Mardi 26 Nov 2024
00:08
[S'inscrire]  [Mon Profil]  [Messages privés
[Liste des Membres] [FAQ] [ Connexion ]

Recherche avancée
 
Ecussons
Autocollants
Polos
Retour au site
Retour au forum

Cette version du forum n'est désormais accessible que pour lire les passionants échanges et partage de techniques qui ont déjà été rédigées ici.

Pour participer aux échanges interscouts, merci d'utiliser
le nouveau forum

 

          
Auteur
Et aujourd'hui bonne fête à...
  Cliquez pour charger les messages précédents [...]
Montoire
Membre confirmé
  
TECHNIQUE: 21 points
BONNE HUMEUR: 24 points
Église : Lecteur
Nous a rejoints le : 19 Avr 2004
Messages : 2 029

Réside à : Blois, La Flèche, Lorraine, Blois
Patientez...

Bonne fête à l'aumônier du Prytanée !
99
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis malââde, compltm malââde  Profil de Montoire  Message privé      Répondre en citant
Luigi
Membre familier

Nous a rejoints le : 08 Sept 2004
Messages : 395

Réside à : Toulouse
Patientez...

C'est pas la fête des Seraphin aussi?
100
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis Scout d'Europe  Profil de Luigi  Voir le site web de Luigi  Message privé      Répondre en citant
Matthieu
Dauphin

Nous a rejoints le : 14 Juin 2004
Messages : 379

Réside à : Nantes
Patientez...

Bonne fête aux Jérome et Géronima
101
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis ex FSE  Profil de Matthieu  Message privé      Répondre en citant
Oryx
Membre confirmé
  
TECHNIQUE: 20 points
BONNE HUMEUR: 31 points
Forêt : Pisteur
Nous a rejoints le : 13 Mai 2003
Messages : 3 798

Réside à : Paris
Patientez...

30.IX : saint Jérôme, Docteur de l'Eglise
Citation:
« Hierônumos en grec (celui dont le nom est sacré) ; Hieronymus, en latin, fils d'Eusèbe, je naquis à Stridon, ville maintenant détruite par les Goths, mais qui se situait alors sur les confins de la Dalmatie et de la Pannonie (Hongrie) », écrit-il, en 392, à la dernière page du De viris illustribus, ajoutant : « Je suis né chrétien, de parents chrétiens. Dès le berceau, je fus nourri du lait catholique. » Il dit encore de lui-même : « Je suis à la fois philosophe, rhéteur, grammairien, dialecticien, expert en hébreu, grec et latin. »

Enfant unique pendant treize ans, Jérôme fut terriblement gâté par les siens jusqu’à ce que naquissent sa sœur et son frère. Il étudia à Milan, puis à Rome où il suivit les cours du célèbre grammairien Aelius Donatus. Elève doué mais difficile et facétieux, Jérôme respira les parfums de cette ville puissante, maîtresse du monde, alors gouvernée par Julien l'Apostat. Admirateur de Cicéron, il déclamait les grands plaidoyers les exordes sonores qui lui servirent lors d’un stage auprès des tribunaux. [...] Il reçut le baptême, en 366, sans doute des mains du pape Libère. [...]

Jérôme partit à Antioche de Syrie où, un jour du carême 375, il tomba si gravement malade qu'on le crut aux portes de la mort. Ce lui fut une expérience mystique : « En esprit, je m'imaginai transporté devant le tribunal du Souverain Juge. Voici la confrontation. Interrogé sur ma conduite, je déclare : Je suis chrétien. - Tu mens, me réplique le Juge suprême : Tu es cicéronien, non pas chrétien ; là où est ton trésor, là aussi est ton cœur. Je m'exclame alors : Seigneur, si jamais je retiens les livres du siècle, c'est que je t'aurai renié. » (Epître XX 30). Rétabli mais sans cesse taraudé par fautes passées, il se retira dans la solitude de Chalcis, au sud de Beroea (Alep) ; il s’imposait une rude ascèse mais, en même temps, il s’adonnait à l’étude du grec et de l'hébreu. « Combien de fois, installé au désert, en cette vaste solitude torréfiée d'un ardent soleil, affreux habitat offert aux moines, je me suis cru mêlé aux plaisirs de Rome ! ... Les jeûnes avaient pâli mon visage, mais les désirs enflammaient mon esprit, le corps restant glacé. Devant ce pauvre homme déjà moins chair vivante que cadavre, grondaient seulement les incendies de la volupté. » (Lettre CCXXVII, à Eustochium)

En 379, il partit auprès de saint Grégoire de Nazianze qui réorganisait l’Eglise de Constantinople. Jérôme traduisit et compléta la Chronique d'Eusèbe de Césarée et les Homélies d’Origène. Epiphane de Salamine et Paulin d’Antioche, convoqués à Rome pour un concile sur les affaires d'Orient, emmenèrent Jérôme qu’ils présentèrent au Pape (382). Le pape Damase vit tout le parti qu’il pouvait tirer de ce moine érudit, en provenance de Constantinople qui venait de lui dédier une traduction des Deux homélies d'Origène sur le Cantique ; il l’engagea comme conseiller pour les affaires d'Orient et consulteur biblique : Révisez donc le texte peu satisfaisant des Evangiles, lui demanda-t-il : Je m'y appliquerai d'après les sources complémentaires : manuscrits grecs et textes en hébreu. Ce fut fait, avec une correction complète du Psautier. [...]

Depuis 377, après avoir séjourné six ans en Egypte, près de Didyme l’aveugle, Tyrannius Rufin d'Aquilée, l’ami de Jérôme, ordonné prêtre par l’évêque Jean, s’était établi à Jérusalem comme conseiller spirituel de Mélanie l'ancienne, noble dame romaine, avec qui, sur le Mont des Oliviers, il animait un monastère double (moines d'un côté et moniales de l'autre) ; en 386, Jérôme et Paula imitèrent son exemple à Bethléem : Jérôme priait, se mortifiait, étudiait, travaillait manuellement, faisait la direction spirituelle de ses moniales : Cette solitude m'est un vrai paradis !

