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Auteur | Questions que devraient se poser les catholiques |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Je ne sache pas que la théorie de l'évolution permette que le hasard ("millénariel") permette d'imaginer que plusieurs couples de la même espèce soient apparus simultanément au même endroit.
Ou alors on est très loin de la théorie de la mutation génétique aléatoire !! Le problème du monogénisme n'est pas propre au récit de la création. Il se pose aussi dans les théories scientifiques modernes. Sachant que la paléonthologie ne remonte pas encore jusqu'à l'apparition des espèces (le fameux chaînon manquant, qui existe pour toutes les espèces). Quant au péché originel il n'a pas grand chose à voir dans ce débat. Dans tous les cas, le péché originel est et restera la désobéissance à Dieu, qui est surtout la manifestation d'avoir cessé de lui faire confiance. Le reproduction était dans le plan de Dieu, et nous partageson tous les gènes de nos premiers parents. Leurs enfants se sont reproduits entre eux, comme cela arriverait si une catastrophe nucélaire laissait pour seuls survivant un frère et sa soeur (ou cf. conte du Lagon bleu). Il y a une hiérarchie dans les nécessités ! L'interdit de l'inceste n'est pas un commandement divin, mais un commandement social, justifié... Si ce commandement est social, c'est à dire qu'il apparaît avec la société. Tant qu'il n'y a pas de société, ce commandement n'a pas vraiment de sens. |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
Tu vas très loin là zèbre - et ce n'est pas pour me déplaire- la nécessaire reproduction de l'espèce....., nous sommes bien des animaux évolués...... grégaires avec tout ce que celà comporte. Point d'anthropomorphisme, mais comprendre pourquoi les animaux réagissent comme nous ne savons plus réagir dans bien des domaines. |
Jack Membre confirmé
Nous a rejoints le : 19 Juin 2005 Messages : 1 520 Réside à : Whitechapel, London |
Citation: Justement, non. Si mes souvenirs sont bons (mes souvenirs de cours de bio, hein, je n'étais pas là a l'époque dont il est question), les premières créatures vivantes ne se reproduisaient pas de manière sexués. la page wikipedia qui semble aller dans ce sens. Un petit article sur la consanguinité |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Tu parles des cellules, je te parle des premiers organismes sexués. Et ce pour chaque génération (au sens de "création", ou saut mutationnel) d'une nouvelle espèce ! |
Harfang I Membre actif
Nous a rejoints le : 29 Avr 2008 Messages : 107 Réside à : Paris,Toulouse,Rodez,Amiens puis Rennes |
Ok merci pour la réponse, en fait c'est parce que je suis en CPGE, et nous avons récemment étudié le créationisme en Anglais, alors je me suis posé la question... Parce que personnellement je crois les explications scientifiques, et pense que le "big-bang" a pour origine Dieu. Enfin merci FSS |
Jack Membre confirmé
Nous a rejoints le : 19 Juin 2005 Messages : 1 520 Réside à : Whitechapel, London |
Citation: J'ai cité ton texte, tu parles de "les premières créatures vivantes qui ont existé sur la planète" Tu as l'air de penser que chaque espèce a eu 2 parents qui seraient apparu en même temps et qui auraient ensuite engendré toute l'espèce. Si c'est le cas, ça ne me semble pas très correcte, qu'il s'agisse d'organisme sexué ou non. |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Les premières créatures au sens large, pas juste les premières bactéries ! Citation:jene comprend pas très bien ce que tu veux me faire dire. La