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Auteur
Euthanasie
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Argali2007
Ovis ammon
  
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Écureuil, j'entends bien ce que tu dis, mais pour certaines personnes, le fait de rester allongé dans un lit d'hôpital, branché à 3 tuyaux différents, à dépérir lentement pendant des mois peut être une véritable souffrance psychologiques. Certaines personnes peuvent très mal le vivre et ne se voient pas rester dans ce lit pendant 6 mois à "crever" lentement et à offrir cette vision à ses proches. Je pense que chaque personne devrait pouvoir être maître de sa vie et de sa mort. Si quelqu'un souhaite abréger ses souffrances afin de mourir en paix, je ne vois pas pourquoi on devrait lui dire non et lui infliger une souffrance psychologique en plus.

Mais j'entends bien l'idée : il reste dans les hôpitaux de nombreuses personnes plongées dans un coma. Des personnes à qui on ne peut plus poser la question de savoir si elle souhaite mourir ou non. D'un autre côté, je comprends les médecins : quand certains patient plongent dans des comas particuliers et que le médecin ne sait pas dire quand cette personne se réveillera (4 heures ou 4 an?) alors il est de son devoir d'en avertir la famille et de leur expliquer qu'à un moment il faudra prendre une décision, qu'à un moment, après avoir attendu un certain temps, il faudra débrancher la machine et le laisser partir. Faut se rendre compte aussi quelle horreur cela doit être pour les proches de vivre ainsi, avec un membre de sa famille entre la vie et la mort, dont les fonctions vitales ne fonctionnent que grâce à une machine. On ne peut pas attendre toute sa vie avec l'espoir qu'un comateux se réveille : ça peut non seulement détruire une famille (faux espoirs, pression, impossibilité de passer à autre chose) et ça peut aussi poser des problèmes de logistique hospitalière. C'est horrible à dire, mais vous vous imaginez, si chaque hôpital garde des comateux dans des lits pendant des années et des années? C'est impossible, il y a d'autres malades et d'autres gens aussi.

Bref, oui, je pense qu'à un moment il faut penser à débrancher, que le réveil est parfois tellement imprévisible et qu'on ne peut se permettre d'attendre des années durant, sans pouvoir soi-même se reconstruire. Pour moi, la meilleure solution pour des cas de comas est d'attendre plusieurs mois et suivre une évolution et seulement après un laps de temps assez long, on commence à penser à prendre une décision. Pour les personnes gravement malades et souffrantes mais toujours conscientes, elles ont le droit de demander une mort digne, c'est leur propre vie après tout, et cela ne me dérange pas, je trouve que c'est un acte fort et courageux.
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sarigue
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Citation:
Heureusement grâce à Ce produit révolutionnaire je vais pouvoir trouver immédiatement un peu de réconfort. Franchement je te le conseille d'en faire autant


Mort de Rire Mouahaha! Mort de Rire
Moi, j'aime bien ce commentaire aussi:
« Terrible!!!!! ils ont pas le meme systeme pour les nanas?! »
Mort de Rire

---


Voyons... Zèbre remonte un vieux fuseau pour s'offusquer une fois de plus... Bon... C'est vrai que ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas tapé dessus Grand sourire

Tu permettras que je fasse ma petite analyse du sujet?

Citation:
« Le médecin urgentiste m'a dit que ma mère avait fait un accident cérébral, qu'elle était toute bleue et dans le coma"


Alors je ne sais pas d'où il sort ce médecin, même ce serait surprenant qu'il dise texto que "elle était toute bleue"... En général, un médecin va être un peu plus précis -ce qu'attendent d'ailleurs les patients et leurs familles-: il va parler effectivement de coma, d'accident cérébral, éventuellement de "difficultés respiratoires" (ce que m'évoque le "toute bleu") mais je n'ai jamais entendu un médecin parlé en "couleur"...
Meme à un niveau secouriste, on nous encourage soit à utiliser le jargon médical ("cyanoses" en l'occurrence), soit à être clair quand on parle à des personnes non averties ("signes de difficultés respiratoires" ou "signe de manque d'oxygène" ou ....)
Alors bon déjà, s'il a dit ça, il me semble pas très doué en com' ce toubib... (en com' et en psychologie de base: dire de quelqu'un qu'il est "tout bleu", ça ne rassure pas vraiment)

Citation:
"Il faudra prendre une décision pour débrancher la machine"


D'abord, tu concèderas quand même que "débrancher la machine", c'est autre chose que "d'euthanasier de façon dite "active""...
Ensuite, sans doute le médecin as-t-il voulu préparer la famille, sans attendre (surtout au vu des antécédents de la patiente: 60 ans, chimio...).
Pas forcément très malin en terme de psychologie et de communication, certes (mais bon pour un toubib qui dit "elle est toute bleue"...)


