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Auteur | Questions que devraient se poser les catholiques |
Miss Pomme Petite pomme
Nous a rejoints le : 12 Mai 2005 Messages : 4 661 Réside à : ...je ne suis pas parisienne... |
Cette nuit, j'ai rêvé de ce fuseau. J'expliquais à Géraud que si au temps de Louis XIV, les hommes étaient plus petits que maintenant, c'est à cause de la sélection naturelle : les femmes aimant les hommes plus grands qu'elles donnaient naissance à des enfants qui seraient plus grands que la moyenne et c'est ainsi que maintenant, nous sommes en moyenne plus grands qu'il y a quelques siècles.
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Géraud Membre actif
Nous a rejoints le : 21 Avr 2009 Messages : 145 Réside à : Quercy_Ile-de-France |
Miss Pomme,tu es d'accord avec deux de mes "options"(ce ne sont que des constatations),ce n'est déjà pas mal! Tu en ajoutes une autre:"disparition/transformation",qu'il te reste à prouver! Et avec des exemples précis,car la science a besoin de certitudes!Je reste ouvert,j'attend...Quels sont ces espèces qui apparaîssent avec de fortes parentés avec la précédente et simultanément avec la disparition de celle-ci? Enfin si tu peux m'expliquer le texte de Grizzly:"Si cela,pour les équidés,....qu'à certaines époques."cela me permettrait de lui répondre.Merci. |
furet P Joyeux membre
Nous a rejoints le : 23 Janv 2009 Messages : 204 Réside à : Nancy |
Cette nuit, j'ai rêvé de ce fuseau. J'expliquais à Géraud que si au temps de Louis XIV, les hommes étaient plus petits que maintenant, c'est à cause de la sélection naturelle : les femmes aimant les hommes plus grands qu'elles donnaient naissance à des enfants qui seraient plus grands que la moyenne et c'est ainsi que maintenant, nous sommes en moyenne plus grands qu'il y a quelques siècles. c'est faux pour sarkozi et pour moi même je vais donc allez avec les gens de mon espèce sous Louis XIV |
Géraud Membre actif
Nous a rejoints le : 21 Avr 2009 Messages : 145 Réside à : Quercy_Ile-de-France |
Je m'excuse,mais dans mon précédent message je m'adressait à Grizzly,que j'invite d'ailleurs à relire mes précédents textes.Oui le texte que je comprend mal est français,mais peu clair. |
Grizzly_90 Ursus arctos horribilis
Nous a rejoints le : 30 Nov 2008 Messages : 4 850 Réside à : Natif du Béarn, logé à Belfort ! |
Géraud, moi je veux bien "relire tes précédents textes"... Sauf qu'ils n'existent pas ! Ta première intervention sur ce sujet est celle du 24/04, soit hier, le message 108. Et il semble d'ailleurs que ça soit ta première tout court qur ce forum... Par contre, à ton intention, il y a déjà trois pages avant toi d'interventions diverses.
