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Auteur
Réflexion sur la série de "Ondine" de laure Angelis
Lynx 2
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BONNE HUMEUR: 22 points
Forêt : Forestier
Nous a rejoints le : 12 Avr 2006
Messages : 166

Réside à : Rhône
Patientez...

Vous voulez rire ? Regardez le dernier message de Genette sur ce forum. (il ne s'agit pas de rire de Genette bien entendu. lisez la suite !) Je l'ai soumis au traducteur internet qui se trouve sur le bandeau supérieur de votre écran.


1ère opération, on demande la traduction en anglais, puis on demande une traduction du résultat en français. cela donne ça:

hello j' arrive just in the forum then excuse to me d' to arrive coldly in the debate; ; I will want to say qu' with the first access the book d' ondine did not try me at all then when I l' have to begin parce qu' he trailed on a rack one day or I m-annoyed I n' the nose of the books of the week… I did not take off find the characters very interesting and even s' they n' do not exist one find among people of the features of their characters. .je voulai to add that d' start I l' made read with my sister who struggled in her college with middle-class men of first order (rallys, evenings has gogo…) in short a very surface world. .c' to say but l' is unhappy; analyzes of this medium is far d' to be carica turale and on the contrary it is very precisely analyzed, without any concession, that n' is never that my opinion!! fss


bonjour j' ; arrivez juste dans le forum puis excusez à moi d' ; pour arriver froidement au cours de la discussion ; ; Je voudrai dire qu' ; avec le premier accès le livre d' ; l'ondine ne m'a pas jugé du tout puis quand I l' ; doivent commencer le parce qu' ; il a traîné sur un support pendant un jour ou je m-ai ennuyé I n' ; le nez des livres de la semaine… Je n'ai pas décollé trouve les caractères très intéressant et même s' ; ils n' ; n'existent pas une trouvaille parmi des personnes des dispositifs de leurs caractères. voulai de .je pour ajouter que d' ; commencez I l' ; fait lu avec ma soeur qui a lutté dans son université avec des hommes de classe moyenne du premier ordre (rallys, les soirées a gogo…) en bref un monde très extérieur. .c' ; pour dire mais l' ; est malheureux ; analyse de ce milieu est d' lointain ; pour être carica turale et au contraire il est très avec précision analysé, sans n'importe quelle concession, que n' ; n'est jamais que mon avis ! ! FSS

Alors Genette ? Tu reconnais ton texte ?



Je suggère, au vu du résultat de traduire Ondine par ce moyen.


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  Je suis scout d'europe  Profil de Lynx 2  Message privé      Répondre en citant
tigre joyeux
Cul de pat

Nous a rejoints le : 27 Oct 2008
Messages : 5
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Je suis très heureux d’avoir découvert ce forum et de pouvoir communiquer avec l’auteur, la vraie, d’Ondine !

Tout d’abord, je tenais à vous féliciter pour l’excellente intuition que vous avez eu en rédigeant ces pages qui, je suis sûr, font énormément de bien à de nombreux jeunes.
J’ai rapidement lu tous les sujets des anciens messages qui remontent déjà à trois ans, et j’ai moi aussi envie de rebondir sur certains sujets évoqués, même il y a quelques années, si vous me le permettez !

J’avais déjà lu Ondine une fois il y a quelques années, piochant un livre au hasard dans la bibliothèque de ma grande sœur. Ce livre m’avait plu, mais sans savoir pourquoi, je gardais d’Ondine l’image d’une jeune fille forte et orgueilleuse, voire assez désagréable, préférant les personnages masculins, Chat notamment, probablement plus accessible parce que nous sommes tous les deux des garçons. C’est absurde de penser cela d’Ondine, car il n’en est absolument rien ! Enfin, oui et non à la fois : elle est celle qui brise une flute de champagne au visage d’un garçon en public, celle qui met difficilement un frein à son impétuosité, mais aussi celle qui est fragile et désarmée devant l’amitié de simples scouts ! Quelque part, je comprends Hugues lorsqu’il la compare à une « anguille », son prénom d’ailleurs veut dire beaucoup !

Maintenant j’ai dix-huit ans, et j’ai relu Ondine cet été ; j’ai été absolument bluffé par cette lecture, c’est le terme : bluffé par l’actualité, la précision, le réalisme des situations qu’elle vit, même si elles sont transposées dans un univers idéalisé, manichéen on vous l’a dit, même si Ondine se promène dans les rues de Rambouillet à cheval ou sort avec une capeline… J’ai trouvé dans les discours de frères Augustin, les conversations édifiantes de Chat et d’Ondine, mais aussi celles entre Chat et Héron, de vraies réponses et de vraies méditations. Je trouve d’ailleurs que la présence discrète de ce dernier est un exemple, il a un côté saint Joseph…

C’est à propos de ce côté édifiant de l’œuvre (qui en constitue une grande partie), que je souhaitais vous poser une première question : d’où tirez-vous tous ces enseignements ? Je veux dire, vous dites que vous avez écrit ce livre à vingt ans, comment vous étiez-vous vous-même formée à vingt ans pour créer de si beaux textes que nous pouvons presque méditer, pour faire dire à vos personnages de si beaux enseignements qui m’ont aidé, et qui m’aident encore, à construire de belles amitiés ? Avez-vous des lectures qui vous ont vous-même aidée ? Des vies de saints ? Que sais-je encore ? Et qui pourraient nous-mêmes nous aider à vivre un tel idéal d’amitié, de fraternité, bref, à avancer sur le chemin de l’Evangile ?