Bon. Donc déjà, y'a ça.
Ensuite, on parle d'une durée de combien là? quelques heures. On est loin, très loin des cas "habituels" de "dé-branchage" (ou même "d'euthanasie dite "active"") qui se comptent en semaines, en mois, et même en années!

Donc clairement, il semble que le médecin ait été un peu vite en besogne. Je parle bien du médecin là. Pas du principe théorique en lui-même.

D'ailleurs, si l'article titre (les journaux aiment les gros titres accrocheurs...) à propos d'une patiente prétendument déclarée "cliniquement morte", rien dans l'article ne permet d'affirmer que c'est le cas... Sans doute était-elle simplement dans le coma -mais avec une activité cérébrale existante- et le médecin as-t-il voulu aller peut-être "un peu vite"...


Citation:
pour un peu, et ils débranchaient cette dame et la tuaient à proprement parler.

Non. Pas "à proprement" parler. "Débrancher", c'est différent de "euthanasier de façon dite "active"". Le défaut de soin, c'est presque "laisser faire la nature" -si je puis dire, bien que le défaut de soin ne soit pas très humain ni d'ailleurs très chrétien-

Citation:
Et le problème n'est pas celui d'une erreur de diagnostic, mais du fait que la mort clinique n'est tout simplement pas irrémédiable


Ben si le problème est celui d'une erreur de diagnostic! Rien dans l'article ne permet d'affirmer le titre... Et encore une fois, sur une durée de quatorze heures -même pas une journée complète!- on est très loin des cas où il s'agit de poignées de mois!

Pour moi, c'est une erreur humaine et un "zèle" du médecin.

Citation:
et ne justifie à elle seule pas la décision de couper les soins.


Ah bon? Il te faut quoi alors?
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sarigue
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Après lecture des liens:

Texte:
Sébastien se souvient de l'heure à laquelle il a appris le miracle. «Nous étions au chevet de ma mère en fin d'après-midi et on nous avait dit qu'elle présentait des signes encourageants d'un possible réveil et surtout que le scanner n'avait rien détecté contrairement à ce qui nous avait été dit à la polyclinique,> raconte-t il. J'ai téléphoné au service à 23h15, l'infirmière m'a dit qu'elle était réveillée et elle me l'a passée au téléphone»


C'est donc bien une erreur de diagnostic de la part de la première clinique où était la patiente.
(et peut-être aussi du zèle d'un toubib qui n'avait pas trop envie de se fouler?)
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AndreRaider
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Nous a rejoints le : 27 Janv 2009
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Je voudrais attirer l'attention sur un point que je trouve horrible.
Vous parlez parfois de "débrancher la machine" plutot que d'euthanasie "active".
Je ne sais pas où se situe la nuance subtile dans le raisonnement.
Le résultat est quasiment toujours le même : le patient meurt de part vos choix, actions.
Donc autant l'euthanasier, l'acte d'amour est pour moi réel, conscient et supérieur.
Car le débranchement provoque une agonie, peut être rapide, mais réelle, dans le style asphyxie ou similaire.
Et si, pour éviter cela, vous passez en surdosage de produit, il s'agit bien d'euthanasie.
(quand je dis vous, il s'agit bien de vous et des médecins, en acoord avec vous)
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epervier loiret
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Dans tous les cas, on achève quelqu'un...peu importe le doux vocabulaire choisit, et la technique moderne utilisée...

Concernant le médecin, son vocabulaire (tout bleu) est "limite" pour un professionnel. Il passe mieux dans une conversation de rue entre deux citoyens lambda.