Dès 389, il a révisé la version latine de l'Ancien Testament, selon les Hexaples d'Origène (du grec Hexaplos, sextuple : texte en hébreu, même version en lettres grecques, quatre versions grecques différentes). Vint ensuite un seconde révision du Psautier pour le rendre plus conforme à la Septante (version grecque établie, entre 250 et 130 avant J. C. , par 70 rabins d'Alexandrie), puis le Livre de Job, les Paralipomènes et les livres salomoniens.

En même temps, sous la conduite du juif Baranina, Jérôme se remit à l'étude systématique de l'hébreu et entreprit une nouvelle relecture annotée de l'Ancien Testament, recherchant à en rendre le mot, la pensée et le style, mais se heurtant à la pauvreté du latin, soit pour sauvegarder l'hebraïca veritas, soit pour rendre la nuance grecque. Pour ma part, non seulement je confesse mais encore je professe, sans gêne et tout haut : quand je traduis les Grecs - sauf dans les Saintes Ecritures où l'ordre des mots est aussi un mystère - ce n'est pas un mot par un mot mais une idée par une idée que j'exprime. (Lettre LVII 5, adressée à Pammachius ). [...]

Voilà qu’un dangereux exalté, le moine Pélage (360-422), venu de Grande-Bretagne, s’établit successivement à Rome, en Afrique et en Palestine. C’était un disciple d'Origène qui commentait les épîtres de saint Paul selon une exégèse fallacieuse dont on pouvait conclure que le péché originel ne serait qu'un mythe, puisque, même avant sa faute, Adam aurait été créé mortel et déjà sujet à la concupiscence ; donc, après la chute, parce que le vouloir et le faire de l'homme serait demeurés intacts, le baptême n’effacerait que les péchés actuels et ce serait une simple d'entrée dans l'Eglise.

Dans les Dialogues contre les pélagiens, Jérôme réfuta ces propositions hérétiques et accentua ses critiques dans la Lettre à Ctésiphon. Il félicitera saint Augustin de ses pamphlets antipélagiens. Les hérétiques réagirent vivement, surtout Julien d'Eclane, réfugié en Orient, et la lutte fut si féroce que certains commentateurs attribuèrent aux troupes pélagiennes une expédition punitive contre les monastères hiéronymiens (416) où l’on tua un diacre et incendia les bâtiments ; assiégé dans une tour fortifiée, Jérôme échappa de justesse : "Notre maison, par rapport aux ressources matérielles, fut complètement ruinée par les persécutions des hérétiques. Toutefois, le Christ est avec nous. La demeure reste donc remplie de richesses spirituelles. Mieux vaut mendier son pain que de perdre la foi" (Conclusion de l'épîtreCXXIV). [...]

Nous ne savons rien des derniers jours de Jérôme qui mourut en 419 ou en 420, âgé, dit la Chronique de Prosper, de quatre-vingt-onze ans.
Source : Missel
102
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis SUF (plus dans l'active)  Profil de Oryx  Message privé      Répondre en citant
mafalda
madrileña
  
TECHNIQUE: 29 points
BONNE HUMEUR: 34 points
Forêt : Explorateur
Nous a rejoints le : 03 Janv 2003
Messages : 5 435

Réside à :
Patientez...

Vraiment Oryx c'est super ce petit résumé hagiographique, j'apprends plein de choses et je crois même que je vais réussir à "griller" le curé de ma paroisse en donnant plus vite la vie du Saint du jour que lui ....

103
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis    Profil de mafalda  Message privé      Répondre en citant
Matthieu
Dauphin

Nous a rejoints le : 14 Juin 2004
Messages : 379

Réside à : Nantes
Patientez...

Bonne fête à Arielle, Eurielle, Thérèse et Urielle


104
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis ex FSE  Profil de Matthieu  Message privé      Répondre en citant
Af' Le Loup
Membre confirmé

Nous a rejoints le : 03 Juil 2004
Messages : 3 870

Réside à : 92 et ... 29
Patientez...

Itou. Et merci à Oryx (où est passé "sa sainteté"?) pour cette littérature quotidienne. Il y a de quoi éditer un bouquin à la fin de l'année.

Af'
105
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis SdF  Profil de Af' Le Loup  Message privé      Répondre en citant
SE Hérisson
Membre confirmé

Nous a rejoints le : 28 Juil 2003
Messages : 2 801

Réside à : Angers
Patientez...

Le vil blondinet a fini par comprendre (mieux vaut tard que jamais) qu'il usurpait de jure et de facto la charge pontificale.
106
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis  (ex) scout d'Europe  Profil de SE Hérisson  Message privé      Répondre en citant
Oryx
Membre confirmé
  
TECHNIQUE: 20 points
BONNE HUMEUR: 31 points
Forêt : Pisteur
Nous a rejoints le : 13 Mai 2003
Messages : 3 798

Réside à : Paris
Patientez...


Nous avons cessé temporairement l'usage de Notre titre par simple humilité.

Et en rien pour les raisons qu'avance l'évêque in partibus de Sodome.

En la première année de Notre pseudo-pontificat, le trois-cent-dixième jour
SS Pius XIII
107
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis SUF (plus dans l'active)  Profil de Oryx  Message privé      Répondre en citant
Oryx
Membre confirmé
  
TECHNIQUE: 20 points
BONNE HUMEUR: 31 points
Forêt : Pisteur
Nous a rejoints le : 13 Mai 2003
Messages : 3 798

Réside à : Paris
Patientez...

Calendrier "Paul VI" : Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face,
docteur de l'Eglise

Sa vie sur ce site : Site du sanctuaire de Lisieux

Calendrier "st Pie V" : mémoire de saint Rémy, évêque
Citation:
On dit Remigius de remi qui signifie paissant et gios, terre, comme paissant les habitants de la terre. Ou bien Remigius vient de remi, berger, et gyon, combat, pasteur qui combat. Il nourrit son troupeau de la parole dans la prédication, de l'exemple dans la conversation, et de suffrages dans la prière. Il y a trois sortes d'armes, la défensive comme le bouclier, l'offensive comme l'épée et la préservative comme la cuirasse ou le casque. Il lutta donc contre le diable avec le bouclier de la foi, l'épée de la parole de Dieu, et le casque de l'espérance. Sa vie fut écrite par Hincmar, archevêque de Reims.

