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Auteur | Euthanasie |
Argali2007 Ovis ammon
Nous a rejoints le : 13 Avr 2010 Messages : 936 Réside à : Louvain-la-Neuve, Belgique |
Écureuil, j'entends bien ce que tu dis, mais pour certaines personnes, le fait de rester allongé dans un lit d'hôpital, branché à 3 tuyaux différents, à dépérir lentement pendant des mois peut être une véritable souffrance psychologiques. Certaines personnes peuvent très mal le vivre et ne se voient pas rester dans ce lit pendant 6 mois à "crever" lentement et à offrir cette vision à ses proches. Je pense que chaque personne devrait pouvoir être maître de sa vie et de sa mort. Si quelqu'un souhaite abréger ses souffrances afin de mourir en paix, je ne vois pas pourquoi on devrait lui dire non et lui infliger une souffrance psychologique en plus. Mais j'entends bien l'idée : il reste dans les hôpitaux de nombreuses personnes plongées dans un coma. Des personnes à qui on ne peut plus poser la question de savoir si elle souhaite mourir ou non. D'un autre côté, je comprends les médecins : quand certains patient plongent dans des comas particuliers et que le médecin ne sait pas dire quand cette personne se réveillera (4 heures ou 4 an?) alors il est de son devoir d'en avertir la famille et de leur expliquer qu'à un moment il faudra prendre une décision, qu'à un moment, après avoir attendu un certain temps, il faudra débrancher la machine et le laisser partir. Faut se rendre compte aussi quelle horreur cela doit être pour les proches de vivre ainsi, avec un membre de sa famille entre la vie et la mort, dont les fonctions vitales ne fonctionnent que grâce à une machine. On ne peut pas attendre toute sa vie avec l'espoir qu'un comateux se réveille : ça peut non seulement détruire une famille (faux espoirs, pression, impossibilité de passer à autre chose) et ça peut aussi poser des problèmes de logistique hospitalière. C'est horrible à dire, mais vous vous imaginez, si chaque hôpital garde des comateux dans des lits pendant des années et des années? C'est impossible, il y a d'autres malades et d'autres gens aussi. Bref, oui, je pense qu'à un moment il faut penser à débrancher, que le réveil est parfois tellement imprévisible et qu'on ne peut se permettre d'attendre des années durant, sans pouvoir soi-même se reconstruire. Pour moi, la meilleure solution pour des cas de comas est d'attendre plusieurs mois et suivre une évolution et seulement après un laps de temps assez long, on commence à penser à prendre une décision. Pour les personnes gravement malades et souffrantes mais toujours conscientes, elles ont le droit de demander une mort digne, c'est leur propre vie après tout, et cela ne me dérange pas, je trouve que c'est un acte fort et courageux. |
sarigue Didelphidé
Nous a rejoints le : 04 Janv 2004 Messages : 5 895 Réside à : Vie à Rueil-Malmaison, Scout ailleurs |
Citation: Mouahaha! Moi, j'aime bien ce commentaire aussi: « Terrible!!!!! ils ont pas le meme systeme pour les nanas?! » --- Voyons... Zèbre remonte un vieux fuseau pour s'offusquer une fois de plus... Bon... C'est vrai que ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas tapé dessus Tu permettras que je fasse ma petite analyse du sujet? Citation: Alors je ne sais pas d'où il sort ce médecin, même ce serait surprenant qu'il dise texto que "elle était toute bleue"... En général, un médecin va être un peu plus précis -ce qu'attendent d'ailleurs les patients et leurs familles-: il va parler effectivement de coma, d'accident cérébral, éventuellement de "difficultés respiratoires" (ce que m'évoque le "toute bleu") mais je n'ai jamais entendu un médecin parlé en "couleur"... Meme à un niveau secouriste, on nous encourage soit à utiliser le jargon médical ("cyanoses" en l'occurrence), soit à être clair quand on parle à des personnes non averties ("signes de difficultés respiratoires" ou "signe de manque d'oxygène" ou ....) Alors bon déjà, s'il a dit ça, il me semble pas très doué en com' ce toubib... (en com' et en psychologie de base: dire de quelqu'un qu'il est "tout bleu", ça ne rassure pas vraiment) Citation: D'abord, tu concèderas quand même que "débrancher la machine", c'est autre chose que "d'euthanasier de façon dite "active""... Ensuite, sans doute le médecin as-t-il voulu préparer la famille, sans attendre (surtout au vu des antécédents de la patiente: 60 ans, chimio...). Pas forcément très malin en terme de psychologie et de communication, certes (mais bon pour un toubib qui dit "elle est toute bleue"...) Bon. Donc déjà, y'a ça. Ensuite, on parle d'une durée de combien là? quelques heures. On est loin, très loin des cas "habituels" de "dé-branchage" (ou même "d'euthanasie dite "active"") qui se comptent en semaines, en mois, et même en années! Donc clairement, il semble que le médecin ait été un peu vite en besogne. Je parle bien du médecin là. Pas du principe théorique en lui-même. D'ailleurs, si l'article titre (les journaux aiment les gros titres accrocheurs...) à propos d'une patiente prétendument déclarée "cliniquement morte", rien dans l'article ne permet d'affirmer que c'est le cas... Sans doute était-elle simplement dans le coma -mais avec une activité cérébrale existante- et le médecin as-t-il voulu aller peut-être "un peu vite"... Citation: Non. Pas "à proprement" parler. "Débrancher", c'est différent de "euthanasier de façon dite "active"". Le défaut de soin, c'est presque "laisser faire la nature" -si je puis dire, bien que le défaut de soin ne soit pas très humain ni d'ailleurs très chrétien- Citation: Ben si le problème est celui d'une erreur de diagnostic! Rien dans l'article ne permet d'affirmer le titre... Et encore une fois, sur une durée de quatorze heures -même pas une journée complète!