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| Auteur | De l'importance d'une union de prières quotidienne, fraternelle et bienveillante |
| La compagnie des types louches Progressant
Nous a rejoints le : 03 Avr 2007 Messages : 22 Réside à : Lyon |
En cette belle fête de la Nativité de Notre Dame (8 septembre), j'aimerai vous proposer une initiative simple et concrête :
Avec quelques amis, nous décidions voici déjà plusieurs années, de nous associer par la pensée aux prières du chapelet quotidien et de l'Angelus. Notre Sainte Mère l'Eglise nous propose de dire ce dernier trois fois le jour (7h/ou au lever, 12h et 19h/ou au coucher), au son des cloches de nos églises. Mais chacun reste libre de le répartir autrement, suivant son devoir d'état. L'Angelus se récite ainsi : (signe de Croix) Au nom du Père, Et du Fils, Et du Saint-Esprit, Amen. I. L'Ange du Seigneur annonça à Marie qu'elle serait la Mère du Sauveur, - Et elle conçut du Saint-Esprit. Je vous salue Marie pleine de grâces, Le Seigneur est avec vous, Vous êtes bénie entre toutes les femmes Et Jésus le fruit de vos entrailles est béni. Sainte Marie mère de Dieu, Priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l'heure de notre mort, Amen. II. Voici la servante du Seigneur, - Qu'il me soit fait celon votre parole. Je vous salue Marie... III. Et le Verbe s'est fait chair, - Et Il a habité parmi nous. Je vous salue Marie... Priez pour nous Sainte Mère de DIeu, Afin que nous devenions dignes des promesses de notre Seigneur Jésus-Christ. Prions : Seigneur nous Vous supplions de répendre dans nos âmes Votre grâce, afin qu'ayant connu par la voix de l'Ange l'Incarnation de votre Fils Jésus-Christ, nous parvenions par Sa Passion et par Sa Croix, à la gloire de Sa Résurrection, Par le même Jésus-Christ notre Seigneur, Amen (signe de Croix) Au nom du Père, Et du Fils, Et du Saint-Esprit, Amen. Souvenons-nous que l'Angelus correspond à un véritable petit office monastique (voir plus bas), qui nous incite à nous unir par la pensée à nos frères et soeurs des cloitres. Ainsi, nous réalisons une véritable chaîne universelle de prières. Le plus difficile est de commencer et ensuite une douce habitude se crêt et la récitation devient naturelle. Alors lancez-vous sans crainte, avec l'aide de notre Mère du Ciel. Je vous suggère, avant de réciter l'Angelus, de commencer ainsi, pour que tous les membres de cette chaine se retrouvent dans la prière de chacun, sans obligatoirement se connaitre : " Mon Dieu, je Vous offre cet Angelus, en grande union de prières avec mes frères et soeurs (se remémorer la personne qui vous a "parrainé" et toutes celles que vous avez "parrainé" à votre tour), pour les intentions de chacun d'entre eux, pour et aux intentions de notre Saint Père le Pape Benoit XVI et pour toutes les âmes du Purgatoire, spécialement celles qui sont le plus oubliées et celles qui ont le plus besoin de Votre Sainte Miséricorde", puis : L'Ange du Seigneur annonça à Marie, ... Afin de vous sentir portés, je vous invite surtout à "parrainer", avec la douceur et le discernement de la charité, les personnes susceptibles d'être intéressées. La prière doit toujours précéder l'action, alors commençons par convertir nos propres coeurs, pour qu'ils rayonnent en ce monde et apportent la Paix véritable qui nous vient de Dieu. Que chaque personne intéressée par cette modeste chaine de prières (pour le chapelet et l'Angelus ou pour l'un ou l'autre), n'hésite pas à m'en informer et à me contacter sur mon email privé, pour plus de commodité : aviron.jerome@orange.fr En grande union de prières toujours, Jérôme. L’Angélus L’histoire de l’Angelus: L’Angélus est fixé sous sa forme actuelle depuis le XVIè siècle, mais on en trouve les premiers éléments dès les XIIè et XIIIè siècles. Cette prière mariale, parmi les plus chères de la tradition occidentale, a vu le jour grâce à l’un des disciples de saint François d’Assise, le