Remi, docteur illustre et confesseur glorieux du Seigneur, eut sa naissance prédite comme il suit par un ermite. Les Vandales avaient ravagé toute la France, et un saint reclus aveugle adressait de fréquentes prières au Seigneur pour la paix de l'Eglise gallicane, quand un ange du Seigneur lui apparut et lui dit : "Apprends que la femme appelée Cilinie enfantera un fils du nom de Remi ; il délivrera sa nation des incursions des méchants." [...]

Toutes ces choses étant arrivées successivement, Remi quitta le monde et s'enferma dans la retraite. Sa réputation grandit, et à l'âge de 22 ans, il fut élu, par le peuple, archevêque de Reims. [...] Or, en ce temps-là, Clovis, roi de France, était gentil et n'avait pu être converti par son épouse qui était très chrétienne ; mais quand il vit venir contre lui une armée innombrable d'Allemands, il fit voeu au Seigneur-Dieu qu'adorait sa femme de recevoir la foi de J.-C., s'il lui accordait la victoire sur ses ennemis. Il l'obtint à son souhait ; il alla donc trouver saint Remi et lui demanda le baptême. Quand on vint aux fonts baptismaux, il ne s'y trouvait pas de saint chrême, mais voici qu'une colombe apporta, dans son bec, une ampoule avec du chrême, dont le pontife oignit le roi. Or, cette ampoule est gardée dans l'église de Reims et les rois de France en ont été sacrés jusqu'à aujourd'hui. [...]

Enfin saint Remi, tout éclatant de vertus, reposa en paix en l'an 500 du Seigneur.
Jacques de Voragine, La Légende dorée
108
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis SUF (plus dans l'active)  Profil de Oryx  Message privé      Répondre en citant
Oryx
Membre confirmé
  
TECHNIQUE: 20 points
BONNE HUMEUR: 31 points
Forêt : Pisteur
Nous a rejoints le : 13 Mai 2003
Messages : 3 798

Réside à : Paris
Patientez...

2.X : Les saints Anges gardiens
Citation:
Encore que les Anges Gardiens sont absents de l’index thématique de l’édition française du Catéchisme de l’Eglise Catholique, le texte, après avoir affirmé que de l’enfance au trépas, la vie humaine est entourée de leur garde et de leur intercession, cite un passage de l’Adversus Eunomium de saint Basile : Chaque fidèle a à ses côtés un ange comme protecteur et pasteur pour le conduire à la vie.

Sans doute est-il bon de rappeler ici que l’Ange Gardien est une vérité de foi fondée sur l’Ecriture. Dans ses versets 11 et 12, le psaume XC que nous aimons lire à la prière du soir, nous apprend que le Seigneur a prescrit pour nous à ses anges de nous garder dans tous nos chemins et de nous porter sur leurs mains pour que nos pieds ne heurtent quelque pierre. Dans l’évangile selon saint Matthieu, Jésus parle des anges des petits enfants qui voient sans cesse la face de Dieu dans le ciel (XVIII 10). L’apôtre Paul, dans l’épître aux Hébreux, affirme que les anges destinés à servir sont envoyés en mission à cause de ceux qui doivent hériter du salut (I 14) ; c’est ainsi que les Actes des Apôtres présentent la délivrance de saint Pierre (XII 16).

Les Pères de l’Eglise parlent de l’Ange Gardien, aide et protecteur de chaque fidèle. Déjà, au deuxième siècle, le Pasteur d’Hermas enseigne que tout homme à son Ange Gardien qui l’inspire et le conseille pour pratiquer la justice et fuir le mal. Au troisième siècle, la croyance à l’Ange Gardien est si ancrée dans l’esprit chrétien qu’Origène lui consacre de nombreux passages. Saint Hilaire de Poitiers, dans son commentaire de l’évangile selon saint Matthieu, montre l’Ange Gardien présidant aux prières des fidèles et les offrant à Dieu par le Christ Sauveur ; saint Grégoire de Nazianze, dans ses poèmes, présente l’Ange Gardien comme un guide qu’il demande au Christ pour être à l’abri des dangers et le conduire à la fin bienheureuse ; saint Grégoire de Nysse, dans son commentaire du Cantique des cantiques, voit dans l’Ange Gardien comme un bouclier qui entoure et protège la tour ; saint Cyrille d’Alexandrie, dans son traité contre Julien, l’Ange Gardien est le précepteur qui nous enseigne le culte et l’adoration. On peut regretter que saint Augustin n’ait pas consacré un ouvrage aux Anges Gardiens, mais on trouvera à travers ces œuvres de nombreuses indications : il souligne qu’ils nous sont envoyés pour veiller sans cesse sur nous pendant notre pèlerinage terrestre et qu’ils offrent nos prières à Dieu à qui, à la fin de notre vie, ils restitueront notre âme. C’est une grande dignité pour les âmes, écrit saint Jérôme dans son commentaire de l’Evangile selon saint Matthieu, que chacune, depuis le jour de sa naissance, ait un ange préposé à sa garde.

Les Pères sont partagés à propos de l’attribution de l’Ange Gardien et il faudra attendre le douzième siècle pour que l’Eglise se rallie à la doctrine résumée par Honorius d’Autun : chaque âme, au moment où elle est introduite dans le corps, est confiée à un ange qui l’exite toujours au bien et rapporte ses actions à Dieu. Encore que saint Jérôme, dans son commentaire de Jérémie, a confirmé l’opinion de saint Basile qui enseignait, dans son commentaire des Psaumes, que l’Ange Gardien fuit le pécheur comme l’abeille la fumée, l’Eglise, à partir du treizième siècle, se rangeant, sous saint Albert le Grand et saint Thomas d’Aquin, à l’opinion de saint Pierre Damien, enseigne que l’Ange Gardien ne déserte pas l’âme pécheresse.

