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Auteur | En cas de divorce |
Ecureuil des Innocents Guide des simples
Nous a rejoints le : 01 Mars 2009 Messages : 1 138 Réside à : Paris |
Il y a une vrai différence entre nullité (certaines conditions du mariage chrétien n'était pas rempli ex: liberté) et divorce (civil).
Le principe est qu'on ne peut recevoir le sacrement de mariage plusieurs fois qu'en cas de veuvage, donc: - Si une personne ne s'est jamais marier à l'Eglise, qu'elle soit divorcer ou non ca ne change rien (Vis-à-vis du droit canon) - Si le mariage est annulé, il n'y a pas eu sacrement, donc les deux personnes ne sont pas marié. Ils peuvent donc se (re)marier comme ils le souhaitent, il s'agira de leur seul mariage. - Si la personne a été marié à l'Eglise, donc devant Dieu, et que le mariage n'est pas annulé, le sacrement a été reçut, les époux sont unis jusqu'à la mort de l'un d'eux. S'ils divorcent (civilement donc) et que l'un veut se remarier, il commet aux yeux de l'Eglise, un adultère (évangile d'hier). => C'est la seule situation que me mettrai mal à l'aise Il me semble important que les époux soit au courant de l'histoire de vie de l'autre. Personnellement, n'ayant jamais été confronté à un cas de remariage après divorce, je ne saurai pas répondre. Enfin si, un, mais ca compte pas... ils se sont remarié... entre eux! Quel tartine!!! désolé! |
Bâbines-Réfléchies Joyeux membre
Nous a rejoints le : 02 Avr 2005 Messages : 307 Réside à : Nulle part |
J'ai connu plusieurs personnes dans les cas que tu décris et ces personnes sont proches de moi.A l'époque où j'ai fait leur connaissance,j'étais trop jeune pour me rendre compte de ces "problème".
Vois-tu,plus je connais une personne et plus on ne peut la juger.Finalement,on l'entoure de notre affection,qui prend le pas,sans pour autant accepter le fait du divorce. Une personne divorcé peut aller à la messe(pour moi il n'y a rien de choquant à sa présence),mais elle ne pourra pas communier.De plus cette personne doit vivre avec son conjoint comme frère et soeur. Pour le mariage ,déclaré nul par l'Eglise,je ne vois pas d'inconvénient à assister à leur (re)mariage .Les personnes dont le mariage est annulé,repartent de 0(si je puis dire) et peuvent recevoir les sacrements sans problème.Sache que ce cas est quand même rare ,car il demande une véritable procédure de justice de la part de l'Eglise qui est très longue. Je pas très bien compris la troisième question |
Fidèle Hirondelle Membre confirmé
Nous a rejoints le : 26 Janv 2010 Messages : 1 179 Réside à : Orléans |
Je pense qu'il faut bien distinguer deux cas :
- Le cas où il y a divorce civil et ensuite remariage civil => comme le dit Ecu des I, il y a adultère selon le droit canon et donc les époux en question ne peuvent recevoir les sacrements. - En revanche, s'il y a "seulement" un divorce, les époux vivent séparés de corps selon le droit canon et ne se remarient pas, alors à mon sens, les époux ne sont pas privés des sacrements. Pour le "jugement" à porter sur ces personnes, c'est surtout un regard de charité qu'il faut leur apporter, sans pour autant approuver. |
Appaloosa Membre confirmé
Nous a rejoints le : 06 Mai 2004 Messages : 2 757 Réside à : Toulouse |
Citation: C'est tellement simple à faire... sans trop d'ironie, ce n'est quasiment pas possible, au risque de frustrer "le nouveau" conjoint, car sache que "comme frère et soeur" implique pas de bisous non plus ;) Citation: C'est de moins en moins rare car la société change donc il y a de plus en plus de demande, même pour des couple après 20 ans de mariage et 4 enfants. Oui c'est très long, environ deux ans pour les deux instances, mais ce n'est rien comparé à la frustration de ne pas communier ou ne pas pouvoir recevoir le sacrement de réconciliation. Citation: Ma troisième question est surtout basée sur la pédagogie dont doivent faire preuve les divorcés remariés pour expliquer que justement le mariage est "nul" et que donc ils ont le droit de se remarier à l'église. Comment doivent ils s'y prendre pour simplement expliquer ce qui se passe... et surtout éviter les jugements en remontant vers le chœur au moment du mariage à l'église. Je donne ce moment en exemple mais je le trouve marquant |
Fidèle Hirondelle Membre confirmé
Nous a rejoints le : 26 Janv 2010 Messages : 1 179 Réside à : Orléans |
Citation: J'ai juste une question: les enfants dans le cas d'un mariage nul... ils deviennent quoi? Il y a mariage putatif? c'est mon côté juriste qui ressort, en même temps c'est une question assez théorique, dans la mesure où le droit canon n'a plus la même importance aujourd'hui qu'il y a quelques siècles, notamment pour les successions... |
mendu1 Membre honoré
Nous a rejoints le : 22 Janv 2007 Messages : 6 678 Réside à : ar vro vigoudenn |
S'il y a des enfants, c'est que le mariage n'a pas était nul !