- on est très loin des cas où il s'agit de poignées de mois! Pour moi, c'est une erreur humaine et un "zèle" du médecin. Citation: Ah bon? Il te faut quoi alors? |
sarigue Didelphidé
Nous a rejoints le : 04 Janv 2004 Messages : 5 895 Réside à : Vie à Rueil-Malmaison, Scout ailleurs |
Après lecture des liens: Texte: C'est donc bien une erreur de diagnostic de la part de la première clinique où était la patiente. (et peut-être aussi du zèle d'un toubib qui n'avait pas trop envie de se fouler?) |
AndreRaider Membre confirmé
Nous a rejoints le : 27 Janv 2009 Messages : 3 813 Réside à : Clermont Ferrand |
Je voudrais attirer l'attention sur un point que je trouve horrible.
Vous parlez parfois de "débrancher la machine" plutot que d'euthanasie "active". Je ne sais pas où se situe la nuance subtile dans le raisonnement. Le résultat est quasiment toujours le même : le patient meurt de part vos choix, actions. Donc autant l'euthanasier, l'acte d'amour est pour moi réel, conscient et supérieur. Car le débranchement provoque une agonie, peut être rapide, mais réelle, dans le style asphyxie ou similaire. Et si, pour éviter cela, vous passez en surdosage de produit, il s'agit bien d'euthanasie. (quand je dis vous, il s'agit bien de vous et des médecins, en acoord avec vous) |
epervier loiret Membre confirmé
Nous a rejoints le : 19 Déc 2008 Messages : 3 463 Réside à : Vannes |
Dans tous les cas, on achève quelqu'un...peu importe le doux vocabulaire choisit, et la technique moderne utilisée...
Concernant le médecin, son vocabulaire (tout bleu) est "limite" pour un professionnel. Il passe mieux dans une conversation de rue entre deux citoyens lambda. Et je me pose la question de savoir quel est le protocole prévus par la clinique ou il exerce, concernant l'accompagnement de la famille dans une telle situation. Et s'il à respecté ce protocole.Normalement dans les cas graves, on n'annonce pas de façon brute, les mauvaises nouvelles au malade lui même,ni à sa famille. On laisse du temps entre chaque mauvaises nouvelles,pour laisser au gens confronté au problème de se retourner un peu, de respirer.De rechercher en famille, une solution acceptables à leurs yeux,selon leurs façon de concevoir la fin de vie. On pense très peu à sa propre mort, encore moins à celle de nos proches...normal, la socièté est très pudique et cache la mort. Bien souvent la famille en désarroi ne sait qu'elle decision prendre...c'est là ou un bon médecin peut appliquer un protocole et prendre en compte l'identité d'un malade et sa famille. (son origine sociale, sa culture, sa religion...) Un bon médecin qui prend le temps de cerner une fin de vie peut aussi protèger son patient dans certains cas...la famille n'est pas toujours le meilleur interlocuteur pour décider s'il est inéluctable de pratiquer une euthanasie, dans certaines familles il existe de vilains conflits d'interet et des haines recuites. Le décès de l'un,peu arranger l'autre. Enfin, le cout d'hospitalisation d'un patient gravement atteind est réel, et ce poid financier peut aussi inciter le médecin ou l'hopital à ne pas faire éterniser la situation. (c'est moche, mais ça existe aussi) |
Amodeba Bretagne
Nous a rejoints le : 06 Sept 2004 Messages : 4 687 Réside à : Bzh |
Quid du développement des soins palliatifs qui était prévu sous le mandat actuel, me semble-t-il ? |
Dr. Cerf Vincent Cervidé
Nous a rejoints le : 25 Oct 2001 Messages : 5 338 Réside à : Paris |
Non épervier, parler des coûts ce n'est pas moche. Ces coûts doivent être proportionnés à un espoir réel de rétablissement. Certains soins, comme assurer la nutrition d'une personne incapable de le faire par elle même sont indispensables. Pour les autres, les coûts qu'ils impliquent ainsi que l'inconfort qu'ils entrainent sont à prendre en compte. On ne peut à mon sens proposer à une personne un traitement qui lui fera gagner 3 mois d'esperance de vie mais qui la contraindra à être allongée pendant la dernière année de sa vie. En réalité, on ne doit pas dissocier le problème de l'euthanasie de celui de l'acharnement thérapeutique. - Posté depuis mon mobile - |
epervier loiret Membre confirmé
Nous a rejoints le : 19 Déc 2008 Messages : 3 463 Réside à : Vannes |
cet article pose beaucoup de questions, un article dans aujourd'hui en france, en parlait aussi,il y à quelques jours....
