Mercredi 27 Nov 2024
00:09
[S'inscrire]  [Mon Profil]  [Messages privés
[Liste des Membres] [FAQ] [ Connexion ]

Recherche avancée
 
Ecussons
Autocollants
Polos
Retour au site
Retour au forum

Cette version du forum n'est désormais accessible que pour lire les passionants échanges et partage de techniques qui ont déjà été rédigées ici.

Pour participer aux échanges interscouts, merci d'utiliser
le nouveau forum

 

          
Auteur
Redorer un blason
  Cliquez pour charger les messages précédents [...]
sems
Membre actif

Nous a rejoints le : 09 Avr 2009
Messages : 117
Patientez...

Un scénario, c'est la description détaillée des scènes qui composeront un film.

Ex : Une main tient une photo représentant une maison ancienne. Il se souvient d’un homme d’une trentaine d’années à la démarche lourde et maladroite s’acheminant vers une pièce faite de pierre et de bois où se trouve posée au milieu de ce lieu vide et insolite, une vielle baignoire.

SEQ1 SCN1 PL1
Très gros plan sur une main tenant une photographie représentant une maison ancienne.
Plan fixe, éclairage chaud (feu de cheminée). Fondu au noir.

SEQ2 SCN1 PL1
Plan moyen. Trajet caméra épaule subjectif d’un personnage qui s’achemine vers la pièce principale. Démarche lourde et maladroite.
Image noire et blanc. Lumière très contrastée. Dominante noire.
Texture de l’image très travaillée. (Contraste, gros grains, parasites)
Arrivée dans la pièce principale, du subjectif en plan moyen large il se dirige vers la fenêtre. Effet contre jour. La lumière provenant de la fenêtre doit s’accentuer au fur et à mesure de l’approche.
Fin du plan séquence en très gros plan. (Vitre pleine cadre, pour permettre une incrustation en luminance dans la vitre, de l’image suivante.

Voilà, j’espère avoir répondu à ta question.

Pour la musique, je ne sais pas lire une partition. Si tu peux trouver un moyen de la mettre sur le forum, ça serait super.
175
Infos sur le membre et actions possibles
  Profil de sems  Message privé      Répondre en citant
Ptit Goel
Larus argentatus
  
TECHNIQUE: 21 points
BONNE HUMEUR: 28 points
Scène : Boute-en-train
Nous a rejoints le : 04 Janv 2005
Messages : 559

Réside à : Magnifique refuge pour petit goéland...
Patientez...

Chevreuil, si je n'ai pas tout perdu depuis ma dernière année de solfège (a long long time ago comme dirait les barbares outre-Manche) ce qui est normalement le cas, je m'entretiens quand même, je pourrais lire ta partoche, donc t'as qu'à me l'envoyer et je vois ce que ça donne Clin d'oeil
Pour l'enregistrement, le plus simple serait que tu aies un micro et que tu joues d'un instrument (ce que j'ai cru comprendre...) et dans ce cas là il ne reste plus qu'à trouver un logiciel adéquat et une pièce calme...
En même temps ce serait juste pour voir, on ne te demande pas non plus de nous faire un enregistrement de super qualité-top-moumoute-qui-déchire-et-qui-envoie-du-pâte-par-contener-de-200-boîtes Clin d'oeil
Edit en passant : je déteste voir des films ou c'est toujours le même thème repris plus ou moins rapidement, plus ou moins mélancolique, etc... S'il était possible d'en faire plusieurs, genre deux, trois, je ne demande pas la lune...
176
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis FSE, ex-Quimpérois  Profil de Ptit Goel  Message privé      Répondre en citant
..Chevreuil..
Cervidé
  
TECHNIQUE: 25 points
BONNE HUMEUR: 31 points
Forêt : Campeur
Nous a rejoints le : 13 Sept 2008
Messages : 877

Réside à : France
Patientez...

justement, je peut vous mettre la partition, mais je n'ai pas de logiciel...

-.-.
177
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis un cervidé  Profil de ..Chevreuil..  Message privé      Répondre en citant
sems
Membre actif

Nous a rejoints le : 09 Avr 2009
Messages : 117
Patientez...

Tu peux utiliser, pour heberger ta musique

www.badongo.com (français)
ou
www.mediamax.com (anglais)

Et ensuite tu nous donne l'adresse pour que l'on puisse la télécharger
178
Infos sur le membre et actions possibles
  Profil de sems  Message privé      Répondre en citant
Ptit Goel
Larus argentatus
  
TECHNIQUE: 21 points
BONNE HUMEUR: 28 points
Scène : Boute-en-train
Nous a rejoints le : 04 Janv 2005
Messages : 559

Réside à : Magnifique refuge pour petit goéland...
Patientez...

Sinon tu scannes ta partition et tu les mets sur le forum, pour mettre une image, Lis la FAQ
Et comme hébergeur pour tes images tu as http://imageshack.us/
179
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis FSE, ex-Quimpérois  Profil de Ptit Goel  Message privé      Répondre en citant
sems
Membre actif

Nous a rejoints le : 09 Avr 2009
Messages : 117
Patientez...

SUITE. N’hésitez pas dans vos remarques, propositions, critiques.

-Ton dossier est ce qu’il est ! C’est un peu comme ta chambre, chez tes grands-parents, n’est pas ?
-Tu sais Yanns, je me demande comment j’ai pu faire ça !
-Moi, je crois savoir !
-Tu sais ?
- Écoutes, quand ton papa est mort tu as eu du chagrin, tu as pleuré ?
-Bien sur !

-Tu en as parlé avec ta maman ?
-Non !
-Quand ta maman est décédée, tu étais triste, malheureux ?
-Oui !
-Tu as pu en parler à quelqu’un ?
-Non !
-Eh bien tu vois, moi, je crois que tu n’as pas eu la chance de rencontrer quelqu’un à qui parler, à qui dire ta souffrance. Tu te sentais si mal, si malheureux que pour survivre tu as utilisé la violence comme exutoire. Les gens que tu rencontrais ne voyaient que ton agressivité et ne se souciaient pas des raisons? Et toi, tu es comme ça aujourd’hui, tu ne fais attention qu’aux conséquences de tes actes... Sans rien oublier, tu dois aller de l’avant et ne plus te considérer comme un moins que rien ! Depuis deux jours, as-tu été violent ?
-Non ! Et je me demande bien pourquoi!
-Pose toi les bonnes questions et tu trouveras ! Et puis pourquoi tu ne retrouverais pas une troupe scoute?
-Non ! Il faut d’abord que je retrouve ma dignité, mon honneur !

C’est un plus tard que j’ai compris et je sais que les réponses n’appartiennent qu’à moi.

J’ai été honnête avec le directeur du collège que nous avons rencontré, avec pour résultat, une réponse différée quand à mon admission. Pendant ce temps je travaille pour rattraper mon retard, avec deux étudiants qui viennent tous les jours de la semaine, pendant deux heures.
Enfin, nous revoyons le directeur du collège qui m’accepte, mais à la vue de mon dossier, je serais dans une classe, qui regroupe des élèves plus ou moins difficiles.

Le plâtre n’est plus qu’un mauvais souvenir et les vacances touchent à leurs fins.

Aujourd’hui, devant le collège, seul, un peu perdu, je peine pour franchir le portail. Une fois entré, je cherche le numéro 609 qui est le nom de ma nouvelle classe, puis une fois trouvé, je m’appuis contre un mur, à proximité. De là et j’assiste à des retrouvailles. Les élèves pour la plupart, semblent heureux d’être là. J’aimerais être l’un d’entre eux, mais le lot des nouveaux, c’est la solitude des premiers jours.

Près de moi, un groupe composé de cinq garçons, commence à jouer et mon regard se pose pour je ne sais quelle raison, sur l’un deux.Même âge apparemment,un peu plus petit que moi, il a un visage aux traits fins et régulier, des cheveux mi-long, noire, noire comme le plumage du corbeau ou de la corneille, lui tombent sur les oreilles et l’éclat métallique de ses yeux, trahissent son insouciance. J’ai du mal à détourner mon attention, je voudrais m’approcher et quand son regard accroche le mien et qu’il sourit, je suis cloué sur place. La sonnerie me délivre de cet instant et je rejoins le groupe qui vient de se former devant ma nouvelle classe. Un instant j’espère le voir arriver, mais non, il ne viendra pas.