-" En revanche, s'il y a "seulement" un divorce, les époux vivent séparés de corps selon le droit canon et ne se remarient pas, alors à mon sens, les époux ne sont pas privés des sacrements. " Il me semble que c'est bien ça ! priver ceux qui en ont le plus besoin de sacrement, est ce bien ce que dit l'évangile ? C'est peut être à ça que réfléchit Rome en ce moment ? |
Fidèle Hirondelle Membre confirmé
Nous a rejoints le : 26 Janv 2010 Messages : 1 179 Réside à : Orléans |
Citation: Je ne vois pas en quoi le fait d'avoir des enfants pourrait faire que le mariage ne soit pas nul : la fécondité n'est qu'un des quatre piliers du mariage... S'il manque un des autres on devrait pouvoir en théorie annuler le mariage les trois autres = fidélité, durée, liberté mais peut-être que le fait qu'il y ait des enfants est prépondérant sur le reste... |
Appaloosa Membre confirmé
Nous a rejoints le : 06 Mai 2004 Messages : 2 757 Réside à : Toulouse |
La cause de "nullité" ne prend compte que et uniquement le jour J du mariage, pas ce qu'il y a après donc enfant inclus.
En gros le tribunal ecclésiastique regarde la validité et le sacré du lien le jour du mariage. |
CASTORE Rongeur
Nous a rejoints le : 08 Fév 2005 Messages : 3 258 Réside à : wwwest |
@fidèle hirondelle :Non, les enfants sont considérés comme enfants naturels, ce qui n'a pas de conséquences puisque nous sommes sur le terrain du droit canon et non celui du droit civil .
Nous avons d'excellents amis dont le mariage a été annulé, malgré la présence d'enfants. Ce que j'ai découvert, en les accompagnant, c'est que l'Eglise, au contraire du juge civil, ne cherche pas de "faute" ou des responsabilité, mais examine la présence ou non des conditions de validité du mariage; Et peut apprécier parfois de façon très large la notion de consentement éclairé par exemple. Comme la catéchèse du mariage a bien été souvent négligée en amont auprès des fiancés, il y a effectivement de plus en plus de demandes en nullité. Coté divorcés remariés (en situation d'aldutère pour dire crument les choses), c'est toujours très délicat de les accompagner, la charité et la vérité doivent être au rendez vous, et nous ne sommes pas toujours mesurés. Cela peut donner l'occasion de redécouvrir la communion de désir ou communion spirituelle |
mendu1 Membre honoré
Nous a rejoints le : 22 Janv 2007 Messages : 6 678 Réside à : ar vro vigoudenn |
la communion spirituelle, voilà une notion que je ne connaissais pas, et ça remonte au Concile de Trente, finalement tout à fait en harmonie avec l'Evangile !
Pour en revenir au divorce, dans le passé tout le monde était marié ; Tout bien considéré, certains se disent, aujourd'hui, pour éviter le divorce, une épreuve particulièrement douloureuse : "ne nous marrions pas " ! C'est le dilemme auquel l'Eglise doit faire face aujourd'hui . Le fait d'avoir trop puni, et pas pardonné, nous conduit à une impasse ! le remède est pire que le mal . |
AndreRaider Membre confirmé
Nous a rejoints le : 27 Janv 2009 Messages : 3 813 Réside à : Clermont Ferrand |
Quand une des 2 personnes du couple décide de demander le divorce, que doit faire l'autre personne ? |
AndreRaider Membre confirmé
Nous a rejoints le : 27 Janv 2009 Messages : 3 813 Réside à : Clermont Ferrand |
Cogitez, méditez, mûrissez votre réponse, mais elle me ferait plaisir. |
Bâbines-Réfléchies Joyeux membre
Nous a rejoints le : 02 Avr 2005 Messages : 307 Réside à : Nulle part |
C'est marrant que tu pose la question,car moi aussi je me la pose de temps en temps.