En 1411, la ville espagnole de Valence, délivrée du joug des musulmans, fit composer un office propre en l'honneur de son ange gardien ; l’exemple fut bientôt imité. En 1590, Sixte Quint accorda un tel office au Portugal dont la fête de l’ange gardien était célébrée depuis 1513. Il existait un tel office à Rodez que Léon X approuva en 1518. Depuis le XV° siècle, le lundi était un jour de dévotion à l’ange gardien, mais il fallut attendre le XVII° siècle pour que la fête devint universelle. A la requête de Ferdinand II, Paul V, en 1608, institua la fête des Saints Anges Gardiens, obligatoire dans le Saint-Empire Romain Germanique et facultative ailleurs. En 1667, Clément IX la ramena du 2 octobre au premier dimanche de septembre et l'enrichit d'un octave. Ce n'est que le 13 septembre 1670 que Clément X remettait la fête des Saints Anges Gardiens au 2 octobre et la rendait obligatoire pour l'Eglise Universelle, comme rite double, en attendant que Léon XIII l'éleva au rite double majeur, en 1883.
Source : Missel
109
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis SUF (plus dans l'active)  Profil de Oryx  Message privé      Répondre en citant
Luigi
Membre familier

Nous a rejoints le : 08 Sept 2004
Messages : 395

Réside à : Toulouse
Patientez...

St Gérard!

mais c'était qui au fait???
110
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis Scout d'Europe  Profil de Luigi  Voir le site web de Luigi  Message privé      Répondre en citant
Oryx
Membre confirmé
  
TECHNIQUE: 20 points
BONNE HUMEUR: 31 points
Forêt : Pisteur
Nous a rejoints le : 13 Mai 2003
Messages : 3 798

Réside à : Paris
Patientez...

Oulà !!! J'ai failli oublier. Donc :

3.X

Calendrier "Paul VI" : saint Gérard de Brogne
Citation:
Il commença d'abord par la carrière des armes, mais quand son père mourut, il décida de se faire bénédictin, s’initia à la vie monastique à Saint-Denis près de Paris et fonda une abbaye sur son domaine familial. Pendant vingt ans, à la demande du comte de Flandre, il réforma de nombreuses abbayes qui étaient sous la juridiction du duc de Lotharingie ou Lorraine. On ne sait s’il y parvint, mais du moins s’endormit-il en paix en l’abbaye de Brogne, dans la province de Namur, à quelques kilomètres au nord-est de Maredsous. C'est au XVIIème siècle que la localité de Brogne prend le nom de Saint-Gérard : ce moine doux et conciliant avait été canonisé en 1131, lors du concile de Reims.

"Ne soyez ni trop riches ni trop nombreux, mes fils. Souciez-vous de la qualité plus que du nombre ! Croyez-moi, la richesse et la prospérité attirent infailliblement la convoitise des princes."

(Saint Gérard à ses frères)

Source : Diocèse de Paris

Calendrier "saint Pie V" : Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face,
docteur de l'Eglise

cf. mon message du 1.X
111
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis SUF (plus dans l'active)  Profil de Oryx  Message privé      Répondre en citant
Civis Romanus Sum
Membre notoire

Nous a rejoints le : 13 Sept 2004
Messages : 61

Réside à : Roma
Patientez...

J'interviens quelques jours en retard pour cause de vendanges: Je sais pas si St Michel est le patron des routiers, mais surement c'est celui des paras ...

Folgore !!!!

Demain c'est Saint François, patron des louvetaux, mais aussi patron secondaire d'Italie.

Eric
112
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis SUF  Profil de Civis Romanus Sum  Message privé      Répondre en citant
mafalda
madrileña
  
TECHNIQUE: 29 points
BONNE HUMEUR: 34 points
Forêt : Explorateur
Nous a rejoints le : 03 Janv 2003
Messages : 5 435

Réside à :
Patientez...

Bonne fête à mon Père Spi qui a eu en plus la très bonne idée de me faire partir à Assise cette année en juillet et qui m'a fait découvrir la spiritualité franciscaine.

[ Ce Message a été édité par: mafalda le 03-10-2004 20:06 ]
113
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis    Profil de mafalda  Message privé      Répondre en citant
Matthieu
Dauphin

Nous a rejoints le : 14 Juin 2004
Messages : 379

Réside à : Nantes
Patientez...

Bonne fête aux

Aure
Francelin
Francis
Francisque
Franck
François
Frankie
Orianne
Paco
Paquito
Soizic
114
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis ex FSE  Profil de Matthieu  Message privé      Répondre en citant
Oryx
Membre confirmé
  
TECHNIQUE: 20 points
BONNE HUMEUR: 31 points
Forêt : Pisteur
Nous a rejoints le : 13 Mai 2003
Messages : 3 798

Réside à : Paris
Patientez...

4.X : saint François d'Assise
Citation:
Son nom est Bernardone. Son prénom devait être Jean, mais son père, qui faisait du commerce avec la France, et peut-être parce que sa mère était d'origine provençale, son père a préféré le prénommer François. Comme il est né à Assise, on l'appelle François d'Assise.

Il est né en 1181 (ou 1182). Il connaît une enfance comblée, avec une confortable aisance matérielle. Fils d'un riche marchand, il s'est tout naturellement préparé à prendre la succession de son père. Et comme il avait de l'argent, il avait aussi beaucoup d'amis : c'était le prince de la jeunesse argentée d'Assise.

Mais il rêvait de devenir chevalier. Sa première expérience fut désastreuse : après une guerre contre la ville voisine de Pérouse, il s'est retrouvé en prison. Un an ! Puis il tombe malade. Il a quand même essayé de se consacrer à la chevalerie. Mais peu à peu, il a eu l'intuition qu'il y avait mieux à faire.

Il a d'abord compris qu'il fallait réparer les églises en ruines : c'est ce que lui a révélé le Christ du crucifix de Saint-Damien, en 1205. Il a alors vingt-quatre ans.

L'année suivante, il a rompu avec sa famille et renoncé à ses biens. Pendant deux ans, il a soigné des lépreux et réparé des chapelles. Et, en 1208 - à vingt-sept ans - il découvre, en entendant l'Évangile à la messe, que sa vocation est de le vivre à la lettre.

Très vite, des hommes sont venus le rejoindre. Ils sont allés à Rome demander au pape son accord pour cette forme nouvelle de vie dans l'Église.
Accordé avec réticences ! Puis des femmes ont adopté le même style de vie : on les a appelées les Clarisses, du nom de la première d'entre elles, Claire.Des laïcs ensuite ont demandé à mener cette forme de vie évangélique, tout en restant avec leur famille et leur métier. Ce fut le Troisième Ordre, qui complète la Fraternité.