Je voudrais également réagir à la question de savoir si Ondine est un livre « romantique »… Etant un garçon normalement constitué, je partage tout-à-fait ce que vous aviez dit il y a déjà longtemps et que je cite de mémoire : en France, dès que nous réfléchissons un peu au cœur, aux sentiments, on est affublé de féminité, psycho-sentimentalisme, que sais-je encore… Pourtant, ayant lu Rebecca de « DDM », je peux dire que la lecture de cet autre roman ne m’a absolument pas fait le même effet, et que si j’ai pu en apprécier le style (quoiqu’un peu léger), voire l’histoire, je ne suis pas prêt de le relire… Un peu comme le film Orgueil et préjugé !... Si Ondine était une pure histoire d’amour romantique, cette histoire de jeune fille ne sachant si elle doit choisir les ténèbres ou la lumière, c’est-à-dire Hugues ou Chat, ne serait qu’une espèce copie transposée de l’histoire de Rose dans Titanic ! Je devine vos regards amusés, et je suppose que personne n’avait fait le rapprochement entre Ondine et ce film dont je trouve l’intrigue guère intéressante… Alors si une adolescente de quatorze ans comprend le sens de cette description de Rémi par Chat et Ondine :
« Je [Chat] ne voyais pas bien encore comment l’amour vrai est lucide et exigeant. – Il devait être fort, pour ne pas avoir double facette : une aux scouts, une en soirée. - Il était entier. Il avait choisi de cultiver sa force dans ce sens-là. Il voulait tant témoigner de l’amour de Dieu… il ne pouvait pas avoir double visage. », ces quelques phrases qui résument tout ce à quoi je travaille en ce moment, je me dis que cette jeune fille a beaucoup de chance !

Autre exemple ; aujourd’hui je suis tenté de désespérer de toute la jeunesse d’une ville assez mondaine de l’ouest parisien où je vis, une ville qui a longtemps accueilli des rois de France, vous voyez sans doute de quoi je parle. Qu’à cela ne tienne ! J’ouvre le lys écarlate page 25 (je précise que j’ai le livre sous les yeux, je ne cite pas de mémoire…) :
« Vouloir les évangéliser relève d’une espérance qui n’est pas encore la mienne, vois-tu ? – […] Si tu veux avancer, aime ! Espère. A fond ! Pour tout le monde. Sinon, tu n’arriveras pas à tenir bon. La tristesse et le désespoir sont aussi des péchés. Ne pas croire en quelqu’un, c’est déjà le condamner, dans un sens, tu ne crois pas… ? »
Est-ce qu’un tel discours peut être pleinement compris, saisi par une jeune adolescente de 14 ans ? Malgré la plus grande maturité légendaire dont font montre les jeunes filles ? Est-ce qu’elles sont confrontées à cet âge-là à de telles questions ? Peut-être que oui, mais j’en doute. Non, je ne pense pas qu’Ondine soit une simple histoire d’amour, elle est plus du côté de la princesse de Clèves que de Juliette, mais elle et Chat sont tellement plus proches de nous que ce personnage !

Et c’est probablement ce qui fait le succès de ce livre : vous mettez en scène des personnages auxquels on s’identifie facilement. Votre style direct et votre manichéisme choquent, mais je crois qu’il y a deux mille ans un homme du nom de Jésus ne plaisait pas pour les mêmes raisons, alors je vous le pardonne bien volontiers… Vos détracteurs diront que c’est fleur bleue parce que, comme je l’ai dit plus haut, dès que l’on réfléchit au cœur, c’est faire preuve de romantisme, de féminité… (non que vous ne soyez pas féminine ! ). Mais je proteste ! Ce que vivent ces personnages sont tout-à-fait d’actualité ! Et ils n’ont rien d’idéaux, ils ne sont pas éloignés de nous, tirés des contes de fées ! Les voltes-faces d’Ondine le montrent, la blessure de Chat aussi. Ondine n’est pas une princesse à la Cendrillon, Chat n’est pas un chevalier invincible, il est blessé dans son être. Trouvez-donc dans les contes de fées ou dans la collection arlequin des personnages identiques ! Peut-être que vous ne vous êtes pas inspirés de personnages réels en particulier, mais toute la jeunesse est représentée dans ce texte. Je me retrouve beaucoup dans Chat, dans Ondine aussi, son désir de vérité : le paraître ou l’être ? Je me retrouve aussi en Hugues, j’ai honte à le dire, mais c’est la vérité, et le livre est également une espérance pour tous les Hugues, sauvé juste avant la fin ! Ouf, merci !