Oui, c'est plutôt bien : j'inclus tes possibilités dans les miennes. En fait, c'est plutôt toi qui refuse ma troisième possibilité : on est d'accord que ça n'est pas prouvé, mais c'est déductible... Et le jour où elle sera prouvée, il n'y aura plus de Théorie de l'Evolution, mais une Loi de l'Evolution. Une toute autre histoire. Des espèces dont les apparitions correspondent aux disparitions (plus ou moins hein, on parle sur de très longues échéances...) ? Ben... Ca m'en bouge un coin. Ouvre un bouquin quelconque (ou presque) de paléozoologie ou de paléoanthropologie, tu en auras des brouettes entières... C'est d'ailleurs l'exemple que je développais plus haut avec les chevaux. Bon, ma phrase pas claire, je vais la découper en tronçons : ainsi j'espère pouvoir être compréhensible : Si cela, : Je parle bien sûr du nombre sans cesse décroissant d'espèce, dû à leurs disparitions successives. pour les équidés, par exemple (histoire évolutive, à titre de repère pour ceux qui seraient largués), : ici, je choisis un exemple. Comme personne ici n'est supposé être un spécialiste du cheval et de ses ancêtres supposés, je donne un lien qui explique cette théorie, histoire que nous ayons les mêmes bases. peut expliquer le fait qu'on ne trouve plus de Hiracotherium aujourd'hui, : Donc, si les espèces inadaptées peuvent disparaître, il est possible que cette espèce d'équidé ait pu disparaitre. Le premier qui croise un Hiracotherium dehors est prié de le signaler au plus vite aux autorité scientifiques, merci. cela n'explique pas pourquoi on ne trouve des traces des différentes évolution qu'à certaines époques... : Nous en arrivons là au point critique : au moment (paléozoologique : si c'est à 10,000 ans près, c'est simultané. Au vu du temps nécessaire pour l'évolution d'une espèce à l'autre. Je rappelle que la notion d'espèce est totalement subjective et humaine : la nature ne raisonne pas par petite boite ainsi... La définition de non-reproductibilité est une bonne approche, mais est insuffisante.) au moment, donc, où l'une disparait, une autre est apparue, étonnamment proche tout en étant différente. Et dans les mêmes régions... Quel hasard ? Suis-je maintenant assez clair ? |
Géraud Membre actif
Nous a rejoints le : 21 Avr 2009 Messages : 145 Réside à : Quercy_Ile-de-France |
Oui,cette fois tes propos sont clairs et le sujet me semble bien cerné,aussi vais-je prendre le temps de réfléchir et de lire l'ensemble des messages avant de répondre,d'autant plus que je connais la lignée supposée qui aboutit aux équidés.C'est vrai que je n'ai commencé que le 24,mais il y a déjà plusieurs textes!Et un autre dans un autre forum...Je fais une petite pause.A plus tard! |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Jack,
dans ton message 106, je ne vois pas la contradiction que tu prétends soulever... Tu parles de cousins/ cousines, on est donc déjà en dehors du cadre du monogénisme, je ne vois pas pourquoi parler de ce cas là ! Grizzly >>Même la notion de fertilité est floue, comme limite. Et si A et A##*' sont fertiles à 25% ? à 50% ? à 67 % ? Et si c'est variable en fonction de l'age des individus ? je ne suis pas biologiste, mais quand même, je vois mal deux individus êtres fertiles à 25%. Soit ils sont fertiles (=il y a une possibilité pour qu'il puissent se reproduire), soit ils sont infertiles (il n'y a aucune chance qu'ils puissent se reproduire). Je ne voit pas ce qu'une position intermédiaire pourrait être Grizzly >>Il n'y a pas une ligne rouge séparant l'espèce B de l'espèce A Je crois qu'en fait le coeur de la question est là. Qu'est-ce qu'une espèce : Texte: Donc si, il y a très exactement une ligne rouge qui sépare deux espèce, et cette ligne rouge est justement l'interfécondité ! Une nouvelle espèce n'existe que dès lors qu'elle n'est plus interféconde avec une autre (je passe sur le cas hyperparticulier de la Triticale, espèce non naturelle, dont j'ai montré qu'elle ne remettait pas en cause ce principe) Il y a donc toujours un "saut" un jour qui fait que soudain, l'espèce qu naît n'est plus féconde avec celle d'où elle est issu (c'est fécond ou infécond, il n'y a pas d'autres alternative intermédiaire). N'oubliez pas qu'on est toujours dans cadre d'une théorie de l'évolution, et ce point fait partie des difficultés de la théorie. C'est ce qu'on appelle le fameux "chaînon manquant", vrai pour toutes les espèce : où sont les étapes intermédiaires entre deux espèces ! (aucun fossile) à laquelle je rajoute "que sont" ces espèce intermédaires ?? Grizzly>> Mayeul t'a cité l'exemple des papillons (les phalènes), qui évoluent (au présent, forcément) pour s'adapter à la couleur de leur environnement Attention à la façon d'exprimer les choses. Face à cette remarque, Géraud pourrait avoir raison, et la bonne expression est donnée par Mayeul. Les phalènes n'"évoluent" pas ! Attention. C'est juste qu'il y a des population mutantes (complètement aléatoire) et que suite à des changement d'environnement, certaines variantes mutantes résistent mieux. Mais les espèces n'"évoluent" pas en fonction de leur environnement ! |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Grizzly>> Les seules espèces qui ne changent pas "pendant des millions d'années" sont les espèces dites "fossiles" dont les conditions de vie n'ont pas évolué
