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Auteur | La communion dans la main. |
Choc 013 Membre confirmé
Nous a rejoints le : 02 Oct 2003 Messages : 1 425 Réside à : forêt de Brocéliande |
Vous oubliez les jeunes mariés lambda ? |
Carlo Magno Joyeux membre
Nous a rejoints le : 05 Mai 2004 Messages : 211 Réside à : Paris - Lyon- Le Puy en Velay |
Effectivement, le risque de perdre des parcelles d'hostie est grand, le respect et le sens du sacré n'ont alors plus rien à faire dans la messe.
D'ailleurs, cela remet en cause, à mon avis, la foi des gens, mais aussi et surtout, la foi de certains prêtres, en la présence divine. En effet, pourquoi rendre tant d'attentions à un simple morceau de pain ? Un prêtre ne peut pas refuser de donner la communion, cependant, il peut très bien refuser de la donner dans la main, est-ce que je me trompe ? Il faudrait relire le Cathéchisme de l'Eglise Catholique, mais je crois que la communion par la main n'est autorisée que dans des circonstances particulières et exceptionnelles. Il en est ainsi pour beaucoup de choses dans les cérémonies, par exemple, la communion donnée par de simples laïques ou les échanges de paix avant la communion... Pax Christi. |
Lionceau Membre actif
Nous a rejoints le : 30 Avr 2004 Messages : 145 |
je crois effectivement qu'il peut refuser de donner la communion dans la main .
je suis toujours ahurie quand je vois des scouts, en camp, qui alors qu'ils ont les mains sales, prennent la communion dans la main ... mais je connais également des prêtres qui refusent de donner la communion directement dans la bouche (Dieu merci ils sont rares ... ) |
Montoire Membre confirmé
Nous a rejoints le : 19 Avr 2004 Messages : 2 029 Réside à : Blois, La Flèche, Lorraine, Blois |
Ceci est vivement réprouvé dans Redemptionis Sacramentum.
Pour Choc, les jeunes mariés lambda ne s'administrent pas eux memes le sacrement du mariage dans le sens je porte le corps du Christ à ma bouche. C'est le mari qui est le ministre du sacrement pour la femme et vice versa. Au risque de radoter, c'est comme pour l'Eglise de Chine. Les deux premiers chrétiens se sont baptisés l'un l'autre Quant à la pratique évoquée à l'article 94 de la même instruction, j'espère que ce n'était pas de ça que tu parlais !!! |
geopraem Membre
Nous a rejoints le : 19 Avr 2004 Messages : 46 |
Dans les pays où cela a été autorisé, chacun est libre de communier dans la main ou sur la langue. Le ministre de la Communion — en veillant tout à la fois à la dignité du Sacrement et à ne pas blesser inutilement le fidèle — peut dans certains cas (mains sales) estimer préférable de donner la Communion directement dans la bouche. |
SE Hérisson Membre confirmé
Nous a rejoints le : 28 Juil 2003 Messages : 2 801 Réside à : Angers |
Qu'on m'explique alors les avantages et la symbolique de la communion dans les mains
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Bessou Membre confirmé
Nous a rejoints le : 27 Oct 2002 Messages : 996 Réside à : Grand Ouest |
Pour revenir à l'autorisation de communier dans la main.
Au moment du concile Vatican II, cette habitude c'était déjà introduite dans certain diocèse bien qu'étant interdite. La question fut posée et le Concile n'a pas autorisé cette manière de communier. Néanmoins, dans sa grande bonté l'Eglise a accepté cette pratique dans les diocèses où elle existait déjà. Qu'en est-il aujourd'hui en terme de droit canon? Aucune idée. |
SE Hérisson Membre confirmé
Nous a rejoints le : 28 Juil 2003 Messages : 2 801 Réside à : Angers |
Du point de vue canonique il s'agit d'un usage qui s'est mué en coutume (juridiquement s'entend).Par conséquent,tant que ledit usage n'a pas été abrogé expressément,il reste licite.Cela doit être logiquement le cas pour la communion dans la main.
