Missel "st Pie V" : saint Thomas de Villanova, évêque
Citation:Saint Thomas, né en Castille en 1488, apprit de ses parents à aimer les pauvres et à les secourir. Etudiant, puis professeur à l'université d'Alcala, il mena une vie pleinement chrétienne. En 1516, il quitta tout pour entrer dans l'Ordre des Ermites de Saint-Augustin, à Villanova. En 1544, malgré son refus, il fut nommé archevêque de Valence. Il se consacra dès lors à ses diocésains, et se préoccupa surtout des pauvres. Il distribua tous ses biens, et, lorsqu'il mourut, en 1555, il ne possédait plus rien, pas même le lit sur lequel il était couché.
Source : mon missel
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Matthieu
Dauphin
Nous a rejoints le : 14 Juin 2004 Messages : 379 Réside à : Nantes
Citation:Pour tout ce qui regarde saint Lin, faute de documents certains, on est bien forcé de s’en remettre aux traditions qui s’accordent toutes à dire qu’il était fils d'Herculanus, homme noble et fort considérable de la ville toscane de Volterra. Toutes disent aussi qu’après s’être converti à Rome où saint Pierre prêchait l'Evangile, il quitta son père et renonça à tous ses biens pour pratiquer plus parfaitement la doctrine de Notre-Seigneur Jésus Christ. Peu de temps après sa conversion, il donna de si grandes preuves de son zêle, de son érudition et de sa prudence, que le saint apôtre Pierre l’ordonna pour l'employer à la prédication de la parole de Dieu et à l'administration des sacrements.
Certains affirment qu’il fut ensuite envoyé dans les Gaules pour y porter le flambeau de la foi, et une tradition veut que Besançon (qui le fête au 26 novembre) eut le bonheur de le recevoir et de l'avoir pour premier évêque. Il y aurait logé chez le tribun Onasius, que ses exhortations convertirent ; Lin aurait fait de cette maison en une petite église consacrée en l'honneur de la résurrection du Sauveur, de la sainte Vierge et de saint Etienne, premier martyr. Le nombre des fidèles, dit-on, s'augmentait de jour en jour, quand les païens firent une fête solennelle en l'honneur de leurs dieux où ils devaient leur offrir beaucoup de sacrifices ; saint Lin qui voulait les détourner de ce culte, se transporta sur la place, il leur dit : « Que faites-vous,mes chers enfants ? Quelle marque de divinité voyez-vous dans ces simulacres que vous adorez ? Ce ne sont que des statues qui n'ont ni esprit ni sentiment, et qui ne représentent que des hommes dont l'incontinence et l'impiété ont été toutes publiques. Ces idoles de pierre et de cuivre ne méritent nullement vos respects, c'est à Dieu seul, créateur du ciel et de la terre, que vous devez offir des victimes. Quittez donc ce culte sacrilège et acquiescez aux vérités que je vous prêche. » Ce fut comme un coup de tonnerre qui jeta par terre l'une des colonnes du temple et mit en poudre l'idole qu’elle soutenait. Un si grand prodige qui aurait dû les yeux à ces peuples, les endurcit davantage : se jetant tumultueusement sur leur apôtre, ils le chassèrent sur l’heure de la ville. Voilà quelle est la tradition de Besançon qui honore saint Lin comme son premier évêque.
Lorsqu’il fut retourné à Rome (vers 56, pense-t-on) saint Pierre se servit utilement de Lin pour la conduite de l’Eglise ; à la demande de saint Pierre, il aurait défendu aux femmes d'entrer dans l'église sans avoir la tête couverte d’un voile, ce que saint Pierre avait aussi défendu ; saint Paul jugeait cela si nécessaire pour l'édification des fidèles, qu'il en fit une loi expresse, comme on le voit dans le onzième chapitre de sa première épître aux Corinthiens (versets 13 à 15). L'apôtre saint Paul fait mention de lui au quatrième chapitre de sa seconde épître à Timothée, et il le met entre les premiers et les principaux chrétiens de la ville de Rome. Il s'acquitta avec tant de gloire de toutes ses fonctions, qu'après le martyre du prince des apôtres (67) il fut jugé digne de lui succéder, donnant d'excellents témoignages de son zèle et de sa vigilance pastorale. Le Bréviaire romain disait que la foi et 1a sainteté de saint Lin fut si grande, qu'il ressuscita et chassa les démons des corps de plusieurs énergumènes. Enfin, après avoir gouverné l'Eglise pendant onze an, trois mois et douze jours, il fut à son tour martyrisé. On dit que son corps aurait été enterré au Vatican, près de celui de saint Pierre, le 9 des calendes d'octobre (23 septembre) . En 1630, quand le pape Urbain VIII fit achever les travaux de la Confession de saint Pierre, on découvrit une tombe sur laquelle on crut pouvoir lire : Linus.