http://actu.voila.fr/actualites/in solite/2010/10/25/la-camera-cachee-surprend-l-infi rmiere-debranchant-l-appareil-respiratoire_602922. html |
sarigue Didelphidé
Nous a rejoints le : 04 Janv 2004 Messages : 5 895 Réside à : Vie à Rueil-Malmaison, Scout ailleurs |
Citation: Le premier cas "laisse faire la nature", car il faut quand même avouer qu'une machine est "un peu"... artificiel. C'est "passif". Le second cas, c'est un acte "actif". Le premier cas met fin à un système artificiel -dont la fin de vie est une conséquence-, le second cas met directement fin à la vie. Le premier cas revient à éviter un acharnement thérapeutique, le second cas à reste une mise à mort. De même qu'il y a une différence entre une prise de médicament destinés à atténuer la souffrance -dont la conséquence de cette prise peut être éventuellement la mort- et une prise de produits destinés à tuer. Le problème du cout du traitement et du maintien de la "vie" (entre guillemets parce qu'aujourd'hui où la médecine serait presque -je dis bien "presque", j'exagère volontairement un peu- capable de faire "vivre" un corps sans tête, il y a quand même des cas où l'on se demande bien où est la vie) est effectivement une réalité qu'on ne peut nier. Maintenant Vincent, il faut quand même admettre que le sujet est délicat car cela reviendrais en quelque sorte à "chiffrer le coût de la vie". Combien coûte une vie? Jusqu'à combien de centaine d'euros par jour? |
CASTORE Rongeur
Nous a rejoints le : 08 Fév 2005 Messages : 3 258 Réside à : wwwest |
Hier, une nantaise atteinte du LIS (maladie décrite dans le film le scaphandre et le papillon), Maryannick Pavageau, a reçu la légion d'honneur pour son engagement contre l'euthanasie, notamment.
J'ai beaucoup aimé ce qu'on a dit de son "combat" sur les ondes de la radio locale : la souffrance des gens demandant à être euthanasiés est souvent un appel à l'amour : ils ont peur de peser sur leurs proches et c'est en les entourant d'affection et de soins que se résolvent la majorité des cas. |
sarigue Didelphidé
Nous a rejoints le : 04 Janv 2004 Messages : 5 895 Réside à : Vie à Rueil-Malmaison, Scout ailleurs |
Ouais en même temps, moi, j'aime pas qu'on pense à la place des autres ou qu'on m'explique à quoi je pense... (ça me fait penser aux grevistes et bloqueurs qui prétendent défendre "mes" droits...) |
mafalda madrileña
Nous a rejoints le : 03 Janv 2003 Messages : 5 435 Réside à : |
Je vous livre l'excellente analyse publiée sur le blog Sacristains
Citation: Source Sacristains |
Routier Annecy Joyeux membre
Nous a rejoints le : 19 Janv 2009 Messages : 292 Réside à : Saint Pierre de Colombier |
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Mr Isatis renard polaire
Nous a rejoints le : 10 Mai 2004 Messages : 5 554 Réside à : Paris - Menilmontant |
Citation: Citation: Je laisse le public juger lui-même de cette intéressante contradiction... |
laricio Membre confirmé
Nous a rejoints le : 16 Déc 2008 Messages : 1 445 |
mais le public n'aime peut être pas faire descendre ce Forum dans les caniveaux. |
laricio Membre confirmé
Nous a rejoints le : 16 Déc 2008 Messages : 1 445 |
mais les pas top aussi, c'est du caniveau |
Mr Isatis renard polaire
Nous a rejoints le : 10 Mai 2004 Messages : 5 554 Réside à : Paris - Menilmontant |
Citation: Citation: Sachant que les JMJ ont eus lieux à Rome en 1984, 1985 et en 2000... Je laisse là encore le public et le caniveau faire eux-même le calcul... |
Amodeba Bretagne
Nous a rejoints le : 06 Sept 2004 Messages : 4 687 Réside à : Bzh |
Moui bon, faire remonter ce fuseau juste pour ça, désolée camarade, je n'en vois pas l'intérêt... |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
C'est une trouvaille amusante quand même... |
isari Grand membre
Nous a rejoints le : 14 Janv 2010 Messages : 729 Réside à : Bordeaux |