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sarigue Didelphidé
Nous a rejoints le : 04 Janv 2004 Messages : 5 895 Réside à : Vie à Rueil-Malmaison, Scout ailleurs |
Des réponses intéressantes sur http://catholique-nanterre.cef.fr/faq/messe_communion.htm
Parmis ce qui est dit, j'ai remarqué cette phrase: "On a communié dans la main jusqu'au 9e ou 10e siècle." Sinon, pour répondre à Hérisson, qui demande les avantages de la communion dans la main, je dirais plutôt l'un des inconvénients de la communion directement dans la bouche: je n'ai pas envis de "tirer la langue" au prêtre ! FSS [ Ce Message a été édité par: ElecScout le 27-05-2004 21:10 ] |
Lionceau Membre actif
Nous a rejoints le : 30 Avr 2004 Messages : 145 |
pas la peine de "tirer la langue" au prêtre
on pourrait d'ailleurs te dire que quand tu communies à la main, tu fais la manche |
sarigue Didelphidé
Nous a rejoints le : 04 Janv 2004 Messages : 5 895 Réside à : Vie à Rueil-Malmaison, Scout ailleurs |
Citation:Ben pas tout à fait, parce que tu ne tend pas une main, mais les deux, l'une soutenant l'autre... je vois mal un SDF (mais non, pas ceux-là ! LOL) faire la manche comme on communie, en présentant les deux mains respectueusement... FSS |
sarigue Didelphidé
Nous a rejoints le : 04 Janv 2004 Messages : 5 895 Réside à : Vie à Rueil-Malmaison, Scout ailleurs |
De fils en aiguilles, et de liens en liens, j'ai trouvé ceci:
"Ayant placé la main gauche sous la droite, comme un trône pour celle qui va recevoir le Roi, reçois dans le creux de la main le Corps du Christ en disant: "Amen". Puis consomme-le en prenant bien garde de n'en rien laisser perdre. Ce que tu pourrais en perdre, sois sûr que c'est comme si tu faisais une perte sur tes propres membres. Si on t'avait donné des paillettes d'or, ne les serrerais-tu pas avec toutes les précautions possibles? Ne veillerais-tu pas (...) avec bien plus de précaution à ne pas laisser tomber une miette de ce qui vaut plus que l'or et les pierres précieuses?" (Saint Cyrille de Jérusalem) http://catholique-saint-flour.cef. fr/eucharistie.htm#ministres FSS < BR>[ Ce Message a été édité par: ElecScout le 27-05-2004 21:25 ] |
Montoire Membre confirmé
Nous a rejoints le : 19 Avr 2004 Messages : 2 029 Réside à : Blois, La Flèche, Lorraine, Blois |
Oui je connais c'est le texte usuellement cité pour légitimer la communion dans la main (ou comment faire passer la pilule et faire passer ceux qui communient "dans la bouche" pour des cons, je témoigne ! Certaines laïques consacrées qui s'occupent du Lycée (école collège aussi) Sainte Marie de Blois sont vraiment d'une mauvaise foi... maman a testé quand mon frère a fait sa première communion au sein de leur établissement ; maman a demandé, innocemment "vous les faites communier comment ? // Mais quelle idée saugrenue, quelle question, madame, dans la main, comme au temps des premiers chrétiens...).
