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Auteur
relation parents - chefs
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C - Halard
Membre

Nous a rejoints le : 05 Janv 2010
Messages : 45
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Merci pour toute votre aide. Le mémoire est terminé, soutenu, et validé (depuis quelques temps déjà, mais la procrastination se mêlant parfois à l'oubli, ceci explique mon silence sur le forum), et en ligne !
Voici le lien de téléchargement

id: fraternitescoute
mdp : fraternitescoute

Bonne lecture.

A ceux qui veulent avoir une lecture rapide, et passer les couplets un peu techniques, les parties les plus pertinentes pour comprendre le travail sont les pages 5-7; 17-24; 29-31; 33 (analyse); 42-45; 47-49; 69-75.
Si vous voulez un peu plus comprendre ce qu’il se trame dans la tête des parents, vous avez les analyses des entretiens pages 60-68.

Ce mémoire n'est qu'une ébauche, il y aurait beaucoup à faire encore. Si néanmoins la critique vous prends (critique constructive et complémentaire à l'auto-critique que nous avons déjà faite), n'hésitez pas à en faire part!

FSS

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RBP
Chef - vieux loup

Nous a rejoints le : 04 Fév 2010
Messages : 464
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Merci !
J' (Pierre) ai commencé la lecture et je bute dès l'avant-propos sur la phrase :

"Nous avons par exemple volontairement confondu scoutisme et pédagogie scoute, sachant pourtant que l’un est un moyen de sanctification, une spiritualité, et l’autre une méthode d’éducation pour aider à la sanctification."

Or :
1) je ne retrouve pas cette notion de "sanctification" dans les textes cités pages 17 à 20.
2) cette notion de "sanctification" me semble entrer en conflit frontal avec celle de "parent-client" (Introduction) :

"Les parents des scouts, que l’on pourrait d’un point de vue marketing considérer comme les « clients », semblent mal connaitre ou mal comprendre le scoutisme dans lequel ils ont mis leurs enfants, en particulier l’aspect éducatif et coéducatif. Cela se manifeste de diverses manières : de fréquentes absences de l’enfant aux réunions scoutes, ou des parents aux réunions d’information, des parents qui ne font aucune démarche pour connaitre la progression de l’enfant etc? Ainsi il nous semblerait que la perception de la pédagogie scoute par les parents en général soit éloignée de ce que celui-ci est vraiment, ce qui nous amène à considérer cette problématique sous l’angle de la représentation sociale."

En clair et en bref : Quand des parents inscrivent leurs enfants dans "la branche éclaireur du scoutisme de type unitaire catholique" (pour limiter le propos au titre du mémoire) ont-ils en tête la "santification" de leur enfant ? Les parents inscrivant leurs enfants "chez les scouts" n'ont-ils pas majoritairement un autre objectif ?
35
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RBP
Chef - vieux loup

Nous a rejoints le : 04 Fév 2010
Messages : 464
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Pour illustrer ma critique par de simples citations (les parties en gras le sont par moi (Pierre)) :

Texte:
Avant propos du Mémoire :



Nous avons par exemple volontairement confondu scoutisme et pédagogie scoute, sachant pourtant que l’un est un moyen de sanctification, une spiritualité, et l’autre une méthode d’éducation pour aider à la sanctification.

Texte:
Mémoire, page 18, à propos du Livret "Bases fondamentales du scoutisme (Pierre Delsuc, Henry Dhavernas, Pierre de Montjamont, Michel Menu, 1967)" :



Le choix de ce livret dans la revue de littérature se justifie : - Chronologiquement : car il est à l’origine de la réorganisation du scoutisme selon deux modes de pensée : le scoutisme « réformé » d’un côté (comprenant l’ensemble des mouvements scouts s’étant alignés sur les réformes des scouts de France, sans distinction de religion), et le scoutisme « unitaire » de l’autre (ayant conservé la méthode traditionnelle du scoutisme de Baden-Powell). - Pédagogiquement : au-delà de la division unitaire ou non des mouvements scouts, l’aspect religieux véhiculé dans le scoutisme a une importance de taille dans les outils utilisés au sein du scoutisme. De fait, ce livret correspond à la partie « scoutisme unitaire catholique » du scoutisme. - Par sa permanence : Ses points fondamentaux accordent les mouvements scouts unitaires catholiques sur la définition du scoutisme, ou du moins sur sa définition générale, ainsi que sur sa définition particulière concernant la branche masculine des 12-17 ans (Jean-Pierre Normand, Permanence du scoutisme, 1987).

Texte:
Extraits du Livret "Bases fondamentales..." concernant la branche Eclaireurs (sujet du mémoire) :



[...]
1. Définition
La Branche « Éclaireurs » est la branche maîtresse du Scoutisme. Le Louvetisme la prépare. La Route la continue. Les principes, buts et méthodes du Scoutisme, conçus initialement pour la Branche « Éclaireurs », y trouvent leur parfaite expression.
Son objet essentiel est la formation de l’adolescent, pris au sortir de l’enfance et conduit à l’entrée de sa vie d’homme. Cette période est caractérisée par la crise de croissance continue que traverse le garçon pendant 4 à 5 ans, c’est-à-dire, suivant son degré de précocité, de 11-12 à 16-17 ans. L’âge central de la Branche « Éclaireurs » se situe donc vers quatorze ans.
L’unité de la Branche réside précisément dans son adaptation à cette crise, et dans les moyens mis en oeuvre pour aider le garçon à en sortir, non seulement sans mal, mais grandi et fortifié physiquement, mentalement et spirituellement.
Se mettant à la portée du garçon, recherchant ce qui l’intéresse, utilisant les puissants ressorts que sont à cet âge le besoin de s’affirmer, le goût de l’aventure, la volonté instinctive de se grouper pour jouer et agir, le désir de vivre d’avance son avenir d’homme, la Branche propose au garçon une société à sa mesure, des buts accessibles, une méthode appropriée et des activités selon ses goûts.

