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Fleur-des-Sables
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Mary, il n'y a rien de plus dur que le titre. Pour les roses-croix, j'allais te faire un post identique. Bis repetita. Les francs maçons seront ravis, mais peut-être pas les autres...
Et puis, moi qui fais dans la guimauve ( Akéla!), je peux te dire que cela fait aussi, si ce n'est plus cucul que "Albane". Tu n'y peux rien, c'est à "cause" de la rose. Prenons un exemple : si tu aimes la bd, les Yoko Tuno. Un titre parmi d'autre : la frontière de la vie. C'est un des volumes des plus émouvant. Mais ça marche parce que ce n'est pas "retour à la vie" ou "résurrection" mais que le terme de frontière t'implique dans le récit directement et te fais entrevoir l'abîme qu'il y a entre la vie et... la mort ? l'avant-vie ? une existence en sommeil ? Bref, tu plonges, le titre t'a pris le coeur. Cherche de ce côté là.
Enfin, j'ajoute un bémol, par expérience : le titre, en définitive, c'est l'éditeur qui le choisira si le tien ne lui plait pas ou s'il en trouve un plus accrocheur en lien avec sa ligne éditoriale. Je n'ai pas choisi Ondine. Les deux premiers volumes n'étaient qu'un seul manuscrit à l'origine s'appelant le Lys écarlate. Pour des raisons de nombre de pages, l'éditeur en a fait deux volumes, m'a demandé de faire des paragraphes de relance à la fin de ce qui devenait le volume un et a proposé Ondine pour ce volume en titre.
La Silésie, les fans me diront, mais pourquoi est-ce que je pense à Tintin et à Trilby ????
Attention avec ces pays dont on fait des royaumes bien pratiques. Là aussi, tu risques de verser dans le trop irréel et le mièvre ( encore une fois, ne m'en veux pas, je lutte toute la journée contre mon côté guimauve !), ça fait roman de jeunes filles du début du siècle. Ton prince serait un étudiant ou un jeune homme à l'avenir prometteur, tu peux te poser les mêmes questions : le partager avec sa banque, son entreprise ou sa clinique, s'il est brillant et vite promut à de hauts postes, peut se révéler encore plus ardu que d'épouser un presque prince. Qui plus est, quel est le vrai thème : le travail du deuil d'un amour ou la vie rêvée du prince charmant ? Le premier thème est fort et mérite qu'on y mette ses tripes. Le second est plus banal.
Mea culpa pour tous ces mots peut-être rudes,mais je "connais" un peu la boutique et le milieu, alors, je préfère te le dire. Les lecteurs du premiers seront de touts styles,et ce sera sûrement un travail enrichissant, les lecteurs du second seront des très jeunes ados en mal de rêverie. (Ceci n'est pas un jugement, on peut se faire plaisir avec autre chose que Bernanos de temps à autre!).
Bien fraternellement, je te serre la pince...
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Lynx 2
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Nous a rejoints le : 12 Avr 2006
Messages : 166

Réside à : Rhône
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Mary

Je rajoute une couche à ce qui vient d'être dit. Certains éditeurs laissent l'auteur écrire ce qu'il veut et acceptent l'ouvrage tel qu'il est ou le rejettent tel qu'il est. D'autres éditeurs acceptent le livre en demandant des retouches sur le titre ou sur le contenu. Il faut alors savoir si ce que l'on veut c'est garder l'intégrité du roman sans aucune retouche au risque de ne pas être édité ou accepter avec humilité de corriger son roman. Certains auteurs sont très orgueilleux et n'admettent pas que l'on touche à leur "bébé" et d'autres conçoivent qu'ils ont encore des progrès à faire.

Jean Valbert, qui m'a aidé à faire mes premiers pas dans la littérature jeunesse, disait qu'on reconnaissait un bon auteur au fait qu'il fallait le découvrir parce qu'il se cachait et un mauvais auteur parcequ'il ne se cachait pas, qu'il était persuadé d'être excellent et qu'il n'admettait pas de remmettre en question son travail.

Quand j'ai écrit "la paix n'est qu'un sursis", j'avais trouvé un titre différent "la mort blanche". L'éditrice a changé le titre sans même m'en parler car elle trouvait que cela faisait sinistre. Elle avait peut-être raison. Par contre, elle aurait dû me demander de retravailler le titre et ensemble nous aurions pu trouver mieux que ce "sursis" car beaucoup de jeunes lecteurs sont rebutés par ce mot. Je crois beaucoup à la collaboration amicale dans le travail. Chez Téqui, avec Laure Angélis pour la collection Défi, c'est ce que nous essayons de faire. Au Triomphe, je crois que c'est aussi ainsi qu'ils procèdent et j'ai grand plaisir à rencontrer les auteurs et le directeur de cette maison d'édition.

Quoi quil en soit, il faut s'accrocher et travailler le texte et les titres avec constance et bonne humeur.
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