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Auteur | A vos plumes! |
Gribouille Bouille de Grib'
Nous a rejoints le : 23 Sept 2009 Messages : 3 081 Réside à : Isère |
CT3eme, MERCI pour cette critique détaillée et constructive, c'est exactement ce que j'attendais !! Il y a en effet quelques points que je n'avais pas remarqués mais qui sont très pertinents (on a beau se relire dix fois, on ne voit plus ses erreurs à la fin, parce qu'on connaît son texte par coeur). Merci aussi pour ton annalyse
Pour l'incipit, on m'avait déjà fait la remarque du in media res "gâché"... J'y fais attention à présent, pour mes autres romans, c'est vrai que c'est dommage. Texte: Je sens qu'on va s'entendre !! En fait, comme je suis très attachée à mes personnages, mon histoire (qui est d'abord un rêve personnel et un compagnon de chaque instant pendant la période d'écriture), c'est très vrai que j'ai peur de me faire démonter d'un coup sec et incompréhensif. Par contre, les critiques fondées et argumentées sont les bienvenues (et si en plus, elles sont accompagnées de suggestions...) ! Ne te gène pas si tu as d'autres remarques Fraternellement, Grib. |
Gribouille Bouille de Grib'
Nous a rejoints le : 23 Sept 2009 Messages : 3 081 Réside à : Isère |
Merci Joseph, du coup j'ai modifié l'incipit...
Il reste sans doute encore quelques imperfections, mais le suspens est au moins préservé, et le "technolecte" supprimé au moins en partie, du coup je pense que c'est plus fluide !! Tome 3 terminé, je relis le tout pour corrections, que les lectrices impitoyables m'accordent encore un peu de temps. FSS. |
Blizzard Membre confirmé
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011 Messages : 1 057 |
J'ajoute aux remarques de Joseph, qu'il y a trop de redondances : C'étaient des étalages ; derrière leur étalage. Elle passa les étalages de vêtements et de paniers, elle passa les étalages de viandes. Que tu pouvais remplacer par puis ceux [...] Elle vit un étalage.
Achètes- toi un dictionnaire des synonymes et mots de sens voisin. C'est utile. ... entre deux wagons... sur les tampons ou dans le soufflet ? ... elle remit pomme et tomate à leur place. J'aurais écris : elle remit les fruits de son larcin... Un marché n'est pas qu'un inventaire à la Prévert de marchandises, c'est aussi des bruits (pas qu'humains), des odeurs, pas toutes agréables, surtout qu'il fait chaud, et des couleurs. Tu indiques qu'un des commerçants est pépiniériste, comment ton héroïne le sait-elle, est-ce marqué sur son front ou y a-t-il un écriteau ? Rien dans ton texte ne le laisse supposer. lui tordant le bras de plus belle. Elle ne put retenir un gémissement. Elle chercha à dégager son bras Non ! elle chercha à se dégager, tout simplement. l'homme lâcha son bras qu'elle massa en grimaçant : l'homme la lâcha, elle massa son membre endolori en grimaçant Utilise les pronoms personnels plus que ne le fais. À ta décharge le descriptif n'est pas facile. J'en sais quelque chose. Passes-tu au gueuloir ? C'est-à-dire la lecture à haute voix pour toi, tu entendra tout de suite les lourdeurs, ensuite lis-le à des auditeurs qui osent donner leur avis sans flagornerie. À part ça, on veut connaître la suite, une fois que tu auras appris à « toiletter » un texte, ça sera excellent. |
popeye Joyeux membre
Nous a rejoints le : 25 Oct 2001 Messages : 278 |
Bonjour, J'aimerais proposer un autre texte. J'espère qu'il ne vous paraîtra pas trop long. Normalement, il y a des notes de bas de page pour les mots peu connus. Ici, c'était difficile de les mettre. C'est l'histoire d'une bande de pionniers soviétiques devant survivre pendant le siège de Sébastopol en 1942-43. Il vont se retrouver dans des aventures en découvrant une boite dissimulée dans une grotte. Il y sera question de valeurs du scoutisme transmises par un ancien scout russe devenu franciscain et de valeurs de fraternité et d'amitié. La devise de Pionniers : Vsega Botov (toujours prêts) et celle des scouts Russes Bud Gotov (être prêts).