Mais ça ne restera jamais qu'une tolérance... pour l'instant. [ Ce Message a été édité par: ACT Montoire le 27-05-2004 23:58 ] |
geopraem Membre
Nous a rejoints le : 19 Avr 2004 Messages : 46 |
Instruction Memoriale Domini sur la façon de distribuer la communion (1969)
Ces dernières années, la participation plus complète à la célébration eucharistique, exprimée par la communion sacramentelle, a suscité ça et là le désir de revenir à l'ancien usage de déposer le pain eucharistique dans la main du fidèle, lequel se communie lui-même en le portant à sa bouche. Le document parle ensuite de cette pratique antique, tout en défendant la pratique "traditionnelle" et en stigmatisant l'absence d'autorisation du Saint-Siège pour la première pratique. Il conclut que le Souverain Pontife n'a pas pensé devoir changer la façon traditionnelle de distribuer la sainte communion aux fidèles. Mais là où s'est déjà introduit un usage différent, le Saint-Siège peut autoriser la communion dans la main. Lettre de la Congrégation pour le Culte divin au président de la Conférence épiscopale française (6 juin 1969) En réponse à la demande présentée par votre Conférence épiscopale sur la permission de distribuer la communion en déposant l'hostie dans la main des fidèles, je suis en mesure de vous transmettre la communication suivante: Tout en rappelant ce qui fait l'objet de l'instruction ci-jointe, en date du 29 mai 1969, sur le maintien en vigueur de l'usage traditionnel, le Saint-Père a pris en considération les motifs invoqués à l'appui de votre demande et les rsultats du vote qui est intervenu à ce sujet. Il accorde que, sur le territoire de votre Conférence épiscopale, chaque évêque, selon sa prudence et sa conscience, puisse autoriser dans son diocèse l'introduction du nouveau rite pour distribuer la communion, à condition que soient évités toute occasion de surprise de la part des fidèles et tout danger d'irrévérence envers l'eucharistie. |
Éléphant Chef distingué
Nous a rejoints le : 23 Déc 2003 Messages : 1 144 Réside à : Trèves (Allemagne) |
Une question me vient, qui peut paraître absurde, mais je la pose sans agressivité aucune :
un fidèle qui est empêché d'absorber quoi que ce soit par la bouche ("gueule cassée", j'en connais) respire par trachéo et est alimenté par perfusion... il fait comment ? Est-il prévu un mode opératoire d'administration de l'eucharistie ? |
Montoire Membre confirmé
Nous a rejoints le : 19 Avr 2004 Messages : 2 029 Réside à : Blois, La Flèche, Lorraine, Blois |
Non. Je mettrai ma main à couper que non. Mais il peut participer au Sacrement durant une adoration par exemple, mais certes pas communier.
Quant au message de Geopraem, il est connu de tous que l'Eglise a donné un doigt et les Eveques de France se sont empressés de manger tout le bras. A l'origine, il a toujours été prévu dans l'Eglise de légaliser les coutumes locales : je vous renvoie aux ministres catholiques d'Orient. Et comme dans certains diocèses les gens avaient cette habitude (et certainement pas des diocèses français), et cela devait être des diocèses dans lesquels un retour en arrière était impossible, car les gens n'auraient pas compris, l'Eglise a donné un indult au bon vouloir épiscopal. Il faut savoir qu'à la base tous les problèmes et les querelles sont des problèmes franco-français, et cela tend à s'atténuer mais ca continue... Remarquez que quand Rome dit quelque chose la Conférence des Eveques de France va toujours prendre du recul et dire qu'elle se garde bien de répondre quelque chose... sauf quand il s'agit de critiquer en mal The Passion... Comme le souligne l'instruction Redemptionis Sacramentum, le catholique doit savoir prendre du recul, lui aussi a ce droit au même titre que la CEF, et peut faire preuve d'un peu d'ultramontanisme salutaire. [ Ce Message a été édité par: ACT Montoire le 28-05-2004 00:46 ] |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Elephant, tu dois en avoir un stock de questions provoc dans ce style ! Non ?
Dieu n'est présent que dans le pain et le vin. Si ton pain devient une soupe, ce n'est plus du pain, et Dieu n'est donc plus présent. La communion est matérielle, mais pas biologique ! (tu ne retrouves pas Dieu dans ton sang) Spirituelle donc au final, puisque Dieu est Esprit. Celui qui est trop malade pour pouvoir communier ne comunie pas, mais ce n'est pas pour cela qu'il sera privé des grâes de la communion, s'il en éprouve un sincère désir. Dieu peut toujours dépasser le côté matériel (mais par exception). |
Éléphant Chef distingué
Nous a rejoints le : 23 Déc 2003 Messages : 1 144 Réside à : Trèves (Allemagne) |
Ah, ben finalement, le site fonctionne : il était bloqué il y a 2 heures...
