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Auteur | Et aujourd'hui bonne fête à... |
Matthieu Dauphin
Nous a rejoints le : 14 Juin 2004 Messages : 379 Réside à : Nantes |
Bonne fête à
Aurore Jocelyn(e) Josse Josselin(e) Lucette Lucie |
Hypocam Membre confirmé
Nous a rejoints le : 12 Janv 2004 Messages : 2 017 Réside à : Paris 15ème, mais Normande pour toujours |
13.XII Sainte Lucie, vierge et martyr : patronne de Syracuse et de toute la Sicile, Ste Lucie est une des saintes les plus en honneur en Italie. Elle est à Syracuse ce que Sainte Agnès est à Rome : la vierge fidèle, jalouse d’appartenir tout entière au Christ. Elle fut martyrisée en 303 ou 304
Fss [ Ce Message a été édité par: Hypocam le 13-12-2004 09:35 ] |
Patte serviable patte
Nous a rejoints le : 10 Mai 2004 Messages : 1 280 Réside à : Un coin de Champagne... (après le Berry) |
et les autres...
Antiochus (+ 110 ?) Arsène du Latros (11ème s.) Aubert de Cambrai Evêque (+ 668) Edburge (+ 751) Elisabeth Rose (+ 1130) Eustrate (4ème s.) Gabriel de Pecs (+ 1659) Germain de l'Alaska (+ 1836) Henri (+ 1160) Jean Marinon (+ 1562) Josse Prince breton, ermite dans le Ponthieu (+ 669) Pierre l'Aléout (+ 1815) Ponce de Balmey (+ 1140) Roswinda (8ème s.) Simon Hoa (+ 1840) Suffren Vénéré à Marseille Wifred (+ 1021) Stes Einhilde et Roswidna, abesses (8ème s.) |
Matthieu Dauphin
Nous a rejoints le : 14 Juin 2004 Messages : 379 Réside à : Nantes |
Bonjours à tous et bonne fête à tous les Philémon ainsi qu'à toutes les Odile. |
Patte serviable patte
Nous a rejoints le : 10 Mai 2004 Messages : 1 280 Réside à : Un coin de Champagne... (après le Berry) |
14 décembre
st Jean de la croix Enfant de Castille, né de parents pauvres, il entra au Carmel à 21 ans et alla étudier à Salamanque.Peu de temps après son ordination, il fit la rencontre de Sainte Thérèse d'Avila et va, avec son aide, réformer la branche masculine du Carmel. A la mort de Thérèse, en 1582, il prend le nom de Jean de la Croix et se retira avec 2 amis dans une petite maison que leur avait cédée Thérèse.Les réformes qu'il propose rencontrèrent de nombreuses oppositions chez les carmes et on alla jusqu'à l'enfermer dans un cachot du couvent de Tolède. Il y écrivit ses plus beaux poèmes mais réussit à s'évader 9 mois plus tard. Au fil du temps, sa réforme fut acceptée et Jean reçt plusieurs charges dans l'ordre.Pourtant, rejeté à nouveau des siens, il finira sa vie au fond de l'Andalousie. |
Matthieu Dauphin
Nous a rejoints le : 14 Juin 2004 Messages : 379 Réside à : Nantes |
Bonne fête Ninon |
Patte serviable patte
Nous a rejoints le : 10 Mai 2004 Messages : 1 280 Réside à : Un coin de Champagne... (après le Berry) |
Sainte Ninon (IVème siècle) Jeune femme, elle avait été emmenée captive dans la capitale de la Géorgie vers 337, et comme on ne savait d'où elle venait, on la surnomma 'Christiana' du nom de sa religion, ce qui devint par abréviation Nina ou Ninon. Ayant appris qu'elle avait guéri un enfant, la reine Nana se fit porter chez elle pour être soigner d'un mal étrange. Y recouvrant la santé, elle voulut couvrir de cadeaux sa bienfaitrice mais celle-ci refusa. La reine insistant, elle déclara que le seul cadeau qu'elle accepterait serait la conversion de ses souverains. La reine puis le roi se convertir et demandèrent à l'empereur Constantin de leur envoyer des missionnaires. Ninon est ainsi à la base du Christianisme en Géorgie. |