On représente saint Lin délivrant des possédés et ressuscitant un mort : on rapporte en effet qu'il délivra du démon la fille du consul Saturninus.
Aurons nous chaque jour désormais vers minuit en excluisivité le Saint du jour !?
Non. C'est simplement que je savais que je ne pourrais venir ici pas avant maintenant, et que ça aurait été dommage pour ceux qui ne peuvent se connecter que pendant la journée.
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Matthieu
Dauphin
Nous a rejoints le : 14 Juin 2004 Messages : 379 Réside à : Nantes
Citation:Dans l’expression Notre-Dame de la Merci, le mot Merci traduit l’espagnol merced qui signifie grâce, ou le latin merces qui signifie rançon. A l’origine de l’Ordre des Mercédaires qui s’occupèrent de racheter les chrétiens captifs des musulmans, Notre-Dame apparut à saint Pierre Nolasque, à saint Raymond de Peñafort et au roi Jacques I° d’Aragon.
Au milieu de la nuit du 1° août 1218, alors que l’Eglise célébrait la fête de Saint-Pierre-aux-Liens, la vierge Marie, accompagnée d’anges et de saints, apparut à saint Pierre Nolasque et lui dit : "Mon fils, je suis la Mère du Fils de Dieu qui, pour le salut et la liberté du genre humain, répandit tout son sang en souffrant la mort cruelle de la Croix ; je viens ici chercher des hommes qui veuillent, à l’exemple de mon Fils, donner leur vie pour le salut et la liberté de leurs frères captifs. C’est un sacrifice qui lui sera très agréable. Je désire donc que l’on fonde en mon honneur un Ordre dont les religieux, avec une foi vive et une vraie charité, rachètent les esclaves chrétiens de la puissance et de la tyrannie des Turcs, se donnant même en gage, s’il est nécessaire, pour ceux qu’ils ne pourront racheter autrement. Telle est, mon fils, ma volonté ; car, lorsque dans l’oraison tu me priais avec des larmes de porter remède à leurs souffrances, je présentais tes vœux à mon Fils qui, pour ta consolation et pour l’établissement de cet Ordre sous mon nom, m’a envoyée du ciel vers toi". Saint Pierre Nolasque répondit : "Je crois d’une foi vive que vous êtes la Mère du Dieu vivant et que vous êtes venue en ce monde pour le soulagement des pauvres chrétiens qui souffrent dans une barbare servitude. Mais que suis-je, moi, pour accomplir une œuvre si difficile au milieu des ennemis de votre divin Fils et pour tirer ses enfants de leurs cruelles mains ?" Et Notre-Dame de lui répondre : "Ne crains rien, Pierre, je t’assisterai dans toute cette affaire et, pour que tu aies foi en ma parole, tu verras bientôt l’exécution de ce que je t’ai annoncé et mes fils et mes filles de cet Ordre se glorifieront de porter des habits blancs comme ceux dont tu me vois revêtue". En disant cela, la Vierge disparut.
Pierre Nolasque passa en prière le reste de la nuit puis rejoignit Raymond de Peñafort qui lui dit : "J’ai eu cette nuit la même vision que vous : j’ai été aussi favorisé de la visite de la Reine des anges et j’ai entendu de sa bouche l’ordre qu’elle me donnait de travailler de toutes mes forces à l’établissement de cette religion et d’encourager dans mes sermons les catholiques fidèles à venir en aide à une œuvre de charité si parfaite. C’est pour remercier Dieu et la très sainte Vierge que j’étais venu si matin à la cathédrale". Le roi Jacques I° d’Aragon entra alors dans la cathédrale et leur dit : "La glorieuse Reine des anges m’est apparue cette nuit, avec une beauté et une majesté incomparables, m’ordonnant d’instituer, pour la rédemption des captifs, un Ordre qui porterait le nom de Sainte-Marie de la Merci ou de la Miséricorde ; et, comme je connais en toi, Pierre Nolasque, un grand désir de racheter les esclaves, c’est toi que je charge de l’exécution de cette œuvre. Pour toi, Raymond, dont je sais la vertu et la science, tu seras le soutien de l’Ordre par tes prédications".