théorie de l'évolution enseigne qu'une espèce a soudainement donné naissance à une autre espèce par mutation génétique (débat sur le "soudainement" déjà tenu ailleurs, il reste qu'un jour ou l'autre, une mutation de plsu crée une espèce nouvelle). pour caricaturer : un jour une espèce de poisson a donné naissance à une espèce de lézard. Pour que l'espèce perdure, il faut que ce lézard trouve une femelle avec laquelle il peut se reproduire et que l'espèce commence. La théorie de l'évolution nous enseigne que ces mutations génétiques sont aléatoires et se produisent pontuellement sur un calendrier de l'ordre du million d'année. Je te laisse deviner la suite. Comment imaginer que 200 couples soient apparus simultanément au même endroit sur la planète pour permettre à la génération 2 de fricoter avec la génération 2 issue d'un autre couple semblable ? Les mathématiques t'interdisent un tel coup de pot, répété pour chaque espèce ! |
Jack Membre confirmé
Nous a rejoints le : 19 Juin 2005 Messages : 1 520 Réside à : Whitechapel, London |
Ce que que je comprends de tes propos, c'est que l'espèce de poisson donnerai naissance a 1 unique couple d'espèce de lézard. Ce couple d'espèce de lézard sera le parent de toute l'espèce d'espèce de lézard. On peut aussi imaginer qu'il ne peuvent plus se reproduire avec les espèces de poisson. Ce qui signifie que les enfants issue de ce couple devront se reproduire entre eux. La diversité génétique propre a la reproduction sexuée serait limité et on aurait (je pense) beaucoup trop de cas de consanguinité, donc beaucoup d'individu non viable. tu dis que ça prend des millions d'années, donc sur ces millions d'années on peut se dire que les individus qui ont eu la mutation soient reproductible avec ceux qui ne l'ont pas eu. Et donc, au bout de ce million d'année on aura bien une nouvelle espèce, qui ne pourra plus se reproduire avec la premiere. (cf les ânes et les chevaux et ptet les zèbres, et les tigres et les lions) Tu parlais des premiers asexués. J'ai aussi du mal à imaginer (toujours a cause de cette diversité nécessaire a la pérennité) qu'un jour une espèce asexuée ait engendré une espèce sexuée. Mais plutôt une espèce (ou une transition) qui puisse faire les 2. Bref, je voulais juste éclairer ce point. tu penses donc qu'un seul couple soit apparu, issu d'une autre espèce, et soit a l'origine d'une espèce. |
Boxer Membre banni
Nous a rejoints le : 24 Mai 2007 Messages : 1 494 Réside à : Marseille, maintenant IDF |
Soyons simples et clairs : le monogénisme (un seul couple à l'origine) permet de garder intact le récit de la Genèse, qui pour moi (et bien d'autres) est un récit symbolique, imaginé par les juifs pour expliquer l'imperfection humaine et le mal sur la terre, alors que le Créateur ne peut créer une oeuvre imparfaite : c'est un problème métaphysique ou théologique, pas un problème de science ni de paléontologie, qui atteste au contraire du foisonnement de la vie multiple (enfin, c'est mon avis!). Je suis d'accord avec zèbre : une telle configuration de l'évolution exclut (même du seul point de vue des probabilités) des mutations au hasard et une évolution sans direction divine. Pour faire un peu court, je dirai que pour moi la création divine crève les yeux.. |
Jack Membre confirmé
Nous a rejoints le : 19 Juin 2005 Messages : 1 520 Réside à : Whitechapel, London |
Citation: A vrai dire savoir si la création est divine ou pas est un autre débat de savoir comment les espèces ont évolué. |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Jack, j'ai du mal à suivre ton post.