Et je me pose la question de savoir quel est le protocole prévus par la clinique ou il exerce, concernant l'accompagnement de la famille dans une telle situation. Et s'il à respecté ce protocole.Normalement dans les cas graves, on n'annonce pas de façon brute, les mauvaises nouvelles au malade lui même,ni à sa famille. On laisse du temps entre chaque mauvaises nouvelles,pour laisser au gens confronté au problème de se retourner un peu, de respirer.De rechercher en famille, une solution acceptables à leurs yeux,selon leurs façon de concevoir la fin de vie.

On pense très peu à sa propre mort, encore moins à celle de nos proches...normal, la socièté est très pudique et cache la mort. Bien souvent la famille en désarroi ne sait qu'elle decision prendre...c'est là ou un bon médecin peut appliquer un protocole et prendre en compte l'identité d'un malade et sa famille. (son origine sociale, sa culture, sa religion...)

Un bon médecin qui prend le temps de cerner une fin de vie peut aussi protèger son patient dans certains cas...la famille n'est pas toujours le meilleur interlocuteur pour décider s'il est inéluctable de pratiquer une euthanasie, dans certaines familles il existe de vilains conflits d'interet et des haines recuites. Le décès de l'un,peu arranger l'autre.

Enfin, le cout d'hospitalisation d'un patient gravement atteind est réel, et ce poid financier peut aussi inciter le médecin ou l'hopital à ne pas faire éterniser la situation.
(c'est moche, mais ça existe aussi)
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Amodeba
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Quid du développement des soins palliatifs qui était prévu sous le mandat actuel, me semble-t-il ?
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Dr. Cerf Vincent
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Non épervier, parler des coûts ce n'est pas moche. Ces coûts doivent être proportionnés à un espoir réel de rétablissement. Certains soins, comme assurer la nutrition d'une personne incapable de le faire par elle même sont indispensables. Pour les autres, les coûts qu'ils impliquent ainsi que l'inconfort qu'ils entrainent sont à prendre en compte. On ne peut à mon sens proposer à une personne un traitement qui lui fera gagner 3 mois d'esperance de vie mais qui la contraindra à être allongée pendant la dernière année de sa vie.

En réalité, on ne doit pas dissocier le problème de l'euthanasie de celui de l'acharnement thérapeutique.
- Posté depuis mon mobile -
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epervier loiret
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Nous a rejoints le : 19 Déc 2008
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cet article pose beaucoup de questions, un article dans aujourd'hui en france, en parlait aussi,il y à quelques jours....

http://actu.voila.fr/actualites/in solite/2010/10/25/la-camera-cachee-surprend-l-infi rmiere-debranchant-l-appareil-respiratoire_602922. html
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sarigue
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Citation:
Vous parlez parfois de "débrancher la machine" plutot que d'euthanasie "active".

Le premier cas "laisse faire la nature", car il faut quand même avouer qu'une machine est "un peu"... artificiel. C'est "passif". Le second cas, c'est un acte "actif".
Le premier cas met fin à un système artificiel -dont la fin de vie est une conséquence-, le second cas met directement fin à la vie.
Le premier cas revient à éviter un acharnement thérapeutique, le second cas à reste une mise à mort.

De même qu'il y a une différence entre une prise de médicament destinés à atténuer la souffrance -dont la conséquence de cette prise peut être éventuellement la mort- et une prise de produits destinés à tuer.


Le problème du cout du traitement et du maintien de la "vie" (entre guillemets parce qu'aujourd'hui où la médecine serait presque -je dis bien "presque", j'exagère volontairement un peu- capable de faire "vivre" un corps sans tête, il y a quand même des cas où l'on se demande bien où est la vie) est effectivement une réalité qu'on ne peut nier.
Maintenant Vincent, il faut quand même admettre que le sujet est délicat car cela reviendrais en quelque sorte à "chiffrer le coût de la vie". Combien coûte une vie? Jusqu'à combien de centaine d'euros par jour?
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CASTORE
Rongeur

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Hier, une nantaise atteinte du LIS (maladie décrite dans le film le scaphandre et le papillon), Maryannick Pavageau, a reçu la légion d'honneur pour son engagement contre l'euthanasie, notamment.

J'ai beaucoup aimé ce qu'on a dit de son "combat" sur les ondes de la radio locale : la souffrance des gens demandant à être euthanasiés est souvent un appel à l'amour : ils ont peur de peser sur leurs proches et c'est en les entourant d'affection et de soins que se résolvent la majorité des cas.
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sarigue
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Ouais en même temps, moi, j'aime pas qu'on pense à la place des autres ou qu'on m'explique à quoi je pense...