J'avoue que le style de mes questions est un peu "provoc" (cela-dit, ça fait des mois qu'on fonctionne dans ce registre, dans un sens comme dans l'autre, sans que ça n'induise de rejet). Non, je n'en ai pas "en stock", mais elles s'élaborent au fur et à mesure de ma réflexion Ainsi, je me pose, sincèrement, la question "qu'est-ce que la substance de Dieu quand un catholique me dit qu'il est réellement dans le pain et dans le vin" J'ai déjà eu des éléments de réponse, Citation: Mais ces éléments n'éclairent pas tout. Ainsi, si je comprends ce que me dit Fraile, ce n'est pas une question de forme physique du pain ou du vin, mais bien la question de la consécration que ces aliments ont subie. En ce cas, j'ai du mal à comprendre pourquoi (dans un autre fuseau) des gens s'offusquent qu'on puisse utiliser de la baguette ordinaire ou (comme je posais la question ici) une perfusion je ne me permettrais pas d'ajouter "ou un suppositoire" pour éviter de choquer , du moment que celles-ci sont consacrées. Comme tu le dis, Zèbre, "Dieu peut toujours dépasser le côté matériel" Je suis pleinement d'accord. Par contre, ton "(mais par exception)" a l'air de sous entendre que son amour n'atteindrait que difficilement ceux qui ne font pas observance stricte de ce "côté matériel" ? On se croirait revenu dans un débat entre Jésus et les Pharisiens. Pour moi, la Bonne Nouvelle, elle est là : Jésus n'est pas venu pour abolir les rites. Il est venu pour accomplir ce pourquoi nous suivions ces rites. Avant sa venue, nous étions ignorants et nous mangions kasher. Depuis qu'il est passé parmi-nous, nos yeux se sont désilés et son sacrifice et sa résurrection sont beaucoup plus importants que nos gestes, fussent-ils empreints de la plus noble des symboliques. |
geopraem Membre
Nous a rejoints le : 19 Avr 2004 Messages : 46 |
Selon l'approche catholique, Dieu n'est pas prisonnier des sacrements. Il se donne de bien des manières. Dans l'eucharistie elle-même, sa présence ne se réalise pas seulement dans le pain et le vin.
Il est là présent dans le sacrifice de la messe, et dans la personne du ministre, "le même offrant maintenant par le ministère des prêtres, qui s'offrit alors lui-même sur la croix" et, au plus haut point, sous les espèces eucharistiques. Il est là présent par sa vertu dans les sacrements au point que lorsque quelqu'un baptise, c'est le Christ lui-même qui baptise (cf. Augustin). Il est là présent dans sa parole, car c'est lui qui parle tandis qu'on lit dans l'Eglise les Saintes Ecritures. Enfin il est là présent lorsque l'Eglise prie et chante les psaumes, lui qui a promis: "Là où deux ou trois sont rassemblés en mon nom, je suis là, au milieu d'eux" (Mt 18,20). (SC 7) Il est utile, poursuit Paul VI, de reprendre un peu plus largement cette vérité si belle que la Constitution sur la sainte liturgie a brièvement exposée. Le Christ est présent à son Eglise qui prie, étant lui-même celui qui "prie pour nous, qui prie en nous et qui est prié par nous; il prie pour nous comme notre prêtre; il prie en nous comme notre chef; il est prié par nous comme notre Dieu" (S. Augustin) […]. Il est présent à son Eglise qui accomplit les œuvres de miséricorde […]. D'une autre façon, non moins véritable, il est présent à son Eglise qui prêche […]. Il est présent à l'Eglise qui dirige et gouverne le peuple de Dieu […]. On reste émerveillé devant ces divers modes de présence du Christ et on y trouve à contempler le mystère même de l'Eglise. (Lettre encyclique Mysterium fidei sur l'eucharistie) |
Dr. Cerf Vincent Cervidé