PS : J'ai bien aimé les textes de Belette-Gribouille. Dès que je peux, je reviendrai les lire plus attentivement. CHAPITRE PREMIER Dans l'antre des enfers Deux rats venaient de filer dans la galerie. Dehors, un grondement lancinant, quasiment continu, se faisait entendre et le sol en même temps vibrait de façon sporadique. À la vérité, Iouri ny faisait pratiquement plus attention tant il était écrasé de fatigue. Il sursautait cependant, de temps en temps, chaque fois que se produisaient des explosions plus proches ou plus fortes. Alors, on sentait tout vibrer dans la grotte et de la poussière envahissait son refuge. On eut dit quelle était saupoudrée de la voûte. En vérité de nombreux fragments de calcaire en tombaient de même,... et tout cela durait depuis des jours et des nuits. Cétait à devenir fou ! Dès quun moment de répit le lui permettait, le garçon tentait de dormir un peu. Si laccalmie se prolongeait, celui-ci se dépêchait de sortir afin daspirer de larges goulées dair frais, puis dessayer de dénicher de quoi tromper sa faim. Parfois, Iouri se demandait ce que devenait Ievgueni, son meilleur copain. Cela faisait près de huit jours à présent quil nen avait plus eu la moindre nouvelle. - Il se peut bien quil soit au nombre des victimes, imagina- t-il à haute voix. Celles-ci se comptaient désormais par milliers depuis le début du siège. - Il y a bien huit mois que ces maudits Fritz encerclent la ville et tous les environs, sexclama-t-il alors quil navait dautre interlocuteur que lui-même. Au début, leur attaque avait été promptement repoussée. Iouri Zourov en était émotionné chaque fois quil y repensait. Son père y avait perdu la vie. Cétait au moment décisif, en pleine action de contre-attaque alors quil était à la tête de son détachement,... fauché par un fusil-mitrailleur ennemi. Dès le mois de novembre 41, les assaillants sétaient installés pour assiéger la ville et tantôt les bombardements dartillerie, tantôt les attaques aériennes, avaient englouti peu à peu des quartiers entiers. Depuis cet hiver-là, Iouri navait plus eu la moindre nouvelle de sa mère. Il lui semblait quelle sétait volatilisée. Olga Nicolaïevna Zurova navait plus donné le moindre signe de vie. Le pauvre avait longuement parcouru la ville à sa recherche. Hélas, personne ne lavait vue. Leur maison nétait dailleurs plus quun tas de gravats. Cest ainsi que le garçon sétait réfugié dans la datcha de son grand-père. Datcha ! Cétait un bien grand mot car il sagissait plutôt dun petit cabanon de planches adossé sur le bord dun mamelon rocheux juste à lentrée dune anfractuosité. Bien avant la guerre, il se trouvait que Dedouchka et Babouchka1 cultivaient près de là quelques légumes. À présent, les herbes folles avaient envahi totalement le jardinet. Les grands-parents sen étaient allés se réfugier sur la côte, aux environs dAlushta, persuadés quils y seraient plus en sécurité. Le calme était enfin revenu. Iouri savait que cela nallait pas durer. Cest ainsi quil sétait précipité vers la route en contrebas, dénommée Laboratornoe shosse, car il y avait remarqué depuis plusieurs jours une épave de Poloutorka mitraillée par des Stukas. - Allons-y ! commanda-t-il,... en fait pour sencourager. De plus en plus, il se parlait de la sorte et cela lui permettait de tromper sa solitude. Il navait pas le moindre compagnon, ce quil avait du mal à supporter. Lincertitude à propos de la disparition de sa mère était plus difficile encore à vivre. Iouri souffrait terriblement de sêtre retrouvé seul au monde et le pauvre aurait depuis longtemps sombré dans le désespoir sil navait su que plusieurs de ses copains se trouvaient terrés, eux aussi, non loin de là. Dès que la situation le permettrait, le garçon sétait juré daller les voir. En sautant de rocher en rocher pour ne pas se faire tirer comme un lapin par des sentinelles, Iouri se faufila lestement jusquà lendroit repéré, sassurant quil ny avait pas la moindre âme qui vive, et se glissa prestement sous la bâche. Il ny trouva que des caisses éventrées contenant les débris tordus de quelques Peh-Peh-Shah, ces fusils-mitrailleurs appelés plus familièrement Shpagin roteurs. Un peu déçu, le garçon sen retournait déjà quand son regard fut attiré par une musette en toile abandonnée dans le fossé. Celle-ci contenait quelques victuailles : un morceau de pain noir en partie moisi, quelques pommes de terre ainsi quun poisson séché déjà rempli de vers. Il sen empara vivement, puis il