Si J’appréhendais les futures rencontres, je suis servi. Dès la prise de contact de la classe avec le professeur, trois garçons que je suppose être redoublant, mettent la pagaille, chahutent, sans que l’adulte ne puisse rien faire. Les élèves restent muets et dans leurs regards, je devine la peur. Il ne me faut qu’un instant, pour chasser de mon esprit, les images de mon comportement, de la dernière année scolaire.

À la pose, toujours seul, je ne peux m’empêcher de chercher en vain, dans cette foule, le garçon entraperçu ce matin.

Tous les cours ont ressemblé au premier et en fin de journée j’ai fais la constatation suivante : Si ça doit durer comme ça, il va être impossible de travailler et ça, ce n’est pas mon intention.

De retour à la maison, je suis mal à l’aise j’attends avec inquiétude les questions qu’inévitablement Yanns va me poser. Quoi lui dire ce premier jour? Une fois de plus mon parrain va me surprendre. Pas de question, mais un simple sourire et,
-Tu veux boire ou manger quelque chose ?
-Oui, mais je vais aller à la cuisine, je suis certain que Lucienne a laisser quelque chose pour moi.
-Oui, dans le frigo !
Un peu plus tard je le rejoins au salon.
-Tu a déjà des devoirs à faire ?
-Non...Yanns ?
-Oui !
-Merci !
-Merci, pourquoi ?
180
Infos sur le membre et actions possibles
  Profil de sems  Message privé      Répondre en citant
..Chevreuil..
Cervidé
  
TECHNIQUE: 25 points
BONNE HUMEUR: 31 points
Forêt : Campeur
Nous a rejoints le : 13 Sept 2008
Messages : 877

Réside à : France
Patientez...

Ma musique est sur free scores mais il faut attendre le controle d'un modo pour la mettre en ligne

-.-.
181
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis un cervidé  Profil de ..Chevreuil..  Message privé      Répondre en citant
Ptit Goel
Larus argentatus
  
TECHNIQUE: 21 points
BONNE HUMEUR: 28 points
Scène : Boute-en-train
Nous a rejoints le : 04 Janv 2005
Messages : 559

Réside à : Magnifique refuge pour petit goéland...
Patientez...

Sems, juste une remarque que je n'avais pas faite, je trouve ça un peu gros qu'un djeuns comme Damian arrive et sorte d'un coup "non ! je dois d'abord retrouver mon honneur !" . Pas que je trouve ça nul, en soi la démarche du personnage est très compréhensible et très belle, mais je vois mal un gars de 14 ans sortir des grandes phrases comme ça. Pas qu'on n'en soit pas capables à cet âge là, mais je trouverais le personnage plus humain et moins super-scout à la signe de piste mal écrit si ça faisait :
"_Non!
_Et pourquoi ?
_Je sais pas... Avec tout ce que j'ai fait, j'ai l'impression d'avoir perdu quelque chose tu sais... Peut-être mon honneur, ma dignité, pendant tout ce temps je n'ai pas mis mon honneur à mériter confiance... J'aurais besoin de temps, de récupérer ça."

Ou un truc dans le genre. Après, tout celà n'est qu'une remarque, je trouve bizarre qu'un ado qui se cherche arrive à se trouver aussi facilement et à pointerr les doigts dans le nez ses manquements... Si tu penses que c'est mieux ccomme c'est, libre à toi ! Clin d'oeil
182
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis FSE, ex-Quimpérois  Profil de Ptit Goel  Message privé      Répondre en citant
sems
Membre actif

Nous a rejoints le : 09 Avr 2009
Messages : 117
Patientez...

Pti Goel
J’imagine que Damian qui est scout a entendu parler d’honneur, de dignité et je ne parle pas de la religion. Je suis persuadé qu’il est conscient de ses erreurs, que maintenant il culpabilise et a besoin de se racheter, car le simple repentir n’est pas suffisant. Je le crois capable d’utiliser les mots comme honneur ou dignité.
Maintenant, si d’autres personnes souhaitent ce changement je n’y vois pas d’inconvénient.
L’important c’est que le texte et futur scénario plaisent au plus grand nombre.
183
Infos sur le membre et actions possibles
  Profil de sems  Message privé      Répondre en citant
Ptit Goel
Larus argentatus
  
TECHNIQUE: 21 points
BONNE HUMEUR: 28 points
Scène : Boute-en-train
Nous a rejoints le : 04 Janv 2005
Messages : 559

Réside à : Magnifique refuge pour petit goéland...
Patientez...

Euuuh... Si tu lis mon post, je les utilises aussi, cependant je suis scout et ne les sort pas d'un coup dans une conversation. Maintenant, je ne t'ai pas demandé de changer, je fais une remarque, c'est tout. Je ne parle pas non plus de religion...
184
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis FSE, ex-Quimpérois  Profil de Ptit Goel  Message privé      Répondre en citant
sems
Membre actif

Nous a rejoints le : 09 Avr 2009
Messages : 117
Patientez...

Je pense que l’état psychologique de Damian,à ce moment de l’histoire, peut l’amener à prononcer une telle phrase. Je peux me tromper et ta remarque peut-être valable. Maintenant s’il n’y a que notre façon de voir les choses ( la tienne et la mienne) je ne vois pas pourquoi changer, mais je ne suis pas contre, si je dois être le seul à penser comme ça, alors qu’une majorité souhaiterait un autre dialogue plus nuancé. D’autre part je sais que tu ne me demandes pas changer, mais tenir compte des avis et y répondre me semble normal.
185
Infos sur le membre et actions possibles
  Profil de sems  Message privé      Répondre en citant
sems
Membre actif

Nous a rejoints le : 09 Avr 2009
Messages : 117
Patientez...

Scénario suite...