Nous a rejoints le : 25 Oct 2001 Messages : 5 338 Réside à : Paris |
Citation: L'amour de Dieu n'atteint pas difficilement ceux qui ne font pas observance stricte de "côté matériel" parcequ'ils en sont légitimement empêchés (par exemple en ne pouvant rien absorber par la bouche). Par contre celui qui refuse de se plier à cette observance alors qu'il en est capable refuse l'amour que Dieu lui porte. |
sarigue Didelphidé
Nous a rejoints le : 04 Janv 2004 Messages : 5 895 Réside à : Vie à Rueil-Malmaison, Scout ailleurs |
Citation: D'accord avec ce qu'avait écrit Fraile, et avec le commentaire qu'en fait Elephant... Si Dieu est amour et que le fidèle souhaite recevoir Dieu, ce n'est pas parce qu'il ne passera pas par un bout de pain que Dieu ne pourra pas l'atteindre. Le fait que Dieu dépasse le côté matériel n'est pas une exception... Par contre, là, je ne comprends pas Zèbre: "Dieu n'est présent que dans le pain et le vin. Si ton pain devient une soupe, ce n'est plus du pain, et Dieu n'est donc plus présent. La communion est matérielle, mais pas biologique ! (tu ne retrouves pas Dieu dans ton sang) Spirituelle donc au final, puisque Dieu est Esprit." Je ne me permettrais pas de prétendre savoir mieux que toi, Zèbre; mais pour moi, si la communion n'est certes pas biologique, elle n'est pas non plus matérielle: la communion est spirituelle... Et ce n'est pas parce que tu n'auras pas pris ton morceaux de pain que tu n'auras pas communier. Pour la petite histoire: lors d'un WE régionnal de formation, je faisais partis des musiciens pour la messe qui a eu lieu... Au moment de la communion: chant de communion. Donc, nous avons joués, et les compas et animateurs, après (et/ou avant) avoir communié, chantaient... Mais nous, nous avons été tout simplement oublié ! (Parce que nous avons commencé le chant tout de suite, et terminer bien après la communion... Habituellement, le prêtre se déplace jusqu'à nous avant -avec nos instrument, il y aurait trop de bruit, de mouvement et de temps mort s'il fallait les poser, aller communier, revenir, et reprendre les instruments-) Dans ce cas, c'est une "communion de coeur". Ainsi, Elephant, une personne ne pouvant communier fait une "communion de coeur". Et il aura communié, même sans avoir son morceau de pain. D'autre part, Zèbre, puisque, d'apres toi, Dieu n'est plus présent dans une hostie en miette; alors, l'hostie, une fois rompue par le prêtre, n'as plus de valeur ? Par ailleurs, Elephant, lorsque tu dis " j'ai du mal à comprendre pourquoi (dans un autre fuseau) des gens s'offusquent qu'on puisse utiliser de la baguette ordinaire" je suis d'accord avec toi sur le fond: Dieu peux être présent partout, y compris dans un baguette ordinaire, toutefois, il me semble bien que lors de la Cène, c'est du pain sans levain qui a été utilisé. Pain utilisé pour célébré la Paque juive. Donc, répétant ce qui s'est passé lors de la Cène ("faites ceci en mémoire de moi"), l'Eucharistie utilise également un pain simple, non levé: l'hostie. C'est du pain sans levain mais avec le vin ! FSS [ Ce Message a été édité par: ElecScout le 28-05-2004 13:09 ] |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Éléphant, la question que tu poses là, sur la nature de la substance, divine, il est clair que nosu ne la posons pas souvent. Dieu est présent dans son eucharistie, cela suffit généralement. Mais heureusement, cela ne suffit pas toujours, et des théologiens se sont penchés sur ces questions qui relèvent autant de la philosophie (notion de substance, d'existence) que de la théologie (présence divine).
