Le fait est là : notre société met tout en œuvre pour déresponsabiliser les gens, bien qu'elle prétende le contraire, en incitant à prendre des initiatives mais le reprochant ensuite. Il faut que l'individu soit en permanence encadré et qu'il ne traverse jamais hors des clous.
Certain monde marche sur la tête (encore faut-il qu'il en ait une) on y reproche les initiatives qu'on en prennent ou pas. Quelques uns en prendraient bien, mais ils attendent qu'on leur en donne l'ordre.
Les gens sont perdus parce qu'on les a habitué à faire pour eux, à penser pour eux. Ils sont mis dans une structure qui agit à leur place, mais à laquelle ils participent le moins possible ; lorsqu'il sont contraints de mettre la main à la pâte, ils sont désemparés. La compétence à besoin de liberté pour s'exprimer, auparavant il faut inciter à faire ses preuves.
Quand je les vois dans les transports en commun, le regard vide, la main soudée à leur appareils électroniques, le corps agité de soubresauts « parkinsonniens », je m'interroge. Le pire c'est qu'ils ne sont pas tous adolescents.
Le passage au monde actif est trop brutal, jusqu'à présent il leur fut permis de jouir de tout, tout de suite. Pas tous heureusement.
Combien qui furent scouts dans leurs jeunesse continuent dans la vie ? Il ne s'agit pas de faire des statistiques.
Soyons objectifs on fait plus ou moins bon usage de l'éducation reçue, quelques uns ont le courage de la perfectionner. Si beaucoup ont des « bagages », la majorité d'entre eux ont des valises percées.
S'il est normal de faciliter la vie à ceux qu'on aime, leur rend-t-on pour autant service ? Faut-il leur donner du poisson ou leur apprendre à pêcher ? Pour pécher, ils n'ont besoin de personne.
Et puis selon le principe de Peter, chacun arrive un jour au bout de ses compétences.
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Old GIlwellian
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