-De ne pas m’avoir posé de question, sur ma journée !
-C’ était si difficile que ça ?
-Un peu, oui ! Je te dirais plus tard !
La difficulté de trouver de sommeil, m’a permis de réfléchir à une façon, de convaincre ses trois élèves, de nous laisser tranquille. Je crois m’être endormi, sans avoir pu trouver, une quelconque solution.
Le lendemain matin, en arrivant au collège, je ne peux empêcher mon regard de balayer la cour, à la recherche du garçon, dont j’aimerais faire la connaissance. En vain et si je suis un peu Soulagé, parce que je ne saurais pas trop quoi lui dire, je suis aussi déçu.
Comme hier, impossible de travailler, ça m’énerve et souvent je regarde les perturbateurs, espérant je ne sais trop quoi, mais en retour, je n’ai que des sourires narquois et des pitreries.
Après le repas, j’ai la surprise de croiser le jeune inconnu qui me sourit en me tendant la main. Ami, ennemi ? Je ne sais pas?
-Salut ! Je m’appelle Jean-Denis ! Et toi ?
-Bonjour, je suis Damian !
-Tu es nouveau ici ?
-Oui !
-Tu es dans quelle classe ?
-En troisième dans la 609 !
-La 609 ?
-Oui je sais, ce n’est pas terrible !
-Moi aussi je suis en troisième mais dans la 601 qui est certainement plus facile ! On n’a pas les Rémy, Julien et Didier !
-C’est le nom des gars qui mettent le bazar ?
-Oui ! Et en plus ils sont méchants?
-Bon de toute manière je verrais ça plus tard ! Toi, tu devrais rejoindre tes amis j’en vois deux derrière toi qui essayent d’attirer ton attention !
-Ho oui ! Bon à plus tard peut-être !
Et il file sans un regard en arrière.
À la fin du dernier cours, qui a été aussi perturbé que les autres et pendant que le prof range ses affaires, je m’approche des trois terribles.
-Dites ! Il faut qu’on parle !
-Et si nous, on ne veut pas, Monsieur la bleusaille !
-Vous viendrez quand même !
-Ha bon, et pourquoi ?
Parce que si vous ne venez pas, je dirais à tout le monde que vous êtes des dégonflés !
- Monsieur fait du chantage?
Et regardant les autres, ajoute,
-Bon derrière le bahut, il y a une petite ruelle, on t’attend là !
-Ok je n’en ai pas pour longtemps.
Quand un peu plus tard, j’arrive dans la ruelle c’est pour rencontrer sur ma bouche un poing donné par je ne sais trop qui. Je n’ai pas vu le coup venir.
-Ca, c’est pour les dégonflés ! Maintenant, on t’écoute !
Je sors un mouchoir, pour essuyer le sang qui coule de mes lèvres, je cherche aussi un répit pour retenir les larmes qui sont plus l’expression de ma colère que de ma douleur.
-Vous devez nous laisser travailler !
-Pourquoi ?
-Beaucoup d’entre nous veulent réussir les examens de fin d’année ! Vous n’avez pas le droit de nous en empêcher !
-Nous, on fait ce qu’on veut ?
-Que vous ne voulez rien faire, c’est votre affaire ! Personne ne vous oblige à travailler ! Mais vous n’avez pas le droit de perturber celui qui veut bûcher !
-Des autres, on s’en moque !
-Vous êtes des lâches???
Je ne me suis pas défendu et même si j’avais pu, le résultat aurait été le même. Des coups, j’en ai reçu sur tout le corps. Surtout des coups de pieds quand je suis tombé. Très vite je me suis relevé mais ils étaient déjà partis. Je me suis brossé, j’ai arrangé mes vêtements et j’ai surtout tâté les endroits de mon corps douloureux, puis sans envie, dégoûté, je suis rentré chez moi.
Cette fois, quand Yanns m’a vu, il a eu un regard que je ne lui connaissais pas. Il semblait brûler de l’intérieur et ses yeux étaient le miroir de cet incendie.
-Bon Dieu ! Et tu viens d’où comme ça !
Je grimace un peu, baisse la tête, la relève,
-Ecoutes Yanns ! Laisse-moi aller me doucher, me changer ! Après je t’explique tout ! D’accord ?
-Bien sur ! Mais tu as mal ?
-Un peu ! Mais la douche va me faire du bien !
Une fois propre, j’ai pu constater les dégâts sur ma figure et sur mon corps. Lèvre fendue, un œil qui vire au jaune, un bleu sur la cuisse et je ne vois pas tout.
J’ai rejoins Yanns qui visiblement est impatient de m’entendre. Je ne le fais pas patienter, je m’asseois
-Tu sais Yanns, être nouveau dans un collège ce n’est pas facile et quand tu ajoutes des cours complètement nul parce que les profs ne peuvent rien faire, c’est un cauchemar ! Dans la classe qui n’est peut-être pas facile, il y a trois garçons qui depuis l’an dernier, prennent un plaisir évident, à mettre le bazar, à faire peur ! Ce soir, après les cours, j’ai voulu leur parler et j’ai reçu une rouste ! Voilà ! Mais si demain ils continuent, moi j’insiste pour essayer de les raisonner !
-Au risque d’une nouvelle volée ?
-Oui ! S’ils n'arrêtent pas, l’année va être fichue !
-Tu peux peut-être en parler avec le directeur ou bien à un autre adulte ?
-Je n’y crois pas ! Ca dure depuis l’an dernier ! S’ils avaient du être renvoyé, si les adultes avaient pu faire quelque chose, ça serait fait ! Tu ne crois pas ?
186
Infos sur le membre et actions possibles
  Profil de sems  Message privé      Répondre en citant
sems
Membre actif

Nous a rejoints le : 09 Avr 2009
Messages : 117
Patientez...

Je continue, mais n'hésitez pas à intervenir.



-Franchement, je ne sais pas ! Ca me semble tellement énorme! Une direction sans réaction, des profs dépassés! Ecoutes, tu sais que je te fais confiance?Alors fait comme tu le sens, mais essaye de ne pas trop te faire amocher, je ne te propose pas mon aide, je sais que tu refuseras !
-Et tu as raison ! Si je veux travailler en classe, je dois les convaincre et les convaincre seul ! J’espère seulement que ça ne durera pas ! Allé, je file faire mes devoirs.

Ce matin, à la salle de bain, je vois que mon œil est maintenant bleu noir, ma lèvre du haut est enflée et j’ai un peu mal aux côtes, mais dans l’ensemble, ça va.
De loin, en arrivant au collège, devant le portail j’ai la surprise de voir Jean Denis. Il semble attendre quelqu’un, mais quand il me voit il vient à ma rencontre. À quelques pas devant moi, je le vois froncer les sourcils, puis le coin de ses lèvres se relève dessinant un sourire où la joie est absente. Quand enfin je regarde ses yeux c’est pour y rencontrer le vide.

Maintenant près de moi, pas de salutation, une simple inquiétude.
- C’est eux ?
- Je les ai provoqués !
-Pourquoi ?
-Je veux pouvoir étudier, c’est une des raisons !
- Et les autres raisons, c’est quoi ?
Je marque un temps d’hésitation. J’ai envie de mieux connaître Jean Denis, de lui faire confiance mais en même temps ça me semble un peu trop tôt.
Écoute, ne le prend pas mal mais les confidences ça sera plus tard. J’ai besoin de te connaître un peu plus !
- Tu ne sais pas si tu peux me faire confiance ? - C’est vrai ! J’ai peur aussi?
-Peur de quoi ?
-D’être déçu !
Et puis d’un autre côté je ressens?
Il m’attire, mais je ne sais pas comment lui dire.
-Tu attendais qui au portail ?
-Toi !
-Moi, et tes amis ?
Je n’ai pas d’ami, j’ai des copains !
Une cloche sonne sonne? c’est la rentrée en cours .
Une brève poignée de main et chacun rejoint sa classe.
Bien sûr, j’ai fait l’objet de regards, de sourires mais personne ne m’a demandé d’explication. Les trois terribles avaient déjà fait leurs publicités et n’ont pas manqué de rire ouvertement quand ils m’ont vu. Je les ai ignorés.
Rien n’a changé, je m’en doutais. Le bazar perdure?

A la pause, un élève s’approche.
-Salut ! Monsieur Védek veut te voir !
-Moi ? Pourquoi ?
-Je ne sais pas !
- Bon merci !
Le directeur m’attend dans son bureau, va droit au but.
-Tu t’es battu ?
-Oui ! Mais pas dans le collège !
-Je peux savoir avec qui ?
-Non Monsieur ! Je suis désolé !
-Peut-être pourras-tu me dire pourquoi ?
-Je n’ai rien à dire Monsieur !
-Ton parrain est au courant ?
-Bien sur Monsieur ?
-Bon ! Si c’était grave, tu m’expliquerais ?
- Je ne sais pas Monsieur !
Bon, rejoins tes camarades ! Si tu as besoin de parler, tu sais que tu peux toujours venir me voir ?
-Oui ! Merci Monsieur !

Dehors je vois Remy, Julien, Didier qui m’observent, je me détourne et vais m’asseoir sur un banc avant de retourner en cours.

À la cantine je mange seul, il semble que je sois mis à l’écart jusqu’à l’arrivée de Jean Denis qui sans hésitation s’ asseoit à côté de moi. Personne ne nous rejoindra.
Je suis soulagé de le voir.
-Merci !
-Pourquoi ?
-Je me sentais un peu seul ! Dis-tu fais quoi le W-E ?
-Le samedi je suis pris ! Le matin, je fais mes devoirs, donne un coup de main à la maison et l’après midi je fais du foot ! Par contre je suis libre le dimanche ! Pourquoi ?
-On pourrais passer l’après-midi du dimanche ensemble, si tu peux venir chez moi !
-Il faut que je demande à ma mère, mais ça ne devrait pas poser de problème ! Tu habites où ?
-Sur la colline ! Mais ne t’inquiéte pas, si ta maman est d’accord on viendra te chercher et on te raménera !
-Ecoutes, demain je te dirai ! En tout cas, merci !
L’après-midi le topo est le même dans la classe et à l’issue de celle-çi je donne rendez-vous aux perturbateurs qui semblent quand même surpris.