Je rpéfère donc commencer par citer le catéchisem de lEglise catholique qui parvient à faire un beau et compréhensible condensé de toutes ces données: Citation: La forme physique des espèces est très importante. Par analogie, le christ s'est incarné en un homme de Galilée vivant il y a 2000 ans, et juif, tout homme n'est pas le christ, mais seul celui-là. De même, tout aliment ne peut pas être consacré, mais seulement le pain et le vin, parce que c'est ainsi que l'Eglise depuis les apôtres, a toujours compris le dernier geste du Christ lors de la cène. Nous aurions envie e l'interpréter plus largement parfois aujourd'hui, mais ce ne fut pas la foi des apôtres, qui n'ont pas écrit tout leur savoir dans les évangiles, ni des pères de l'Eglise, ni de personne avant 2000 ans ! Le Christ a choisi des aliments communs pour qu'ils puissent être consacrés "ceci est mon corps, ceci est mon sang" - "qui ne mange pas la chair du fils de l'homme et en boit pas son sang ne peut avoir part à la vie éternelle". Une baguette est du pain, et il y a dnc bien consécration, le problème de consacré une baguette vient d'abord du fait que le pain consacré par jésus était celui de la pâque, donc un pain azyme, et surtout des miettes qu'occasionne la fraction d'une baguette. Il faudra pouvoir les récupérer toutes, car Dieu est présent dans chaque miette de pain, tant qu'il y a bien du pain. (l'atome de pain n'existe pas, et il est évident que toute recherche pour savoir quelle est la taille limite de parcelle de pain qui soit encore du pain est complètement vaine et idiote. les questions spirituelles ne se réglent pas par des problématiques matérielles pointilleuses.) Citation: Pourquoi une exception signifierait-elle difficulté ? Le Christ a laissé derrière lui un ordre établi, étant établi que dans cet ordre, le Christ restait seul maître, et qu'il pouvait atteindre les hommes qui ne pouvaient participer, sans faute de leur part, à l'Eglise qu'il avait institué. Ainsi, c'est toujours par exception quand le Christ accorde des grâces sacramentelles à des hommes qui le désirent sincèrement et ne peuvent y accéder. |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Citation: Ben si !! La communion n'est pas biologique, mais elle est incarnée ! Si tu ne manges pas la "chair" de Dieu, tu ne communies pas ! (Sauf comme dit précédemment pour les cas où l'homme n'aurait absolument aucune possibilité de pouvoir communier, il pourrait avoir accès aux grâces sacramentelles par surabondance de grâce de la part de Dieu). Ton cas demanderait à être étudié de près, et Dieu seul en auras la réponse, mais tout d'abord il ne peut y avoir communion spirituelle (et non communion de coeur) que s'il y a eu volonté ferme de ta part de communier. On ne communie pas sans le faire exprès ("Ah tiens j'ai oublié, flûte ! Ah, mais j'aurais bien voulu. Ah ? Alors j'ai fait une communion spirituelle ??" -> ça ne marche pas !!). La communinon spirituelle demande un véritable acte de la volonté ("seigneur, je susi empêché de communier à votre corps et à votre sang par telle circonstance contre laquelle je ne peut rien, daignez ne pas m'abandonner et me laisser communier à vous, parce que vous êtes tout puissant et pouvez tout"). Personnellement, il m'arrive assez fréquemment de jouer de l'orgue à la messe, et à ce titre il m'arrive, perdu dans mes morceaux, de ne pas aller communier, parce que j'oublie sur le coup, pris par ce que j'ai à faire. Parfois, je demande au prêtre à la fin de la messe de me communier, mais en général je m'arrange pour communier juste avant ou juste après mon morceau. Car jouer de l'orgue demande parfois plus que d'appuyer sur des notes, amis de prendre en main toute la liturgie, il m'est arrivé d'achever une messe sans avoir même eu l'idée de communier, trop accaparé par mes tâches. J'ai alors quitté l'eglise très furieux de ce mauvais tour, car quoique j'en dise, je n'avais pas communié, et me suis promis la prochaine fois de demander au prêtre de ne pas m'oublier (car il est aussi responsable que moi), ou bien je refuserai de jouer de l'orgue. Entre communier et faire de la musique, où est el plus important. Dans le cas où l'on ne peut concilier les deux, il faut choisir la communion, à moins que l'on puisse communier ailleurs plus tard (ou plus tôt). Mais si ton devoir est réellement d'être à ce poste et que ce serait manquer à la charité que de le refuser (discernement), et si tu n'y es vraiment pour rien dansl'oubli, alors tu peux faire une communion spirituelle, consciente et volontaire. Par ailleurs, je n'ai jamais dit que Dieu n'était plsu présent dans une hostie en miette, mais qu'il ne l'est pas dans une matière qui ne serait plus du pain. La communion est charnelle, se joue de corps à corps, mais devient ensuite aussitôt spirituelle (le corps et l'esprit n'étant pas aussi distincts que le voudrait un certain angélisme). [ Ce Message a été édité par: Zebre le 29-05-2004 00:03 ] |