Matthieu Dauphin
Nous a rejoints le : 14 Juin 2004 Messages : 379 Réside à : Nantes |
16 décembre,
bonne fête à Adélaïde et à Alice. |
Patte serviable patte
Nous a rejoints le : 10 Mai 2004 Messages : 1 280 Réside à : Un coin de Champagne... (après le Berry) |
Sainte Adélaïde Impératrice du Saint Empire (+ 999) Elle était à la fois reine d'Italie, reine d'Allemagne et elle sera la première en date des impératrices du Saint Empire-Romain Germanique à la suite de son mariage avec Othon Ier, lorsqu'elle fut veuve du roi d'Italie. A la mort d'Othon Ier, elle exerça la régence pendant cinq ans, durant l'enfance d'Othon II. Puis à nouveau pendant la minorité d'Othon III. Ce fut pour elle, des périodes difficiles, pleines de souffrances et d'épreuves. Mais sa force de caractère et sa bonté, puisées dans sa foi, surmontèrent tous les obstacles. Elle montra toutes les qualités d'un chef d'Etat dans la justice de sa charge et toutes les vertus chrétiennes dans sa charité attentive aux pauvres. Elle consacra les trois dernières années de sa vie à promouvoir le bien de l'Eglise et des pauvres. Elle se montra le ferme appui de la culture occidentale en favorisant le monachisme clunisien. Elle meurt à Seltz, près de Strasbourg, lors d'un voyage qu'elle effectuait dans l'un des nombreux monastères qu'elle avait fondés. |
Matthieu Dauphin
Nous a rejoints le : 14 Juin 2004 Messages : 379 Réside à : Nantes |
Bonjour à tous,
En ce 17 décembre bonne fête à: Gaël(le) Judicaël Tessa [ Ce Message a été édité par: Matthieu le 17-12-2004 09:28 ] |
Patte serviable patte
Nous a rejoints le : 10 Mai 2004 Messages : 1 280 Réside à : Un coin de Champagne... (après le Berry) |
euh.. tu ne t'ai pas trompé entre 17 novembre et 17 decembre...?
Saint Judicaël(ou Gaël ou Giguel ou Gicquel ou Juzel) Roi en Bretagne puis moine (+ 650) Il régna sur la Bretagne à partir de 632. En 636, saint Eloi lui fit rencontrer à Clichy, près de Paris, le roi Dagobert pour signer un traité de paix entre Bretons et Francs. Deux ans plus tard, il laissa son trône et se retira dans une abbaye, près de Montfort (Ille-et-Vilaine)pour finir les 20 dernières années de sa vie dans la prière. Sainte Olympe (368-409) De noblesse byzantine, elle fut mariée à 18 ans au préfet de Constantinople, Nébridius. Veuve 18 mois après, elle se fit diaconesse. Avec ses biens, elle fonda un hôpital et un orphelinat où officiait une communauté de vierges consacrées. En 397, elle rencontra Jean Chrysostome dont elle devint la fille spirituelle. Lorsque celui-ci fut exilé, elle n'hésita pas à le défendre, se mettant à dos une partie de la population, et garda avec lui une correspondance suivie. |
Matthieu Dauphin
Nous a rejoints le : 14 Juin 2004 Messages : 379 Réside à : Nantes |
Je ne vois pas de quoi tu veux parler...