Premièrement ceci : Citation:C'est le principe de la nouvelle espèce : elle ne peut pas se reproduire avec l'espèce précédente. Tu pourras bien mettre toutes les transitions que tu veux, un jour où l'autre, il y a une espèce qui ne peut plus se reproduire avec celle dont elle est issue. Je ne crois pas qu'il existe une equation qui dise A peut se reproduire avec B; B peut se reproduire avec C; mais C ne peut pas se reproduire avec A ! Pour autant que je sache, ça n'est pas possible ! Il y a donc tôt ou tard un "saut" génétique (ce qui est un autre problème de la théorie de l'évolution). Ce que que je comprends de tes propos, c'est que l'espèce de poisson donnerai naissance a 1 unique couple d'espèce de lézard. Ce n'est pas ce que je dis, moi. Moi je dis que la théorie de l'évolution empêche raisonnablement de penser que deux créature semblables puissent coexister au même moment (et au même endroit) avec le même gène muté (je parle des gènes recessifs ou des gènes qui ne permettent pas une reproduction viable avec une créature d'une autre espèce) à transmettre à leur descendance, quand on sait que ces mutations arrivent aléatoirement tous les millions d'années. Je ne fait pas de conclusion sur la manière dont les espèce ont pu se reproduire. Simplement il faut admettre que la question du monogénisme se pose également dans la vision de cette théorie. Citation:Et d'où vient alors selon toi la diversité génétique ? Est-ce que tu envisage les créatures du monde comme un grand pool de gènes dispersés que la reproduction et les croisement concentrent en fait de plus en plus jusqu'à aboutir à une concentration semblable pour tout le monde ? On irait donc du divers vers l'uniformisation ? Ou est-ce que la diversité génétique ne s'autogénère pas elle même continuellement ? La consanguinité, comme l'a expliqué Boxer, provoque d'abord les individus les plus viables (car doté du meilleur pool génétique) au détriment des pools plus faibles. La consanguinité n'est pas synonyme de dégénérescence, même si le risque s'accroit. Sur le nombre de naissances, je pense que ce que tu appelles "beaucoup trop d'individus non viables" est très largement inférieur à "énormément d'individus viables". Citation: Il manque toujours le chaînon manquant qui prouve scientifiquement qu'une de ces espèce descend (ou consine) avec l'autre. Ce n'ets qu'une théorie, certes séduisante et plausible, mais rien qu'une théorie. Tu ne peux pas me demander de prendre comme exemple d'une démonstration des éléments théoriques ! |
Orianne Grand membre
Nous a rejoints le : 25 Fév 2009 Messages : 710 Réside à : Le Mans |
Citation: Tiens, c'est exactement le sujet du texte de mon concours. Au cas ou ça intéresserait quelqu'un... "Les religions et les sciences ont en commun de détester le hasard. Les premières s'en remettent à un plan divin pour l'éliminer. Les secondes se persuadent qu'il résulte seulement de notre ignorance et qu'il disparaître dès lors que nous serons plus savants. Dieu d'un côté, pour assurer que rien dans la Création n'a été fait par hasard. L'idéal d'un ordre cosmique de l'autre, pour garantir que tout est déterminé jusque dans les moindre détails. Charles Darwin, qui n'était pas spécialement porté sur la religion, osa braver cet idéal et faire du hasard une réalité objective, le moteur même de l'évolution du vivant : cette évolution fonctionne selon lui grâce à des mutations aléatoires que ne justifie pas, à titre de finalité, la survie des espèces qui les utiliseront. Des mutations seulement utiles parce qu'elles offrent un panel de variations à la sélection naturelle, qui n'obéit à aucun projet. C'est cette placide acceptation du hasard qui fait encore l'essentiel du scandale provoqué par la théorie de Darwin. Étrange scandale, quand on y songe." C'est extrait du prologue du Hors-Série Télérama Charles Darwin, de Jean-Michel Besnier, et la suite du texte traite surtout de la place de l'hypothèse du hasard dans la science, et ce, de l'Antiquité à aujourd'hui. Ils émettent aussi l'idée d'un hasard "bridé" par des causes inconnues. |
Grizzly_90 Ursus arctos horribilis
Nous a rejoints le : 30 Nov 2008 Messages : 4 850 Réside à : Natif du Béarn, logé à Belfort ! |
Zèbre, le cas que tu décris est potentiellement possible...