escalada la paroi du ravin jusquà son refuge. En grimpant, Iouri se dit quil lui faudrait sans tarder confectionner des pièges et les poser dès la prochaine accalmie. Dans la cabane aux planches assez largement disjointes, il retrouva sans grand plaisir un logis totalement dépourvu de confort au sol encombré de gravats. Dans un coin se trouvait sa table branlante éclairée par une fenêtre aux vitres cassées. Comme elle était couverte de poussière, il en balaya la nappe élimée du revers de la manche et versa dessus le contenu de la musette. Avec une certaine avidité, Iouri dévora le morceau de pain, grignotant dans le même temps le poisson débarrassé de ses habitants tout en se promettant de cuire les pommes de terre aussitôt quil en aurait le temps. Par chance, il avait encore de leau dans un bidon. Le réchaud quil sétait confectionné ferait laffaire. Un autre voyage au camion lui permettrait certainement de récupérer de lhuile en dessous du moteur afin de lalimenter. Cétait comme cela quil pouvait se faire un peu de cuisine et cest ainsi quil avait rôti quelques jours auparavant les restes dépecés dun rat. Dautres fois, le garçon rapportait des butins inattendus de ses expéditions dans les ruines à Korabelnaïa5. Il avait déniché par exemple un stock de bocaux de cornichons, de tomates et de poivrons en conserves. Étonnamment, ceux-ci se trouvaient presque tous intacts. Au cours dune autre expédition de ce genre, il avait découvert une babouchka presque entièrement couverte de gravats. Iouri sétait empressé de la sortir de là. Par chance, elle navait rien de cassé. - Brave petit ! lui avait-elle dit. Alexandra Petrovna Pilevina te revaudra ça. Je te le promets. - As-tu ce quil te faut pour dormir, camarade Pilevina ? lui avait demandé Iouri. Si tu as besoin, viens chez moi ! La babouchka lavait remercié. Celle-ci semblait savoir où sabriter. Depuis, Iouri navait plus revu la vieille femme. Il se demandait souvent ce quelle était devenue. - Quel âge a-t-elle donc ? imagina-t-il. Est-elle plus vieille que Babouchka ? - Sans doute ! se répondit-il. À moins quelle soit moins âgée quelle ne paraît. Cela se pouvait tant les conditions de vie quils connaissaient depuis des mois se révélaient épouvantables. Profitant de laccalmie, des troupes étaient montées vers les avant-postes. Il sagissait de fusiliers marins qui venaient du Bastion N°3. Ceux-ci sen allaient relever leurs camarades en position sur les secondes lignes de défense. Ils étaient habituellement retranchés dans ce fort qui datait en réalité du siège de 1854-55 et se situait à moins de 800 mètres en direction du faubourg. Ainsi, Iouri dans son repaire était au beau milieu dune sorte de no mans land. Les soldats relevés passèrent à leur tour en sens inverse un peu plus tard. Ils paraissaient exténués. Ces derniers navaient sûrement pas rejoint leurs casemates quand on entendit les sifflements caractéristiques et les explosions dune volée dobus nouvelle. Ainsi, la canonnade avait repris. Celle-ci prit très vite une ampleur inhabituelle. Elle augmentait sensiblement dintensité tandis que des coups plus sourds se faisaient entendre et ceux-ci faisaient trembler le sol. On eut dit les coups dun marteau géant. Iouri ne demanda pas son reste. À treize ans, le courage est souvent vrai, mais généralement pas au point den être téméraire. Il se précipita dans la cabane et se dirigea vers le fond pour se mettre à labri dans la grotte. Ainsi passa-t-il à côté dun éclat de glace accroché sur le mur et qui servait de miroir. Il remarqua fugitivement son visage émaciés par les privations tout autant que par linsomnie. De plus, il observa quil était sale et que les creux de ses traits sen trouvaient dautant plus accentués. Du fait de la crasse, on naurait pu quêtre touché par ses grands yeux gris bleu dans un effet de contraste impressionnant. Ses cheveux roux tout ébouriffés se trouvaient poudrés de poussière blanchâtre et cela lui donnait presque une apparence de spectre. À la vérité, Iouri se demanda sil sagissait bien de son visage. En fait, sa propre vue lui fit peur. Où était-il à présent, le vrai Iouri Zurov, le Iouri Zurov enjoué qui se donnait à fond, qui savait si bien entraîner les autres au temps des camps de pionniers ? Des sensations dangoisse à présent commençaient à le tenailler. Ce nétait pas le moment de lâcher prise ! Il fallait se ressaisir. Une explosion proche aida le garçon qui sembla se reprendre. Sans plus réfléchir, il se