Des frères sont partis pour les autres pays d'Europe. François lui-même est allé en Égypte pour convertir le sultan. Les deux hommes se sont quittés dans l'estime mutuelle. C’était en 1219 (cf. p. 21). Il a alors abandonné la direction de son ordre et s'est retiré pour écrire un projet de vie, une règle pour ses frères. En 1223, c'était fait, il recevait l'approbation du pape. Il fête Noèl à Greccio où il réalise la première crèche vivante.

De plus en plus identifié à Jésus qui l'envahissait intérieurement, il s'est retiré dans les collines de l'Alverne : après avoir beaucoup prié, dans son corps se sont manifestées visiblement des traces de la Passion de Jésus, les stigmates.

Souffrant des yeux, malade, presque aveugle, il s'est réfugié à Saint-Damien, a composé le Cantique des Créatures et son Testament. Et le 3 octobre 1226, à 45 ans, il mourait.

En 1228, il est proclamé saint, canonisé comme on dit, et le pape fait construire en son honneur une basilique à Assise. Les foules du monde entier y vénèrent François pauvre et témoin de l'Évangile.
Source : Franciscains
115
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis SUF (plus dans l'active)  Profil de Oryx  Message privé      Répondre en citant
Matthieu
Dauphin

Nous a rejoints le : 14 Juin 2004
Messages : 379

Réside à : Nantes
Patientez...

Beaucoup de monde aujourd'hui :


Bluette
Capucine
Dahlia
Fleur
Hortense
Jasmine
Malvina
Myrtille
Pâquerette
Pervenche
Placide
Violaine
Violette
116
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis ex FSE  Profil de Matthieu  Message privé      Répondre en citant
Belouga
Belouga
  
TECHNIQUE: 23 points
BONNE HUMEUR: 27 points
Scène : Boute-en-train
Nous a rejoints le : 22 Juin 2004
Messages : 1 508

Réside à : Val d'Oise
Patientez...

Bonne chance Oryx , c'est ta fete aujourd'hui !! Tout ça

En tout cas, c'est marrant tous ces (pré)noms de fleurs !!! Mais ne vois pas Rose : est-ce sa fête aujourd'hui ???

Bélouga
117
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis ENF  Profil de Belouga  Voir le site web de Belouga  Message privé      Répondre en citant
Matthieu
Dauphin

Nous a rejoints le : 14 Juin 2004
Messages : 379

Réside à : Nantes
Patientez...

Selon mes sources habituelles

http://www.chez.com/sarthe/

il n'y a pas Rose aujourd'hui.

FSS

Matthieu
118
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis ex FSE  Profil de Matthieu  Message privé      Répondre en citant
Oryx
Membre confirmé
  
TECHNIQUE: 20 points
BONNE HUMEUR: 31 points
Forêt : Pisteur
Nous a rejoints le : 13 Mai 2003
Messages : 3 798

Réside à : Paris
Patientez...

5.X

Calendrier "Paul VI" : sainte Flore
Citation:
Avant 1246, un seigneur du Quercy, Guibert de Thémines, et sa femme Aigline, fondèrent un hospice pour les pèlerins, sur la route de Figeac à Rocamadour, dans la paroisse de Saint-Julien d’Issendolus. En 1259, ils le donnèrent aux Hospitaliers de Saint-Jean qui le firent dépendre de leur grand prieuré de Saint-Gilles et en confièrent la direction à des religieuses qui reçurent leur règle en 1298. Ce fut une des rares maisons de femmes que compta l’ordre des Hospitaliers de Saint-Jean ; elle prit le nom d’Hôpital de Madona Ayglina, en souvenir de la fondatrice, et d’Hôpital d’Issendolus, du nom de la paroisse ; pour faire vite, les gens du Quercy l’appelèrent parfois Saint-Dolus. Au début du XIV° siècle, une religieuse, Flore, s’y fit remarquer par ses vertus et, après sa mort, par ses miracles. [...]

A Maurs (Cantal), vivait le seigneur Pons qui, de sa femme, Melhor, eut dix enfants, trois fils et sept filles dont quatre devinrent religieuses à l’Hôpital d’Issendolus. Dès son enfance, Fleur, élevée dans sa famille parmi un groupe de dix-neuf enfants, frère, sœurs ou cousins, se fit remarquer par sa maturité précoce et par sa piété, soutenue par celle de sa famille. A quatorze ans, elle demanda à entrer au couvent et ses parents acquiescèrent : « Dieu l'attire à lui, nous ne la lui refuserons pas. » Elle entra donc à l’Hôpital d’Issendolus et se laissa docilement former aux observances de la règle. Bientôt, prise de scrupules, elle commença à se lamenter : « Malheureuse ! Tu as désiré quitter 1e monde pour faire pénitence et tu es venue dans un lieu de délices. Que feras-tu si ici tu ne peux plaire au Seigneur ? »

Elle profita du passage d'un religieux en grand renom de sainteté pour lui avouer qu'elle avait peur de se damner si elle restait dans une maison si bien pourvue : le saint homme la rassura en lui disant que cette abondance, nécessaire aux malades qui n'étaient pas encore bien fermes dans l'amour de Dieu, serait pour elle l'occasion de grands mérites, si elle savait refuser de satisfaire à tous ses désirs par amour de Dieu.

Le démon entreprit alors de la tenter directement. Il lui rappela la parole de Dieu : « Croissez et multipliez-vous. » Elle lui répondit : « Méchant démon. Ce que tu dis est permis aux séculiers, mais aux religieux qui ont promis à Dieu chasteté, non seulernent il leur est défendu de le faire, mais c'est une abomination de seulement y songer. Et Dieu sans la permission duquel tu ne peux rien faire te commande de cesser de me tenter. »

Le démon constatant vite que ses flatteries ne pouvaient rien contre la fermeté de cette fille, essaya de l'intimider : « Sois certaine que si tu ne consens pas à la délectation de la chair et à perdre la chasteté, je te troublerai tellement et te mettrai si mal avec les autres que la grande douleur que tu en auras te fera désespérer et que tu te damneras pour toujours. I1 te serait plus avantageux de commettre le péché de la chair et de t'en purifier ensuite par un digne repentir, car le désespoir est le plus grand péché ; c'est le péché contre le Saint-Esprit, qui n'est pardonné ni en ce monde ni dans l’autre. » Terrorisée, Flore fit le signe de la croix et s'enfuit en courant dans tout le monastère, les yeux et les mains levés au ciel, priant le Seigneur, la Vierge et les saints de lui obtenir miséricorde ; plus elle était troublée, plus elle s'abandonnait à sa prière, courant dans le cloître en poussant des soupirs et pleurant sans manifester aux autres la cause de ses souffrances. Aussi les sœurs la traitaient de folle et d'insensée et la faisaient réprimander par les religieux de passage : elle ne se récriait pas et répondait à peine, se contentant de toujours pleurer devant Dieu comme la Madeleine.