C'est très délicat de dire cela. D'abord parce que l'évolution est toujours une théorie et qu'on n'a aucune certitude à ce jour que les "espèces" aient réellement évolué en d'autres espèce. Il y a toujours ce problème entre évolution intra-espèce et extra-espèce. Les espèce évoluent bien par mutation interne, et l'environnement fait ou ne fait pas prospérer les mutants. Mais des millions d'espèce sont aujourd'hui semblables à ce qu'elles étaient jadis (à commencer par les insectes et les fourmis) Concernant la lignée des équidés, le problème de cette fameuse lignée qui illustre l'évolution dans tous les bons manuels scolaires est qu'elle n'est pas bien certaine quand même. Un peu comme pour la soi-disant parentée de l'homme, on y mêle des espèce ressemblantes qui n'ont parfois aucune lien réel avec l'espèce finale. On ne se base parfois que sur la ressemblance, mais au final certains branches de ces fameux arbres sont eux même des théories ne reposant sur pas grand chose. Ainsi, on n'est pas bien sûr que les Hyracotherium fassent vraiment partie des équidés. Pourtant ils sont dans le dessin, c'est bien pratique. Enfin, je ne vois pas bien en quoi la disparition des espèce prouve l'évolution ?? re-enfin : le sujet ici n'est pas de reprouver la théorie de l'évolution, on en a longuement débattu ailleurs. Ici, la question concerne les premiers parents de l'homme Adam et Eve, et la question du monogénisme. Et théorie de l'évolution ou pas, le monogénisme se pose dans les mêmes termes (pour des raisons statistiques !) |
Grizzly_90 Ursus arctos horribilis
Nous a rejoints le : 30 Nov 2008 Messages : 4 850 Réside à : Natif du Béarn, logé à Belfort ! |
[on va peut-être déplacer ces posts dans un autre fil...]
Zèbre : Les phalènes n'"évoluent" pas ! Attention. C'est juste qu'il y a des population mutantes (complètement aléatoire) et que suite à des changement d'environnement, certaines variantes mutantes résistent mieux. Mais les espèces n'"évoluent" pas en fonction de leur environnement ! Tu viens de décrire précisément le processus d'évolution, merci. Bien entendu, les phalènes n'ont pas une super-conscience qui guide leurs éventuelles mutations, et donc elles sont aléatoires. Celles qui "marchent" persistent, c'est l'évolution ! A ton avis, les papillons issus de phalènes noires, ils ont quelle couleur majoritaire ? Attention à la définition de l'espèce : à en croire ta définition (wikipedia), les ouvrières asexuées ne font pas partie de l'espèce "abeilles", puisque non interfécondes (et pour cause). De plus, cette définition n'est valable que pour les reproduction sexuées, elle n'a aucun sens pour les autres. Deplus, bien sûr que la "reproduction" n'est pas d'une fiabilité certaine (même chez l'homme !). En dehors des problèmes purement mécaniques ou environnementaux, lorsque les deux demis-génomes sont en présence, il y a fécondation "stricto-sensu". Mais on parle de taux de fécondation lorsqu'une proportion non négligeable d'embryons est non-viable, pour diverses raisons. On peut avoir des combinaisons génétiquement tout à fait OK, mais par exemple la matrice (que ce soit la mère ou un oeuf) est inadaptée à une partie du génome de l'embryon. Bref, je remets en cause cette définition, trop simplifiée. Et je persiste, à savoir à quel point ces "frontières" sont régulièrement remaniées, à affirmer qu'elles sont humaines, subjectives et floues. Quant à affirmer que les fourmis n'ont pas évolué... Franchement, c'est comme dire que les Chordés non Tétrapodes (=poissons) existant depuis X millions d'années, n'ont donc jamais évolué ? Les Fourmis sont apparues à la fin du Crétacé, et sont des cousines des guêpes. Ce n'est pas une espèce, mais une famille (les Formicidae), regroupant précisément plusieurs espèces distinctes (> 20,000 espèce recensées, 4 sous-familles, des genres...). Et visiblement avec un ancêtre commun. La genèse des espèce, c'est un peu comme le scoutismeen France . Au début il y a diversité dans un seul mouvement. Puis certains, un peu trop différents, sont ostracisés. Ils finissent par devenir si différents qu'ils fondent leur propre mouvement, indépendant. Pendant cette période, il y a des "hybrides" qui mangent aux deux râteliers, mais dont la polyvalence finit par disparaître au profit des spécialisations de chaque "espèce". Et puis ça recommence, de chaque côté... SdF -> SdE, SdF -> SUF, SdF -> SGdF... Et encore, c'est ultra shématisé, mais pour moi le parallèle est évident. |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
En dehors du fait cher nounours,
que de ceux dont tu parles (les scouts catho), à preuves du contraire, il n'y en a pas encore qui sont apparu avec un bras au milieux du front (plus facile pour se taper sur la tempe en continuant à taper sur le clavier) ou un nouvel œil apparu sur chacune de leurs joues pour augmenter leur angle visuel. |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
>>Celles qui "marchent" persistent, c'est l'évolution !
