mais d'un autre côté est ce que l'on fait ce qu'il faut pour faire changer les mentalités

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Cinq scouts ambertois ont participé durant un mois à la construction d'une porcherie en Casamance pour la réinsertion de prisonniers sénégalais.

Cinq compagnons ambertois des scouts de France sont partis du 12 juillet au 12 août en Casamance pour la construction d'une porcherie.

Ce projet, monté en deux ans, a permis à Antoine Badet, Clément Chanteloube, Pascal Allègre, Eliane Allègre et Maxime Grandjanny de construire le bâtiment qui a pour vocation d'aider à la réinsertion de prisonniers.

C'est en enchaînant les petits boulots tels que déménagement ou baby sitting, que les quatre compagnons sont parvenus à réunir les 7.000 ? nécessaires à leur projet.

Encadrés par Philippe Coulon, responsable ambertois des scouts de France, ils ont pu bénéficier de week-ends de formation aux expériences à l'étranger. L'arrivée en Casamance reste néanmoins un véritable « choc de cultures », explique Joachim Gomese Badiane qui les a accueilli au village de Velingara durant leur séjour. Il faut dire que le simple chemin jusqu'à destination était une épreuve. « A 70 dans un bus avec des moustiques partout, sans pouvoir dormir pendant plus de dix heures », les choses « commençaient bien ».

C'est après une réunion avec le chef du village que les jeunes humanitaires ont pu aborder la construction de la porcherie.

Une heure et demie, c'est le temps nécessaire pour se rendre sur le chantier où l'essentiel de leur labeur consistait à effectuer des travaux de cimenterie. « Nous y étions pendant la saison des pluies et les tranchées des fondations se sont régulièrement remplies d'eau », expliquent les compagnons. Avec une température moyenne de 36 °C, les coups de soleil et les inondations, « on vit au jour le jour sans pouvoir deviner les conditions de travail à venir, d'autant plus que les matériaux utilisés sont fragiles ».

Si les jeunes étaient initialement partis « pour rencontrer un autre mode de vie », c'est finalement « l'apprentissage de l'autonomie, de l'engagement et du sens des responsabilités » qui a finalement le plus marqué leurs esprits.

C'est là l'esprit que les scouts de France souhaitent transmettre dans un cadre où la sécurité des jeunes reste primordiale. Au coeur du Sénégal où 90 % de la population est de religion musulmane, les relations interconfessionnelles sont particulièrement cordiales, voire « très amicales », selon le père Joachim Gomese Badiane.

Loin de l'approche paramilitaire des scouts d'Europe, les jeunes scouts de France avaient un rythme religieux « comparable à leur rythme français ». La messe dominicale, quelques bénédicités et des moments de partage avec les frères vivant dans le même village, laissaient aux compagnons une certaine liberté. « On est des scouts mais on reste de grands adolescents qui se posent plein de questions sur la religion », confie modestement l'un d'entre eux.

Manifestement enrrichis par leur travail et leurs rencontres, les cinq compagnons auront sans nul doute abordé leur retour en France avec un tout autre regard dans les domaines de la conception industrielle, de la géographie, du management, du patrimoine ou encore de la gendarmerie.

Benjamin Boyer



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Scouts : engagement volontaire et solidaire


Alexandre Guitard n'a plus trente ans, mais a gardé une passion intacte au fond des yeux quand il parle de scoutisme. Responsable du groupe de Colomiers depuis le début de l'année 2009, il a franchi toutes les étapes. Scout puis chef à Nancy, sa ville natale, et en Afrique, où il a suivi sa femme, Alexandre Guitard est désormais à la tête d'une « bande de copains » d'une quarantaine d'éléments. Alors que la section columérine va souffler ses trente bougies, une longévité sans discontinuité qui demeure rare, il aspire d'ailleurs à rassembler d'autres jeunes motivés.

Mais aujourd'hui, que représente le fait d'être scout ? « C'est vivre ensemble, apprendre à devenir autonome le plus vite possible, à son rythme », estime le responsable. C'est un engagement, une sorte de profession de foi, même si la religion catholique n'est pas une sinécure au sein du scoutisme. « Nous sommes d'obédience catholique, et nous informons sur ce qu'est cette religion, mais nous sommes ouverts à toutes les autres, et même à ceux qui ne croient en aucune », tente de désacraliser Alexandre Guitard. Être scout est un engagement personnel et permanent de la part des jeunes qui y adhèrent. Chaque semaine, il faut aller en réunion, apprendre à se connaître, à « former une famille. »
Solidarité, entraide et attention à l'autre

« Le scoutisme c'est créer des choses ensemble en accord avec la nature, et se réaliser en tant qu'être humain, poursuit le responsable. C'est complémentaire de l'école et de la famille, qui sont deux piliers fondamentaux mais qui ne délivrent pas les mêmes enseignements. » Chez les scouts, le jeune va apprendre à se débrouiller, et à vivre en groupe. « Seul, il ne pourra pas avancer. »

L'esprit du scout est donc toujours d'actualité : solidarité, entraide et attention à l'autre. Mais cette institution souffre de son image, qui intrigue parfois, qui intéresse également, mais ne laisse personne indifférent. Tout comme l'uniforme, qui peut quelques fois être raillé. « C'est important, il permet de nous faire connaître et reconnaître, estime Alexandre Guitard. C'est plus qu'un symbole, c'est notre identité, nous le portons en même temps que nous portons notre appartenance à quelque chose de plus grand. En portant cette tenue, nous sommes un représentant parmi 67 000 scouts de France. »

Dans une société qu'il juge « ultra-individualiste », Alexandre Guitard estime ne pas la nier, mais « construire notre monde en accord avec les autres et la nature. » Une mission qui a trente ans cette année, et qui n'a pas pris une ride.

Cette année, les scouts de Colomiers fêtent leurs trente ans. Trente ans de bons et loyanx services, toujours avec une idée en tête : développer les jeunes au sein d'une équipe.

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Le célèbre uniforme des scouts est plus qu'un symbole, c'est une identité./Photo DDM archives

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Mis en cause dans l'article « Construire une porcherie au Sénégal » paru dans notre édition du dimanche 5 septembre, les Guides et Scouts d'Europe apportent la précision suivante sous la plume de leur président Eric Paris.

« "Loin de l'approche paramilitaire des Scouts d'Europe" est une appréciation qui ne correspond ni à notre éthique ni à notre pédagogie scoute attachée à l'enseignement du fondateur Baden Powell. J'ajoute que nos scouts aînés, au même titre que nos frères scouts les Scouts de France, participent à des actions humanitaires tant en France dans les milieux défavorisés qu'en Afrique ».

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Le 2010-09-14 16:39:00, Kodiak a écrit :

Erik pas Eric Grhhhh
Pour les photos de mineurs uniquement si les parents ou les responsables légaux ont donné leur autorisation.

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Le 2012-04-30 08:34:00, mendu1 a écrit :

N'oublions que pas que mamy Elisabeth a été guide, et même C P deux bandes blanches .