(ça me fait penser aux grevistes et bloqueurs qui prétendent défendre "mes" droits...)
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mafalda
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Je vous livre l'excellente analyse publiée sur le blog Sacristains

Citation:
14 bonnes raisons de dire non à l’euthanasie

Posté par Koz le 08.11.10 • dans les catégories A la Une,Société

Et voici notre bonne Toussaint, désormais flanquée d’Halloween et de la prétendue « journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité ». Et voilà le marronnier, particulièrement de saison : l’euthanasie, et son sondage mortifère. Oublions la belle promesse de la Toussaint, nous ne débattrons plus désormais ces jours-ci que du nouvel élargissement de l’euthanasie. En ce 2 novembre, jour des morts, on peut désormais se souvenir qu’ils auraient tout de même pu partir plus tôt. Avec une petite aide de notre part…

Cette année, l’information se répand : 94% des Français sont favorables à l’euthanasie et l’ADMD – c’est un autre marronnier - « réclame un débat ». Nous ne serions donc que 6% à refuser que l’Homme puisse donner la mort légalement, techniquement, médicalement. L’adhésion serait « massive », les opposants presqu’inexistants, quasi insignifiants. C’est triste mais c’est évidemment insuffisant pour changer de convictions.

Je ne reprendrai pas ici mes positions, amplement développées dans mes précédents billets, mais il faut redire simplement qu’on ne doit pas se résigner à sanctionner l’indignité prétendue d’un Homme par la mort, que la France est parvenue à un compromis législatif (cf. point 12) largement ignoré des Français, y compris des soignants et qu’il n’y a pas lieu d’ouvrir ce nouveau débat, réclamé par les ultras de l’euthanasie.

Voilà mes quatorze bonnes raisons de m’opposer à l’euthanasie.

1. Une société ne rompt pas avec l’interdit de donner la mort sans conséquences. Cet interdit fondamental, commun à toutes les civilisations, à toutes les cultures, ne peut faire l’objet d’aménagements sans repousser, mécaniquement, plus loin les limites de la transgression.

2. Aucun Homme n’est jamais indigne. Face à certaines fins de vie, il faut peut-être parfois s’en convaincre mais un principe n’est jamais facile à tenir. Toute action sur la fin de vie devrait être fondée sur ce principe et non sur cette concession scandaleuse et littéralement délétère que ferait la société en admettant que certaines vies seraient indignes au point que seule la mort viendrait les rétablir dans la dignité. On admire Mère Teresa : elle soignait les lépreux, elle ne les achevait pas.

3. On n’assure pas la dignité d’un Homme en lui donnant la mort. On doit garantir la dignité dans la vie et non par la mort. Au prétendu droit de mourir dans la dignité1, il faut opposer le droit de vivre dans la dignité. Il n’y a pas d’autre choix concevable que d’être aux côtés de ceux qui se battent chaque jour pour assurer la dignité d’une personne mourante, plutôt que de ceux qui, de loin, préconisent l’injection.

4. L’euthanasie est une démission collective. Elle est l’ultime option d’une société qui a abandonné l’ambition d’être une société, une communauté qui prend soin des siens, une société qui a abandonné l’ambition d’assurer la dignité de ses mourants. Par l’euthanasie, elle tend à effacer, à supprimer, le problème, elle ne le traite pas.

5. L’euthanasie est le choix d’une société matérialiste, égoïste et individualiste, qui n’accepte pas la faiblesse, la fragilité. Elle cultive la jeunesse, la beauté, la fête, le corps. Le handicap lui fait horreur : il est éliminé ou éloigné. La mort terrifie ? Elle est cachée, elle est hâtée.