|
Patte serviable patte
Nous a rejoints le : 10 Mai 2004 Messages : 1 280 Réside à : Un coin de Champagne... (après le Berry) |
meme pas drole d'abord....grrrrrrrrrrrrrr!! |
Matthieu Dauphin
Nous a rejoints le : 14 Juin 2004 Messages : 379 Réside à : Nantes |
Abraham
Isaac Jacob Théophile Zéphirin Bonne fête à vous... |
Patte serviable patte
Nous a rejoints le : 10 Mai 2004 Messages : 1 280 Réside à : Un coin de Champagne... (après le Berry) |
SAINT DOMINIQUE de SILOS Abbé (+ 1073) Saint Dominique, surnommé de Silos, à cause de son long séjour dans le monastère de ce nom, était de la souche des anciens rois de Navarre. Il se mit à l'étude, n'ayant guère pour maître que l'Esprit-Saint. Devenu prêtre, il entra bientôt dans un monastère de l'Ordre de Saint-Benoît, où il brilla au premier rang par sa sainteté. Le monastère de Silos était bien déchu de sa gloire et de sa ferveur passées. Le moine Licinien, qui gémissait de cet état de choses, disait la Sainte Messe quand Dominique entra dans l'église; par une permission de Dieu, lorsque, au moment de l'offertoire, il se tourna vers le peuple pour chanter: Dominus vobiscum, il chanta: Voici le restaurateur qui vient! Et le choeur répondit: C'est le Seigneur qui l'a envoyé! L'oracle ne tarda pas à se vérifier. La charité du Saint ne se concentrait point dans son monastère, mais elle s'étendait à tous les affligés. Le don des miracles attirait au couvent des aveugles, des malades, des boiteux, et il les guérissait par centaines, comme le prouvent encore aujourd'hui les ex-voto de la chapelle où sont gardées ces reliques. Les guirlandes de chaînes, de boulets, de fers, suspendues aux voûtes attestent sa charité spéciale pour les pauvres chrétiens captifs des Maures d'Espagne; il allait les consoler et payer leur rançon, préludant ainsi à l'Oeuvre de Notre-Dame-de-la-Merci. Après de longues années de bonnes oeuvres, Dominique sentit approcher le moment de la récompense, il en fut même averti par la Sainte Vierge: "J'ai passé toute la nuit avec la Reine des Anges, dit-il un jour à ses religieux; Elle m'a invité à me rendre près d'Elle dans trois jours; je vais donc aller bientôt au céleste festin où Elle me convie." Il fut, en effet, malade trois jours; ses frères virent son âme monter glorieuse au Ciel. C'est à son tombeau que la mère de saint Dominique de Guzman obtint la naissance de son fils. Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950. |
Matthieu Dauphin
Nous a rejoints le : 14 Juin 2004 Messages : 379 Réside à : Nantes |
Aujourd'hui c'est l'hiver |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Et la neige tombe à Paris, et le soleil réchauffe la ville de Lyon. |
Patte serviable patte
Nous a rejoints le : 10 Mai 2004 Messages : 1 280 Réside à : Un coin de Champagne... (après le Berry) |
euh...je croyais que c'etait deja l'hiver...il fait si froid...
accessoirement il y a une fete aujourdh'hui.... quelqu'un de bien.. il a fait un tours en Allemagne!!! Saint Pierre Canisius (1521-1597) Jeune homme, il fit le vœu de virginité. Il alla étudier à Cologne (Allemagne) et y rencontra l'un des premiers disciples d'Ignace de Loyola; le Père Le Fèvre, et entra chez les jésuites en 1543. Ordonné prêtre en 1546, il se fit vite remarqué par son édition des œuvres de Saint Cyrille d'Alexandrie et de Saint Léon. Pour lutter contre le Luthérianisme, il fit paraître son "Cathéchisme" qui sera traduit en 15 langues. Arrivé en Bohème, il fonda un collège qui deviendra une université à Prague, puis de nombreux autres collèges et séminaires à Munich, Trèves, Mayence, Fribourg. Son renom devint si grand qu'il fut chargé d'introduire les décisions du Concile de Trente en Allemagne. A sa mort, il laissa plus de 8 000 pages de lettres adressées aux princes, empereurs, évêques et au pape, pour consoler, les diriger ou les réprimander. Il fut proclamé Docteur de l'Eglise. |
Matthieu Dauphin
Nous a rejoints le : 14 Juin 2004 Messages : 379 Réside à : Nantes |
22 décembre,
bonne fête à Xavière. |
Patte serviable patte
Nous a rejoints le : 10 Mai 2004 Messages : 1 280 Réside à : Un coin de Champagne... (après le Berry) |