Dans la ruelle je ne suis pas accueilli par un coup-de-poing mais par Rémy.
-T’as pas compris ?
-Vous avez réfléchi ?
-A quoi ?
- A nous laisser tranquille !
-Non mais tu rigoles!
-Alors, j’avais raison ! Vous été des lâches?
Une poussée et me voilà parterre, où je reçois de nouveau quelques coups de pieds. Ils sont moins violents et moins nombreux que la veille, ce qui me laisse un peu d’espoir pour la suite.

À la fin du troisième jour, identique aux précédents, on se retrouve dans la ruelle.
-Tu ne lâche rien ! Hein ?
Cette fois, c’est Julien qui m’interpelle sous le regard des autres.
-Non ! Vous avez décidé quelque chose ?
-Ecoute, vous nous foutez la paix et on vous laisse tranquille ! Tu es content ?
-Bien sur, merci
-Tu n’a rien dit au dirlo pour la bagarre ?
-C’est pas ses affaires !

Le lendemain, à la surprise de beaucoup, ils ont tenu parole. Moi, je ne suis pas encore tout à fait satisfait et à la fin de la journée, je les interpelle à nouveau.
-On se retrouve dans la ruelle !
187
Infos sur le membre et actions possibles
  Profil de sems  Message privé      Répondre en citant
HéronC
Grand membre

Nous a rejoints le : 11 Sept 2007
Messages : 798

Réside à : Essonne
Patientez...

Salut, ce qui est en train d'être écrit est plus un roman qu'un scénario...

Un scénario de télévision ou de cinéma se présente sous diverses formes comme

* l'argument : c'est l'idée principale du film résumée en une ou deux phrases.

* le synopsis : c'est un résumé de l'histoire du film racontée en détails, en dix à quinze pages, selon le format (court ou long) du métrage.

* la continuité dialoguée (ou découpage séquentiel) est la description visuelle et auditive chronologique de l'histoire. Elle décrit les séquences dans l'ordre prévu dans le film définitif, numérotées, accompagnées de quelques mentions techniques nécessaires comme la diégèse ("intérieur/nuit", par exemple), et des didascalies. Une norme de mise en page (plus ou moins respectée) permet le chronométrage de l'œuvre avec comme principe qu'une page équivaut à une minute de film après montage.

* la note d'intention, en une à trois pages (voire plus), permet à l'auteur de préciser ses idées concernant le ton du film, la psychologie qu'il envisage pour les différents personnages, la façon dont il visualise les ambiances lumineuses et/ou sonores ; il peut aussi préciser le type de technique qu'il souhaite pour tel ou tel effet particulier. C'est aussi dans la note d'intention que doit être détaillé et expliqué le thème de l'histoire, et ce qui motive l'auteur à en faire un scénario. En somme cette note permet de préciser tout ce qu'on ne peut mettre ni dans la continuité dialoguée ni dans le synopsis, qui sont purement descriptifs. Dans le cas d'un projet de film documentaire, la note d'intention est plus longue.

* les annexes, facultatives, peuvent contenir des indications de repérage, des contacts déjà pris pour tourner sur des lieux spécifiques (par exemple à l'étranger) des documents préparatoires (éventuellement des extraits de découpage technique ou de story-board) ou des précisions sur les acteurs déjà contactés pour tel ou tel rôle. Certains noms peuvent en effet avoir un gros impact sur les décisions des producteurs ;

* le découpage technique consiste en une fragmentation de la continuité dialoguée en plans contenant toutes les indications, à savoir : numérotation du plan, didascalies, diégèse, bande-son (dialogue, musique et bruits), cadrage, mouvement de caméra, effets de lumière, effets spéciaux, et minutage précis. Ce document est produit par le réalisateur, en général avec le premier assistant réalisateur, éventuellement avec le chef opérateur et le scénariste.

* le scénarimage (ou storyboard, en anglais) : cette forme consiste à dessiner plan par plan le récit, en indiquant les mouvements des personnages et de la caméra. Le scénarimage est très utilisé dans les films employant de nombreux effets spéciaux, dans les clips, et les films d'animation.

Après, si un "éduc de rue" peut se permettre une remarque, le langage utilisé par les 3 lascars est complétement anachronique... ils ne diront jamais "les autres? On s'en moque", mais plutôt un truc du genre "les autres , On s'en bat les co...les". enfin, ce genre de jeunes traitent les choses par la dérision (c'est même un mécanisme de défense par rapport à bien des aspects de leurs vies, mais là, je m'éloigne". Ainsi, quand il vient leur parler, il est plus probable qu'il ai droit à des "Ooouuuuh ! On a peur !!!" conclut par un "dégage fils de p...e" que par une réponse à une provocation (concrètement, il est peu probable qu'ils soient touchés d'être traités de "dégonflés "ou de "lâches"... ils s'en prennent bien plus dans la figure quotidiennement...

Voilà, j'espère que vous prendrez ces commentaires non pas comme des reproches ou des critiques, mais comme un encouragement à faire quemque chose de nickel !!

et désolé pour la tartine, mais j'aime le ciné !!

FSS&G
188
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis SGdF  Profil de HéronC  Voir le site web de HéronC  Message privé      Répondre en citant
sems
Membre actif

Nous a rejoints le : 09 Avr 2009
Messages : 117
Patientez...

Pour te répondre,
Oui, effectivement c’est une histoire qui est écrite, mais il faut partir de quelque chose qui peut plaire au plus grand nombre, avant de penser scénario, qui sera la prochaine étape.
Quand au langage utilisé, si dans la rue effectivement ce langage n’à pas sa place il est quand même inutile d’en faire une généralité. En tout cas c’est mon avis.
189
Infos sur le membre et actions possibles
  Profil de sems  Message privé      Répondre en citant
HéronC
Grand membre

Nous a rejoints le : 11 Sept 2007
Messages : 798

Réside à : Essonne
Patientez...

Alors tout d'abord, désolé, mais je n'ai pas lu tout le fil (je sais, c'est mal...) et du coup, je ne sais pas pour quel public est prévu ce film.

Si c'est en interne, OK pour avoir un langage moins violent qu'il n'est en réalité.

S'il a vocation à passer à l'extérieur, alors la question se pose car on peut alors être taxé d'angélisme ou de déconnexion de la réalité.

encore une fois, tout ceci n'est qu'un avis. Je ne veux surtout pas être vu comme un inspecteur des travaux finis !
190
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis SGdF  Profil de HéronC  Voir le site web de HéronC  Message privé      Répondre en citant
sems
Membre actif

Nous a rejoints le : 09 Avr 2009
Messages : 117
Patientez...

Pas de problème, c'est même trés bien que l'on puisse s'exprimer et donner son avis.

Suivant l'évolution du projet nous ciblerons plus tard le public.
191
Infos sur le membre et actions possibles
  Profil de sems  Message privé      Répondre en citant
sems
Membre actif

Nous a rejoints le : 09 Avr 2009
Messages : 117
Patientez...

-Pourquoi ? Ca ne te suffit pas, on s’est pourtant tenu tranquille !
-Vous verrez !
Dans la ruelle, ils m’attendent appuyé contre un mur, la discution entre eux, semble vive, mais s'arrête quand j’arrive.
Cette fois C’est Julien qui prend la parole.
-Alors, tu veux quoi maintenant ?
-Savoir depuis quand vous avez arrêté de bosser !
-Et pourquoi ?
-Vous n’avez pas envie de reprendre vos études ?
-Ca ne vas pas non ! Avec le retard que l’on a, c’est foutu !
-Peut-être pas si vous vous voulez !
-Et comment on va faire ?
- Ecoutez, il faut d’abord savoir si l’idée de travailler en classe vous intéresse ou pas ! Maintenant, je vous laisse, vous me direz demain ! Allé tchao?

Une fois le coin de la ruelle dépassée, j’ai la surprise de tomber sur Jean Denis.
-Qu’est ce que tu fais? Tu m’as suivi ?
-Oui ! J’aurais pu t’aider?Peut-être !
-T’es un drôle de gars quand même, mais merci.

Nous faisons un bout de chemin ensemble, avant de nous séparer devant chez lui, sur un amical salut.

Ce n’est qu’à midi le lendemain que Julien m’interpelle.
-Hé, tu penses vraiment que l’on peut rattraper notre retard ?
-Vous voulez travailler ?
-Si tu crois que c’est possible !
-Moi j’y crois ! Écoute, Je vais voir ce qu’il est possible de faire!