Calendrier "Paul VI" : saints Côme et Damien, martyrs
Citation:Deux jumeaux, Côme et Damien, médecins, devinrent chrétiens et, par le seul mérite de leurs vertus et l'intervention de leurs prières, ils chassaient les infirmités des malades. Après divers supplices ils sont réunis au ciel et font de nombreux miracles pour leurs compatriotes. Si un malade vient à leur tombeau et y prie avec foi, aussitôt il obtient un remède à ses maux. On dit qu'ils apparaissent en rêve aux malades et leur donnant une ordonnance ; ceux-ci l'exécutent et s'en vont guéris.
Calendrier "st Pie V" : mémoire des saints Cyprien et Justine, martyrs
Citation:Les parents de Cyprien, très superstitieux, le vouèrent au démon dès son enfance; ils le firent élever dans le paganisme; il se livra à l'astrologie judiciaire et à la magie. Avec le secours de ses connaissances, il s'abandonna à toutes sortes de crimes et se déclara ennemi acharné de la religion chrétienne.
Il y avait à Antioche une jeune vierge nommée Justine, non moins distinguée par ses rares qualités que par sa naissance. Ses parents étaient idolâtres; mais elle avait eu le bonheur de connaître Jésus-Christ, et sa conversion fut bientôt suivie de celle de sa famille. Un jeune homme nommé Agladius, païen, conçût pour elle une violente passion, et pria Cyprien de l'aider par les secours de son art. Ce magicien mit tout en oeuvre, sans que rien pût lui réussir. Il consulta le démon, qui lui promit de lui servir d'auxiliaire; mais de nouvelles tentatives ne furent pas plus heureuses; la vierge priait, elle imprimait sur elle le signe du salut, et le démon s'enfuyait confondu. Cyprien, désespérant du succès, dit au démon: "Eh bien! Te voilà vaincu? -- Oui, dit l'esprit infernal, j'ai vu un signe, et j'ai été vaincu. -- Quel est ce signe? reprit Cyprien. -- J'ai vu le signe du Crucifié. -- Le Crucifié est donc plus grand que toi? Fuis loin de moi, imposteur! Tu m'as trompé trop longtemps."
Le démon chercha à étouffer Cyprien, mais il le mit en fuite par l'invocation du Dieu de Justine et par le signe de la Croix. Le jeune Agladius, plein d'admiration au récit que lui fit Cyprien, se convertit lui-même à Jésus-Christ. Emprisonnés par les persécuteurs après avoir été préservés l'un de l'huile bouillante et l'autre des flammes du bûcher, ils eurent la tête tranchée.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
Oui mais c'est la fête parce que c'est son anniversaire et non sa fête en plus de son anniversaire bien que ce soit quand même sa fête d'anniversaire. Donc c'est la fête parce que c'est son anniversaire.
Tout ça pour dire que j'avais raison mafalda... et oui désolé de confirmer une fois de plus la suprématie des hommes.
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Noelala
Grand membre
Nous a rejoints le : 17 Août 2004 Messages : 684 Réside à : Grenoble
Citation:Monsieur Vincent n’oubliera jamais que, quand il était petit, il gardait les porcs dans la campagne landaise. Il en rougissait à l’époque et s’il voulut devenir prêtre, ce fut surtout pour échapper à sa condition paysanne. Plus tard, non seulement il l’assumera, mais il en fera l’un des éléments de sa convivialité avec les pauvres et les humiliés. A 19 ans, c’est chose faite ; il monte à Paris parce qu’il ne trouve pas d’établissement qui lui convienne. Le petit pâtre devient curé de Clichy, un village des environs de Paris, aumônier de la reine Margot, précepteur dans la grande famille des Gondi. Entre temps, il rencontre Bérulle qui lui fait découvrir ce qu’est la grâce sacerdotale et les devoirs qui s’y rattachent. Il appellera cette rencontre "ma conversion". Il renonce à ses bénéfices, couche sur la paille et ne pense plus qu’à Dieu. Dès lors son poste de précepteur des Gondi lui pèse. Il postule pour une paroisse rurale à Châtillon-les-Dombes et c’est là qu’il retrouve la grande misère spirituelle et physique des campagnes françaises. Sa vocation de champion de la charité s’affermit. Rappelé auprès des Gondi, il accepte et enrichit son expérience comme aumônier des galères dont Monsieur de Gondi est le général. Ami et confident de saint François de Sales, Monsieur Vincent trouve en lui l’homme de douceur dont il a besoin, car son tempérament est celui d’un homme de feu. Pour les oubliés de la société (malades, galériens, réfugiés, illettrés, enfants trouvés), il fonde successivement les Confréries de Charité, la Congrégation de la Mission (Lazaristes) et avec sainte Louise de Marillac, la Compagnie des Filles de la Charité. Plus que l’importance de ses fondations, c’est son humilité, sa douceur qui frappe désormais ses contemporains. Auprès de lui chacun se sent des envies de devenir saint. Il meurt, assis près du feu, en murmurant le secret de sa vie : "Confiance ! Jésus !"