SAINTE FRANÇOISE-XAVIER CABRINI Fondatrice des Soeurs Missionnaires du Sacré-Coeur (1850-1917) Née à Santangelo, près de Lodi, en Lombardie, treizième enfant d'une famille de cultivateurs, la petite Marie-Françoise, de santé si frêle, ne semblait guère vouée à traverser trente fois l'océan et à établir des fondations qui essaimeraient jusqu'en Australie et en Chine. Françoise Cabrini embrassa la profession d'institutrice. Plusieurs tentatives pour se faire religieuse échouèrent à cause de sa santé précaire. Elle désirait aussi ardemment devenir missionnaire. Le curé de Codogno qui connaissait sa force d'âme, la fit venir à l'âge de vingt-quatre ans dans la Maison de la Providence pour remettre de l'ordre dans ce couvent où quelques orphelines recevaient leur formation. Un jour, l'évêque de Lodi dit à Françoise: «Je sais que vous voulez être missionnaire. Je ne connais pas d'institution qui réponde à votre désir. Fondez-en une!» Soeur Cabrini réfléchit un instant et répondit fermement: «Je chercherai une maison.» Elle posa à Codogno les bases de l'Institut des Soeurs Missionnaires du Sacré-Coeur. La prière était l'âme de leur action; l'oraison remplissait quatre heures du jour, une cinquième s'ajoutait pour la fondatrice qui se levait une heure plus tôt que ses soeurs. En sept ans, Mère Cabrini accomplit l'objectif désiré: l'établissement de sa congrégation à Rome et son approbation par le souverain pontife Léon XIII. De Rome, son institut s'étendit rapidement. La Sainte croyait que la Chine l'appelait, mais le pape lui demanda d'envoyer ses soeurs en Amérique pour aider les cinquante mille émigrés italiens qui attendaient un support matériel, spirituel et moral. Le Saint-Père lui dit: «Non pas l'est, mais l'ouest. Allez aux Etats-Unis où vous trouverez un large champ d'apostolat.» En effet, sans racines et sans foyer, les émigrés dépérissaient sur le plan religieux et social. Sainte Françoise Cabrini arriva en Amérique le 31 mars 1889. Sa communauté prit bientôt un développement extraordinaire: hôpitaux, écoles, orphelinats surgirent à New-York, Brooklyn, Scranton, New Jersey, Philadelphia, New Orleans, Chicago, Denver, Seattle et Californie. Elle fonda une école supérieure féminine à Buenos-Aires. Cette vaillante ouvrière de l'Évangile se dépensa aussi en Amérique centrale et en Amérique du Sud. Au retour de ses voyages en Europe, Mère Cabrini ramenait des milliers de soeurs pour ses hôpitaux, ses écoles et ses orphelinats. «Travaillons, travaillons, disait-elle toujours à ses Filles, car nous avons une éternité pour nous reposer. Travaillons simplement et bien, et le Seigneur est Celui qui fera tout.» Elle établit soixante-sept maisons en huit pays. Humble devant la prospérité de son oeuvre, elle répondait aux témoignages d'admiration: «Est-ce nous qui faisons cela ou bien est-ce Notre-Seigneur?» Son inébranlable confiance dans le Coeur de Jésus fut largement récompensée. Celle qui s'était souvent écrié: «Ou aimer ou mourir!» fit de sa mort un acte de pur amour de Dieu. Elle expira le 22 décembre 1917, à Chicago, dans l'état d'Illinois. Son corps fut transporté à New-York, dans la chapelle de l'école qui porte son nom. C'est là que ses restes sont encore vénérés. Le 7 juillet 1946, le pape Pie XII a canonisé cette dévouée servante du Christ dans Ses membres souffrants et abandonnés. Il l'a aussi constituée la patronne céleste de tous les imigrants. Résumé O.D.M. Et ce matin il neige un peu! |
Matthieu Dauphin
Nous a rejoints le : 14 Juin 2004 Messages : 379 Réside à : Nantes |
Bonjour,
en ce 23 décembre je souhaite une bonne fête à Armand Armande Hartmann |
Matthieu Dauphin
Nous a rejoints le : 14 Juin 2004 Messages : 379 Réside à : Nantes |
En ce 24 décembre, veille de Noël,
je souhaite une bonne fête à Adèle et Delphin. Je souhaite un joyeux noël à tous le monde et je vous dis à dans quelques jours car je vais être absent de la toile dès cet après midi. FSS |
Muscardin Loir
Nous a rejoints le : 11 Janv 2004 Messages : 1 775 Réside à : Belgique, Bruxelles |
Et aujourd'hui,
|
Patte serviable patte
Nous a rejoints le : 10 Mai 2004 Messages : 1 280 Réside à : Un coin de Champagne... (après le Berry) |
