Parmi les souvenirs d'un chef de train aux Forces Armées, on peut (notamment) citer :
- les bleus aux épaules : conséquence des heurts subis lorsqu'il vous faut en permanence contrôier un train de plus de 25 voitures, lors des incorporations ...
- les pieds mouillés : lorsqu'il Vous faut passer l'inspection extérieure du convoi dans la neige et le sel de déménagement .
- le pantalon trempé et malodorant : quand le chef de train précédent a omis de signaler qu'il avait eu un petit problème avec un prélèvement médical et que le formol s'est répandu sur la banquette .
- l'air con : quand la locomotive s'en va toute seule en arrachant une partie des canalisations parce que l'attelage a été mal établi .
- l'air tout aussi con : quand il vous faut pour la deuxième fois en une semaine justifier la disparition de la trousse de secours (et des deux bouteilles d'ether qu'elle contenait) .
- L'air ébahi : lorsque Vous retrouvez un douanier à moitié assommé dans le couloir par la chute d'un faux-plafond consécutif à la surcharge occasionnée par le poids de trois chaines hi-fi, une douzaine de bouteilles de whisky et autant de fardes de cigarettes .