précipita dans lantre que formait la grotte et courut jusquau fond. Iouri sétait à peine installé sur le matelas qui se trouvait-là quune épouvantable déflagration se produisit. Cela lui fit leffet dun violent coup de poing dans le ventre. Il suffoqua sous le choc. La terre avait semblé se soulever. De larges morceaux de la paroi seffondrèrent et, dans une fraction de seconde, il pensa quil serait enterré vivant. Par chance, il narriva rien de tel. On ny voyait plus rien dans la nuée de poussière et cependant Iouri savait quil allait pouvoir sortir de là. Malgré tout, ce qui venait de se passer dépassait en puissance absolument tout ce qui sétait produit jusqualors. Il y avait des moments, comme cette fois dans le vacarme des déflagrations, parmi les trépidations du sol, ou Iouri se sentait effrayé de manière irrépressible. Il létait dautant plus que son réflexe aurait été naturellement quelques années plus tôt de se précipiter dans les bras de sa mère. À tout le moins, cela laurait rassuré, nen doutons pas ! Plusieurs fois, le pauvre avait senti monter la panique. Il sétait alors précipité vers lextérieur où dautres explosions lavaient immédiatement refoulé jusquau fond. La peur était souvent sa compagne et pour loublier, Iouri se perdait dans ses pensées chaque fois que le désoeuvrement forcé par les bombardements ne lui laissait pas dautre alternative. Iouri tentait doublier lenfer en concentrant son esprit sur des souvenirs agréables : la cueillette des cerises, au-delà du mont Vorontsov, ou les baignades au creux des criques ouvertes sur la Mer Noire. Il se disait quil faudrait pouvoir se projeter dans la tête un film aussi plaisant que ceux quon leur montrait au camp des pionniers. Lun de ceux quil avait préférés leur avait présenté lhistoire du grand prince Alexandre Nevski. Cétait un film assez récent qui signifiait que lUnion Soviétique allait repousser les descendant des chevaliers teutoniques, ces fous de guerre nazis, tout comme lavait fait ce prince. Il se souvenait aussi du Cuirassé Potemkine aussi réalisé par Sergeï Eisenstein et de Pyshka de Mikhail Roman. En vérité, cétait une époque heureuse, à considérer les temps présents. Les feux de camp, les grands jeux dans la montagne où lon devait courir après les « ennemis du socialisme » étaient des occasions de se dépenser sans compter, mais aussi sans souci, loin des leçons de politique imposées par le parti. Cela nempêchait pas que tout le monde aime le camarade Staline. On laimait tout autant quon le craignait. Cétait le petit père du peuple. Iouri se prit à sourire en revoyant dans son esprit le pauvre soldat sinon le matelot préposé au rôle de méchant capitaliste et qui devait se cacher dans les broussailles afin déchapper à la horde joyeuse de ces diables de pionniers soviétiques. Au rassemblement du matin, juste après le « Vsegda Botov », on découvrait les activités de la journée que le Vojatiy présentait. Garçons et filles, à ce moment-là, les attendaient sans cacher leur excitation. Quelques fois, les pionniers devaient entendre un récit contant les hauts-faits du camarade Lénine et Iouri pensait chaque fois quil préférait de beaucoup les projections de cinéma. - Je pourrais me représenter quasiment la totalité du film Alexandre Nevski, se dit-il à voix haute. Il en voyait distinctement lacteur principal et les fameux chevaliers teutoniques en déroute. Une vibration particulièrement forte ébranla la grotte à nouveau, sortant brusquement de sa rêverie le garçon qui sy terrait. - Pourquoi faut-il vivre ça gémit-il avec une expression dans les yeux qui révélait son découragement, mais aussi de la panique. Visiblement, larrivée si brusque de la guerre à Sébastopol était pour lui totalement incompréhensible. Il en découvrait les conséquences épouvantables et ne comprenait pas ce qui poussait des peuples à se combattre. Il avait beaucoup de mal à réaliser quen si peu de temps se soit produits des événements dramatiques à ce point dans le fin fond de la Crimée. Pourtant, la défense de la Mère Patrie devenait désormais pour chacun ce qui primait sur tout. Linstinct de survie le commandait. |
Fauvette Bxl Cisticolidae
Nous a rejoints le : 02 Juil 2009 Messages : 4 300 Réside à : Bruxelles |
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Babior E. Grand membre
Nous a rejoints le : 23 Mai 2007 Messages : 660 Réside à : Lyon, Clermont-Ferrand |
Popeye, merci pour ce début de récit, j'espère que Iouri va s'en sortir !