SAINT THOMAS BECKET Archevêque de Cantorbéry, Martyr (1117-1170) Saint Thomas de Cantorbéry, par son courage indomptable à défendre les droits de l'Église, est devenu l'un des plus célèbres évêques honorés du nom de saints et de martyrs. Dès sa jeunesse, il fut élevé aux plus hautes charges de la magistrature; mais l'injustice des hommes détacha du monde ce coeur plein de droiture et de sincérité, et il entra dans l'état ecclésiastique. Là encore, son mérite l'éleva aux honneurs, et le roi Henri II le nomma son chancelier. Il ne fit que croître en vertu, donnant le jour aux affaires et passant la meilleure partie de la nuit en oraison. Il n'était que le distributeur de ses immenses revenus: les familles ruinées, les malades abandonnés, les prisonniers, les monastères pauvres, en avaient la meilleure part. Le roi l'obligea d'accepter l'archevêché de Cantorbéry. Thomas eut beau dire au prince, pour le dissuader, qu'il s'en repentirait bientôt: celui-ci persista, et le chancelier reçut le sacerdoce (car il n'était encore que diacre) et l'onction épiscopale. Sa sainteté s'accrut en raison de la sublimité de ses fonctions. On ne le voyait jamais dire la Sainte Messe, sinon les yeux baignés de larmes; en récitant le Confiteor, il poussait autant de soupirs qu'il prononçait de mots. Il servait les pauvres à table trois fois par jour; à la première table, il y avait treize pauvres; à la seconde, douze; à la troisième, cent. Thomas avait bien prévu: les exigences injustes du roi obligèrent l'archevêque à défendre avec fermeté les droits et les privilèges de l'Église. Henri II, mal conseillé et furieux de voir un évêque lui résister, exerça contre Thomas une persécution à outrance. Le pontife, abandonné par les évêques d'Angleterre, chercha un refuge en France. Il rentra bientôt en son pays, avec la conviction arrêtée qu'il allait y chercher la mort; mais il était prêt. Un jour les émissaires du roi se présentèrent dans l'église où Thomas priait; il refusa de fuir, et fut assommé si brutalement, que sa tête se brisa et que sa cervelle se répandit sur le pavé du sanctuaire. C'est à genoux qu'il reçut le coup de la mort. Il employa ce qui lui restait de force pour dire: "Je meurs volontiers pour le nom de Jésus et pour la défense de l'Église." Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950. |
Hypocam Membre confirmé
Nous a rejoints le : 12 Janv 2004 Messages : 2 017 Réside à : Paris 15ème, mais Normande pour toujours |
A moi.......
3.I: Sainte Geneviève, patronne de Paris et de la Gendarmerie. Sainte Geneviève est née vers l'an 422 dans le village de Nanterre. La tradition raconte qu'elle avait sept ans, lorsque saint Germain d'Auxerre et saint Loup de Troyes vinrent coucher à Nanterre. Geneviève se trouva dans la foule avec ses parents. Saint Germain la distingua à la ferveur de sa piété, à la douceur angélique de ses traits, et la légende ajoute que l'esprit de Dieu communiqua à l'évêque une lumière subite qui lui révéla la mission de la jeune fille. Il la fit rapprocher avec ses parents. Geneviève lui ayant dit qu'elle voulait se vouer au célibat, il lui donna sa bénédiction pour la consacrer à Dieu, puis il l'emmena à l'église, accompagné de tout le peuple qui s'était assemblé autour de lui. La légende rapporte à ce sujet le fait suivant : Gérence allant un jour à l'église ne voulut point y mener sa fille avec elle. Elle ne s'estimait jamais plus heureuse que quand elle pouvait aller à l'église. Geneviève, pénétrée de douleur, la conjura avec larmes de lui permettre de l'accompagner. Toutes ses instances furent inutiles, et elle reçut même un soufflet de sa mère impatientée. Dieu punit aussitôt ce trait de vivacité, en privant Gérence de l'usage de la vue ; mais il permit ensuite qu'elle fût guérie en se frottant deux ou trois fois les yeux avec de l'eau que sa fille avait tirée au puits, et sur laquelle elle avait fait le signe de la croix. C'est là l'origine de la dévotion populaire au puits de Nanterre, dont l'eau, selon la tradition du pays, bénie par sainte Geneviève, possède le don de guérir les maladies. Lorsque Geneviève eut perdu son père et sa mère, elle se retira à Paris chez une dame qui était sa marraine. Elle menait