne à la vie et, partant, les moyens qu'on se donne réellement pour faire face aux situations particulières et éviter cette solution extrême (aide et soutien à la future mère en difficulté, accouchement sous X, possibilité d'adoptions, etc.). Le cas de la jeune fille que tu cites intervient bien après un échec de communication ou de compréhension parentale. Il faut donc bien définir une position de principe qui respecte la dignité humaine et non céder au "consumérisme" (pardon si le terme est impropre): un enfant pour moi, quand je veux et comme je veux (pas handicapé surtout!), et qui conduit à l'avortement "pour motifs personnels" (et, entre parenthèse, remboursé par la sécurité sociale). Je ne parle pas ici, bien sûr, de l'avortement thérapeutique, quand la vie de la mère est réellement en danger, bien que certaines mères remarquables choisissent de courir le risque par amour, et non parce qu'il y a des "possibilités" de malformations de l'enfant. Exemple de dérive: au cours du suivi de grossesse de l'une de mes filles, on lui indique qu'il y a une possibilité importante que son enfant soit trisomique et on lui propose une amiosynthèse. Elle n'en voit pas l'intérêt car cela comporte des risques d'avortement et, de toutes façons, elle est bien décidé à le garder, quel que soit son handicap. Le médecin a insisté, la traitant d'irresponsable. Quand elle a rappelé les risques que comportait l'amiosynthèse alors même qu'on n'était même pas sûr que le bébé soit trisomique, le médecin lui a alors dit: "Je préfère supprimer le fœtus d'un enfant sain plutôt que de risquer de mettre au monde un enfant avec ce handicap" (sic) Epilogue: la petite fille qui est née quelques mois plus tard est parfaitement normale. Elle l'a échappé belle ! S'il y a jugement et condamnation donc, ce n'est pas envers les personnes, parfois fragilisées, conditionnées, voire fortement encouragées, comme illustré plus haut, qui ont recours à l'avortement, mais envers l'idée même de pouvoir décider de soi même de mettre fin à la vie de ce qui, biologiquement, est déjà un être humain. Mais le cœur de la question, en fait, est le moment où l'on considère qu'un fœtus est un être humain. Pour quelqu'un qui croit en Dieu créateur, c'est clair: c'est bien celui de la conception. A partir de là, on ne peut qu'en tirer les conséquences, en pleine liberté. |
mafalda madrileña
Nous a rejoints le : 03 Janv 2003 Messages : 5 435 Réside à : |
Il faut batailler souvent ferme avec les " autorités médicales " qui cherchent plus souvent à se couvrir d'éventuels procès et tracasseries que d'aider le couple ( n'oublions pas le papa !) à se poser calmement la question du handicap.
Entre autres je conseille un excellent petit livre : un enfant pour l'éternité d'Isabelle de Mézérac . L'histoire d'un couple à qui on annonce que l'enfant attendu vivra très peu de temps et à qui on propose une img. Je préviens, ce livre est dur,très dur, mais il est très beau. Je suis tombée par hasard au bureau sur un article d'un mensuel d'une fédération d'associations pour l'insertion sociale des personnes porteuses de la trisomie 21 sur le diagnostic antenatal. Trois pages pour appréhender avec la famille le choc de l'annonce du handicap in utero. Envoyez moi un MP si vous souhaitez le fichier PDF. |
Routier Annecy Joyeux membre
Nous a rejoints le : 19 Janv 2009 Messages : 292 Réside à : Saint Pierre de Colombier |
Je suis tombé sur cet article
Ces enfants que l'on tue Au Brésil : "Deux hommes, Caros Nogueira de Campos, 27 ans, et Rafael Corrêa Bispo, 26 ans, ont été condamnés respectivement à 14 mois et un an de prison, vendredi au Brésil, pour avoir forcé une femme à avaler trois comprimés de cytotec, molécule interdite dans ce pays en raison de ses effets abortifs". En Suisse : "Le Code pénal punit dun à dix ans celui qui interrompt la grossesse dune femme sans son consentement. Et linstigation à lavortement est elle aussi réprimée. Il est rarissime que la justice pénale ait à traiter ce genre daffaire. Le cas présenté ce matin devant la Cour correctionnelle de Lausanne est donc exceptionnel. Un homme dune trentaine dannées et son ex-belle mère risquent au moins un an de prison pour instigation et contrainte à un avortement". Au Canada : "Une Canadienne de 25 ans, Katrina Effert, a été jugée coupable dinfanticide mais sa condamnation a été ramenée à une simple peine de trois ans avec sursis au motif que labsence de peine pour lavortement indique que les Canadiens « sympathisent » avec la mère dans ce genre daffaires". En France : toujours au moins 220 000 enfants tués in utero chaque année. Rendez-vous samedi prochain à 17h45, place des Petits-Pères, Paris 2e. métro Bourse pour la 21ème marche de prière pour la vie. |
buffle_m Bovidae
Nous a rejoints le : 13 Fév 2008 Messages : 4 251 Réside à : ROANNE |
Toi, tu as lu le salon beige.... |
mafalda madrileña
Nous a rejoints le : 03 Janv 2003 Messages : 5 435 Réside à : |
Toi aussi Buffle
Et moi aussi du coup |
Ocelot GA Leopardus pardalis
Nous a rejoints le : 10 Mai 2007 Messages : 1 006 Réside à : Rennes, Toulon... et la tête en Afrique! |
Bien vu... |
Patte de velours Grand membre
Nous a rejoints le : 28 Août 2010 Messages : 664 |
"L'avortement, je ne suis ni pour ni contre ; je suis pour qu'on laisse le choix à l'enfant..."
Et c'est de Laurent Ruquier je crois |
Af' Le Loup Membre confirmé
Nous a rejoints le : 03 Juil 2004 Messages : 3 870 Réside à : 92 et ... 29 |
Mais alors c'est un type bien, ce Ruquier!
Af' |
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