Je voulais faire une remarque, non pas sur le style narratif (il y a ici d'autres spécialistes qui le feront mieux que moi), mais sur les mots russes que tu utilises. Quand on "romanise" un mot écrit à l'origine dans un autre alphabet, on a le choix : - utiliser la norme ISO, qui fait correspondre à chaque lettre de l'alphabet cyrillique une lettre de l'alphabet latin. C'est un système réversible et international, mais qui ne permet pas de deviner la prononciation (le prénom du héros deviendrait alors Ûri) ; - associer à chaque son une lettre ou un groupe de lettre. Ceci permet au lecteur d' "entendre" immédiatement le bon son, à condition de tenir compte des règles propres à la langue d'arrivée. Autrement dit, la lettre russe "y" s'écrira "ou" en français, mais "u" en anglais. Dans ton texte, certains mots sont transcrits pour le français (babouchka, Staline), d'autres pour l'anglais (Bud, Jurov). Je te souhaite bonne chance pour l'utilisation des noms de personne. Choisir la bonne combinaison de diminutif, prénom, patronyme et nom de famille selon le registre, c'est un vrai casse-tête ! Mais tant que tu n'as pas trop de dialogues, tu es tranquille. (Dernier détail : c'est "gotov" qu'il faut écrire et non "botov".) Bravo Fauvette, tu dois être content de tenir enfin ton "bébé" dans les bras ! |
popeye Joyeux membre
Nous a rejoints le : 25 Oct 2001 Messages : 278 |
Merci Babior pour ces remarques opportunes. Cela permet de pointer mon manque de vigilance. Je vais en tenir compte. |
Blizzard Membre confirmé
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011 Messages : 1 057 |
D'après son altesse le prince Michel Gortchakoff, la terminaison ov doit s'écrire off en français. |
popeye Joyeux membre
Nous a rejoints le : 25 Oct 2001 Messages : 278 |
En fait, la forme "off" correspond à la forme ancienne de la terminaison "ov". De nos jours, la forme normalisée en français est bien "ov". Donc, si je comprends bien les remarques de Babior, la devise des scouts russe devrait se transcrire en français "Boud Gotov" et non "Bud Gotov" comme je l'ai fait. Je m'arrête là car j'ai l'impression que l'on dévie du sujet. |
Babior E. Grand membre
Nous a rejoints le : 23 Mai 2007 Messages : 660 Réside à : Lyon, Clermont-Ferrand |
Oui, "Boud gotov", pour bien prononcer la voyelle. Mais tu noteras que cette règle du respect de la prononciation a ses limites : d'une part à cause des sons qui n'existent pas dans notre langue (i dur, l dur), d'autre part parce qu'on respecte aussi l'orthographe d'origine (en russe, "gotov" s'écrit bien avec deux "o", mais le premier se prononce plutôt "a", il faudrait donc écrire "gatov").