Pareillement, j’apprécie aussi que vous ayez mis en scène dans le troisième tome des personnages éloignés du monde d’Ondine, je parle des autres jeunes gens de Garches dont j’ai oublié le nom. Je ne sais pas vraiment pour quelle raison vous les avez créés, d’ailleurs c’est une question que je vous pose, mais mon impression est que justement, le cercle d’Ondine genre « club des 5 » comme il est écrit dans un ancien message s’ouvre à d’autres réalités, et qu’au final, les membres de ce groupe « redescendent de leur nuage » si vous me permettez l’expression. Peut-être est-ce l’occasion d’un tout nouvel apostolat pour Ondine (bien qu’elle ait déjà joué un rôle éminent dans la guérison de Chat), ou bien est-ce que vous vous intéressez à la souffrance de ceux qui ne connaissent pas encore la lumière du Christ, ceux qui ont été blessés par la vie. Quoiqu’il en soit, ce n’est pas pour me déplaire.

En définitive, je vous remercie infiniment pour la création de ce livre qui est un excellent guide pour les jeunes qui cherchent le bonheur véritable, c’est-à-dire tous ! Peut-être qu’il y a des maladresses d’écriture, peut-être bien qu’il y a des lourdeurs, des passages pas très joliment écrits, peut-être bien. Mais le message est passé et j’espère passera auprès de nombreux autres.

Tigre joyeux

P.S. qu’est devenu le projet de la suite avec Claire et Jacques comme personnages principal ? J’aimerais beaucoup la lire !
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Fleur-des-Sables
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Réside à : Pyrénées
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Allons, un vieux texte de quand j'étais ACF...
"Marcheur à l'étoile.

Une âme se trouve bien seule lorsqu'elle s'éloigne du feu qui la maintenait en vie.Elle se noie dans un sinistre tourbillon. Et d'actions en actions, si elle n'y prend garde, elle perd de vue l'étoile qui la guidait.
Il en a toujours été ainsi et cela perdurera avec la nature humaine. C'est une vieille histoire qui remonte au péché originel.
C'est pourquoi un chrétien est fondamentalement un pèlerin. Répondant à l'appel du Christ - lève toi et marche - il prend en compte l'aspiration naturelle qui le pousse vers la lumière. Au plus profond de son être, il sait qu'il y a mieux à l'horizon. Il devine tout un univers de bonté et d'amour qui lui font prendre à tout âge et toute époque le bâton de pèlerin.

Marcheur à l'étoile, le chrétien est un être humain qui refuse de se laisser perdre dans l'action, sans toutefois méconnaître la valeur de cette dernière. Il regarde et suit son étoile, le Christ.

Le brouillard peut se lever, la pluie tomber, il marche vers la lumière. Que lui importent le ravin et les sombres bois ! Du moment qu'il suit l'étoile, il sait être sur le bon chemin. Ainsi, il va de l'avant et son exemple entraîne les hésitants.

Bien sûr, le premier pas n'est pas facile. Il faut se reconnaître tel que l'on est, faible fêtu emporté par le tourbillon de la vie ; ce tourbillon que notre agitation contribue à créer. Les pas suivants ne sont pas simples non plus et préfigurent le côté difficile de cette marche : incompréhensions, chutes, doutes, peurs. Plus on se hâte vers la lumière, moins ceux qui vivent du tourbillon acceptent cette évolution qui les remet en question.
Le pèlerin sera alors solitaire. Mais aux yeux du monde seulement. Lui-même, malgré les efforts et les déchirures nécessaires, aura pour compagne l'étoile haut dans le ciel. Et son âme toujours plus proche de la source vive lui donnera force et courage pour persévérer.

De plus, si le monde renonce au pèlerin par peur de ce qu'il est et de ce vers quoi il marche, celui-ci ne sera pas le seul à prendre la route. Il y a des milliers de marcheurs à l'étoile... Certains, nous ne les rencontrerons qu'une fois au but. D'autres seront de précieux auxiliaires : déjà tout imprégnés de Dieu, leurs âmes éclaireront le chemin et permettront à ceux qui baissent les yeux de suivre la bonne route, malgré leur lassitude. Il est ainsi parmi nous de petites étoiles qui parcourent le monde et entraînent à leur suite les pèlerins épuisés.
Ce qu'il y a de merveilleux dans cette longue marche, c'est la fraternité qui naît entre pèlerins. Parfaits inconnus ou amis de longue date, ils font renaître des gestes par trop oubliés : des mains se tendent pour servir, des épaules s'offrent à soutenir la fatigue, des âmes s'ouvrent les unes aux autres par un sourire.

Regardez les chemins et les routes : ils sont éclairés par toutes ces âmes en marche vers le Seigneur. Pèlerin, marcheur à l'étoile, c'est bien le plus beau titre d'un chrétien.
Librement tu as choisi de suivre ton Seigneur. Alors, marche, marche vers l'étoile. Ne la quitte pas des yeux. Elle est la vérité, la vie et ton chemin d'éternité. "
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