6. On prend un risque à accepter une demande de mort : celui qu’elle signifie autre chose. Nous frémissons tous à l’idée que l’on puisse exécuter un innocent et l’on se mobilise régulièrement contre cela. Nous devrions frémir aussi à cette idée : euthanasier quelqu’un qui ne le souhaitait pas véritablement. Souffrir et voir son corps ou son esprit se déliter : comment ne pas souhaiter que cela cesse ? Mais que souhaite-t-on voir cesser : la souffrance et le sentiment d’indignité ou la vie ?2 Tous nos efforts et toute notre ambition collective devraient porter à l’annihilation de la souffrance et à l’assurance de la dignité. On se fixe des objectifs ambitieux en bien des domaines, et on en atteint qui paraissent irréalistes, pourquoi baisserait-on les bras ici ?<

7. Le choix est illusoire. Poser un vrai choix suppose qu’il existe une alternative, qu’on en connaisse l’existence et que cette alternative soit effective. Comme l’écrit Axel Kahn, ancien président du CCNE3, »réintroduire la dimension du libre arbitre exige de rétablir les paramètres d’une vie non seulement supportable, mais aussi désirable ». Qui connait véritablement les soins palliatifs ? Qui s’est mobilisé pour que les soins palliatifs deviennent une réalité ? Il est en outre abusif de faire croire que l’on peut préjuger aujourd’hui de notre volonté en ce moment si spécifique et imprévisible que sera notre mort : ce que l’on pense aujourd’hui ne prendra vraiment sens que ce jour-là. Faut-il risquer de vivre alors que l’on aurait voulu mourir, ou de mourir alors que l’on voulait vivre ?

8. La mort est un moment à vivre. Marie de Hennezel, pionnière des soins palliatifs en France l’illustre pleinement dans La mort intime, par la mort de Jean, la mort de Marcelle, celle de Marie-France, et ce « ciao », d’une main. Si la mort pue peut-être encore davantage que celle qu’elle raconte, si elle peut-être parfois un cri de souffrance et de solitude, elle est aussi pour certains ce passage invraisemblable durant lequel le mourant se met en paix. Aussi insensé que cela puisse paraître, il faut ménager le temps de mourir. La mort ne doit pas être hâtée.

9. L’euthanasie est un choix de bien-portants pour des mourants. Trivialement : les décideurs ne sont pas les payeurs. Emmanuel Hirsch, président de l’Espace Ethique de l’AP-HP, et de l’ARSla, rappelait un soir que les personnes atteintes d’une SLA ne demandent pas la mort, mais des synthétiseurs vocaux. Or, qui se prononce dans ces sondages sinon des bien-portants, angoissés par la mort, terrifiés par la déchéance et intimement persuadés de l’indignité des hommes en fin de vie ? « Life may be worth living in a locked-in syndrom » : c’est le titre d’une étude européenne qui souligne que, même dans cette situation extrême, les malades évoquent encore une « qualité de vie ». Vraiment, pouvons-nous juger, dans l’absolu ou face à une situation concrète, de la dignité d’un état de vie ?

10. La demande de mort est extrêmement minoritaire. Avec Emmanuel Hirsch, Catherine Kiefer rappelait qu’en 10 ans d’exercice, elle n’avait connu qu’une demande d’euthanasie. Il y a aussi cette oncologue (spécialiste en cancérologie) qui rapporte à Rue89 qu’en 25 ans d’exercice, elle n’a pas connu de demande d’euthanasie qui dure. Les débats artificiellement entretenus et renouvelés par certains parasitent la réflexion. Faut-il bouleverser un fondement de notre vie sociale pour des cas peu fréquents, et que l’on peut grandement gérer ?

11. Autoriser l’euthanasie active portera un coup fatal au développement des soins palliatifs. C’est pourtant la seule solution d’une dignité véritable, et l’honneur d’une société. Ce développement est réclamé avec insistance par les praticiens (parmi lesquels Didier Sicard, ancien président du CCNE), mais il faut une volonté politique et sociale forte pour développer la démarche des soins palliatifs. Les soins palliatifs en hôpitaux demandent du temps, du personnel, de l’argent. Face à l’assurance d’une fin plus rapide, soulageant aussi ceux qui restent et les finances publiques, le recours à l’euthanasie sera-t-il vraiment sourcilleux ?