Non Grizzly, ça s'appelle la sélection naturelle ! (qui est un des moteurs de l'évolution, mais qui n'est pas l'évolution) Pour la définition de l'espèce, on parle de "potentiellement" interféconde. Ca marche aussi pour les population asexuées : si tu fait un bébé éprouvette, est-ce qu'il fonctionne. La définition est biologique et elle fonctionne. Quant aux fourmis, ce que je veux dire c'est que "des" espèces sont les mêmes qu'à l'ère du crétacé. |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
mais ton bébé éprouvette, n'est quand même pas né ex nihilo, même s'il a été cloné. ce n'est toujours pas une évolution, même si le professeur maboul, fait sur lui une manipulation génétique. |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
C'est bien ce que je dis. Je répond à Grizzly qui estime que la notion d'espèce définie comme interféconde ne fonctionne pas avec les espèce asexuées, ou avec les reproductions non sexuées, ou que la notion de fiabilité de la reproduction entre en ligne de compte. Il n'en est rien, ce qui définit une espèce c'est qu'ils sont "potentiellement" féconds, càd, si on réalise une reproduction, la créature qui en est le fruit est viable (ce qui inclut également qu'elle peut elle même se reproduire). |
CASTORE Rongeur
Nous a rejoints le : 08 Fév 2005 Messages : 3 258 Réside à : wwwest |
Juste pour mettre à jour les références de tous en matière de phalènes du bouleau...
De nos jours, à Manchester, elles sont...grises. Avant le XIX ème elles étaient blanches, à partir de 1850 (révolution industrielle), on constate l'augmentation des phalènes noires, puis avec une réglementation plus stricte des rejets environnementaux et une diminution de la part "charbonnière", les voilà devenues grises... C'est la théorie du mélanisme industriel (E.B.Ford-1930) |
Grizzly_90 Ursus arctos horribilis
Nous a rejoints le : 30 Nov 2008 Messages : 4 850 Réside à : Natif du Béarn, logé à Belfort ! |
Vivement qu'elles deviennent vertes ! |
sarigue Didelphidé
Nous a rejoints le : 04 Janv 2004 Messages : 5 895 Réside à : Vie à Rueil-Malmaison, Scout ailleurs |
Tiens? J'avais pas vu que ce débat était relancé... Allez hop, c'est reparti! Mais c'en est presque fatiguant, à la longue...
Citation: Pas forcément... "l'espèce d'où elle est issu" peut tout simplement disparaitre (parce qu'elle devient minoritaire et/ou est moins adapté aux nouvel environnement) Par exemple, on pense sérieusement que notre espéce (homo sapiens) était interféconde avec une précédente (néandertal)... Mais Néandertal à disparu, faisant d'homo sapiens une population génétiquement isolé, non interféconde avec une autre espèce, et répondant donc à la définition donné par Wikipédia... (cependant, le "saut" n'est dans un premier temps pas à écarter, dans la mesure où une mutation d'un seul gène pourrait peut-être suffire à rendre non interfécond... Sauf que dans ce cas, cela supposerait que le "mutant" puisse se reproduire; donc que la mutation ait eu lieu chez d'autres individus, et que ces individus se rencontrent... Mathématiquement assez peu probable...) |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Sarigue, ça ne change rien.