Soit une population A au génotype donné. Apparait (erreur de recopie d'ARN...) une mutation A', qui, bien que subtilement différente, est viable et reproductible avec A. Les génotypes A et A' se développent, A' restant minoritaire (parce que récessif, par exemple). Apparait encore une autre mutation A*, différente. A* se développe de même, et vient un moment ou se forment des A*', qui, eux, ne se reproduisent plus avec les A (pas nécessairement pour des raisons d'infertilité, mais par exemple par ce que vivant dans des milieux différents ou ayant des comportement trop différents). Encore une ou deux évolutions et A et A*' seront des espèces différentes, puisqu'elles n'ont plus de liens... C'est ainsi, par petites touches infimes, que nous évoluons (et évoluons encore). Il n'est pas question, de faire naitre un lézard d'un poisson, mais de poisson à lézard, il y a une succession de petites marches franchies les unes après les autres. |
CASTORE Rongeur
Nous a rejoints le : 08 Fév 2005 Messages : 3 258 Réside à : wwwest |
Orianne, c'est assez amusant de voir l'ignorance de certains scientifiques sur des matières scientifiques qui ne sont pas les leurs.... Parceque le hasard n'est certainement plus une notion scientifique depuis les travaux mathématiques de la fin du XXème siècle. Le problème du Darwinisme, c'est qu'en fait, on confond plusieurs plans de ses travaux *le plan biologique,celui que la communauté scientifique utilise généralement aujourd'hui, avec quelques réserves mais surtout avec la vision apportée par la génétique bien postérieurement.Darwin, au final, n'explique ni l'origine des variations, ni leur transmission.Il considère que toute variation est "spontanée". *le plan social, qui pose de nombreux problèmes, notamment aux catholiques car il sert à justifier la domination par une élite de la masse, moins apte...(tu peux deviner quelles sont les idéologies qui ont découlé d'une telle approche) En effet, le titre de l'ouvrage de Darwin est "L'Origine des espèces par le moyen de la sélection naturelle, ou la préservation des races favorisées dans la lutte pour la vie " C'est te dire que sur cet aspect là, ça peut encore se bagarrer longtemps, Darwin n'étant plus là pour expliciter ce domaine . De toutes façons, à mon avis, le gros problème de Darwin, c'est que c'est parfaitement indigeste à lire.Il décrit une succession de cas, il prétend justifier sa théorie pas ces "expériences" et les anti darwinistes cherchent donc des cas qui ne "cadrent" pas, ça nourrit les polémiques... Bref, on lui attribue, à mon avis, bien plus que ce qu'il a réellement "découvert".(le mot "évolution" ne figure pas dans son vocabulaire de base, par exemple ) Darwin, c'est plutôt la "transformation adaptative des espèces", et sur ce plan là, je crois que personne ne le conteste sérieusement actuellement. Mais c'est un autre débat... |
Orianne Grand membre
Nous a rejoints le : 25 Fév 2009 Messages : 710 Réside à : Le Mans |
Merci beaucoup |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Drôle de sujet Orianne que ton concours, et qui part sur des présupposés faux et idiots. Bien sûr que le hasard existe même dans la religion ! Ils confondent cause première et causes secondes ces gens là. Grizzly : ta démonstration ne fait que reporter le même problème que j'ai relevé à quelques générations plus loin. mais ça ne le résoud pas du tout. Tu dis que la population A*' (de génération 2 donc) ne se reproduit pas avec la population A de départ (génération 0) pour des motifs purement pratiques. Mais en soit, si on les accouplait, la reproduction serait viable. Tu dis que c'est plus tard qu'arriverait la génération A**//''"## qui donnerait naissance à une génération B (nouvelle espèce). Ca reste strictement identique : il y a un moment où le "saut" génétique se fait. Tant qu'on est sur l'espèce A, elle peut bien avoir tous les gènes qu'elle veut, si elle est viable, elle peut se reproduire avec A. Ou bien, une nouvelle espèce est née. Et c'est au moment où un gène de trop apparaît (par exemple), qui ne le rend pas plus reproductible (de façon viable) avec son parent. |
Grizzly_90 Ursus arctos horribilis
Nous a rejoints le : 30 Nov 2008 Messages : 4 850 Réside à : Natif du Béarn, logé à Belfort ! |
Pas tout à fait : on ne passe pas de A (indice plein) à B, d'un coup. Il faut se rappeler que la notion d'espèce est une délimitation humaine, et que, selon ces mêmes critères, la variante A et A##*' sont peut-être des espèce déjà différentes, infertiles entre elles. Alors que A peut aussi être fertile avec C, issu de la même souche et resté suffisamment proche.
