De mon côté, je garde de mes années de scoutisme à la FSE la vraie découverte des différentes sensibilités catholiques mais surtout (et c'était avant les histoires liées au Motu Proprio) la possibilité pour tous de s'enrichir au contact des autres.
Il n'y avait pas dans les troupes que j'ai fréquenté de tendance générale particulière (sauf peut être à la fin une approche plus "tradi" en raison de la personnalité des chefs me semble-t-il) ou de courant dominant (pour reprendre une expression un peu trop politique à mon gout). La Foi se vivait au quotidien par un partage mais aussi une découverte mutuelle des différentes sensibilités - et entre 12 et 17 ans on est curieux, parfois un peu trop, incisif sur les pratiques des autres mais cela permet un échange enrichissant.
Ainsi si l'unité n'existe pas entre les mouvements catholiques scouts (mais doit on vraiment le regretter ??? ), elle se vit au jour le jour dans les troupes : en fonction du lieu de camp, de qui (maitrise, patrouille, scout...) prépare la prière du soir (les messes, prières et autres activités religieuses) mais aussi et surtout de la personnalité des scouts et de l'aumônier.
Si l'unité n'existe pas entre scouts catholiques c'est qu'on a trop longtemps mis en avant ce qui séparait et non ce qui pouvait être commun. Il était plus important savoir si l'un priait à genoux ou debout, communiait dans la main ou sur la langue, prononçait ses prières en latin ou en moldo-valaque, n'oubliait pas le filioque et se rangeait dans la même petite boîte que s'il se sentait fils (ou fille) de Dieu. La chapelle où on allait prier comptant plus que le scoutisme qu'on pratiquait et la fraternité.
Cessons donc un peu de fliquer les consciences et de se prendre pour le Grand Inquisiteur, nos rodomontades doivent bien faire rire Celui qui nous regarde et nous jugera non sur certains mots mal choisis mais sur ce qu'il y a dans nos cœurs.
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Boxer
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