Les gants blancs sont-ils une manifestation d'une recherche de respectabilité ? D'autres diraient : « Tout dans la cravate. »
Ce sont des signes extérieurs que certains qui ne cirent plus leurs chaussures, portent des pantalons troués, la ceinture sur les genoux, ne s'habillent pas pour passer à table, ne peuvent accepter parce qu'ils ne les comprennent pas.
L'autonomie de la patrouille est combattue par beaucoup parce qu'elle échappe en partie à l'autorité officielle. C'est très mal vu.
La séparation des tranches d'âge chez les SdF lors de leur réforme, si elle partait d'un bon sentiment et du constat de l'énorme différence de pensée et de physique qu'on peut avoir entre 12 et 17 ans, est aller à l'encontre du but rechercher. Aujourd'hui un gamin de 13 ans, d'1,80 m n'est pas rare. En voulant sectoriser, elle a sectariser, pour ne pas dire ghettoïser. Les Rangers faisaient du louvetisme attardé, les Pionniers passaient plus de temps dans des « extra-jobs » qu'à vivre le scoutisme ensemble.
La patrouille c'est scout, l'équipe c'est sportif.
L'appellation Scout de France ne confère qu'une ancienneté historique de fait, elle n'est pas plus légitime que les autres.
On choisit son mouvement en fonction de ses aspirations, celui qui veux manger une choucroute n'ira pas dans une pizzeria. Après, on peut être déçu par ce qui est servi...