Montoire Membre confirmé
Nous a rejoints le : 19 Avr 2004 Messages : 2 029 Réside à : Blois, La Flèche, Lorraine, Blois |
Oui Dieu est présent dans une parcelle d'hostie et toute parcelle est importante. En revanche le Corps du Christ doit avoir l'aspect d'une nourriture donc on ne peut pas couper indéfiniment les hosties, pour donner la communion. |
sarigue Didelphidé
Nous a rejoints le : 04 Janv 2004 Messages : 5 895 Réside à : Vie à Rueil-Malmaison, Scout ailleurs |
Citation:Ah? Tiens? Il me semblais que l'on pouvait parler de "communion de coeur"... mais bon, c'est toi le chef, chef ( ) Par contre, je suis d'accord avec toi: Communier (donc, y compris la communion spirituelle) est un acte volontaire. Et il ne s'agit pas, bien sur, d'oublier de communier (auquel cas la communion n'est pas si souahitée que ça...) mais bien de ne pas pouvoir communier (quelqu'en soit la raison) Comme tu le dit, le prêtre est aussi responsable de nous; Et comme je l'ai dit, habituellement, le prêtre invite les musiciens à communier avant (plus rarement apres) les fidèles, ou bien s'approche d'eux pour leur donner la communion. Lors de ce WE, ce n'étais pas le cas... Bien sur, nous aurions pu aller voir le prêtre après la célébration, mais tu sais comment c'est, Zebre: Nous avons fait le chant d'envois, et, à la fin de ce chant, tout étais rangé, et on est passé aux activités... (je sais, ce n'est pas une excuse mais bon...) "Si tu ne manges pas la "chair" de Dieu, tu ne communies pas ! (Sauf comme dit précédemment pour les cas où l'homme n'aurait absolument aucune possibilité de pouvoir communier, il pourrait avoir accès aux grâces sacramentelles par surabondance de grâce de la part de Dieu)." Donc, tu peux communier sans manger de pain ni boire de vin. Et a partir du moment ou l'on peut reçevoir Dieu sans le côté matériel, je ne vois pas pourquoi ce serait une exception: Si tu veux communier, tu communie, avec ou sans pain. |
geopraem Membre
Nous a rejoints le : 19 Avr 2004 Messages : 46 |
Il est judicieux d'élargir la problématique comme vous le faites et de rappeler qu'en ne recevant pas le Corps et le Sang du Christ, on n'est pas privé de la communion à sa Personne. On ne doit pas oublier cependant que chacun est appelé à la communion eucharistique sacramentelle selon les paroles mêmes de Jésus rappelées dans la prière eucharistique: "Prenez et mangez..." L'exception ne doit pas devenir la règle, et une différence notable demeure entre la manducation eucharistique et la communion "spirituelle". |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Tu peux recevoir tous les sacrements sans avoir "besoin" de rite, si tu pars dans cete direction.
On peut être baptisé d'un baptème de désir, si tu souhaites réellement entrer dans la communion avec l'Eglise du Christ sans avoir la moindre personne qui puisse te baptiser (converti en prison quelques heures avant d'être éxécuté par exemple) voire par le baptème du sang, si tu est martyrisé (tué donc) au nom d'une foi que tu professes, bien que n'aies pas encore été baptisé. Dieu peut se passer de nous, il est tout pusisant, mais il ne le veut pas ! Il ne le fera que si nous ne pourrions participer à sa grâce sans son intervention. pour aler un peu loin, je dirai que ces exceptions sont de l'ordre du miracle, qui n'arrive que lorsque c'est nécessaire au salut. Mais vivre sous le régime du miracle, ou de l'exception, en permanence, cela s'appelle mettre Dieu à l'épreuve, et c'est un grave péché. |
Éléphant Chef distingué
Nous a rejoints le : 23 Déc 2003 Messages : 1 144 Réside à : Trèves (Allemagne) |
Et ne pas lui faire confiance, ce n'est pas un péché, peut-être ?
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