"Quoi faire ? Embraser les cœurs des hommes, faire ce que le Fils de Dieu a fait, lui qui est venu mettre le feu au monde afin de l’enflammer de son amour. Qu’avons-nous à vouloir sinon qu’il brûle et qu’il consume tout ?"
Calendrier "st Pie V" : saint Côme et Damien, martyrs
Citation:Côme vient de cosmos, modèle, ou orné. D'après Isidore,cosmos, en grec, signifie pur. En effet, il fut un modèle pour les autres par ses exemples ; il fut orné de vertus, et pur de tout vice. Damien vient de dama, daim, bête timide et douce. Damien peut se tirer encore de dogme, doctrine, et d'ana, en haut, ou de damum, sacrifice. Ou bien encore : Damien voudrait dire main du Seigneur. En effet Damien eut des habitudes de douceur, il posséda la doctrine du ciel dans ses prédications et il fit de soi un sacrifice en macérant sa chair ; il fut la main du Seigneur en guérissant à l'aide de la médecine.
Côme et Damien étaient jumeaux ; ils naquirent dans la ville d'Egée, d'une sainte mère nommée Théodote. Instruits dans l'art de la médecine, ils reçurent une telle abondance de grâces du Saint-Esprit qu'ils guérissaient toutes les maladies. [...]
Le proconsul Lysias, instruit de leur renommée, les fit appeler devant lui et [...] leur ordonna d'amener leurs frères pour immoler ensemble aux idoles : mais comme ils refusaient absolument d'immoler, il donna l'ordre qu'ils fussent tourmentés aux mains et aux pieds. Et comme ils tournaient ces tourments en dérision, Lysias les fit lier avec des chaînes et précipiter dans la mer : mais aussitôt un ange les sauva des flots et il les amena devant le président. [...] Aussitôt il les fit jeter dans un grand feu, dont ils n'eurent toutefois rien à souffrir. Bien au contraire, la flamme jaillit au loin et fit mourir une foule de ceux qui se trouvaient là. [...] Alors Lysias fit emprisonner les trois frères [de Côme et Damien] et ordonna que Côme et Damien fussent crucifiés et lapidés par le peuple : mais les pierres retournaient sur ceux qui les lançaient et en blessaient un grand nombre. [...] Or, le président, se voyant confus de toutes manières, en fut troublé comme s'il souffrait la mort, et le matin il fit décapiter les cinq frères ensemble. [...] Ils souffrirent sous Dioclétien qui commença à régner vers l'an du Seigneur 287.
Un paysan, après avoir travaillé à la moisson, dormait la bouche ouverte et un serpent pénétra jusque dans ses entrailles. En se réveillant il ne sentit rien, et revint chez lui, mais le soir il éprouva d'atroces souffrances : il poussait des cris lamentables et invoquait à son secours les saints de Dieu Côme et Damien. La douleur s'aggravant toujours, il se réfugia dans l'église des saints martyrs, et s'y endormit subitement ; alors le serpent sortit par sa bouche comme il y était entré.
Jacques de Voragine, La Légende dorée
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Dr. Cerf Vincent
Cervidé
Église : Hospitalier Nous a rejoints le : 25 Oct 2001 Messages : 5 338 Réside à : Paris
"Les semper-forumistes!
Ces êtres étranges venus d’une autre planète.
Leur destination: Paris.
Leur but: en faire leur repaire.
S.E.R. VINCENT les a vus. Pour lui tout a commencé par une nuit sombre, le long d'une rue solitaire du 20ème arrondissement, alors qu'il cherchait un raccourci que jamais il ne trouvât.
Cela a commencé par un local ENF abandonné, et par un homme resté trop longtemps sans camper pour continuer sa route.
Cela a commencé par une soirée scoute et une nuit agitée.
Maintenant S.E.R. VINCENT sait que les forumistes sont là, qu'ils ont pris forme humaine, et qu'il lui faut convaincre un monde incrédule, que le cauchemar a déjà commencé."
Bonne fête Vincent.
Af'
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Muscardin
Loir
Montagne : Grimpeur Nous a rejoints le : 11 Janv 2004 Messages : 1 775 Réside à : Belgique, Bruxelles