la vie la plus austère. Aux exercices de la mortification, elle joignait une inviolable pureté, une humilité profonde, une foi vive, une charité ardente, une onction dans la prière qui lui faisait répandre des larmes abondantes. Attila, roi des Huns, était entré en France avec une armée formidable, ravageant tout ce qui se rencontrait sur son passage. Le bruit de sa marche répandit bientôt l'alarme dans Paris ; les habitants, qui ne se crurent pas en sûreté dans leur ville, résolurent de l'abandonner. Geneviève, exaltée par le danger de sa patrie, remplie de confiance en Dieu, annonça que l'ennemi s'éloignerait, si les Parisiens avaient recours aux jeûnes, aux prières et aux veilles. Les Huns changèrent en effet l'ordre de leur marche, Paris fut sauvé, et de là commença pour Geneviève une vénération qui ne fit que s'accroître de jour en jour. Plus tard, Paris étant assiégé par Childéric, les assiégés étaient menacés de la famine. Geneviève se mit à la tête de ceux que l'on avait envoyés chercher des vivres, les accompagna jusqu'à Arcis-sur-Aube ou jusqu'à Troyes, et leur procura un heureux retour, malgré les dangers auxquels ils avaient été exposés de la part des ennemis. Après la prise de la ville, Childéric, quoique païen, rendit hommage à sa vertu, et fit, à sa prière, plusieurs actes de clémence. Il fut imité par Clovis son fils, qui accorda la liberté aux prisonniers, toutes les fois que la sainte intercéda pour eux. Après une vie de quatre-vingt-neuf ans, passée dans la pratique de toutes sortes de bonnes oeuvres, sainte Geneviève mourut le 3 janvier 512, cinq semaines après Clovis, le premier de nos rois chrétiens. [ Ce Message a été édité par: Hypocam le 03-01-2005 10:47 ] |
Muscardin Loir
Nous a rejoints le : 11 Janv 2004 Messages : 1 775 Réside à : Belgique, Bruxelles |
Bonne fête Hypocam |
Af' Le Loup Membre confirmé
Nous a rejoints le : 03 Juil 2004 Messages : 3 870 Réside à : 92 et ... 29 |
Bonne fête Hypocam. Ma situation géographique me permet de te choisir comme Miss Forum 2005, puisque je vote pour Geneviève... de Fontenay.
Af' |
Patte serviable patte
Nous a rejoints le : 10 Mai 2004 Messages : 1 280 Réside à : Un coin de Champagne... (après le Berry) |
SAINTE ANGÈLE de FOLIGNO
(1245-1309) Sainte Angèle naquit à Foligno, à trois lieues d'Assise. Mariée fort jeune, elle ne prit point au sérieux ses devoirs d'épouse et de mère, et elle connut trop, avec les plaisirs du monde, ses excès et ses désordres. Mais soudain, au milieu du tourbillon qui l'emportait, Angèle sentit l'aiguillon de la grâce, vit l'inutilité de sa vie mondaine et dissipée, et comprit les dangers que courait son salut. L'ennemi des âmes tenta en vain d'entraver sa conversion; une fois sa confession faite, elle s'élança généreusement dans la voie de la perfection. Devenue libre par la mort de son mari, elle entra dans le Tiers-Ordre de Saint-François. Sa vie dès lors fut remplie de sacrifices et d'austérités. Un jour qu'elle était tentée de découragement: "Quand il serait vrai, Seigneur, dit-elle, que Vous m'auriez condamnée à l'enfer que je mérite, je ne cesserais de faire pénitence et de demeurer, s'il Vous plaît, à Votre service." Une fois, après avoir lavé les pieds d'un lépreux, elle proposa à sa compagne de boire l'eau qui leur avait servi. Surmontant toute délicatesse, elle avala toute cette eau fétide: "Je n'ai jamais, disait-elle, trouvé meilleur goût à aucune liqueur, et cependant j'avais bien senti dans ma bouche les écailles qui étaient tombées des mains de ce pauvre." Sa grande grâce fut l'amour de Jésus crucifié. La contemplation des souffrances du Sauveur lui devint si familière, que la vue d'un crucifix provoquait spontanément chez elle des torrents de larmes: "Quand je méditais sur la Passion, dit-elle, je souffrais le supplice de la Compassion; j'éprouvais dans les os et les jointures une douleur épouvantable et une sensation comme si j'avais été transpercée corps et âme." Cette grande pénitente ne fut pas moins admirable par ses visions, ses écrits et ses extases que par ses vertus. Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950. |
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