En fait, à l'extrême nous sommes tous des A(quelque chose), tous les êtres vivants... Un exemple d'hybride fertile entre espèces différentes, la Triticale. Pour reprendre l'exemple cité plus haut de l'amibe mutante, Certes elle ne va pas sortir de l'eau et se mettre à marcher, mais des amibes différentes peuvent s'associer en symbiose, et cette symbiose finir par devenir un être multicellulaire. Un pas de géant, déjà. Si l'évolution semble toujours aller vers une complexification, c'est qu'elle part des formes simples : ne reste qu'un seul sens à explorer. Anoter aussi que la reprduction sexuée n'est pas la norme inévitable, et que même chez les espèces qui la pratiquent, elle n'est pas forcément exclusive : par exemple, les abeilles se reproduisent de façon sexuée (fécondation d'oeufs d'une reine par un(des) bourdon(s)) et asexuée (génération de faux bourdons par parthénogenèse) Il est d'ailleurs faux de s'imaginer que tout dépend des petits gènes qui se baladent dans nos cellules. Aviez-vous déjà pensé que la chenille et le papillon ont exactement le même génotype ? Oui, il s'agit de deux évolutions dans la vis d'un même animal. Mais ses gênes ne changent pas et lui, oui... Ceci fait que certains gènes peuvent être "en sommeil", et ne pas gêner la reproduction d'individus "sur-gènés" avec leurs variantes-souches, par exemple... Le sujet est encore loin d'être maitrisé : nous venons d'apprendre à lire, et nous avons la BNF devant nous. Fort heureusement, il n'y a qu'un seul écrivain à cette BNF-là... |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Citation:C'est justement là que A##*' devient B. Et c'est justement là qu'il y a un saut (à ce que je crois). (je désigne dans ton exemple une lettre par espèce, s'il y a nouvelle espèce, il y a nouvelle lettre). La Triticale est un hybride artificiel entre deux espèces : blé et seigle. Si je regarde de plus près, je constate que l'hybride a pu être créé grâce à une particuliarité qui fait que certains systèmes génétiques d'une espèce sont "éteints" en présence d'une autre. On entre ici dans la complexité de la génétique et de tels hybrides n'ont pu être créés qu'à force de manipulations huamines très complexes et le fait que l'on parvienne à une espèce viable est une particuliarité de la génétique qui ne doit rien à la théorie de l'évolution (disons que c'est un hasard génétique qui permet de telles manipulations contre-nature, entre certains génomes hyper spécifiques). Restons donc dans le cadre des espèces naturelles, la manipulation génétique permet un peu n'importe quoi. Quant à la reproduction sexuée, je n'en parle que pour simplifier la distinction entre les espèces, et parce que le sujet ici est celui du monogénisme, problème qu'on impute à tort de façon exclusive au récit de la Genèse, alors que la question est tout à fait similaire pour la théorie de l'évolution. Et qu'on ne peut donc prétendre que l'homme ne peut pas provenir d'un seul couple originel simplement parce que monogénisme=problème, sans quoi on ébranle aussi la théorie de l'évolution qui contient en lui-même le même axiome ! |
Jack Membre confirmé
Nous a rejoints le : 19 Juin 2005 Messages : 1 520 Réside à : Whitechapel, London |
Tu m'as repondu ca Citation: et ensuite tu dis ca Citation: Ce qui est en contradiction. Or toujours a propos de la consanguinité. Si les éleveurs s'en servent, ça marche dans les 2 sens, en bien et en mal et le bien n'est pas le fruit du hasard, alors et il n'a jamais été question de faire se reproduire un frère avec une sœur. voila une explication sur la consanguinité dans les élevages Bref, pour moi si l'hypothèse monogénisme s'applique (je serai plus pour des mutations lentes comme decrites par Grizzly et que justement, ce "saut" ne soit pas si simple a déterminer, L'évolution est continue.) alors il ne faudrait pas 1 couples mais plusieurs, pour que des cousins/cousines et non des frères et sœurs se reproduisent. Encore une fois, je ne suis pas spécialiste du développement des espèces, mais se faire reproduire des frères et sœurs, ça me semble très très risqué. |
Grizzly_90 Ursus arctos horribilis
Nous a rejoints le : 30 Nov 2008 Messages : 4 850 Réside à : Natif du Béarn, logé à Belfort ! |
Zèbre :