Si A est fécond avec B (B=néandertal), alors ils sont de la même espèce (et donc en fait B = A') Si B est fécond avec C (C= sapiens), alors ils sont de la même espèce (et C=B'=A''), et C est toujours fécond avec A. Alors, si B disparaît, je ne vois en aucun cas comment tu arriveras à me faire croire que soudain A n'est pas fécond avec A''. (sinon, c'est qu'il y a eu un saut quelque part) Ensuite si on veut appliquer ça à des cousins, et que deux cousins ne sont pas féconds entre eux, tout en restant féconds avec la branche aïeule, là je demande à voir comment c'est possible ! On peut le prétendre, mais cela ne relève pas d'une observation scientifique, juste de science fiction, ou d'une théorie plutôt... qui posera du coup de problème de l'interfécondité. (bref, on se mord la queue !) |
sarigue Didelphidé
Nous a rejoints le : 04 Janv 2004 Messages : 5 895 Réside à : Vie à Rueil-Malmaison, Scout ailleurs |
1- Parce que A, a-priori encore plus ancien que B, disparait aussi. 2- Parce que même si ce n'est pas le cas, A et B=A' possèdent entre eux de petites différences, qui n'empêche pas l'interfécondité, mais qui existent bel et bien. De même entre B=A' et C=A''. Mais une petite différence (entre A et B) + une petite différence (entre B et C) peut a-priori donner une différence (entre A et C) suffisamment importante pour rendre l'interfécondité impossible. Pour peu que A et C soient en plus isolés l'un de l'autre et ne se reproduisent donc qu'entre A ou qu'entre C, les différences s'accumulent. |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Très bien, c'est le même exemple que Grizzly donnait plus haut.
Il reste qu'arrive un jour où la somme de ces différence fait un "saut" entre les deux espèce. Il y aun jour où l'espèce fille ne peut plus se reproduire avec l'espèce mère. J'ai l'impression que vous imaginez que cela peut se faire progressivement : un peu infécond, un peu plus infécond, totalement infécond. Il y a un gros problème de simple logique dans vos raisonnements ! Vous avez le choix entre A (potentiellement fécond) et A barre (et le contraire de 'il est possible de' est 'il est imposible de' et non 'il est possible de ne pas'). Donc il y a forcément un moment où l'on passe de A à A-barre ! Ca n'existe pas la progression dans les ensembles, à plus forte raison quand A et A-barre n'ont pas d'intersection (ce qui est la définition de A-barre ! Et oh, la définition aussi des différence entre deux espèces !) |
Anolis Voyageur
Nous a rejoints le : 15 Nov 2005 Messages : 1 136 Réside à : Burgonde au coeur russe |
La différence Zèbre est qu'il ne s'agit pas de mathématiques mais du vivant qui est bien plus complexe qu'une simple règle de logique. L'interfécondité n'est pas une règle de logique. La preuve est que certains couples n'arrivent pas à avoir d'enfants ensemble alors qu'ils ne sont ni l'un ni l'autre stériles. De plus, il y a fécondité, non-fécondité et... faible fécondité. Par exemple A et C sont théoriquement féconds mais le taux de fausses couches est anormalement élevé. D'où je rejoins l'ami Elec' sur le fait que B peut être fécond avec A et C (à voir avec quel taux de réussite) sans que nécessairement A et C le soient entre eux. C'est là toute la difficulté de raisonner avec les mathématiques qui sont une science absolue pour modéliser les sciences naturelles qui sont une science expérimentale. |
Grizzly_90 Ursus arctos horribilis
Nous a rejoints le : 30 Nov 2008 Messages : 4 850 Réside à : Natif du Béarn, logé à Belfort ! |
Merci les renforts ! |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Mais enfin,