Les deux devises "boud gotov" et "vsegda gotov" ne doivent pas être opposées, les deux ont été ou sont utilisés par chaque mouvement (pionniers et scouts). J'espère que ton histoire ne repose pas là-dessus ! |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
Je confirme qu'on entend clairement "gatov" et non "gotov" pour avoir souvent été invité aux fêtes et réunions de l'Association Nationale des Scouts Russes fondée par le Colonel Oleg Ivanovitch Pantiukhov (avec un v). |
Gribouille Bouille de Grib'
Nous a rejoints le : 23 Sept 2009 Messages : 3 081 Réside à : Isère |
Un autre texte. Je vous préviens, c'est pas hyper joyeux... mais j'assume ! |
Fauvette Bxl Cisticolidae
Nous a rejoints le : 02 Juil 2009 Messages : 4 300 Réside à : Bruxelles |
noirbouillages plutôt que gris, non ... ? |
Gribouille Bouille de Grib'
Nous a rejoints le : 23 Sept 2009 Messages : 3 081 Réside à : Isère |
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trident Membre confirmé
Nous a rejoints le : 28 Fév 2009 Messages : 1 494 Réside à : Montréal, Québec |
arf! Marmotte parisienne! Mais c'est tout mignon ça! |
Gribouille Bouille de Grib'
Nous a rejoints le : 23 Sept 2009 Messages : 3 081 Réside à : Isère |
Rho, ça va, hein ! J'avais 14 ans quand il a fallu trouver une adresse. |
chamoisguide Chante
Nous a rejoints le : 18 Mars 2012 Messages : 1 441 Réside à : dans le coeur de Dieu! |
pour relancer le fuseau je mets un poème écrit pour demander des cheftaines l'an dernier pour notre camp! Plus pratique que poétique mais bon dites quand même ce que vous en pensez!:-)
"Guidouille, mot qui fait rêver la jeunesse. Camper, oh comme elles aimeraient le pouvoir! Rire, jouer, chanter, prononcer sa promesse, Guidouilles, elles l'attendent avec espoir. A quinze ans, elles ont de vous reçu la joie, Si elles sont grandes et mures, c'est à vous, C'est à vous qu'elles le doivent uniquement. Si l'amour de dieu habite leur cœur, vraiment Vous pouvez être gaie au long de la journée Cheftaines, cheftaines, vos guides vous doivent tout Ce n'est pas pour vous encensez que je le loue, Vous êtes belles, certes, mais vous nous manquez! Sans formation souvent, sans CEP aussi, Vous ne pouvez nous faire camper cet été Soixante-dix équipes libres vous le crient "Donnez du temps, nous vous donnerons la gaieté" Et elles brilleront, après une journée Bigrement chargée, et les étoiles, le soir Vous feront oublier la fatigue et l'armoire Où furent rangées vos robes de soirées. Laquelle parmi vous ne se souviendrait pas En les entendant, un joyeux soir de camp Chanter en chœur la belle prière, tout bas Vous dire bonsoir, de sa promesse d'antan? Vous aviez dit, du haut de vos petits treize ans Avec les yeux pleins de lumière et pétillants A votre cheftaine, une main sur l'étendard Je vous promets de servir toujours mon prochain. Amie, entends-moi, il n'est pas trop tard Tu pourras rendre service l'été prochain Soixante dix équipes libres t'attendent Viens avec elles camper, elles te devront Une joie immense: quinze jours de campement Pour cela viens faire des CEP, gaiement Apprends encore comment il faut faire avec nous Puis tu voudras camper, tenter ce truc de fou! Entends, écoute l'appel et notre prière, Celle des guides qui ne pourront camper Faute de cheftaines, faute de volontés Ne nous force pas à regarder en arrière Faute de ne pas pouvoir regarder en avant De ne plus pouvoir encore espérer un camp!" |
Colinot Grand membre
Nous a rejoints le : 10 Janv 2010 Messages : 515 Réside à : Monaco |
Il est très beau ton message aux cheftaines (ou aux futures cheftaines). Je ne connais pas ton âge - ce n'est pas indiqué dans ton profil -. Peut-être qu'un jour tu seras toi aussi cheftaine et tu te souviendras qu'un jour tu as répondu à ta cheftaine qui t'a demandé : "Combien de temps" ? "S'il plaît à Dieu, toujours". Es-tu CE ou SE ? C'est déjà une préparation au beau métier de Chef.