Même la notion de fertilité est floue, comme limite. Et si A et A##*' sont fertiles à 25% ? à 50% ? à 67 % ? Et si c'est variable en fonction de l'age des individus ? Tous les cas de figures sont envisageables. Il n'y a pas une ligne rouge séparant l'espèce B de l'espèce A, d'autant qu'il peut tout à fait y avoir des individus d'une même espèce qui soient plus variants que l'écart moyen entre A et B. C'est à dire, que la variation des individus en termes de phénotypes soit plus important que la différence entre un A moyen et un B moyen... |
Géraud Membre actif
Nous a rejoints le : 21 Avr 2009 Messages : 145 Réside à : Quercy_Ile-de-France |
J'ai lu une grande partie des précédents messages et,au risque de surprendre tout le monde,je me dois de vous dire que dans l'histoire de la vie qui est l'objet de la paléontologie,ON N'A JAMAIS VU UNE ESPECE EVOLUER NI SE TRANSFORMER POUR S'ADAPTER A UN MILIEU !Bien au contraire, on constate une permanence,une fixité des espèces pendant les millions d'années où elles ont existé.Certaines existent même encore de nos jours et ce depuis l'ère Primaire,ainsi: les limules,les nautiles,les lamproies,les coelacanthes,etc. Lorsque le milieu change,ou lui devient hostile,une espèce disparaît.Quant aux fameux chaînons manquants entre les es- pèces,on les cherche depuis plus d'un siècle sans en avoir trouvé UN SEUL!On en est réduit à mettre des pointillés sur des schémas.Voilà pour les faits! Pour l'instant la théorie de l'évolution relève de la science fiction,et si de nombreux scientifiques s'y accrochent c'est uniquement pour des raisons idéologiques :ils imaginent un continuum de la matière jusqu'à l'homme,mais ils avaient ce scenario en tête avant même de commencer leurs études et tentent en vain de le justifier après...(Je m'arrête là pour aujourd'hui) Géraud |
Zero Membre confirmé
Nous a rejoints le : 12 Mars 2006 Messages : 4 713 Réside à : Ailleurs |
>> ON N'A JAMAIS VU UNE ESPECE EVOLUER NI SE TRANSFORMER POUR S'ADAPTER A UN MILIEU
Je te suis si tu remplaces le mot "espèce" par "individu". Dans le cas contraire, je ne comprends pas. Je crois que ce sont les individus détenteurs du patrimoine génétique le plus adapté qui, résistant le mieux aux agressions extérieures, prennent de plus en plus de place (proportionnellement) dans l'espèce, jusqu'à en devenir le nouveau standard. Exemple, prenons une espèce de papillons, 85% de ces papillons sont blancs et 15% sont bleus. Attention, malgré cette différence de couleur, il s'agit bien de la même espèce de papillon. Un jour arrive en masse une race d'oiseau qui mangent les papillons blancs mais pas les bleus. Au fur et à mesure, le nombre d'individus blancs décroît. Le nombre de bleus n'augmente pas tellement dans l'absolu mais grimpe en pourcentage. Finalelement, 80% des papillons restants sont bleus et 20% sont blancs. Aucun individu n'a modifié son patrimoine génétique (impossible), aucun individu ne s'est "adapté" à son milieu, en revanche l'espèce (le standard) s'est bel et bien adapté à son milieu. Évolution. Bref Géraud, je suis curieux de voir ce que tu mets derrière "théorie de l'évolution". Parce que comme le dis très justement Castore, "évolution" est un mot fourre-tout, on y planque tout et n'importe quoi, alors il vaut mieux détailler de façon plus précise |
Géraud Membre actif
Nous a rejoints le : 21 Avr 2009 Messages : 145 Réside à : Quercy_Ile-de-France |
Une espèce n'existe qu'à travers un certain nombre d'individus.Comme on ne constate aucune transformation chez aucun individu,on peut donc affirmer la stabilité des espèces.Ceci exclu qu'une espèce puisse se transformer pour en donner une autre. D'ailleur,dans un même milieu,nous trouvons des espèces extrêmement variées,gardant leurs propres caractères,et ce depuis des millions d'années!Quel acharnement à rester soi-même! Mayeul,quand tu donnes un "exemple",il faut nommer les espèces,sinon on reste dans l'abstrait,ou même dans l'ima- ginaire,ce qui est souvent une tendance sur ce sujet précis. |
Zero Membre confirmé
Nous a rejoints le : 12 Mars 2006 Messages : 4 713 Réside à : Ailleurs |
Désolé, j'ai toujours haï la bio et adoré les mathématiques, et tirer une loi générale d'une donnée empirique m'insupporte.