Un jour j'ai eu une réponse un peu brutale de la part d'un abbé de la fraternité Saint Pie X.Il m'a répondu que si une des deux personne voulait divorcer,l'autre devait à tout prix refuser,car le divorce est péché mortel. Je me suis plus ou moins contenté de cette réponse,parce que "quid" de la notion de liberté?de devoir?d'amour? Même en connaissant autour de moi des gens dans cette situation,la réponse reste obscure. Je sais que je ne t'aide pas beaucoup,mais en tout cas tu a eu la réponse d'un abbé de la fraternité Saint Pie X(je ne sais si c'est leur position officielle,alors attention!!!) |
AndreRaider Membre confirmé
Nous a rejoints le : 27 Janv 2009 Messages : 3 813 Réside à : Clermont Ferrand |
Mais si, tu m'aides en répondant et je t'en remercie.
La question posée au départ par Arno est importante, car en fait qu'elle serait notre réaction face à un tel cas ? non pas chez des amis ou connaissances mais chez nos vraiment proches ou malheureusement chez nous ? D'autant plus que "l'autre devait à tout prix refuser,car le divorce est péché mortel. " est une chose impossible dans nos sociétés. Le processus enclenché est impossible à arrêter. Ainsi le catholique divorcé civilement verrait sa vie sentimentale, etc (*)... terminée ? (*) englobez tout ce que vous voulez dans le etc... |
Blizzard Membre confirmé
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011 Messages : 1 057 |
André.
La loi civile, permet la séparation de corps et de bien, sans qu'il y ait divorce. C'est à chacun de ne pas commettre l'adultère, ensuite. Quand l'un des deux en fait la demande, il faut considérer le motif, s'il est matériel ou pour se protéger d'un danger physique ou mental bien réel. Maintenant, reste les pratiques qu'imposait la tradition. Autrefois, il y avait les fiançailles plus ou moins longues (encore pratiquées dans quelques milieux) où les futurs époux avaient le temps d'apprendre à se connaître, bien que ce n'est pas un gage de certitude, une fois marié, on s'aperçoit qu'il y a tromperie sur la « marchandise ». Il y a les mariages contraints pour ceux qui mettent la charrue avant les bœufs. Notre société est devenue pressée : « Jouissons, sans entraves, de tout, tout de suite, nous y avons droit. » C'est pourquoi, nous nous dépêchons de vivre pour profiter de tout, il y a pléthore de sollicitations en tout genre, nous consommons de l'humain comme du matériel. On se marie avec tapage, très vite comme on achète un billet donnant droit à sacrifier à Vénus en toute légalité, le spectacle terminé, on passe aussi vite à un autre et le divorce est de moins en moins honteux. Il faut admettre que parfois, il y a incompatibilité qui se manifeste longtemps après, alors qu'il est déjà trop tard. Et, tout est fait pour empêcher de dire non au dernier moment (contrainte financière). Celui des deux qui ne demande pas le divorce, s'y trouve peu ou prou obligé par décision de justice malgré son refus. Hélas divorcé à son corps défendant, il est lui aussi exclu de l'Église. Si elle ne reconnaît pas le divorce forcé, reconnaît-elle pour autant le mariage contraint, quel qu'en soit le motif ? André, seule l'Église est en mesure de véritablement répondre à ta question, car recevoir un sacrement est définitif sauf dispense particulière. Je ne connais pas ses dispositions pour les répudiés. En principe, elle doit les accueillir puisqu'ils ne sont pas renégats ? |
scastor Joyeux membre
Nous a rejoints le : 25 Sept 2013 Messages : 263 Réside à : Val d'oise |
Normalement, quand il y a "erreur sur la marchandise" donc tromperie, manque de réflexion avant engagement, etc. il y a possibilité d'annuler le mariage. Donc, de ne pas être excommunié ou autre.