je suis en plein délire là ! la notion d'espèce n'a rien à voir avec le taux de réussite de procréation, les fauses couches éventuelles, ou les problèmes de couples. Bien sûr que si il y a à la base une question de logique. C'est même une question de simple mathématique (les ensembles)! espèce biologique : ensemble de populations effectivement ou potentiellement interfécondes (interfertiles), génétiquement isolées du point de vue reproductif d’autres ensembles équivalents et dont la descendance est fertile. (ajoute cette définition) C'est pas compliqué ! Si deux individus n'ont pas de patrimoine génétique leur permettant de se reproduire, on a affaire à deux espèce différentes ! C'est ça la définition. On se fiche pas mal de savoir s'ils arriveront ou pas à se reproduire, la question est : "en sont-ils scientifiquement capables !" Si l'ours a 74 chromosomes alors que le panda en a 42 (ou le chien 78), tu pourras bien faire tout ce que tu veux, ils ne pourront JAMAIS se reproduire, et on est en face de deux espèces différentes. Ce qui vous paraît maintenant évident pour le nombre de chromosomes est vrai aussi avec le matériel génétique : certains matériaux ne PEUVENT PAS fusionner entre eux, et vous ne produirez jamais avec, même en laboratoire, un individu viable (sauf à le modifier). Si vous préférez le comprendre comme ça : on a une même espèce si on peut, en laboratoire, prendre des gamètes (telles quelles) et en faire un individu viable ! (avec un patrimoine génétique isolé) Sinon, ce sont deux espèce différentes ! (si vous ne saisissez toujours pas, je fais un dessin, promis !) |
Géraud Membre actif
Nous a rejoints le : 21 Avr 2009 Messages : 145 Réside à : Quercy_Ile-de-France |
Je sais que le sujet principal de ce fuseau concerne nos premiers parents.Toutefois,il me semble nécessaire de prendre du recul,car beaucoup de questions sont liées et il faut avoir d'abord une vue d'ensemble sur les problèmes qui se posent. La science bute sur des discontinuités majeures,des sauts,dans l'histoire de notre univers,et ce sont les scientifiques eux-mêmes qui le reconnaissent. Ils y a cinq sauts qualitatifs majeurs : 1 )Le passage du néant à la matière. 2 )Le passage de la matière à la structure actuelle de notre univers dont les constantes physiques se sont mises en place avec une précision inouie,"intelligente"! 3 )LE PASSAGE DU MONDE PHYSIQUE AU VIVANT. 4 )La macro-évolution (ex:l'apparition de l'oeil ) 5 )LE PASSAGE DU VIVANT A L'INTELLIGENCE C'EST A DIRE A L'HOMME (nous y voilà ! ) Aucune de ces étapes ne peut être dues au hasard ou à la sélection naturelle.Le darwinisme ou le néo-darwinisme sont depuis longtemps obsolètes et enterrés par les scientifiques eux-mêmes !Cela fait longtemps qu'ils cherchent d'autres explications et celles-ci ne sont pas dénuées d'intérêt ,d'autant plus que nombreux sont ceux qui affirment l'existence d'un ordre,d'un dessein intelligent dans l'histoire de l'univers. Ce serait trop long de les résumer maintenant... |
Boxer Membre banni
Nous a rejoints le : 24 Mai 2007 Messages : 1 494 Réside à : Marseille, maintenant IDF |
Tu as sûrement raison sur l'essentiel, Géraud : il ne peut pas y avoir un ordonnancement aussi parfait par hasard, parce que l'épuisement des probabilités (toutes les combinaisons possibles par hasard) pour y parvenir prendrait plus de temps que les 13,5 milliards d'années attribuées à l'univers. J'ai lu ça récemment quelque part. Il ne peut pas y avoir scientifiquement parlant de passage du néant à la matière : il y a de l'énergie qui devient matière et inversement. D'où la déduction de Dieu comme Source de l'énergie de l'univers. L'évolution des espèces et la sélection naturelle de Darwin ne me semblent pas remises en cause pour l'essentiel, en tout cas pas pour l'instant, même si on s'est aperçu que Lamarck avait parfois raison quand il affirmait l'hérédité des caractères acquis, point que Darwin refusait. Darwin dit "hasard", nous disons "orienté par Dieu", cela n'enlève pas la richesse de Darwin pour le reste. Pour ma part, je me risque à penser que la conscience de soi et la faculté de se découvrir être pensant (donc de penser que l'on pense) a été donné à des hominidés ou hominiens quand Dieu leur a donné une étincelle de Lui-même, c'est-à-dire une âme immortelle. Je suis resté très platonicien de ce point de vue, et comprends parfaitement que ce raisonnement puisse surprendre... |