Ce que je ne comprends toujours pas, c'est comment et pourquoi tu places individu et espèce sur le même plan. Je connais rien en sciences nat' mais j'en connais assez pour savoir que c'est pas la même chose ! |
Grizzly_90 Ursus arctos horribilis
Nous a rejoints le : 30 Nov 2008 Messages : 4 850 Réside à : Natif du Béarn, logé à Belfort ! |
Géraud !
Géraud, tu arrives après la bataille. Impossible de compter les espèces ayant évolué, même sous l'oeil humain : toutes y passent, et les exemples démontrés sont nombreux. Mayeul t'a cité l'exemple des papillons (les phalènes), qui évoluent (au présent, forcément) pour s'adapter à la couleur de leur environnement. Un peu plus haut sur ce même fuseau, que ne sembles pas avoir lu, on cite le cas de ces mouches drosophiles qui, après quelques générations en laboratoire, n'étaient plus reproductibles avec leurs ex-soeurs sauvages. Si on en suit ta théorie, où sont passés les hominiens ? où sont les squelettes des homo sapiens sapiens d'il y a 5 millions d'années ? On peu appliquer le même raisonnement aux oiseaux, aux chevaux, aux canidés... A toutes les espèces, pourvu qu'on ait quelques données sur leur antériorité. Géraud, où sont tes exemples ? Moi je t'en sors deux en un paragraphe, et ce sont des exemples connus de longue date. Ont peu aussi citer toutes les espèces insulaires, uniques car isolées des autres : pourquoi les mêmes n'existent pas ailleurs ? Parce qu'elle ne sont pas adaptées, elles auraient disparu. Et si elles sont capables d'adaptation... c'est bien qu'elles évoluent ? Un espèce n'est PAS un somme d'individus. C'est la somme des caractères partagés par ces individus. Les seules espèces qui ne changent pas "pendant des millions d'années" sont les espèces dites "fossiles" dont les conditions de vie n'ont pas évolué. Comme ces poissons de fosses sous-marines dont j'ai oublié le nom. Commence déjà par relire tout ce qui a été écrit sur les pages précédentes, Géraud, ensuite on arguimentera sur ce qui reste... |
Géraud Membre actif
Nous a rejoints le : 21 Avr 2009 Messages : 145 Réside à : Quercy_Ile-de-France |
Il n'y a que des modifications intra-spécifiques,mais pas de transformation d'une espèce dans une autre. Qu'on me cite un seul exemple de la transformation PROGRESSIVE d'une seule espèce dans le temps qui aboutirait à une autre.J'ai donné,par contre,quelques exemples de stabilité d'espèces sur de très longues périodes et qui sont toujours vivantes,mais la plupart ont disparu parce que leur milieu de vie s'est modifié,ce qui tend plutôt à prouver que les espèces ne s'adaptent pas,elles meurent! Enfin,ce n'est pas parce qu'une espèce est adapté à son milieu qu'elle s'y est adapté,chose que l'on entend souvent sans aucune preuve!Il faut être rigoureux! |
Zero Membre confirmé
Nous a rejoints le : 12 Mars 2006 Messages : 4 713 Réside à : Ailleurs |
Ok, alors soyons rigoureux et définis exactement le mot "espèce".
