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Auteur | L'école française, la fabrique du crétin ? |
Blizzard Membre confirmé
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011 Messages : 1 057 |
Déjà un vieux fuseau, qui reste cependant d'actualité.
Fabrique de crétins, oui et non. Simplement on cherche à faire retenir, pas forcément assimiler, de plus en plus de choses dans la même durée. C'est sûr, on doit faire l'impasse sur un tas d'autres. C'est comme les dictionnaires, ils contiennent toujours le même nombre de mots et de noms, si on veut en mettre de nouveaux, on est obligé d'enlever les moins usités pour leur céder la place. L'Endoctrinement National est plus soucieux de conditionner les esprits et de recruter des effectifs pour les manifs, que de susciter le désir d'apprendre. Les étudiants font le minimum d'efforts pour obtenir les étiquettes prestigieuses derrières lesquelles ils se cachent ensuite et s'empressent de presque tout oublier. Oui nous avons des crétins diplômés, mais ce sont ceux-là qui intéressent le monde du travail. Il ne faut surtout pas qu'ils réfléchissent, ils commenceraient à désobéir, c'est très mal vu quand on a besoin d'exécutants serviles et zélés. Oui, ils ont des bagages, mais les valises sont percées. Pourquoi se fatiguer dans l'apprentissage du français, quand on veut qu'ils balbutient tous un peu d'anglais. On fabrique à bon compte des matheux, brillants grâce aux calculettes et aux ordinateurs. Expérience vécue : payant mon titre de transport de 105 € avec deux billets de 50 et un de 10, la guichetière (moins de 30 ans) dut prendre sa calculette pour savoir quelle monnaie me rendre. Autrefois ceux qui entraient en 6e passaient un examen comprenant une dictée, une faute c'était quatre points en moins, une erreur ou une absence d'accent valait 1 point en moins. Il était facile d'avoir 0. Chaque matière peut être examiner de la sorte. Aujourd'hui si la méthode est globale, le savoir est global. Ne parlons pas d'érudition ni d'éclectisme, c'est trop en demander. |
Fauvette Bxl Cisticolidae
Nous a rejoints le : 02 Juil 2009 Messages : 4 300 Réside à : Bruxelles |
Laissons un peu le manichéisme aux Américains et tentons simplement, chacun(e) d'entre nous à réussir nos vies, vis à vis d'autrui, conformément à la promesse un jour prononcée, talons joints et le bras à l'avenant ...
Pour le reste, qu'est-il besoin de perpétuellement attaquer les autres, à partir du moment où chacun d'entre nous a fait le choix de s'engager à respecter certaines loi ou normes, sa vie durant, et, un jour ou une nuit, en a solennellement fait serment ? |
Morzini Joyeux membre
Nous a rejoints le : 20 Sept 2010 Messages : 236 |
Le service national a disparu, les parents sont souvent démissionnaires, la télé reste l'une des seules sources d'info-culture-détente de nombreux jeunes etc .... Je ne pense pas que l'éduc nat soit une fabrique de crétins, je pense que cette institution, la seule de l'Etat qui reste pour former des citoyens, sauve les meubles et fait son possible. Et les parents on leur rôle dans les échecs à l'orientation, puisque pour les filières pro c'est une orientation par l'échec, boudée (quoi ? mon fils serait chaudrac ? ah non ! il sera médecin!). Objectif étatique: 80 % de bachelier ... et ceux qui sont en lycées pro, ils puent de la g ... ? Même un journal comme le Nvel Obs (de gauche et qui est censé travailler pour l'égalité), fait l'apologie des filières générales ... aucun mot dans leurs dossiers sur l'enseignement professionnel. C'est quoi un crétin ? un mec qui va en CAP ? Un gars qui sort sans diplome ? Un type à la moralité douteuse ? Un gars qui n'a aucune culture ? Précisons la notion. On est toujours le crétin d'un autre.