J’ai déjà quelques idées à mettre en place, la première étant la participation des autres élèves de la classe.
Je profite du retard de Julien, Didier et Rémy, pour informer une majorité de la classe, de ce projet. Six élèves veulent bien aider.
Maintenant il me faut rencontrer le directeur.
Avant d’aller à la cantine je vais au secrétariat pour apprendre que je pourrais rencontrer Monsieur Védek à seize heures quarante-cinq.

À midi je mange avec Jean Denis qui m’informe que sa maman est d’accord pour qu’il passe l’après-midi avec moi.
À l’heure prévue je suis dans le bureau.
-Alors Damian, tu veux me parler de la bagarre ?
-Ho non Monsieur !
-Bon alors, qu’est ce que je peux faire pour toi ?
-J’aurais besoin d’avoir la permission d’utiliser notre classe pendant les pauses, après la cantine et peut-être certains mercredi après-midi !
Et pourquoi ?
-Je crois que Julien, Rémy et Didier mettaient le bazar dans la classe parce qu’ils avaient décroché et que la classe n’avait plus aucun intérêt pour eux. Maintenant, ils ont décidé de se mettre au travail et de rattraper leur retard. Je me suis engagé à les aider avec l’aide de plusieurs élèves.
-Ha parce qu’ils se sont calmés ?
-Oui Monsieur !
-Ils veulent vraiment travailler ?
-C’est ce qu’ils m’ont dit !
-Ecoutes, je ne suis pas contre le fait, de leur donner une chance, malgré leur comportement, mais il faut savoir que ce n’est pas définitif. Au moindre problème c’est fini ! On est d’accord ?
-Oui Monsieur ! Quand peut-on peut commencer ?
-Disons Lundi ! Ca te va ?
-Oui Monsieur !
-Alors ? bon W-E !
- Merci Monsieur !

Après le repas de midi de ce dimanche, mon impatience est à son comble. Je me dépêche d’aider Lucienne à débarrasser la table, puis je vais me préparer pour aller chercher Jean-Denis. Yanns se moque gentiment de moi depuis ce matin, mais maintenant je n’ai plus envie de m’amuser.
Une fois dans la voiture, je lui indique la direction que maintenant je connais par cœur, après avoir fait et refait le chemin, quand la nuit me refusait le sommeil.

Jean-Denis nous attend devant la porte de sa maison et vient à notre rencontre. Après les salutations, nous faisons connaissance avec sa maman et suite aux inévitables recommandations Jean-Denis est libre de nous rejoindre.
Enfin nous voilà face à face, ou plutôt seul, couché dans l’herbe côte à côte.

Pour Damian sans doute, peut-être même pour Jean-Denis aussi, le moment est crucial, sans doute vital. C’est pourquoi, les yeux levés au ciel, ils refusent de se regarder, attendant de l’autre les premiers mots. L’instant est fragilisé par les peurs, par les espoirs aussi.

Je m’en veux de ne pas être capable de parler de la pluie ou du beau temps?Je voudrais pouvoir dire quelque chose avant que le silence s’installe, j’ai besoin de parler et j’en suis incapable. Maintenant, je ne peux même plus faire un geste de peur qu’il soit interprété, même ma respiration semble faire trop de bruit. Paralysé, tétanisé, figé sur le dos, j’attends.



192
Infos sur le membre et actions possibles
  Profil de sems  Message privé      Répondre en citant
..Chevreuil..
Cervidé
  
TECHNIQUE: 25 points
BONNE HUMEUR: 31 points
Forêt : Campeur
Nous a rejoints le : 13 Sept 2008
Messages : 877

Réside à : France
Patientez...

ça me semble un peu irréel ; comment en trois jours trois fouteurs de me Sourire e peuvent-ils devenir travailleurs aussi vite ?

-.-.
193
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis un cervidé  Profil de ..Chevreuil..  Message privé      Répondre en citant
Dingo
Membre banni
 
Forêt : Campeur
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008
Messages : 6 856
Patientez...

La grâce chevreuil, la grâce!!
Qu'en fais tu, quand on touche aux fameux cinq pour cent de bon tout deviens possible - même ce qui semble impossible.... crois moi!!
194
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis ancien sdf/fse/suf+dorénavant ENF  Profil de Dingo  Voir le site web de Dingo  Message privé      Répondre en citant
sems
Membre actif

Nous a rejoints le : 09 Avr 2009
Messages : 117
Patientez...

Deux choses Chevreuil.

1/ J'ai vu et vécu des situations plus Exceptionnel encore.
2/ La rapidité est voulu pour donner du rytme au film.
Et comme le dit Dingo, fais confiance à la grâce.

P.S Qu'en est-il de ta musique? C'est vrai que je suis un peu impatient de l'écouter.
195
Infos sur le membre et actions possibles
  Profil de sems  Message privé      Répondre en citant
sems
Membre actif

Nous a rejoints le : 09 Avr 2009
Messages : 117
Patientez...

SUITE

N’hésitez pas à laisser vos commentaires, vos critiques, vos observations, ça ne peut que nous aider.

-A quoi tu penses ?
-A toi ! Je me demande un peu, qui tu es !
- Mon pauvre Jean-Denis? écoutes, tu as devant toi un pauvre mec, plus ou moins
paumé, qui vient de perdre ses parents et se raccroche comme il peut à Yanns, un
gars rencontré par hasard et qui veut bien s’occuper de moi et si tu veux tout savoir, je crois que je fais la charité pour rencontrer un ami?
-C’est marrant, en te voyant pour la première fois, j’ai imaginé de suite, que tu n’étais pas très heureux. Ne me demande pas pourquoi, je ne le sais pas.
En tout cas je ne pensais pas que ce serait comme ça !
Damian en souriant.
-Espoir, quand tu passes, arrête- toi s’il te plait.
-Pourquoi tu dis ça ?
-Au premier regard entre nous, j’ai imaginé que l’on pouvait être ami?Je ne sais pas pourquoi ! hasard, coïncidence, grâce, mais qu’importe? Et puis tu es venu dans la rue pour m’aider !
Ils se regardent en souriant. Les yeux dans les yeux, ils écoutent le silence qui semble Jeter entre eux, les mots qu’ils ne peuvent pas prononcer.
C’est Jean-Denis, qui volontairement ou non, met fin à ce moment.
-Tu crois que l’on pourrait être ami ?
J’ai envie de crier oui ! Oui ! Mais au plus profond de mon être il y a comme une réticence, une peur qui me paralyse.
-Honnêtement , je ne sais pas? Si tu veux mon avis, un ami ce n’est pas n’importe quoi.
Il ne suffit pas d’être bien ensemble, il s’agit d’autre chose. C’est faire pour lui ce que je ne ferais pas pour les autres par exemple.
Jean-Denis le regarde bizarrement. Une lueur de tristesse traverse ses yeux subitement devenus terne.
Un instant, Damian le regarde sans comprendre avant que son sourire n’éclaire son Visage.
-Non ! Non ! Rassures-toi, ton corps je m’en fous, il ne s’agit pas de ça, mais d’efforts à faire pour lui. Il s’agit de confiance, il s’agit de le comprendre, de
pardonner ses faiblesses, de l’accepter comme il est. Tu comprends ?
-Oui, mais j’ai eu un peu peur?Tu sais, j’ai eu de sales propositions de certains au collège, un instant j’ai douté?
-T’inquiète, si on doit être ami, ça viendra naturellement, mais je peux te dire que je
le souhaite ?
-Moi aussi !
-Allé viens !
-Non, attend, tu ne veux pas savoir pour moi ?
-Bien sur, mais si tu veux seulement !
-Comme tu l’as vu, je vis avec ma mère. Mon père nous a quittés quand j’avais cinq ans et je ne l’ai jamais revu. Bien sûr il me manque et ma mère ne veut jamais me
parler de lui. Il m’arrive même de l’imaginer, car il n’y a aucune photo de lui à la maison et comme tu peux le penser, il est toujours grand, beau et fort.
Heureusement, j’ai mon oncle avec qui je m’entends bien?
-Tu as des sœurs, des frères ?
-Non je suis fils unique !
-Comme moi? Tu lui en veux à ton père ?
-Je ne sais pas ! J’ignore les raisons de son départ, j’avais cinq ans, alors?
-Bon, tu viens on va dans la maison, j’ai soif et j’ai faim !
-Ca tombe bien ! Moi aussi !