Parce que quand deux animaux ne peuvent se reproduire, pour moi c'est bien deux espèces différentes je crois - cas des drosophiles susnommées, et alors tu as ton exemple. Et sinon, en tenant ta théorie pour vraie, une autre question s'amène à moi : comment expliques-tu l'apparition d'une nouvelle espèce ? (Parce qu'on est bien d'accord, si aucune espèce ne donne naissance à une autre, et si rien ne se créé comme ça pouf d'un coup, alors... ) Cela étant c'est vrai qu'on a effectivement aucune preuve, et c'est bien pour ça qu'il s'agit d'une théorie c'est même dans le titre. Sinon, petit détail technique : il n'est pas nécessaire de sauter une ligne à la limite de la zone de texte - pour tenir dans le cadre. Le changement se fait tout seul. |
Grizzly_90 Ursus arctos horribilis
Nous a rejoints le : 30 Nov 2008 Messages : 4 850 Réside à : Natif du Béarn, logé à Belfort ! |
Bien prenons un exemple. Si je suis bien, selon toi, aucune espèce ne change, simplement certaines disparaissent lorsqu'elles ne sont plus adaptées.
Ca signifie donc que le nombre d'espèce va toujours décroissant. Si cela, pour les équidés, par exemple (histoire évolutive, à titre de repère pour ceux qui seraient largués), peut expliquer le fait qu'on ne trouve plus de Hiracotherium aujourd'hui, cela n'explique pas pourquoi on ne trouve des traces des différentes évolution qu'à certaines époques... D'où sort le cheval actuel, qui n'a aucune trace antérieure à 1 million d'années ? Enfin tu écris "ce n'est pas parce qu'une espèce est adapté à son milieu qu'elle s'y est adapté". Hmmm... Donc, elle ne s'y adapte pas, elle l'est déjà d'avance, c'est ça ? Et donc avant, et après ce moment précis, elle est donc inadaptée ? Si tu admets qu'une espèce inadaptée doit disparaitre, cette espèce "pas encore adaptée" n'a donc aucune chance de pérennité, n'es-tu pas d'accord ? |
Géraud Membre actif
Nous a rejoints le : 21 Avr 2009 Messages : 145 Réside à : Quercy_Ile-de-France |
Bien,Mayeul,tu as donné la définition d'une espèce...Je n'explique pas l'apparition d'une nouvelle espèce,je la constate dans une couche géologique donnée.Certaines disparaissent,d'autres apparaissent,c'est un fait,et cela évite que le nombre d'espèces n'aillent en décroissant,pour répondre à Grizzly.Enfin,pour achever de te répondre,dans la dénomination"théorie de l'évolution",tout le monde retient surtout le mot "évolution",et la tienne pour une vérité révélée!La vérité,c'est que l'on voit apparaître dans une couche géologique des formes vivantes complexes comme la classe des Trilobites,apparue au Cambrien,qui restent stables pendant quelques centaines de millions d'année puis disparaîssent dans le courant de l'ère Primaire.D'autres survivent,etc.Pour répondre à Grizzly,il est vrai que l'on constate des modifications du milieu.Celles-ci sont progressives et laissent le temps à certaines espèces de migrer vers un milieu voisin qui lui est adapté.Oui,après modification du milieu,les espèces migrent ou meurent.Et,puisque Mayeul semble aimer les papillons,je vais prendre des exemples précis.Pendant la dernière Glaciation,l'ensemble des espèces a migré vers le sud de l'Europe,les peintures dans les grottes en témoignent.Aprés la fin de cette glaciation,certaines espèces sont restées dans les milieux montagnards qui étaient semblables au milieu scandinave où on les trouve aussi actuellement.Ainsi le Parnassius Apollo,papillon blanc avec deux ocelles rouges cerclées de noir sur chaque aile arrière,et que j'ai capturé à La Grave dans les Hautes-Alpes,ou le Leuconea Crataeci,autre papillon blanc aux fines et élégantes nervures noires que j'ai capturé à Ornans dans le massif du Jura.Ces espèces étaient descendues plus au sud mais en remontant vers le nord lors du réchauffement qui a suivi la dernière glaciation,certaines sont restées dans le milieu qui leur convenait...Voilà des exemples précis de la dépendances des espèces à leur milieu et de l'impossibilité qu'elles ont de vivre ou de s'adapter à un autre.En ce qui concerne ton deuxième paragraphe,pourrais-tu le reformuler dans un meilleur français car je n'arrive pas à te comprendre.Merci. Géraud |
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