Le Seigneur, qui seul le pouvait, commença à la consoler. Jésus lui apparut sous la figure de l'ange qui était peint dans le cloître devant le parloir, continuellement pendant trois mois environ, et quand elle le vit tout meurtri, elle comprit ce qu'il avait souffert pour les pécheurs. Il lui sembla qu'elle portait en elle le Seigneur, avec sa croix qui lui déchirait les entrailles, tandis que son côté souffrait comme s'il eut été transpercé. Elle crachait le sang. [...]

Fleur mourut en 1347, probablement le cinq octobre. Son corps fut levé de terre par l’abbé de Figeac le 11 juin 1360 et déjà les miracles étaient nombreux. Ses reliques furent brûlées pendant la Révolution.
Source : Missel
119
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis SUF (plus dans l'active)  Profil de Oryx  Message privé      Répondre en citant
Oryx
Membre confirmé
  
TECHNIQUE: 20 points
BONNE HUMEUR: 31 points
Forêt : Pisteur
Nous a rejoints le : 13 Mai 2003
Messages : 3 798

Réside à : Paris
Patientez...

Calndrier "saint Pie V" : mémoire de saint Placide et ses compagnons, martyrs
Citation:
Saint Placide appartenait par sa naissance à une des plus anciennes et des plus célèbres familles de Rome. Il fut confié, âgé de sept ans, à saint Benoît, pour être élevé à Subiaco, sous sa conduite. On le voit dès lors pratiquer rigoureusement les exercices de la vie monastique. L'obéissance l'ayant envoyé un jour chercher de l'eau dans le lac voisin, il tombe et est entraîné par les flots. Benoît, du fond de son monastère, a la connaissance miraculeuse de ce malheur; il appelle son disciple Maur: "Courez vite, mon frère, lui dit-il, l'enfant est tombé à l'eau." Maur s'élance, muni de la bénédiction de l'abbé, marche sur les eaux, saisit par les cheveux l'enfant, qui surnage encore, et le ramène sur le bord.

Depuis ce temps, Placide fit des progrès plus grands encore, au point que saint Benoît lui-même en était dans l'admiration. Le saint abbé envoya plus tard son bien-aimé disciple en Sicile pour y établir un monastère. Son austérité y devint de plus en plus étonnante et allait beaucoup au-delà des prescriptions de la Règle; il ne buvait jamais que de l'eau, faisant Carême en tout temps et souvent ne mangeant que trois fois la semaine et du pain seulement. Pour vêtement il portait un cilice; son siège était son unique lit de repos; son silence n'était interrompu que par les saintes exigences de la charité. Par sa vertu d'humilité, il attirait à lui tous les coeurs.

Ses innombrables miracles le rendirent presque l'égal de saint Benoît: un jour, en particulier, il guérit par sa bénédiction tous les malades de son île réunis près de lui.

Placide et ses religieux furent faits prisonniers, dans leur couvent, par des pirates cruels qui les maltraitèrent affreusement. Le Saint animait ses compagnons à la persévérance. Le tyran, outré de dépit à la vue de l'inébranlable constance des martyrs, les fit, à différentes reprises, fustiger très cruellement; mais Notre-Seigneur vint fermer et guérir leurs plaies. Placide exhortait le tyran et ses bourreaux à se convertir au christianisme; c'est alors qu'on lui brisa les lèvres et les mâchoires à coups de pierres et qu'on lui coupa la langue jusqu'à la racine. Mais le martyr parla aussi bien qu'auparavant. Le bourreau, n'étant nullement touché du prodige, inventa un nouveau supplice; il fit coucher le saint moine à terre et lui laissa toute une nuit sur les jambes des ancres de navire avec d'énormes pierres. Tous ses efforts vinrent échouer devant cet invincible défenseur de la foi. Placide et ses compagnons eurent enfin la tête tranchée.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
Source : Magnificat
120
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis SUF (plus dans l'active)  Profil de Oryx  Message privé      Répondre en citant
Matthieu
Dauphin

Nous a rejoints le : 14 Juin 2004
Messages : 379

Réside à : Nantes
Patientez...

Merci Oryx
121
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis ex FSE  Profil de Matthieu  Message privé      Répondre en citant
Matthieu
Dauphin

Nous a rejoints le : 14 Juin 2004
Messages : 379

Réside à : Nantes
Patientez...

Bonne fête à Bruno...
122
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis ex FSE  Profil de Matthieu  Message privé      Répondre en citant
Oryx
Membre confirmé
  
TECHNIQUE: 20 points
BONNE HUMEUR: 31 points
Forêt : Pisteur
Nous a rejoints le : 13 Mai 2003
Messages : 3 798

Réside à : Paris
Patientez...

6.X : saint Bruno
Citation:
Né en Cologne vers 1030 il vient de bonne heure étudier à l'école cathédrale de Reims. Promu docteur, Chanoine du Chapitre cathédral, il est nommé en 1056 écolâtre, c'est-à-dire Recteur de l'Université. Il fut un des maîtres les plus remarquables de son temps: « ...un homme prudent, à la parole profonde. »

Il se trouve de moins en moins à l'aise dans une cité où les motifs de scandale ne font pas défaut du côté du haut clergé et de l'Evêque lui-même. Après avoir lutté, non sans succès, contre ces désordres, Bruno ressent le désir d'une vie plus totalement donnée à Dieu seul.

Après un essai de vie solitaire de courte durée, il vient dans la région de Grenoble, dont l'évêque, le futur Saint Hugues, lui offre un lieu solitaire dans les montagnes de son diocèse. Au mois de juin 1084 l'évêque lui-même conduit Bruno et ses six compagnons dans la vallée sauvage de Chartreuse qui donnera à l'Ordre son nom. Ils y installent leur ermitage, formé de quelques cabanes en bois s'ouvrant sur une galerie qui permet d'accéder sans trop souffrir des intempéries aux lieux de réunion communautaire: l'église, le réfectoire, la salle du chapitre.