Bientôt, la maison résonne de leur rire ou fou-rire et Yanns ne tarde pas à les rejoindre devant le jeu Vidéo, avant de ramener Jean-Denis chez lui.

Lundi, à la pause, les volontaires sont restés avec Julien, Rémy et Didier et nous avons commencé à travailler avec eux. Au début on hésite un peu, on essaye de voir
où ils en sont et tout ce passe bien, malgré notre manque évident de pédagogie.
Les professeurs, informés de la situation, acceptent de laisser les trois garçons, travailler autrement que le reste de la classe.
Je ne vois Jean-Denis, qu’au repas de midi et très rapidement.

Mercredi à midi, comme d’habitude on mange ensemble.
-Dis donc Damian, on commence à parler de toi dans le bahut !
-Ah bon ! Et on dit quoi ?
-Que tu as réussi à calmer les trois terreurs ! Ils se demandent comment tu as fais !
-Toi, tu le sais ?
-Même pas ! Je sais qu’ils t’ont battu, je sais que tu as insisté, mais je ne connais pas le reste !
-J’ ai tendu la main ! C’est tout ! Mais dis bien aux autres que je ne suis pas tout seul. Les élèves de la classe en font autant que moi !

Jeudi, en arrivant au collège je suis happé par un Jean-Denis surexcité.
-Damian ! Damain ce W-E mon oncle m’amène à la pêche. Tu viens avec nous ?
- Je n’y connais rien? Et puis, ton oncle est d’accord ?
-Bien sur !
-C’est pour quand ? Samedi ou dimanche ?
-Hé, c’est pour les deux jours ! On part samedi après le repas de midi et on revient le dimanche dans la soirée ! On pêche la carpe !
-Il faudra que tu m’expliques, comme je t’ai dit, je n’y connais rien ! Carpes, Sardines, maquereaux, truites, pour moi c’est la même chose !
Jean-Denis, devant l’ignorance de Diaman éclate de rire.
-Et ça te fait rire !
-Bien sur, mais je ne me moque pas. Je trouve ça marrant c’est tout !
-Pour quand tu veux la réponse ?
-Le plus tôt possible ! Mon oncle à besoin de le savoir pour préparer la sortie !
-Il faut que j’amène quoi ?
-Ta petite personne, un duvet, pantalon, short, enfin de quoi t’habiller car les nuits sont maintenant un peu fraîche, et c’est tout.
-Bon, je téléphone tout à l’heure à Yanns et tu auras la réponse à la fin des cours !
Ca te va ?
-Impeccable !

Cette journée me réservera d’autres surprises.
D’abord, je suis abordé par un élève que je n’avais vu et qui vient vers moi, sourire aux lèvres, en me tendant la main.
-Salut, je m’appelle Jérôme et je suis scout. Je viens te demander si tu ne serais pas intéressé?
-Ecoutes Jérôme, moi aussi je suis scout, mais je ne fais parti d’aucune troupe. Pour l’instant, il n’est pas question que je reprenne une activité, plus tard peut-être ! Mais donne moi tes coordonnées ça peut toujours servir !
-Comme tu veux ! Mais penses à moi de temps en temps !
-Je tacherais ! Sans rancune ?
-Pas de problème ! Au fait c’est super ce que tu fais !
-Merci ! allé a plus !
-Tchao !

A la sortie, c’est deux gamins de 6em qui après quelques hésitations, m’abordent.
-C’est bien toi Damian ?
En face de leur ? bouille ? je ne peux m’empêcher de sourire. Sur leur visage je peux
lire la peur, mais aussi de la fierté.
-Oui ! Je peux faire quelque chose ?
-Ho non, c’est déjà fait ! On voulait juste te remercier, parce que Rémy, Julien, et
Didier nous laisse tranquille depuis Lundi !
-Ils vous embêtaient ?
-Ho oui alors ! On avait même un peu peur !
-Bon alors merci ! Mais vous savez, je n’ai pas fait grand-chose, et puis il y a les autres élèves qui participent!
-Bien sur !
Et ils sont partis en courant.

Un peu plus tard Jean-Denis arrive.
-Alors, c’est bon ?
Je le taquine.
-C’est bon quoi ?
-Pour le W-E ! Tu sais bien! t'as pas oublié quand-même?
-Mais non je n'ai pas oublié! Je te blague! Et oui c’est d’accord !
-Ouf? Je suis content !
-Moi, je te dirais ça, dimanche soir !

Chevreuil, j’ai réfléchi longtemps à tes observations et au final elles vont certainement nous servir quand nous écrirons le scénario. Si cette situation peut exister, elle peut aussi surprendre. C’est à nous d’écrire les différentes scènes, de manière à la rendre la plus crédible possible.
196
Infos sur le membre et actions possibles
  Profil de sems  Message privé      Répondre en citant
sems
Membre actif

Nous a rejoints le : 09 Avr 2009
Messages : 117
Patientez...

SUITE

Samedi treize heures, je fais la connaissance de Charles, le tonton. Un homme d’une cinquantaine d’années, tout en rondeur, cheveux court, le verbe haut, un sourire
permanent sur le visage, qui vous met très vite à l’aise.

Bientôt, dans la voiture qui traîne une grande remorque, j’écoute Jean-Denis qui tente de m’expliquer la pêche de la carpe. Il parle bouillettes, cheveux et quand il me
dit, qu’ils remettent le poisson à l’eau, je suis un peu abasourdi.

En arrivant sur le lac, Charles nous entraîne au bord de l’eau avant tout autre chose.
Il s’accroupit pour scruter l’eau, regarde à droite, à gauche puis se relève et nous
retournons à la voiture pour commencer à décharger.
Avant tout, c’est le matériel de pêche qui l’intéresse. Je vois Jean-Denis décharger des seaux. Ce sont les fameuses bouillettes. Il me dit qu’il y a plusieurs parfums. Moi
je ne comprends pas grand-chose. Je verrais après.
Plus tard, Charles sort quatre cannes du fourreau, qu’il emboîte, puis les poses sur un support qu’il s’appelle rod-pod.
Il me dit qu’il va amorcer et revient avec un tube coudé.
Devant ma perplexité
-C’est un cobra ! Tiens regarde !
Il met une bouillette (c’est comme une bille d’un diamètre de 20mm) qu’il glisse
dans le tube, puis le place avec sa main derrière la tête et le lance violemment vers l’avant. Je suis étonné par la distance atteinte.
-Charles, vous lancez à combien ?
-Environ cent mètres !
- Et vos cannes, vous les lancez aussi loin ?
-Bien sur !
C’est ce que je constaterais un peu plus tard. Même Jean-Denis qui a deux cannes, atteint lorsqu’il les lance, une distance respectable.
Il m’a expliqué les montages et bien sûr le cheveu. En fait ce cheveu permet de placer la bouillette en dessous de l’hameçon, car la carpe aspire et recrache
l’appât et c’est quand elle recrache, qu’elle se pique à la lèvre. Ce montage lui évite
d’avaler la bouillette et d’être mortellement blessée.

Les cannes, posées sur leur support équipé de détecteur, sont maintenant opérationnelles et nous pouvons passer à l’installation du camp.Deux tentes, que
Jean-Denis appelle ? Biwy? sont montées, les affaires sont rangées et commence l’attente.

Nous avons la visite d’une personne âgée et d’un petit garçon. Ils font doucement quand ils s’appochent et parlent à voix basse. Je peux à peine entendre leur
murmure.
Charles se retourne.
-Vous pouvez parler plus fort !
Et moi, pour la première fois de ma vie, j’entends le bruit strident d’un détecteur.
Charles se précipite en même temps que nous, et bientôt, canne haute, commence le combat.
Jean-Denis met en place le tapis de réception, prend l’épuisette et s’approche de son oncle.
La carpe refuse de se rendre, mais le pêcheur prend le dessus et Jean-Denis très vite a le poisson dans le filet.
Je ne pouvais imaginer, autant de douceur dans les grosses mains de Charles, quand il dépose le poisson sur le tapis et lui retire l’hameçon. La blessure saigne un peu et
une écaille a sauté dans le combat. Charles, à l’aide d’un coton-tige et d’une étrange mixture soigne la carpe, pose pour la photo et rentre dans l’eau pour relâcher le
poisson.
C’est un joli moment, plein de douceur et de tendresse.