12. Nous avons dégagé une « voie française », largement ignorée des Français, qui continuent d’appeler de leurs vœux l’instauration d’une situation qui existe déjà. Depuis la récente loi Leonnetti, du 22 avril 2005, l’un des tous premiers articles du du Code de la Santé Publique, l’article L.1110-5, prévoit que les actes médicaux « ne doivent pas être poursuivis par une obstination déraisonnable » et que « lorsqu’ils apparaissent inutiles, disproportionnés ou n’ayant d’autre effet que le seul maintien artificiel de la vie, ils peuvent être suspendus ou ne pas être entrepris ». Ce même article prévoit que « dans ce cas, le médecin sauvegarde la dignité du mourant et assure la qualité de sa vie en dispensant les soins visés à l’article L. 1110-10 » - c’est-à-dire les soins palliatifs – ou encore que « les professionnels de santé mettent en oeuvre tous les moyens à leur disposition pour assurer à chacun une vie digne jusqu’à la mort ». Plus explicitement encore, l’article L. 1111-10 du Code de la Santé Publique dispose que « lorsqu’une personne, en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable, quelle qu’en soit la cause, décide de limiter ou d’arrêter tout traitement, le médecin respecte sa volonté après l’avoir informée des conséquences de son choix ». Dans ce cas, l’article 1111-10 prévoit que « le médecin sauvegarde la dignité du mourant et assure la qualité de sa fin de vie en dispensant les soins visés à l’article L.1110-10 », lesquels « visent à soulager la douleur, à apaiser la souffrance psychique, à sauvegarder la dignité de la personne malade et à soutenir son entourage ». Au titre de ces soins, comme le décrit le guide « droit des malades et fin de vie »4, le médecin peut administrer une sédation, faisant perdre conscience au malade. Les Français ignorent la loi, en partie par manque de volonté politique. Les Français s’affirment favorables à une loi sur l’euthanasie, mais elle existe ! Connaissent-ils seulement ces dispositions ? 56% des sondés affirment que l’euthanasie ne devrait être possible que « dans certains cas ». Lorsqu’ils affirment ingénument qu’elle devrait être réservée aux « maladies insupportables [par opposition aux maladies cools ?] et incurables », connaissent-ils l’article L.111-10, applicable aux affections graves et incurable ? Sur les divers sites, les commentateurs fustigent l’acharnement thérapeutique. Savent-ils que cet acharnement est unanimement condamné, et clairement exclu par l’article L.1110-5 du Code de la Santé Publique ?Ainsi, les Français, non informés voire désinformés, ignorent ce qui figure dans la loi et appellent de leurs vœux ce qui existe déjà.

13. Nous n’échapperons pas, en France, aux dérives de l’euthanasie. Nous n’échapperons pas à cette prétendue compassion, un peu trop empressée. Nous n’échapperons pas non plus aux déviances de ces pays que l’on nous dit « en avance » : Pays-Bas, Belgique, mais également Suisse. Aux Pays-Bas et en Belgique, on en est venus à l’euthanasie des déments, des enfants, des dépressifs. En France, la dérive de l’ADMD est là, sous nos yeux, et sa finalité se cache sous des périphrases iréniques. Le droit de mourir dans la dignité était il y a vingt ans une demande de soins palliatifs. Il est devenu une demande de mort. Et l’ADMD milite aujourd’hui pour le suicide assisté. Aujourd’hui, la loi permet au malade qui souhaite mourir de faire interrompre son traitement et de se voir administrer une sédation. N’a-t-on pas atteint un point d’équilibre, voire de rupture ?

14. La fin de vie est instrumentalisée par une association manipulatrice et extrémiste. La fin de vie est simplifiée à outrance, réduite pour le grand public à une question d’injection, négligeant le mystère et l’inconnu. Les cas emblématiques (les affaires Humbert et surtout Tranois, Sébire ou encore Salvat) sont dramatiquement tronqués parce qu’ils sont, in fine, contre-démonstratifs (cf. notamment l’analyse d’Axel Kahn). Bien analysés, ils illustrent cruellement les dérives et déviances de l’euthanasie. Le fait d’en être réduit à utiliser des procédés malhonnêtes – malgré des sondages si favorables – devrait aiguiser l’esprit critique de l’opinion publique. En outre, alors que la loi consacre déjà le droit de faire interrompre un traitement et de se faire administrer une sédation, l’ADMD ne s’arrêtera que lorsque l’euthanasie active et le suicide assisté (hors de toute affection) seront légalisés. C’est le sens de la proposition de loi rédigée par ses soins, qui sera examinée le 16 novembre 2010 en faveur de l’ »aide active à mourir ». L’euthanasie passive existe déjà, mais l’ADMD tient à ce que le médecin administre directement la mort. Pour parvenir à ses fins, l’ADMD ment aux Français, en prétendant sans relâche – comme le fait encore Jean-Luc Romero ces jours-ci – qu’il faudrait aujourd’hui encore adopter une loi sur l’euthanasie et ouvrir un débat parlementaire, qui s’est tenu à de multiples reprises et a donné lieu à une loi dont l’évaluation en 2008 a conduit à l’établissement d’un rapport parlementaire.