Géraud Membre actif
Nous a rejoints le : 21 Avr 2009 Messages : 145 Réside à : Quercy_Ile-de-France |
Concernant la conception darwinienne de l'évolution,voici,par exemple,l'avis d'un généticien,le professeur G.Sermonti,de l'Université de Pérouse,directeur de la revue "Biologie forum" : "Contrairement à ce que l'on croit,la génétique,ne s'accorde absolument pas avec la théorie darwinienne. Ainsi les mutations qui se produisent sur la fameuse double hélice d'ADN,qui constitue la base de nos gènes,ne sont jamais constructives. ...Elles sont toujours la perte de quelque chose,la perte d'une fonction.Par exemple pour la taupe,il est avantageux d'être aveugle,mais on ne peut pas dire qu'il s'agisse là d'une évolution positive! Eh bien!toutes les mutations connues sont comme cela : elles ne fournissent pas les bases pour créer quelque chose de réellement nouveau." "Il n'y a pas développement de fonctions nouvelles." "En résumé,la génétique nous montre qu'il y a une unité du vivant puisque l'ADN est le même partout,et que,donc,une espèce dérive d'une autre espèce.Mais elle nous montre aussi que cette dérivation ne peut pas s'effectuer selon les mécanismes et aux rythmes postulés par les darwiniens : cette transformation est NON GRADUELLE,NE REPOSE PAS SUR DES MUTATIONS,ET N'EST PAS NON PLUS ADAPTATIVE. "En fait,ce n'est pas parce qu'il serait scientifiquement solide que le darwinisme est dur à combattre mais parce qu'il est en phase avec certaines idées"(je dirais plutôt : idéologies)"qui ont dominé notre société" Je pourrai vous donner par la suite des points de vue de scientifiques d'autres disciplines et tout aussi intéressants :En fait,ils se complètent et se recoupent tous très bien... |
Grizzly_90 Ursus arctos horribilis
Nous a rejoints le : 30 Nov 2008 Messages : 4 850 Réside à : Natif du Béarn, logé à Belfort ! |
"Et pourtant elle tourne !"
Les mutations, toujours des pertes ? Il y a incompréhension, sûr. As-tu bien saisi tout le discours de ton généticien ? Une chaîne ADN, ce sont des successions de bases azotées qui "écrivent" un message. S'il en manque un bout, ça modifie le message... Par exemple, imaginons une chaine AGTTAAGCCAT (exemple aléatoire). Lors d'une recopie, une erreur est faite, et le complément mal écrit : TCAARRGGTA (la Guanine n'a pas été recopiée en Cytosine). Dans un certain nombre de cas, cette variation sera insensible : un pouillème quelconque changé quelque part, l'organisme compense par ailleurs. Dans un certain nombre d'autres cas, la modification sera si majeure que la mort est l'issue. Et dans un certain nombre d'autres cas... Autre chose se passe. Le message est modifié, mais on ne perd pas la vue comme ça. D'ailleurs, en termes d'adaptations positives, la taupe en a un paquet : griffes renforcées, structure des pattes adaptée au fouissement, colonne vertébrale elle aussi modifiée, odorat adapté, etc... Cette mutation peut aussi arriver postérieurement à la fécondation, pendant le développement de l'embryon, ou pendant une autre phase de la vie... Les cas sont aussi variés que les formes de vies. ----------------------- Pour revenir juste un instant sur la notion de fécondité avec Zèbre, une espèce inclut des individus inter-fécondants, soit (de façon générale, disons). Mais si la gestation ne vient pas ou peu à terme, les deux éléments de la même espèce (sous-espèces), mais différents quand même, que ce soit par leur mœurs, habitats, ou tout autre raison, ne se reproduiront pas ensemble, tout simplement partce que eux ne se reconnaissent pas comme similaires, quelle que soit la rage du scientifique les ayant classés ensemble. D'ailleurs, dans la page Wiki que tu as toi-même citée, on trouve tout un tas de problèmes