Nos visiteurs repartent et pour nous le temps de préparer le repas est arrivé.
On mange, on rit au rythme des anecdotes de pêche, prélude à la nuit qui doucement chasse le jour.
Pendant que Charles et Jean-Denis relancent leurs cannes pour la nuit, je rejoins notre tente et j’écris.
Bientôt, je suis rejoint par mon copain.
-Qu’est ce que tu fais ?
-Tu vois bien, j’écris ! Ca m’arrive de temps en temps, quand je suis inspiré ! C’est pour Charles !
-Je peux lire ?
-Bien sur !
Et il lit à haute voix.

J’imagine
Il est là, assis sur les talons, ,
Ses yeux fixés sur le miroir de l’eau, il attend.
Ses mains soutenant son menton semblent figer par le temps
Et tel l’épouvantail il fait partie du paysage.

J’imagine
Il se lève lentement se retourne et s’en va.
Il revient, toujours lentement, pour doucement poser sa charge.
Plus tard, quatre plouf discrets troublent le calme
Ses cannes sont posées et revient le silence.

J’imagine
Le papy prévient son petit-fils
Chut, pas de bruit, le monsieur pêche.
Pourquoi papy, pourquoi il pêche ?
Je ne sais pas, répond le vieux.

J’imagine
Le pêcheur se retourne : vous pouvez parler plus fort !
Dis monsieur pourquoi tu pêches ?
Un détecteur qui hurle empêche l’homme de répondre.
Et bientôt sur le tapis, une carpe repose.

J’imagine
C’est quoi ? dit le petit
Une carpe répond le vieux
L’homme pendant ce temps prudemment
Ôte l’hameçon et soigne la blessure

J’imagine
Vous pouvez prendre une photo s’il vous plaît ?
Demande l’homme au vieux
Bien sûr, comment on fait ?
La photo prise, la carpe avec précaution
Rejoint son élément

J’imagine
Le vieil homme et le petit sont repartis,
Sans que ce dernier ne pose une dernière question :
C’est qui ce monsieur papy ?
C’est un carpiste mon petit, un carpiste.

-Woua, c’est beau !
-Tu crois ?
-Tu vas voir l’oncle, ce qu’il va dire !
-Bon on verra ça demain. Dis, si on fermait la moustiquaire ?
-Attend, je ressors! besoin naturel !
-Moi aussi et puis je vais aller dire bonsoir à Charles !
197
Infos sur le membre et actions possibles
  Profil de sems  Message privé      Répondre en citant
HéronC
Grand membre

Nous a rejoints le : 11 Sept 2007
Messages : 798

Réside à : Essonne
Patientez...

Salut à tous,

Ce n'est pas totalement aberrant que les 3 lascars soient intrigués d'abord que l'on cherche à entrer en relation avec eux alors que tout le monde a lâché prise depuis longtemps. L'analyse de leur problématique n'est pas déconnante, c'est rare, mais ça tient la route.

Et pui effectivement, il y a des choses qui ne sont pas toujours rationnelles, la Grâce...
198
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis SGdF  Profil de HéronC  Voir le site web de HéronC  Message privé      Répondre en citant
daffy
Membre actif
  
TECHNIQUE: 20 points
BONNE HUMEUR: 20 points
Scène : Décorateur
Nous a rejoints le : 11 Juil 2009
Messages : 162

Réside à : ici!
Patientez...

Trop top ! GENIAL !!!
j'ai enfin eu le temps de lire ce fuseau en entier !! (ouff, je croyais que je n'y arriverais jamais !!^^)

alors tout d'abord ...Chevreuil...: cette idée de film est super !!

puis sems : je suis tombée amoureuse de ton histoire !! love continue c'est génial !!

et enfin : moi si il y a besoin je veux bien contribuer a la réalisation de ce film !! donc si vous avez besoin de moi je suis là !! de toute façon je ne trainerais pas trop loin de ce fuseau...je le suivrais même de très près !!

seule fausse note : je ne pourrais pas lire la suite avant, peut-être, la fin des vacances...car on m'appelle autre part !! taré

fss
199
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis sgdf  Profil de daffy  Message privé      Répondre en citant
sems
Membre actif

Nous a rejoints le : 09 Avr 2009
Messages : 117
Patientez...

Daffy, nous aurons besoin de toutes les bonnes volontés pour la réalisation de ce Projet. Merci de ta proposition et bonne fin de vacances.
200
Infos sur le membre et actions possibles
  Profil de sems  Message privé      Répondre en citant
Af' Le Loup
Membre confirmé

Nous a rejoints le : 03 Juil 2004
Messages : 3 870

Réside à : 92 et ... 29
Patientez...

Bonjour, je trouve toutes ces idées et propositions fort intéressantes.

Tout d’abord quelques remarques. Si on vise un public large évitons de centrer l’histoire sur le scoutisme en en faisant le sujet principal. Ça sentirait le documentaire ou dans le pire des cas la propagande. A mon avis il faudrait une histoire qui ne concerne pas le scoutisme mais dont le scoutisme sera un acteur important. Le lecteur/spectateur ne sentirait pas face à l’auteur qui lui tient un discours publicitaire, mais se sentirait accompagné dans le déroulement de l’histoire.

D’autre part, avant de nous lancer dans la rédaction, il serait bien de tracer les grandes lignes, savoir d’où on part, et où aboutit. Autrement dit commencer par le résumé, la bande-annonce ou la 4ème de couverture (selon le mode d’expression). Sinon l’histoire manquera de cohérence. Avec une ligne directrice on peut prendre des voies détournées mais on garde le cap, autrement le lecteur/spectateur risque de décrocher.

Pour l’intérêt de l’histoire il serait intéressant aussi de mettre en vedette pas seulement des personnes, mais une relation (entre un homme et une femme, entre deux frères ou deux sœurs, entre un journaliste et un criminel...). En général il y a plusieurs «relations» dans une histoire.

Je vous propose une idée, de film ou de roman je ne sais pas, mais en tout cas une histoire à raconter.

Texte:
La disparition d’une jeune fille a été signalée et un inspecteur de police est sur l’affaire.

Jusque-là rien d’original, en même temps ça rassure le lecteur/spectateur lambda qui sent déjà un truc à sa portée.

Texte:
L’enquête mènera naturellement le policier à interroger la famille et les proches. Évidemment, il explore plusieurs pistes (c’est le cas de le dire): milieu familial, scolaire, club de sport, conservatoire de musique, cours de théâtre, fréquentations diverses...

Classique.
Texte:
Comme par hasard il découvre que la disparue est guide dans un grand mouvement scout (de préférence un membre du G9 pour le réalisme et la représentativité). Mais le policier (dont on soulignera le caractère un peu négligent et malchanceux) piétine et, ne sachant plus quoi faire, s’attardera sur le scoutisme en désespoir de cause. Mais ce domaine va (comme par hasard) prendre de l’importance dans son enquête.

Nous y voilà.
Texte:
En effet, un jour, coup de théâtre, il découvre qu’en fait la jeune fille a été kidnappée (ben tiens). Les parents avaient eu peur de le lui dire à cause des menaces du ravisseur, mais ont fini par avouer la vérité après avoir mis sa confiance en lui, parce que le flic bien que maladroit est au fond un brave garçon, plein de bonne volonté... Comme la famille a besoin de se libérer du terrible secret, elle a fini par se confier à l’inspecteur...

Classique de chez classique.

Texte:
Alors, ému par l’accueil et la confiance de cette famille, l’inspecteur (méprisé par ses pairs et sa hiérarchie à cause de bavures diverses...) va en faire une affaire personnelle et offrir une revanche à sa carrière. Ce souffle nouveau va lui donner des ailes et une efficacité qu’il n’avait jamais eue.