Purée ! Vous me donnez des idées ! J'ai bien envie d'écrire une petite nouvelle ayant trait au scoutisme en "plongeant" dans mes souvenirs de guidouille et de jeune cheftaine.... |
chamoisguide Chante
Nous a rejoints le : 18 Mars 2012 Messages : 1 441 Réside à : dans le coeur de Dieu! |
oh oui il faut écrire, c'est tellement bien ce qui est écris avant, il faut continuer, avis aux amateurs!!! Colinot, pour info je suis SE ... |
Alix.C Membre familier
Nous a rejoints le : 03 Sept 2012 Messages : 455 Réside à : Semper viret |
Citation: |
chamoisguide Chante
Nous a rejoints le : 18 Mars 2012 Messages : 1 441 Réside à : dans le coeur de Dieu! |
chouette! je me sens moins le petite gamine au milieu des autres!!!!! d'ailleurs ce smile existe mais pas celui du bébé!! |
Alix.C Membre familier
Nous a rejoints le : 03 Sept 2012 Messages : 455 Réside à : Semper viret |
tu a quel age? je me suis toujours considéré comme la benjamine du forum, moi aussi je me sens seule au milieu de tous ces grands!
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chamoisguide Chante
Nous a rejoints le : 18 Mars 2012 Messages : 1 441 Réside à : dans le coeur de Dieu! |
j'ai bientôt 17 ans et toi? |
Alix.C Membre familier
Nous a rejoints le : 03 Sept 2012 Messages : 455 Réside à : Semper viret |
j'ai 13ans... |
chamoisguide Chante
Nous a rejoints le : 18 Mars 2012 Messages : 1 441 Réside à : dans le coeur de Dieu! |
et déjà SE?
ma pauvre je crois que tu es bien la benjamine du forum mais on se soutient quand même dans la minorité! pas moi mais les autres!!!!!! |
Alix.C Membre familier
Nous a rejoints le : 03 Sept 2012 Messages : 455 Réside à : Semper viret |
Et oui, déjà SP!
Mais je suis arrivée aux guides a 11ans, et toute une génération s'est envolée... Je suis habitue a être la benjamine, remarque je l'ai été quasiment 2 ans aux guides, et puis d'une année a l'autre, Ting!! Seconde! |
chamoisguide Chante
Nous a rejoints le : 18 Mars 2012 Messages : 1 441 Réside à : dans le coeur de Dieu! |
ben dis donc ça fait jeune, mais "aux âmes bien nées la valeur n'attend pas le nombre des années"(le cid, acte 2 scène 2) |
chamoisguide Chante
Nous a rejoints le : 18 Mars 2012 Messages : 1 441 Réside à : dans le coeur de Dieu! |
Tenez voilà un autre poème pour la route! je sais pas si il y a de la lune chez vous ce soir, mais chez moi il y en avait ce jourlà!
Ô Lune... La nuit est tombée, son calme manteau Apaise les hommes. Oh ma douce Lune Viens me visiter, depuis déjà tôt Je nattends que toi, viens me voir ô Lune ! Au dessus de moi, bientôt brillera Létoile quun jour je croyais si loin. Laube arrivera et te balaiera, Mais avant, belle, tu ne fuiras point. Combien je taime et combien jattends De pouvoir te voir, perle de la vie. Sur ton passage déjà tu ravis Ceux qui croient en toi, ils sont si contents. Regarde ce soir la fine lumière Qui scintillait peu encor la nuit dhier. |
Hatari Grand membre
Nous a rejoints le : 05 Juin 2013 Messages : 514 Réside à : Vénus et alors ? |
Poème sur la montagne :
Randonnée On a parfois envie d'évasion Pour fuir le train-train les déceptions Regardant par la fenêtre de la classe On voit les montagnes couvertes de glace Le sac au dos le bâton à la main Sans penser un seul instant à demain On s'imagine gravir escalader franchir Une fois en haut voir la ville et en rire Etre seul sur les cimes seul dans le silence Pouvoir observer le moineau qui s'élance Marcher en chantant de sa plus belle voix Marcher et marcher et ce pendant des mois Jusque vers les cieux dont on a tant rêvés Pendant des distances jamais imaginées |
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