On ne doit pas se résoudre à l’impuissance. On ne doit pas se résoudre à la trompeuse simplicité d’une injection létale. Pour être digne d’être appelée ainsi, notre société ne doit avoir d’autre objectif que de convaincre un Homme qui souffre, un Homme diminué, que sa vie a toujours un prix, que, quel que soit le regard qu’il porte sur lui-même, il est digne.
Billet initialement publié sur Koz Toujours, le 2 novembre.


Source Sacristains
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un vrai saint un vrai saint un vrai saint
Citation:
Le 12/09/2009-19:27:00, epervier loiret a écrit :
_________________________________________________________
Je voudrais pas me plaindre, mais du haut de mes 20 ans, j'aimais sincèrement un brave jeune homme, electricien, nos parents respectifs se réjouissaient de voir une si bonne entente, nous avions parlé de fiançaille aux jmj de Rome. Malheureusement, il s'est suicidé après deux ans de lutte contre une leucémie.

sifflote sifflote sifflote
Citation:
Le 21/10/2010 - 12:54:00, epervier loiret a écrit :
_________________________________________________________
le premier homme que j'ai aimé est décédé d'une leucémie, ça c'est le coté officiel..propre et légal.

Le coté officieux, c'est qu'une jeune infirmière à fait une euthanasie sur ordre, et en est restée bouleversée à vie...et que sa tutrice de stage lui à clairement dit que si elle voulait être vraiment infirmière un jour, ben....elle devra accepter ce genre de chose plus ou moins caché en France dans les hopitaux.

L'ennuis c'est que ce jeune homme de 28 ans, ne voulait pas mourir, jamais...il voulait vivre.
Je le voyais tous les 3 jours à l'hopital un après midi entier.La famille de ce garçon est démolie...et j'espère qu'elle trouvera la paix un jours.

Je laisse le public juger lui-même de cette intéressante contradiction...
Warf ! Warf ! Warf !
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laricio
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mais le public n'aime peut être pas faire descendre ce Forum dans les caniveaux.
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laricio
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mais les pas top aussi, c'est du caniveau
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Mr Isatis
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Citation:
Le 12/09/2009-19:27:00, epervier loiret a écrit :
_________________________________________________________
Je voudrais pas me plaindre, mais du haut de mes 20 ans, j'aimais sincèrement un brave jeune homme, electricien, nos parents respectifs se réjouissaient de voir une si bonne entente, nous avions parlé de fiançaille aux jmj de Rome. Malheureusement, il s'est suicidé après deux ans de lutte contre une leucémie.

Citation:
Dans son profil, epervier loiret a écrit :
_________________________________________________________
Date de naissance : 07-12-1970

Sachant que les JMJ ont eus lieux à Rome en 1984, 1985 et en 2000... Euuuh... Je laisse là encore le public et le caniveau faire eux-même le calcul...
j'dis ça j'dis rien
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Moui bon, faire remonter ce fuseau juste pour ça, désolée camarade, je n'en vois pas l'intérêt... innocent
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C'est une trouvaille amusante quand même...
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isari
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Il n'y a pas moyen d'arrêter cette gabegie? Ca en devient franchement éreintant et fatiguant vos querelles. Allez laver votre linge sale mais pas la peine de le mettre sur la place publique. Là n'est pas le lieu du forum.
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ballon et tromblon ? sifflote
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Zebre
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Aaaaah Copain
un autre qui utilise ce bon terme de "gabegie" dans son sens originel Sourire
je me sens moins seul.
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C'est intéressant tout de même.
Quelqu'un s'amuse à raconter des mensonges énormes et contradictoires sur ce forum, et ça ne semble choquer personne.
Par contre si on expose ce mensonge flagrant et donc la duplicité du menteur, alors là on est un vilain méchant... innocent

Il ne s'agit pas de querelle, mais simplement de donner un sens à ce qu'on appelle la vérité.