Sachant que la jeune fille est guide, il se rappelle avoir été scout dans sa jeusesse et, en examinant la chambre de la jeune fille, en interrogeant sa compagnie et son groupe, en discutant sur les forums scouts... notre héros (re-)plonge dedans et finit par communiquer avec la victime qui a envoyé des messages codés (ou laissé des indices) à l’insu de son ravisseur. Messages et techniques scouts évidemment.


Cette communication secrète servira aussi à créer une relation originale entre deux personnes qui ne se verront jamais avant la fin de l’histoire. Deux personnages qui sont les antithèses l’un de l’autre. Jeune fille bien élevée d’un côté, flic loser de l’autre, mais tous deux ayant été scout ou guide vont découvrir une relation 100% scoute, une «liaison» aveugle à distance qui seule leur permettra de vaincre le criminel. Ledit criminel sera évidemment quelqu’un de pervers, très habile et intelligent... mais qui ignore complètement le scoutisme. Talon d’Achille qui causera sa perte.

Texte:
Durant toute son investigation le policier sera amené à (re-)découvrir le scoutisme tel qu’il est devenu et cela lui donnera l’occasion de revivre ses souvenirs de patrouille (de scoutisme comme de police)... Bien sûr l’histoire se terminera bien et les deux héros se découvriront enfin leurs visages.



Comme final-gag je verrais bien le policier couvert de gloire et de félicitations toiser gentiment ses détracteurs étonnés par l’originalité et l’efficacité de sa méthode.
Texte:
Comme un collègue ou un supérieur lui demande où il a trouvé tout ça, le héros répondra simplement avec un clin d’œil: «Je l’ai appris chez les scouts!»

The End



Af’

P.S. Si cette idée vous plaît et que vous souhaitez lui donner une suite, peut-être pourrons créer un autre fil pour éviter de peturber la discussion en cours.
201
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis SdF  Profil de Af' Le Loup  Message privé      Répondre en citant
Dingo
Membre banni
 

Nous a rejoints le : 21 Juin 2008
Messages : 6 856
Patientez...

ton idée de créer un second fuseau af' est excellente, car je ne te cache pas que la littérature de sems me captive, (j'ai pas l'impression d'être le seul) et en lire deux en parallèle permettrais peut-être en finale une mise en commun des meilleurs, surement profitable au projet.
202
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis ancien sdf/fse/suf+dorénavant ENF  Profil de Dingo  Voir le site web de Dingo  Message privé      Répondre en citant
sems
Membre actif

Nous a rejoints le : 09 Avr 2009
Messages : 117
Patientez...

Honnêtement, je ne sais pas trop quoi répondre, mais je vais essayer.
Je pense que ton message arrive un peu tard et je me demande si tu as bien lu tout le
fuseau.
Je ne tiens pas à défendre mes écrits, mais repartir à zéro, chaque fois qu’une idée surgit,
ne semble pas être la meilleure façon, d’arriver au bout de ce projet.
L’histoire en cours, n’est pas centrée sur le scoutisme même si celui-ci est présent pour respecter
l’idée originale (Redorer le blason).
Elle peut-être modifiée, bonifiée par les remarques, par les critiques.
Crois-moi, je ne rejette pas tes idées, les gens intéressés par ce projet peuvent se positionner
pour le faire évoluer, dans un sens comme dans l’autre et si on doit changer d’histoire et bien je
serais toujours présent pour aider. En ce qui me concerne, la réalisation finale de ce projet est plus
importante pour moi, que ma petite personne.
203
Infos sur le membre et actions possibles
  Profil de sems  Message privé      Répondre en citant
sems
Membre actif

Nous a rejoints le : 09 Avr 2009
Messages : 117
Patientez...

Suite

De retour à la tente nous nous préparons pour la nuit.
-Damian ?
-Oui !
-Tu dors comment ? Moi, je garde mon short car si cette nuit il y a un départ, je suis
Prêt !
-Ho ! je m’apprêtais a dormir en caleçon ! Tu as raison je n’y pensais pas ! Merci !
Dans mon duvet, je suis bien, je regarde Jean-Denis qui me regarde et j’ai l’impression qu’il veut parler. Je lui souris pour l’encourager mais il se retourne sur le
dos et regarde vers le haut.
-Toi, tu as quelque chose à dire ! Je me trompe ?
-Non, mais j’hésite !
-Allé, lâche-toi ! Je ne vais pas te manger !
Il se retourne vers moi
-Bon, voilà ! Je voudrais t’aider au collège ! Je ne suis pas mauvais et je pourrais être utile à Rémy, Julien, et Didier !
-Si tu savais le nombre de fois, que j’ai pensé à toi, si tu savais combien de fois j’ai rêvé que tu étais avec moi? Mais ce n’est pas possible !
-Mais pourquoi ?
-Pourquoi ! Parce que je sens confusément que ça serait une erreur !
-Mais pourquoi ?
-Ecoutes, dans la classe je sens que l’équilibre et fragile, il suffit de peu de chose pour tout déstabiliser et la variante que tu proposes, la variante à laquelle j’ai rêvé est un élément qui peut rompre cet équilibre. Tu nous imagines ! On serait toujours ensemble, on parlerait en aparté et même pire, je n’aurais peut-être plus envie de continuer, pour rester avec toi ! Je sais que mes camarades ont besoin de moi?Si je
me relâche, je crois qu’ils vont abandonner. On doit sacrifier ces moments, ou l’on serait bien ensemble, pour continuer? Je sais que ça va être difficile, d’autant
que je me sens vraiment seul dans la classe.
Je ne peux même pas me permettre de copiner avec les uns ou les autres, c’est comme si j’étais une note de musique, ni noire, ni blanche, ni dièse, ni croche, une
note qu’aucun musicien ne peut jouer, mais une note indispensable à la partition !
-Mais pourquoi tu fais tout ça ?
Et je lui raconte ce qu’a été ma vie ces derniers temps, mes états d’âme, mes résolutions et je crois qu’il a compris.
À la fin de mon récit, je me sentais un peu hébété, comme si mon âme elle-même s’était enfuie avec les mots que je prononçais.
Je n’ai pas dis la souffrance que m’impose l’absence de mes parents, j’ai deviné la sienne quand il me parlait de son père.
Cette nuit, il n’y aura pas de carpe.

Au petit matin, on se retrouve au déjeuner. J’ai donné à Charles les écrits de la
veille. Il n’a rien dit, mais se lève, passe derrière moi et m’ébouriffe les cheveux avec sa grosse main. Je le vois plier soigneusement la feuille de papier pendant qu’il se
dirige vers sa tente.
Un détecteur choisi ce moment pour attirer notre attention. C’est sur une des cannes de Jean-Denis.
-A toi Damian !
-Mais?
-Allé, prend la canne ! mouline un peu ! Voila, un petit coup sec pour ferrer !
Je ressens à travers la ligne les coups de boutoir que donne le poisson pour se Libérer. Les sensations sont étranges, mais j’ai surtout peur la que la carpe se
décroche?
Enfin, dans l’épuisette et puis sur le tapis de réception, je peux admirer ?mon? poisson.
J’apprends que c’est une carpe miroir. Charles la pèse, huit kilos trois cent. Je n’en reviens pas. Je regarde Jean-Denis, tout sourire dehors, il est heureux.
Après les photos, La carpe dans mes bras, j’entre dans l’eau et j’ai la joie de rendre la liberté, à ce poisson magnifique.
C’est magique comme moment. Libre, elle reste un instant dans mes jambes, je peux même la caresser. C’est comme si elle me pardonnait de l’avoir attrapée.
-Charles ?
-Oui !
-Je pourrai revenir avec vous ?
-Avec plaisir !
-Merci !
Jean-Denis vient de me frapper sur l’épaule.
-Tonton ?
-Oui !
-Je crois qu’il a attrapé le virus !
-C’est aussi mon avis !


Quand devant chez lui, je quitte Jean-Denis, nos regards sont différents, la poignée de main plus appuyée.

204
Infos sur le membre et actions possibles
  Profil de sems  Message privé      Répondre en citant
  technique
  bonne humeur
RSS 

 

 

Semper Parati Scoutopedia, l'encyclopédie scoute

© Fraternite.net | contact
webmestre@fraternite.net