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Auteur | La jeunesse aujourd'hui |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
Qu'il commence le premier.
Signé : Pépito |
Blizzard Membre confirmé
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011 Messages : 1 057 |
Il y a pourtant une certitude, nous sommes libres de choisir qui nous fréquentons malgré les promiscuités imposées. |
mendu1 Membre honoré
Nous a rejoints le : 22 Janv 2007 Messages : 6 678 Réside à : ar vro vigoudenn |
Comme je n'ai rien à lire dans ma base raider, j'ai retrouvé le Lagarde & Michard XVI °siècle (classe de seconde), et à la fin du livre: Montaigne et une page sur l'éducation .
C'est le père de Montaigne qui avait des idées (déjà) à cette époque..... (le précepteur qui parlait latin au jeune Michel)..... Les Essais, ont toujours fait parti de mes livres favoris, beaucoup sans doute auraient aimé vivre comme Montaigne ..... Je suis persuadé, que les petites saynètes au feu de camp ont été une idée de père jésuite et peut être même une idée du scout jésuite le plus célèbre ? il avait la réputation d'être un excellent meneur de veillées ! Le scoutisme reste un excellent moyen éducatif, à un prix dérisoire," pas assez chère mon fils" ! pour être pris au sérieux....il faut des moyens, et le scoutisme(c'est le principe)c'est avec peu de moyens. la débrouille ne fait plus parti du système éducatif, de la société de consommation. Trop tard sans doute ? |
Blizzard Membre confirmé
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011 Messages : 1 057 |
« la débrouille ne fait plus parti du système éducatif, de la société de consommation »
Pourquoi ? Tout simplement parce qu'elle rend autonome. Horreur ! nous ne pouvons plus vous dire quand, où, comment (volume, consistance, couleur, odeur, pour le goût ne rêvez pas, quoique...), avec qui faire. Le désir du pouvoir est de tenter de toujours garder le contrôle sur les gens, quitte à les asservir grâce au chantage sur l'accumulation de biens contre monnaies sonnantes et trébuchantes. Savoir se débrouiller est bien, toutefois, ça ne doit pas être au détriment d'autrui. Changer le joint du robinet qui fuit retire du travail au plombier. C'est tout là, le dilemme et le paradoxe de la débrouillardise : faire soi-même dans une certaine liberté, ou faire faire en se créant une dépendance. Sur les voitures anciennes, chacun pouvait changer lui-même les bougies, maintenant c'est passage obligatoire chez le garagiste, tant qu'a faire concessionnaire de la marque et la facture n'est pas la même. Hier, plus qu'aujourd'hui on portait ses chaussures à ressemeler chez le cordonnier, à présent la réparation coûte souvent plus cher qu'une paire à bon marché d'importation. La seconde solution semble être de la débrouillardise, mais pour combien de temps, que dureront ces chaussures ? C'est vrai, ça permet d'en changer souvent ; pourtant, n'est-ce pas une illusion coûteuse ? Le débrouillardise est un mélange de conservatisme et d'innovation aidé par ce qui semble manquer à beaucoup : l'imagination créatrice. Non celle-ci n'est pas au pouvoir, seulement la destructrice qui cherche un sens caché, un piège à toutes choses. La suspicion est sournoisement instillée dans les esprits pour créer la peur. Cette peur rend docile et paralyse tout sursaut de rébellion. Pourtant, il y a un seuil à ne pas franchir, là, se transforme en furie vengeresse incontrôlable. |
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