Il n'y a pas moyen d'arrêter cette gabegie? Ca en devient franchement éreintant et fatiguant vos querelles. Allez laver votre linge sale mais pas la peine de le mettre sur la place publique. Là n'est pas le lieu du forum. |
Fauvette Bxl Cisticolidae
Nous a rejoints le : 02 Juil 2009 Messages : 4 300 Réside à : Bruxelles |
ballon et tromblon ? |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Aaaaah
un autre qui utilise ce bon terme de "gabegie" dans son sens originel je me sens moins seul. |
Mr Isatis renard polaire
Nous a rejoints le : 10 Mai 2004 Messages : 5 554 Réside à : Paris - Menilmontant |
C'est intéressant tout de même. Quelqu'un s'amuse à raconter des mensonges énormes et contradictoires sur ce forum, et ça ne semble choquer personne. Par contre si on expose ce mensonge flagrant et donc la duplicité du menteur, alors là on est un vilain méchant... Il ne s'agit pas de querelle, mais simplement de donner un sens à ce qu'on appelle la vérité. Après, si ça ne vous dérange pas de discuter avec quelqu'un qui vous ment ouvertement (et par conséquent qui se moque de vous), grand bien vous fasse camarades, moi ça me dérange, je le dit, et je continuerai à le dire. Et je ne pense pas que ce soit rendre service au menteur que de faire comme si de rien n'était. |
Miss Marple Modératrice
Nous a rejoints le : 07 Fév 2005 Messages : 1 489 Réside à : Saint Mary Mead |
J'ai beau chercher, je ne vois pas le rapport avec le fuseau... |
Mr Isatis renard polaire
Nous a rejoints le : 10 Mai 2004 Messages : 5 554 Réside à : Paris - Menilmontant |
C'est très simple, dans ce même fuseau consacrée à l'euthanasie Epervier Loiret nous à raconté un témoignage personnel sur le sujet. Dans un autre fuseau consacrée au suicide j'ai trouvé un témoignage différent et contradictoire venant de la même Epervier Loiret. J'ai donc mis en parrallèle ces deux témoignages sur ce fuseau dans l'espoir qu'elle puisse nous expliquer le pourquoi de cette contradiction. (il fallait bien choisir entre les deux fuseau et le fuseau sur le suicide étant déjà en pleine discussion j'ai préféré utiliser celui ci.) Une fois la question de la dite contradiction posée, certaines personnes manifestent leurs désapprobation concernant la méthode, et on en discute. Mais on peut aussi créer directement un fuseau à part si vous voulez. |
Webmestre Administrateur
Nous a rejoints le : 25 Oct 2004 Messages : 1 261 |
En tout cas, il est un peu tard pour réagir sur une contradiction relevée. C'est intéressant à noter, mais ça n'apporte pas grand chose au débat, je ne vois donc pas où il faudrait le relever. |
isari Grand membre
Nous a rejoints le : 14 Janv 2010 Messages : 729 Réside à : Bordeaux |
Citation: Merci, ça me faisait exactement penser à ça cette petite querelle. Pour revenir au sujet, je crois que la ligne à ne pas franchir n'est pas bien nette entre le soin à apporter aux malades et l'acharnement thérapeutique. Le malade doit être en droit de décider quelques parts à mon avis. Ma mère infirmière, croyante, a bien euthanasier des malades. La décision était prise par les médecins. A un certain stade de la souffrance, où les médicaments ne peuvent plus rien, les malades ne souhaitent plus qu'une seule chose. En finir. Le plus tôt. |
AndreRaider Membre confirmé
Nous a rejoints le : 27 Janv 2009 Messages : 3 813 Réside à : Clermont Ferrand |
Ce qui correspond bien à un certain droit au suicide. |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
En finir... avec la douleur, non ?
Ce choix correspond bien à un suicide, mais nul ne prétend dans ce débat que l'on a droit de donner la mort pour soulager de la douleur, ni pour un autre motif d'ailleurs (sinon pour sauver une vie si aucun autre moyen n'existe). L'acharnement thérapeutique est une autre question, celle de prolonger par artifice une vie qui s'éteint. Cesser un artifice et remettre une vie dans son cours n'a rien à voir avec un acte destiné à tuer. |
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