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Le 2006-05-14 17:41, Rikki ! a écrit

("Il est interdit de parler Breton et de cracher dans la cour" ça te dis quelque chose?)

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Le 2006-05-13 17:02, Fou de Bassan a écrit

Justement, le but, c'est de savoir si cette région est française où non... Comme selon moi elle ne l'est pas, elle ne mérite donc pas l'appellation de plus belle région française!
Qu'on leur donne leur indépendance, et qu'ils restent avec leurs cochons....

Vive le dauphiné!

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Le 2006-05-12 13:15, Isatis44 a écrit

Mais de quel drapeau tu parles camarade normand

De celui là... que l'on appel le Gwenn ha Du (=Noir & Blanc) .

Créé en 1925 par le militant breton Morvan Marchal.
Neuf bandes alternativement noires et blanches, accompagnées d'un semis d'hermines, neuf pays, neuf évêchés : tel est le Gwenn ha du, le drapeau de la Bretagne. Le noir pour les pays gallo : Rennais, Nantais, Dolois, Malouin, Penthièvre; le blanc pour les pays bretonnants : Léon, Trégor, Cornouaille, Vannetais

Jusqu'au rattachement à la France, le blason des ducs de Bretagne avait été un "champ d'hermines plein" avec la devise " Melius (ou potius) mori quam feodari " (plutôt mourir que d'être souillé). (en breton: Kentoc'h Mervel evit em lousa)


Faudrait revoir tes cours d'histoire...

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L'hermine
Selon une légende, la duchesse Anne de Bretagne, alors qu’elle se promenait dans la province, assista à une scène de chasse dont la proie était une hermine blanche. Cerné prés d'une mare, l'animal, plutôt que de se salir, choisit de faire face aux chasseurs, préférant la mort à la boue. Considérant la noblesse de cette attitude, Anne commanda qu'on laisse la vie à la bête et décida d'en faire son emblème. En référence à cette aventure, « Plutôt la mort que la souillure » (en breton : « Kentoc'h mervel eget bezañ saotred ») est la devise de la Bretagne (en latin : « Potius mori quam foedari »).

En réalité, l’apparition de l’hermine dans les armes des ducs de Bretagne remonte à Pierre Mauclerc (1213-1237) qui appartenait à la maison de Dreux, issue de Robert Ier, fils du roi Louis VI. La maison de Dreux avait pour un blason échiqueté avec une bordure. En 1316, le duc Jean III de Bretagne dit Le Bon, change d'armoiries, il retire l'échiqueté et la bordure, la brisure d'hermine devient les pleines armes du duc de Bretagne. L'hermine héraldique de Bretagne trouve son origine en France dans une famille capétienne.

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Le duché subit des défaites militaires face au puissant royaume de France en 1488 et 1491, qui menèrent à l'union en deux étapes. D'abord une union personnelle entre souverains (3 mariages entre souverains bretons & français) puis en 1532 l'union perpétuelle entre le duché et le royaume est sollicitée à Vannes par des États de Bretagne sous forte pression et sanctionnée par l'édit royal signé dans la foulée au Plessis-Macé. La Bretagne garda cependant certains privilèges (législation et impôts spécifiques) jusqu'à la Révolution française. En effet, c'est lors de la fameuse nuit du 4 août 1789 que sont abolis les privilèges, que ce soient ceux des communes, des corporations, de la noblesse, du clergé... et ceux de la Bretagne.

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Par ailleurs, si on retrouve la même traduction partout de la devise de Bretagne, une traduction plus litterale ne serait-elle pas "Plutôt mourrir que s'inféoder" ? Sans cette fois ci, par sincère souci de vérité et non par mauvaise foi. Dans ma famille, les traductions de notre devise vont de "Dans la montagne j'ai pas le vertige" à "Je ne défaille pas dans les hauteurs" ou encore "Dans les difficultés je ne chancelle pas". Ce qui a tout de même pas la même gueule

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Nombres de personnes : 6
Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 3 heures
Thermostat : max en température 150°C

Ingrédients :

-100 gr de riz rond
-100 gr de sucre (blanc , de canne, ou cassonade)
-1,5 Litres de lait Entier (ou de lait de Ferme)
-1 gousse de vanille
-1 pincée de cannelle
-3 noisette de beurre


Ustensiles :

Casserole, une cuillère, grand plat ou plat à tergoule ou terrine en terre/grès etc …

Accompagnement : Cidre

Recette :

Préchauffez votre four à 150°C

Dans votre plat, versez le riz rond, le sucre, la cannelle. Homogénéisez le tout, puis incorporez doucement le lait, la gousse de vanille et le beurre au tout.

Mettez au four et faite cuire 3 heures (ou 4 si nécessaire) à feu très doux.

(Le mieux étant à 140 °C pendant les deux premières puis 120°C les deux suivantes)

Mangez tiède (quand vous venez de la faire, c’est le meilleur) ou froid ensuite. Ca se conserve assez bien (plusieurs jours).

Astuce :

- Si vous avez pas de riz rond, le riz long peut faire l’affaire
- Perso, je remue de temps en temps, une fois toutes les heures par exemple, pour casser la croûte et éviter d’avoir quelque chose de trop homogène



La tergoule est une spécialité culinaire normande, que l’on mange en dessert ou à quatre heures. C’est une sorte de riz au lait, mais où les conglomérats de riz sont plus compacts et où il y a des filons de crème.

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Le mot teurgoule vient de l’expression « se tordre la goule » (la goule est un terme très employé en Normandie et dans le patois normand, généralement synonyme de bouche ou de figure).

Il y a deux possibilités pour l’origine du mot teurgoule, ainsi les normands lorsqu’ils mangeaient de la teurgoule, se tordaient la bouche, grimaçaient.

Certains disent que lors des premiers essais n’avaient pas le moelleux et le fondant d’aujourd’hui, c’était aussi dur que de la chique. Du fait de l’effort pour manger ce plat, ils l’auraient appelé teurgoule.

Une autre version affirme au contraire que le plat était tellement bon, qu’on se dépêchait de la manger alors que le plat était encore bouillant. D’où leur torsion faciale et le nom teurgoule.

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Le 2006-05-15 11:33, Cesco a écrit

La tergoule, c'est une spécialité de Normandie, on en fait de la très bonne à Dieppe, et je croyais que c'était de là bas (là haut, comme on dit dans l'Est !), mais il semble que ça existe d'Eu jusqu'à Avranches.

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