Maintenant, concernant les enseignants, Il y a certainement des caricatures du prof assez proches de certaines réalités. Et comme dans chaque professions, il y a un lot de c... de glandouilleurs et de politicards et on s'y plaint sans doute beaucoup. Mais tout le monde se plaint, c'est le sport national en France. Et on pense toujours que les autres en font moins que nous, c'est une habitude chez nous. Je me méfie de ce genre de discours. Pour l'éducation, on pense toujours que c'est mieux chez le voisin (un poncif du journal télévisé: allons voir chez nos amis allemands/anglais/etc.. ... on en est revenu!) La question est de savoir à quoi doit servir l'école, ce qu'on doit y apprendre, comment, quelle formation pour les enseignants, quelles conditions de travail doit on assurer aux professeurs pour que l'individu scolarisé ait plus de chances. Les logiques comptables ont peu de place dans ce débat à mon avis. |
lambertine Grand membre
Nous a rejoints le : 03 Juil 2006 Messages : 531 Réside à : Mons- Belgique |
Euh... Blizzard, faut pas se foutre du monde. Aucune guichetière de la SNCF n'a une calculette. Elles ont des caisses enregistreuses reliées je ne sais pas comment à la machine qui imprime les billets. Alors, fous toi de leur gueule si tu veux, mais ne les utilise pas comme prétexte pour condamner l'EN. |
Routier Annecy Joyeux membre
Nous a rejoints le : 19 Janv 2009 Messages : 292 Réside à : Saint Pierre de Colombier |
J'ai trouvé cet article, ça fait peur surtout pour les enseignants
"L'Éducation nationale est une machine à broyer l'enthousiasme" "Après deux ans de souffrance, Claire Dubos a rendu son tablier à l'Education nationale. Elle dénonce des conditions de travail abominables. « Depuis deux ans, je vis un enfer. Je souffre de plus en plus, j'ai des insomnies, des angoisses. Je ne voulais pas finir comme certaines collègues de promotion qui, à mon âge, sont déjà en arrêt maladie. Arrêtées avant même la rentrée. Certaines anciennes m'ont dit : pars tant que tu n'as pas d'enfants, après tu ne le feras plus. » Pourtant, elle y tenait à son métier Claire. Après un diplôme universitaire obtenu à la Sorbonne, la Rémoise avait bossé dur pour obtenir le concours de l'IUFM. « Je l'ai eu du premier coup. J'ai fini 22e sur Reims ». Elle avait hâte d'enseigner. Elle est vite redescendue de son nuage. « Sortie de l'école, j'ai été nommée pour un an en CM2, à l'école Blanche-Cavarrot, en Zep. Sans expérience pratique, sans soutien, je me suis retrouvée du jour au lendemain dans un climat de violence incroyable. De la violence verbale, de la violence physique, je ne savais pas comment faire. J'étais dans l'une des écoles les pires de Reims. Les parents me tombaient dessus. Un jour, l'un d'eux est venu me voir pour me dire que j'avais mal regardé sa fille et qu'il fallait que je fasse très attention à moi. J'ai vite constaté que ma formation ne m'avait pas préparé à tout cela.» [...] Puis ce fut la grande section de la maternelle Croix-Rouge jusqu'à la fin de l'année : « Il y avait une super équipe mais les conditions de travail étaient abominables. J'avais 31 élèves dont beaucoup ne parlaient pas un mot de français. J'avais des cas d'autisme très lourds. Des parents me surveillaient depuis le balcon et me criaient qu'ils allaient me tuer ». [...] « Je parle aujourd'hui pour tous les jeunes qui sont encore à ma place et qui souffrent. Eux ne peuvent rien dire. On les met là où personne ne veut aller, là où c'est le plus dur. Les enfants vont me manquer mais l'Éducation nationale est une machine à broyer l'enthousiasme, je ne veux plus m'en approcher. » Claire va reprendre des études et chercher une autre voie d'enseignement." |
izard Membre confirmé
Nous a rejoints le : 25 Juin 2008 Messages : 936 Réside à : Grenoble |
Est-ce qu'on peut savoir la source ? |
CASTORE Rongeur
Nous a rejoints le : 08 Fév 2005 Messages : 3 258 Réside à : wwwest |
ici dans le journal ardennais |
Eula Membre
Nous a rejoints le : 12 Fév 2011 Messages : 32 Réside à : En camp ! |
Y'aurais tellement de choses à dire sur le découragement et la solitude des profs, leur taux de suicide, les lacunes de l'éducation nationale.. toussa toussa. On peut en faire des romans (y'en a qui ont essayé...)