Après six ans de paisible vie solitaire, Bruno fut appelé par le pape Urbain II au service du Siège apostolique. Ne pensant pas pouvoir continuer sans lui sa communauté pensa d'abord se séparer, mais elle se laissa finalement convaincre de continuer la vie à laquelle il l'avait formée. Conseiller du pape, Bruno ne se sent pas à l'aise à la cour pontificale. Il ne demeure que quelques mois à Rome. Avec l'accord du pape il établit un nouvel ermitage dans les forêts de Calabre dans le sud de l'Italie, avec quelques nouveaux compagnons. C'est là qu'il meurt le 6 octobre 1101.
Source : Chartreux
123
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis SUF (plus dans l'active)  Profil de Oryx  Message privé      Répondre en citant
Noelala
Grand membre

Nous a rejoints le : 17 Août 2004
Messages : 684

Réside à : Grenoble
Patientez...

Bonne fête DârckBrutaçe, qui vient plus jamais sur le forum, et c'est tant mieux...
124
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis Guide d'Europe  Profil de Noelala  Message privé      Répondre en citant
Matthieu
Dauphin

Nous a rejoints le : 14 Juin 2004
Messages : 379

Réside à : Nantes
Patientez...

Bonne fête à

Gustave
Serge
Sergine
125
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis ex FSE  Profil de Matthieu  Message privé      Répondre en citant
Oryx
Membre confirmé
  
TECHNIQUE: 20 points
BONNE HUMEUR: 31 points
Forêt : Pisteur
Nous a rejoints le : 13 Mai 2003
Messages : 3 798

Réside à : Paris
Patientez...

7.X : Notre-Dame du Rosaire
Citation:
La fête de Notre-Dame du Rosaire se célébrait déjà, en 1547, à Tortosa (Espagne), le troisième dimanche d'avril, quand fut instituée par Pie V la fête de Notre-Dame de la Victoire (1572) au premier dimanche d'octobre, en action de grâces pour la victoire de Lépante où, à l'entrée du golfe de Corinthe, la flotte chrétienne fournie par le Saint-Siège, l'Espagne, Venise, la Savoie, Mantoue, Ferrare, Gênes et Lucques, sous le commandement de don Juan d'Autriche, avait écrasé la flotte turque d'Ali Pacha (7 octobre 1571). C'est à cette occasion qu'on ajouta aux litanies de la Sainte Vierge l'invocation "Secours des Chrétiens, priez pour nous !" Grégoire XIII qui attribuait la victoire de Lépante aux processions faites à Rome par les confréries du Saint-Rosaire, changea la fête de Notre-Dame de la Victoire en celle du Saint Rosaire et la fixa au premier dimanche d'octobre (1573) ; elle ne fut alors obligatoire que pour les églises romaines qui possédaient une chapelle ou une confrérie du Saint-Rosaire.

Clément X concéda cette fête à l'Espagne (1671) avant que Clément XI l'étendît à l'Eglise universelle et l'élevât au rit double-majeur (1716), célébrée le jour de l'octave de l'Assomption, à la suite de la victoire de Peterwaradin que le prince Eugène de Savoie avait remportée sur les Turcs (5 août 1716). Léon XIII en fit une fête de seconde classe et adopta l'office et le propre de la messe en usage chez les Dominicains (1887). Pie X la fixa au 7 octobre (1913).

Encyclique Christi Mater Rosarii

A nos vénérables frères, patriarches, primats, archevêques, évêques et autres ordinaires locaux en paix et communion avec le Siège apostolique. Paul VI, Pape.



Vénérables Frères, salut et bénédiction apostolique.

Durant le mois d'octobre, le peuple fidèle a coutume d'offrir la récitation du rosaire comme autant de couronnes à la Mère de Dieu. A l'exemple de Nos Prédécesseurs, Nous approuvons vivement cette pratique. [...]

Cette pratique si féconde ne sert pas seulement à endiguer le mal et à conjurer les désastres, comme le montre clairement l'histoire de l'Eglise. Elle favorise aussi grandement la vitalité chrétienne : « Avant tout, elle nourrit la foi catholique en faisant méditer fort à propos les mystères du salut, et elle élève notre pensée au niveau des vérités de la Révélation. »

Ainsi donc, durant le prochain mois d'octobre, dédié à Notre-Dame du Rosaire, qu'on redouble de prières et de supplications ! [...]

O Bienheureuse Vierge, dans votre bonté maternelle, regardez tous vos enfants ! Voyez l'inquiétude des pasteurs qui redoutent les horreurs d'une tempête pour le troupeau confié à leur responsabilité ; montrez-vous attentive à l'angoisse de tant d'hommes, pères et mères de famille, que préoccupe le sort de leurs enfants comme le leur et qui portent les pires tracas. Apaisez les dispositions des belligérantset inspirez-leur « des pensées de paix » ; faites que Dieu, vengeur de la justice lésée, agisse selon sa miséricorde, restitue aux peuples la tranquillité si désirée et leur assure une ère très longue de véritable prospérité.

Dans le ferme espoir que la Sainte Mère de Dieu accueillera Notre humble demande, Nous vous accordons de tout cœur, à vous-mêmes, Vénérables Frères, ainsi qu'à tout votre clergé et aux peuples confiés à vos soins, la Bénédiction apostolique.

Rome, près Saint-Pierre, le 15 septembre 1966, quatrième année de Notre pontificat.

PAULUS P. P. VI.

Source: Missel
126
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis SUF (plus dans l'active)  Profil de Oryx  Message privé      Répondre en citant
Oryx
Membre confirmé
  
TECHNIQUE: 20 points
BONNE HUMEUR: 31 points
Forêt : Pisteur
Nous a rejoints le : 13 Mai 2003
Messages : 3 798

Réside à : Paris
Patientez...

8.X

Calendrier "Paul VI" : normalement, férie.