[...]

III. Les buts
Fidèle à l’esprit du Scoutisme, la Branche « Éclaireurs » admet l’évolution, non de la nature profonde, mais des goûts du garçon de notre époque. En conséquence, elle s’attache à renouveler les activités générales proposées au garçon, sans cesser de les vouloir éducatives ni de se référer aux cinq buts du Scoutisme : Santé, Caractère, Service, Habileté technique, Sens de Dieu.

Si les modèles des premiers Scouts, chevaliers, explorateurs, missionnaires, sont toujours des modèles stimulants et valables, on doit constater que les techniques modernes, ainsi que les sports en vogue exercent un puissant attrait sur la jeunesse actuelle. Mais ces techniques ne sauraient constituer une fin en soi : elles contribuent, à leur place, à développer les aptitudes fondamentales indispensables à l’homme de demain.
1. Santé
Les concentrations urbaines énormes, la compétition scolaire ardue, l’incohérence de la vie quotidienne atteignent l’adolescent en pleine croissance et l’empêchent souvent de parvenir à maturité, malgré l’expansion considérable des loisirs et des sports.
Plus que par la recherche de la performance, la santé sera développée à la fois par la détente au grand air, la pratique d’habitudes saines, les parcours sportifs et les sports d’équipe, le tout constituant un entraînement physique varié mais modéré qui ne doit jamais entraîner de fatigue excessive.
2. Caractère
Le développement de la prospérité, la recherche intéressée du confort intellectuel et moral, l’influence grandissante des moyens de publicité et de propagande conduisent de plus en plus au conformisme, voire à la passivité et à l’inertie.
Les activités scoutes auront pour but de développer le sens de l’observation, l’analyse objective des faits, le jugement personnel, la volonté de regarder les difficultés en face et la capacité de les surmonter. Les jeux d’équipe, les camps, le contrôle personnel de sa progression, l’exercice des responsabilités, la pratique intelligente et ouverte des différents conseils, l’initiation à l’information sont de nature à former le caractère du garçon et à développer sa personnalité.
3. Service
Inquiète de son avenir, doutant d’elle-même, la jeunesse actuelle tend à se réfugier dans une sorte d’égoïsme sacré, cependant qu’un vent de solidarité souffle sur le monde, qui sent que les hommes doivent s’unir ou périr ensemble. Le développement du sens des autres est plus que jamais nécessaire pour faire passer le message évangélique de charité et de paix.
Les activités devront aider le garçon à découvrir son prochain, à l’aimer et à le servir en actes, à s’orienter vers un métier au service de l’homme. La pratique de la B.A. remise en honneur, les exercices de secourisme, l’initiation professionnelle, la fraternité scoute internationale, l’ouverture des esprits au civisme incitent le garçon à sortir de son égoïsme et à
s’engager, lorsqu’il entrera à la Route, dans la voie du Service.
4. Habileté technique
Dans un monde hautement industrialisé où des progrès scientifiques et techniques
fabuleux se réalisent chaque jour, et sont portés à la connaissance directe de tous, la jeunesse se sent emportée, avec un certain vertige, vers un avenir où tout lui semble possible.
Il est certain que l’homme d’aujourd’hui, a fortiori celui de demain, ne pourra réussir dans la vie sans avoir une qualification technique. Mais la Branche « Éclaireurs » n’est pas une école professionnelle. Elle veut seulement faire acquérir aux garçons quelques techniques simples, variées, d’application pratique réelle, peu onéreuses, sans cependant en faire des techniciens enfermés dans leur spécialité. C’est ainsi que les techniques éprouvées du camp et de la nature sont complétées par des techniques appropriées (travail du bois, des métaux et des matériaux nouveaux, électricité, technique auto ou radio, modélisme...), de manière à donner au garçon une certaine polyvalence. On recherchera plutôt le travail bien fait que l’efficacité à tout prix, subordonnant toujours la technique à la finalité scoute.
Ces travaux, exécutés en patrouille, au camp comme en ville, et accompagnés
éventuellement de visites d’ateliers et d’usines, développeront le sens du concret, l’adresse manuelle, la continuité dans l’effort, le goût du travail en équipe, mais viseront aussi à ouvrir l’esprit du garçon aux problèmes de la vie professionnelle, et finalement à lui faciliter son adaptation ultérieure à la vie d’adulte.
5. Sens de Dieu
L’envahissement du matérialisme conduit à une déchristianisation dont souffrent de plus en plus d’hommes, ayant perdu tout sens de Dieu, et vivant dans l’indifférence ou le désespoir. A l’âge Éclaireur où la transformation physiologique s’accompagne souvent d’une remise en question des valeurs religieuses, il importe que le garçon fasse la découverte personnelle du Christ. La Branche l’y aidera, d’abord en favorisant au camp les instants de
silence, en développant le sens du sacré et l’esprit de contemplation, en faisant comprendre l’oeuvre de Dieu, en vivant une vie religieuse appropriée à cet âge. Ce sera le rôle de l’Aumônier, mais aussi et surtout. en son absence, de tous les Chefs.

[...]

VI. Conclusions
La Branche « Éclaireurs » est la formule originale du Scoutisme. Elle en demeure le centre. Son succès, aujourd’hui comme hier, réside dans le respect de ses structures et de son fonctionnement, inséparables de la méthode, ainsi que dans l’équilibre dynamique entre les goûts toujours neufs des garçons et la maturité d’une maîtrise adulte qui ne perd jamais de vue les buts à atteindre.
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