Je préfère vous conseiller le dernier numéro de La Vie qui nous présente des profs HEUREUX DE L'ETRE, hé oui, ça existe aussi. Comme tout le monde, ils ont un métier avec des hauts et des bas. Après je suis d'accord, on peut toujours trouver trois/quatre maso privilégiés qui adorent leur boulot et voient tout en rose. Je préfère croire qu'il y a autant de raisons d'être heureux d'être prof que de regretter son choix de métier. |
izard Membre confirmé
Nous a rejoints le : 25 Juin 2008 Messages : 936 Réside à : Grenoble |
Merci CASTORE |
Routier Annecy Joyeux membre
Nous a rejoints le : 19 Janv 2009 Messages : 292 Réside à : Saint Pierre de Colombier |
J'ai trouvé cet autre article, le hors contrat est promis à un bel avenir
Les causes du fiasco de l'Education nationale "Les causes de cette catastrophe sont nombreuses. Plus que tout autre lieu, lécole souffre de toutes les utopies post-soixante-huitardes: le refus de toute autorité, lenfant roi au centre du système éducatif, labandon des sanctions; la fin des dictées, du par coeur et de lHistoire chronologique; mais aussi, la présence toujours plus importante denfants allogènes qui, ne parlant pas le français, ne peuvent ni lécrire, ni le lire. Et surtout, la toute-puissance des syndicats denseignants. Depuis des décennies, ces derniers se sont emparés de lEducation nationale et bloquent toutes les réformes nécessaires à son adaptation. La rentrée 2011 néchappe pas au cri dalarme. Cette année, cest lassociation Contribuables associés qui lui consacre un de ses dossiers. A lheure où le gouvernement cherche désespérément de largent pour combler les déficits et sapprête à augmenter, encore et toujours, impôts et cotisations, il pourrait regarder en direction de lEducation nationale. Non pas pour imposer, mais pour économiser. Aux termes de la loi de finances pour 2011, lEtat consacre à lenseignement et à la recherche 87 milliards deuros sur un budget total de 363 milliards. Soit près dun quart de ses dépenses, ce qui représente le premier poste budgétaire. Mais ce nest pas tout. Il faut y ajouter les 58 milliards que lEtat a transférés aux collectivités locales. Soit un total de 145 milliards deuros. Contrairement à ce que répètent inlassablement les syndicats denseignants dans les manifestations, les piquets de grève et autres assemblées générales, lécole ne manque ni de moyens, ni deffectifs. En euros constants, la dépense déducation par élève du primaire est pas sée de 2930 euros en 1980 à 5960 euros en 2009. Soit 94,2 % daugmentation! [...] Au total, lEducation nationale emploie 762500 enseignants – dont 97500, soit près de 13 % nenseignent pas. [...] Beaucoup de moyens. Beaucoup denseignants. Et pour quel résultat ? Si ces dizaines de milliards deuros déversés cha que année produisaient encore de bons résultats, il ny aurait (presque) rien à redire. Certes, la France dépenserait beaucoup, mais ce serait pour son avenir. Malheureusement, les résultats sont de plus en plus alarmants. Chaque année, lEducation nationale fabrique 40000 illettrés [...]. Ce fiasco généralisé de léducation nationale, quaucun homme politique soucieux de sa réélection nose évoquer, fait au moins un heureux: lenseignement privé. Celui-ci scolarise près de 2 millions délèves. Mais le privé sous contrat tendant à son tour à être contaminé par les tares du public, un troisième secteur pointe désormais le bout de son nez: le privé hors contrat. Un secteur qui ne reçoit pas un centime de lEtat et qui compte, à ce jour, 500 établissements pour environ 40000 élèves. Cest peu. Cest très peu. Mais ces établissements sont sur une pente ascendante. Des écoles qui, tel le Petit Poucet, sèment leurs cailloux pour ne pas perdre le chemin que leurs concurrents du public ont déserté. Celui de la réussite." |
izard Membre confirmé
Nous a rejoints le : 25 Juin 2008 Messages : 936 Réside à : Grenoble |
Pour info, la source :
http://www.chretiente.info/2011091 54755/les-causes-du-fiasco-de-leducation-nationale / |
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