J'ai quand même trouvé une liste de saints honorés aujourd'hui (culte local). Je vous la livre pour le fun, mais je ne me sens pas le courage de vous livrer une note sur chacun d'eux :
  • sainte Bénédicte
  • saint Colétric
  • saint Grat
  • saint Hugues Canefro
  • saint Ignace le Jeune
  • saint Léonce
  • sainte Mélarie
  • saints Porcaire et Pallade
  • sainte Refroy
  • sainte Réparate
  • saint Syméon
  • sainte Thaïs
  • saint Tryphon de Vyatka


Calendrier "saint Pie V" : sainte Brigitte, veuve
Citation:
Comme sainte Catherine de Sienne, sainte Brigitte pria et agit pour la fin du Grand schisme d'Occident et le retour du pape à Rome. [...]

Sainte Brigitte, apparentée par sa mère à la famille royale de Suède, naquit vers 1303, d’une noble famille de Finsta, à Skederid, dans le Roslagen à une cinquantaine de kilomètres au nord de Stockholm. Son père, le chevalier Birger Persson était sénateur du Royaume et lagman (sénéchal) de la province d'Upland, la principale de Suède, pour quoi il rédigea une nouvelle loi qui, au XIV° siècle, fut à la base de la nouvelle loi civile et criminelle commune à tout le Royaume. Cette famille observait les jeûnes, se confessait tous les vendredis, faisait des lectures spirituelles et des pèlerinages.

Orpheline de mère en 1314, Brigitte fut confiée à un de ses tantes maternelles, femme du sénéchal d’Ostrogothie, qui la maria, lorsqu’elle eut treize ans (1316), à Ulf Guodmarsson, beau jeune homme de dix-huit ans, dont elle eut quatre garçons et quatre filles : Gudmar, Bengt et Ingeborg, moururent en bas âge ; Marta, Karl, Birger, Catherine et Cecilia parvinrent à l'âge adulte. Ulf Guodmarsson fut successivement sénéchal, chevalier et sénateur du Royaume. Jusqu’en 1340, Brigitte s'occupa de l'éducation de ses enfants mêlés à ceux qui vivaient dans la grande propriété d'Ulvasa, leur lisant la Bible et la Vie des Saints. Elle fit construire sur le domaine un bâtiment pour les pauvres et les malades qu'elle soignait elle-même avec ses enfants.

En 1335, Brigitte reçut la charge d’initier aux coutumes suédoises Blanche de Dampierre, fille du comte de Namur que, le roi Magnus Eriksson venait d’épouser et elle exerça à la cour une influence certaine. Elle séjournait souvent au château de Vadstena, sur les bords du lac Vattere, proche d’Alvastra, première abbaye cistercienne de Scandinavie.

En 1341, Brigitte et Ulf, fidèles à une tradition familiale vieille de quatre générations, partirent pour saint Jacques de Compostelle, accompagnés de parents, d'amis et de prêtres dont un cistercien, confesseur de Brigitte. Sur le chemin du retour, Ulf tomba malade à Arras et se retira à l'abbaye d'Alvastra où un de ses fils était moine, et où il mourut, en 1344. Veuve, Brigitte s’installa dans une dépendance d'Alvastra où commencèrent les révélations qu’elle eut jusqu'à sa mort. [...]

On peut distinguer quatre cycles de Révélations :

1/ Le cycle suédois (1344-1349) qui s'accompagne de missions à la Cour de Stockholm ainsi qu'auprès de nobles et du clergé. Ce sont des révélations mariales ecclésiales, sur l'institution de l'Ordre du Saint Sauveur, destinées aux sept anges (évêques) de Suède, sur la souveraineté suédoise, sur le déclin de la Chevalerie chrétienne, en faveur de l'indiction d'un second jubilé (année sainte) à Rome, que le prieur d'Alvastra et l'évêque Hemming d'Abo portèrent, de la part de Brigitte, au pape Clément VI à Avignon, comme ils avaient porté aux rois de France et d’Angletterre l’ordre de faire la paix.

2/ Le cycle italo-romain s'ouvre en 1349 où, sous motion divine, sainte Brigitte vient en Italie pour gagner le jubilé de 1350. [...] Ce sont des avertissements et des menaces avec des promesses de pardon et des appels répétés pour le retour du pape à Rome. A Saint-Paul-hors-les-Murs notamment, devant un crucifix, elle reçoit communication de ses oraisons de la Passion.

3/ Le troisième cycle eut lieu de 1364 à 1370 lors des pèlerinages de Brigitte dans divers sanctuaires d'Italie. [...]

4/ Le quatrième cycle eut lieu pendant son pèlerinage en Terre sainte (1371-1373) : la Passion (au saint Sépulcre), la Nativité (à Béthléem), la vie de la Vierge (dans la grotte de Jérusalem), et des révélations mineures au Cénacle, sur le mont des Oliviers, près du Jourdain ainsi qu'à l'aller et au retour à Chypre. D’autres révélations comprennent des messages pour la cour de Famagouste de l'empereur byzantin.

Toutes ces révélations furent faites à l'état de veille et en extase, avec des visions corporelles et des auditions. Brigitte eut aussi des locutions intérieures. Elle retenait tout jusqu'à ce qu'elle l'ait dicté à un secrétaire qui transcrivait en latin. Alors la sainte ne retenait plus que le sens général des entretiens qu'elle avait eus avec le Seigneur, la Vierge, les anges ou les saints...

Source : Missel

_________________
Si je suis en état de grâce, Dieu m'y garde, si je n'y suis, Dieu m'y mette.

[ Ce Message a été édité par: Oryx le 08-10-2004 00:30 ]
127
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis SUF (plus dans l'active)  Profil de Oryx  Message privé      Répondre en citant
Matthieu
Dauphin

Nous a rejoints le : 14 Juin 2004
Messages : 379

Réside à : Nantes
Patientez...

Pour ma part, je souhaite une bonne fête à toutes les Pélagie.
128
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis ex FSE  Profil de Matthieu  Message privé      Répondre en citant
Aller à Page précédente 1|2|3|4|5|6|7|8|9|10|11|12|13|14|15|16|17|18|19|20|21|22|23|24|25|26|27|28 Page suivante
Signaler
Patientez...
>>Le fuseau a été fermé par un modérateur

 

  technique
  bonne humeur
RSS 

 

 

Semper Parati Scoutopedia, l'encyclopédie scoute

© Fraternite.net | contact
webmestre@fraternite.net