Après, si ça ne vous dérange pas de discuter avec quelqu'un qui vous ment ouvertement (et par conséquent qui se moque de vous), grand bien vous fasse camarades, moi ça me dérange, je le dit, et je continuerai à le dire. Et je ne pense pas que ce soit rendre service au menteur que de faire comme si de rien n'était.
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J'ai beau chercher, je ne vois pas le rapport avec le fuseau...
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C'est très simple, dans ce même fuseau consacrée à l'euthanasie Epervier Loiret nous à raconté un témoignage personnel sur le sujet. Dans un autre fuseau consacrée au suicide j'ai trouvé un témoignage différent et contradictoire venant de la même Epervier Loiret.
J'ai donc mis en parrallèle ces deux témoignages sur ce fuseau dans l'espoir qu'elle puisse nous expliquer le pourquoi de cette contradiction. (il fallait bien choisir entre les deux fuseau et le fuseau sur le suicide étant déjà en pleine discussion j'ai préféré utiliser celui ci.)

Une fois la question de la dite contradiction posée, certaines personnes manifestent leurs désapprobation concernant la méthode, et on en discute.

Mais on peut aussi créer directement un fuseau à part si vous voulez.
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En tout cas, il est un peu tard pour réagir sur une contradiction relevée. C'est intéressant à noter, mais ça n'apporte pas grand chose au débat, je ne vois donc pas où il faudrait le relever.

[ Ce message a été édité par Zebre le 17-04-2011 à 20:38 ]
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isari
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Citation:
Le 2011-04-16 23:34:00, Zebre a écrit :

Aaaaah Copain
un autre qui utilise ce bon terme de "gabegie" dans son sens originel Sourire
je me sens moins seul.


Merci, ça me faisait exactement penser à ça cette petite querelle.

Pour revenir au sujet, je crois que la ligne à ne pas franchir n'est pas bien nette entre le soin à apporter aux malades et l'acharnement thérapeutique. Le malade doit être en droit de décider quelques parts à mon avis. Ma mère infirmière, croyante, a bien euthanasier des malades. La décision était prise par les médecins. A un certain stade de la souffrance, où les médicaments ne peuvent plus rien, les malades ne souhaitent plus qu'une seule chose. En finir. Le plus tôt.
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Ce qui correspond bien à un certain droit au suicide.
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Zebre
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En finir... avec la douleur, non ?

Ce choix correspond bien à un suicide, mais nul ne prétend dans ce débat que l'on a droit de donner la mort pour soulager de la douleur, ni pour un autre motif d'ailleurs (sinon pour sauver une vie si aucun autre moyen n'existe).

L'acharnement thérapeutique est une autre question, celle de prolonger par artifice une vie qui s'éteint. Cesser un artifice et remettre une vie dans son cours n'a rien à voir avec un acte destiné à tuer.
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Mr Isatis
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Citation:
Le 2011-04-17 22:40:00, isari-vincent a écrit :

Ma mère infirmière, croyante, a bien euthanasier des malades. La décision était prise par les médecins.


Euh, si je ne me trompe l'euthanasie est toujours illégale en France. Donc tu viens de dire sur un forum public que ta moman a commis un homicide. Euuuh... Ce qui n'est tout de même pas anodin.

Tu ne confonds pas plutôt avec l'arrêt de l'acharnement thérapeutique? ou l'arrêt de certaine machinerie lourde de maintient en vie pour ne laisser que le minimum et laisser la mort venir d'elle-même. Ce qui ne peut se faire qu'avec l'accord de la famille si je ne m'abuse.

Citation:
« Art. L. 1111-10 Code de la santé publique. - Lorsqu'une personne, en phase avancée ou terminale d'une affection grave et incurable, quelle qu'en soit la cause, décide de limiter ou d'arrêter tout traitement, le médecin respecte sa volonté après l'avoir informée des conséquences de son choix. La décision du malade est inscrite dans son dossier médical. Le médecin sauvegarde la dignité du mourant et assure la qualité de sa fin de vie en dispensant les soins visés à l'article L. 1110-10» »
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