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mendu1 Membre honoré
Nous a rejoints le : 22 Janv 2007 Messages : 6 678 Réside à : ar vro vigoudenn |
"lorsqu'une personne demande le divorce "
il s'agit forcément du divorce civil, pour l'église en fait une séparation de corps . ce qu'interdit l'église c'est le remariage, la bigamie, et la répudiation , puisque tu ne peux (à l'église n'être marié qu'une fois) si tu vis avec une autre personne, tu es en situation d'adultère pour l'église, marié civilement ou pas ! Ayant eu l'exemple d'une voisine dans ma jeunesse, elle avait été obligée de divorcer, son mari était tombé dans l'alcoolisme, quand il avait bu il menaçait ses enfants, voir d'allumer le gaz et de faire sauter la maison ! . Elle vivait seule avec ses enfants, et je pense continuait à communier , avec l'accord de l'église. je crois qu'honnêtement, il faut considérer s'il y a faute ou pas . Maintenant, en pratique, c'est très compliqué, qu'elle est l'étendue de la faute, les circonstances de la faute, je pense que seuls les gens concernés peuvent répondre... Seul Dieu sait(heureusement) .il faut se garder des automatismes . le divorce, c'est comme la foudre les soirs d'orage, personne ne peut dire qu'elle ne tombera pas chez lui ! Quoi qu'on en dise, ça touche aussi les milieux très catho ! Le pardon, n'est pas non plus fait pour les chiens, là l'histoire ne manque pas d'exemples, voir ceux qui ont persécuté les chrétiens, comme Saint Paul et sont devenus des saints ! |
Blizzard Membre confirmé
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011 Messages : 1 057 |
Scastor.
Il y en a qui dévoilent leur véritable nature que bien après le mariage quand il est trop tard, parfois des décennies après. On ne peut dire que : « Si j'aurai su, j'aurai pas venu. » À part un réel danger pour soi ou les enfants, les prétextes au divorce sont, la plupart du temps, futiles. |
AndreRaider Membre confirmé
Nous a rejoints le : 27 Janv 2009 Messages : 3 813 Réside à : Clermont Ferrand |
Oui, pour revenir sur un thème qui m'amuse (à prendre au second degré), je suis étonné, oui je le suis encore parfois à mon àge, sur la possibilité d'annuler trés tardivement un mariage, comme s'il n'avait jamais eu lieu.
Je trouve cela trés curieux, comme si les mariés étaient naturellement nigauds. (à prendre toujours au second degré, quoique avec cynisme... ) En fait, ces couples mariés, dont le mariage est annulé par l'Eglise, sont considérés comme libres, mais civilement divorcés, exact ? |
mendu1 Membre honoré
Nous a rejoints le : 22 Janv 2007 Messages : 6 678 Réside à : ar vro vigoudenn |
Il semble que de plus en plus l'Eglise annule , faute de mieux ?
Question divorce, il faut voir les milieux et les époques . Quand je me suis marié(ça fait longtemps), il y avait 1 divorce pour 7 mariages . Aujourd'hui, 1 divorce pour 3 mariages, et encore moins en région parisienne . mais , maintenant les statistiques sont souvent faussées, pour certains il n'y a aucun mariage, aucun doute le divorce fait peur, et encore plus aux catho.. Au lieu de favoriser le mariage, on fait l'inverse ! les mariages religieux catholiques sont presque devenus un événement . ça mérite réflexion . Il ne faudrait pas oublier que le but du mariage, c'est la famille (un papa , une maman), quelques fois deux papas ou deux mamans . Ce n'est pas simple... |
trident Membre confirmé
Nous a rejoints le : 28 Fév 2009 Messages : 1 494 Réside à : Montréal, Québec |
Citation:Et il t'a donné des références à ce sujet? |
mendu1 Membre honoré
Nous a rejoints le : 22 Janv 2007 Messages : 6 678 Réside à : ar vro vigoudenn |
1649 Il existe cependant des situations où la cohabitation matrimoniale devient pratiquement impossible pour des raisons très diverses. En de tels cas, l’Église admetla séparation physique des épouxet la fin de la cohabitation. Les époux ne cessent pas d’être mari et femme devant Dieu ; ils ne sont pas libres de contracter une nouvelle union. En cette situation difficile, la solution la meilleure serait, si possible, la réconciliation. La communauté chrétienne est appelée à aider ces personnes à vivre chrétiennement leur situation, dans la fidélité au lien de leur mariage qui reste indissoluble (cf. FC 83 ; ⇒ CIC, can. 1151-1155). catéchisme
Le mariage est indissoluble |
Appaloosa Membre confirmé
Nous a rejoints le : 06 Mai 2004 Messages : 2 757 Réside à : Toulouse |
Citation: Ce n'est pas réellement ça, un couple divorcé non remarié et "non en couple" c'est à dire réellement célibataire, peut communier de manière normal car il n'y pas séparation de corps puisque pas d’adultère. Il en est de même si cela concerne uniquement une des deux personnes du couple. tant qu'un divorcé n'est pas "aller voir ailleurs" il peut communier. |
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