Bienheureux Benoît Sinigardi (1192-1282), d’Arezzo. Au chapitre général de l’Ordre, à Assise, en 1269, les Franciscains demandent «’en l’honneur de la glorieuse Vierge, les Frères enseignent au peuple à saluer quelques fois la Bienheureuse Vierge lorsque retentit la cloche des Complies». Le chapître provincial de Padoue, en 1305, décrète pour la Province franciscaine de Venise «qu’on sonne dans tous les couvents, le soir, la cloche trois fois, lentement, en l’honneur de la Vierge glorieuse et qu’alors, tous les Frères s’agenouillent et disent trois fois Je vous salue Marie pleine de grâce». En 1314, la prière se répand à Milan et ses environs. Le Pape jean XXII l'approuva pour l'église de Saintes en 1318 et introduisit la pratique à Rome le 7 mai 1327. A l’Angélus du soir, s’ajouta bientôt la salutation du matin. L’usage est déjà observé à Pavie dès 1330 et se répondit dans toute la chrétienté au XIVè siècle. L’Angélus de midi est postérieur. Le Synode de Prague, en 1386, le recommande le vendredi pour honorer la Passion du Christ. En France, il est d’usage sous le roi Louis XI pour implorer la paix du royaume. A Rome elle est prescrite par le Pape Calixte III (1456) pour demander la victoire de la chrétienté sur les Turcs. Sous Sixte IV († 1484), l'unification des trois angelus est achevée et les trois sonneries de cloche qu'accompagne la récitatin de l'Ave ont seulement pour but d'honorer la Vierge Marie dans le mystère de l'Annonciation. Le texte du Je vous salue Marie (de l’Ave Maria) : Déjà au Vème siècle, les liturgies grecques commencèrent à saluer la Sainte Vierge dans les termes de l’archange Gabriel et de Sainte Elisabeth, tels que le rapporte l’Evangile de saint Luc. Introduit dans la liturgie latine par Saint Grégoire le Grand, et, au VIIème siècle dans la liturgie mozarabe, l’Ave Maria primitif devint, au cours du XIIIème siècle, d’un usage général. Saint Thomas d’Aquin en donne un commentaire théologique. Les versets et les répons : C’est au XVIème siècle qu’on introduisit l’usage de séparer les trois Ave par trois versets et leurs répons, sensiblement les mêmes que ceux en usage actuellement. L’oraison, dans sa forme définitive, est fixée en 1612. Les Papes Benoït XIII (1734), Benoît XIV (1742) et surtout Léon XIII (1884) ont déterminé la pratique actuelle de l’Eglise et l’ont enrichie d’indulgences (cf.supra). «des Pays de l’Ain» n° 20, 9 déc. 2005 pp. 1074 à 1077 (extrauits. Précisions de notre part). Avis de Saint Vincent de Paul (†1660) sur la douceur (Prévoir les occasions de colère ; détester ce vice ; ne pas agir ou parler lorsqu'on est ému mais se maîtriser. La douceur obtient tout). ...  0       |
| Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Indigeste ton post, j'ai pas pu tout lire...  1 |
| marinette Membre confirmé
Nous a rejoints le : 06 Fév 2004 Messages : 1 323 Réside à : Valence |
Moi je ne l'ai pas trouvé indigeste, mais au contraire, fort intéressant...
Une union de prière, c'est donc le fait de prier tous à la même heure, c'est ça? Mais alors, pourquoi, lorsqu'il y a un évènement douloureux, certains disent "union de prière"? c'est une façon plus rapide de dire qu'ils se joignent aux victimes pour prier, mais pas forcément aux heures habituelles, non? 2 |
| Rantanplan canidé
Nous a rejoints le : 19 Fév 2004 Messages : 4 261 Réside à : France-désert |
Effectivement, l'heure importe peu...
Être en union de prières signifie plutôt prier pour la même chose que prier en même temps. Donc non, l'union de prière ce n'est pas prier tous à la même heure 
(par contre prier à la même heure peut t'aider, dans le sens où tu te rendras mieux compte que tu pries "avec" les autres) 3 |
| La compagnie des types louches Progressant
Nous a rejoints le : 03 Avr 2007 Messages : 22 Réside à : Lyon |
5 |
   | technique |
   | bonne humeur |
Ecussons
Posté le: 08-09-2007 à 16:38
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