liés à la notion d'espèce (pour lire le détail, suivez le lien, ici ce serait vraiment trop long) que j'avais déjà avancées (et pourtant je n'avais pas été la lire avant, promis !), comme : - l'insuffisance de la définition par la fécondité, - la grande variabilité phénotypique, rapportée à la ressemblance génotypique, - le "flou" de la notion d'espèce, son caractère plus sémantique que réel, - l'interfécondité relative, la fécondité réelle par rapport à celle génétique, - les nombreuses évolutions de la notion d'espèce dans le temps, Bref, tout cela concourant à signifier que le vivant est quelque chose d'infiniment plus vaste et complexe qu'il ne semble au premier regard. |
sarigue Didelphidé
Nous a rejoints le : 04 Janv 2004 Messages : 5 895 Réside à : Vie à Rueil-Malmaison, Scout ailleurs |
Citation: Ben si. Déjà, comme tu l'as vu, t'as deux définitions différentes: l'une précise "descendants fertile", l'autre pas. Selon la définition, ânes et chevaux appartiennent à une même espèce... ou pas. Géraud (:bienvenue:), concernant tes "5 sauts", heu.... -> OK pour le passage du "néant" à l'existence d'une énergie (quelque soit sa forme. la matière étant une forme possible pour l'énergie) Là effectivement, c'est un vrai problème... qui mène à Dieu -> La transformation de l'énergie particules de masses très précises permettant l'existence de l'univers et de la vie peut sembler incroyable: changez d'un pouillème la masse de l'électron, et l'univers ne tient plus! Oui mais si c'était le cas... on ne serait pas là pour en parler Alors qui sait? Peut-être que ca s'est déjà produit? Mais alors... N'est-ce pas DEJA une sorte de sélection naturelle? Qui ferait que seul l'existence de particules stables donne un univers.... stable? -> Le passage de l'inerte au vivant suscite de nombreuses interrogations, effectivement... Mais on a quelques hypothèses... A condition de commencer par s'accorder sur une définition du "vivant"! -> La macro-évolution... Ben c'est de l'évolution, quoi. (s'il ne s'agit que d'adaptation, c'est de l'adaptation. Base de l'évolution, certes, mais pas encore évolution) -> Quand au "saut" vers l'intelligence (et au lien de l'intelligence et de l'homme), ben 'faudrait déjà commencer par définir l'intelligence! |
CASTORE Rongeur
Nous a rejoints le : 08 Fév 2005 Messages : 3 258 Réside à : wwwest |
Sermonti est un biologiste moléculaire. Si ma mémoire est bonne, il explique surtout que la complexité du vivant est là dès l'origine, qu'on n'est pas parti d'une forme simple pour arriver à une forme plus compliquée.(analyse des noyaux de cellules) En fait, je crois que nous souffrons d'une forme de simplification du débat. Certains affirment que la sélection naturelle renforce les mutations génétiques. D'autres, au contraire, que cette selection naturelle a un effet stabilisateur, et qu'elle conduit à éliminer les "mutants". Et si la réalité était plus complexe? Perso, je pense qu'un ensemble de conditions données supporte un certain nombres de mutations "marginales", surtout si l'ensemble externe évolue lentement.(théorie de l'adaptation, dont les phalènes sont une excellente illustration) Mais des contraintes brutales ou trop rapides entraînent purement et simplement la disparition des espèces. Bref, on n'étudie peut être pas à la bonne échelle |
Boxer Membre banni
Nous a rejoints le : 24 Mai 2007 Messages : 1 494 Réside à : Marseille, maintenant IDF |
dire que les mutations ne créent pas du nouveau quand on passe des poissons aux mammifères et aux oiseaux... chacun appréciera la pertinence de l'affirmation. En fait, on aimerait, dans certains milieux, que les scientifiques avalisent totalement la Genèse, ils seraient rassurés et n'auraient pas l'impression qu'on s'attaque à leur foi. Mais la bible n'est pas un livre de science, on se trouve dans des registres très différents. |
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