Cette version du forum n'est désormais accessible que pour lire les passionants échanges et partage de techniques qui ont déjà été rédigées ici.
Pour participer aux échanges interscouts, merci d'utiliser
Auteur | Euthanasie |
lux = ocelot Nuisible
Nous a rejoints le : 07 Juin 2004 Messages : 254 Réside à : bordeaux |
c'est normal qu'on soit plusieurs à soupirer pour tes beaux yeux mais c'est moi qui reussirais. |
FleurdeLys Lys
Nous a rejoints le : 05 Mai 2004 Messages : 1 146 Réside à : Bordeaux |
...ahhhh?! Lantenac n'a qu'a bien se tenir si j'ai bien compris |
errantgris Grand membre
Nous a rejoints le : 19 Mai 2005 Messages : 642 |
Errantgris :
« Quand le patient est entouré par sa famille dans l’amour et le respect. Qu’il ne souffre « que » physiquement d’une maladie incurable et qu’il formule une demande claire et sincère d’assistance pour mettre un terme à son existence. Cela sans contraintes d’aucunes sortes. Que pensez d’une telle demande ? » Baloo15 Citation: ________________________________________ « Errantgris, je ne pense pas que le cas que tu présentes existe réellement. Je n'imagine pas une personne comblée sur le plan moral et entourée de personnes qui l'aiment demander la mort. Quant aux souffrances physiques, la médecine peut toujours au moins les atténuer. » ________________________________________ errantgris : « Tu ne penses pas que cette personne puisse exister. Tu ne peux l’imaginer. Tu ne veux ? Voici un point central de notre réflexion car cette personne existe. Elle est celle qui est au centre du débat sur l’euthanasie. Il n’y en a pas d’autre. Pour quelle raison refuses-tu de l’imaginer ? Parce que cette personne, son entourage dépasse ta propre perception de la mort ? Parce que tu ne peux imaginer que l’on puisse sereinement demander la mort ? Je ne sais pas. Mais ce que je sais c’est que ne pas imaginer, penser, à cette personne c’est ne pas entrer véritablement dans le débat sur l’euthanasie. » Baloo15 : « Errantgris, j'ai hésité à mettre une astérisque pour préciser ce que je voulais dire... J'aurai du! Je vais donc te retourner la question : pourquoi une personne heureuse voudrait-elle mourir? Connais-tu beaucoup de personnes comblées qui souhaitent abréger leur vie? » Errantgris : « Cette personne est-elle heureuse ou sereine face à sa mort ? Elle manifeste de la tranquillité d’esprit. Concernant la Drogue je n’ai pas la volonté d’interférer avec la réponse de Mikross mais quel parallèle faire entre une personne dépendante (ayant perdu sa capacité à ne pas consommer) à un produit et le sujet qui nous occupe ? La non assistance ? Le sujet nous demande précisément une assistance. La mort n’est pas une maladie, le patient n’est pas en détresse, ni vulnérable, ni sous emprise. Comment aborder ce sujet ? Lui dire que tu ne peux pas ? C’est légitime et si d’autres le peuvent ? Je ne dis pas que c’est facile Baloo, je ne dis pas que beaucoup de personnes soient capable de cette tranquillité d’esprit. Je dis que tel est la seule possibilité d’envisager l’euthanasie puisque dans les autres cas la sérénité est absente et la demande caduque. » Amodeba : « errantgris, je suis étonnée quant à la personne dont tu parles. Vraiment, ne peut-on atténuer ses souffrances physiques ? Pour ma part, je n'ai pas eu à faire face à ce genre de demande. Par contre, j'ai vu des personnes en fin de vie. Aucune n'a fait cette demande, ni à moi, ni à d'autres membres de l'équipe soignante. Je crois, tout comme Baloo15, que la demande cache la question : veux-tu que je vive ? Et lorsque je dis que si la demande en question m'était faite à moi personnellement, ce serait un échec, c'est parce que quelque part, je n'aurais pas su lui montrer que je pense que sa vie, même souffrante, vaut la peine d'être vécue. Qu'elle peut m'apporter quelque chose à travers ce qu'elle vit, même si elle ne peut plus parler. » errantgris : « Bien sur Amodeba qu’elle est étonnante cette demande, bien sur qu’elle est rare. Bien sur qu’elle nous trouble ! Mais c’est la seule qui est recevable quand on parle d’Euthanasie. Au delà c’est de l’assassinat et/ou de l’abandon. Ce qui veut dire qu’une minorité de personne pourrait bénéficier de l’euthanasie, j’ai moi aussi (dans les soins) accompagné des mourants et ils ont tous choisi de s’accrocher à la vie. » Mikross : « Et lorsque je dis que si la demande en question m'était faite à moi personnellement, ce serait un échec, c'est parce que quelque part, je n'aurais pas su lui montrer que je pense que sa vie, même souffrante, vaut la peine d'être vécue. tu vas sans doute me trouver dur mais je trouve ca un peu orgueuilleux comme affirmation. dans le sens ou ta pensée doit prévaloir sur celle de la personne en train de mourrir. de plus tu peux très bien avoir réussi à lui fiare passer l'idée que c'est contre tes croyances et ta sensibilité personnelle et que ca n'influence pas son jugement. enfin ce n'est que mon avis. » Amodeba : « Ce n'est pas de l'orgueil. Je crois sincèrement que tout soignant devrait se remettre en question face à une telle demande, savoir si la demande lui a été faite à lui en particulier, ou à d'autres soignants. Pour moi, ça voudrait surtout dire que je n'ai pas su faire preuve d'assez d'humanisme, de compassion, que je n'aurais pas su la soigner (car malgré tout, il reste toujours des soins, au moins de confort, à effectuer) de façon "humaine", c'est-à-dire en considérant que, malgré sa souffrance, l'individu que je soigne est une personne. Et crois-moi, même pour une personne qui ne peut plus parler, il y a beaucoup de choses qui peuvent passer par le regard... » Je souhaiterais poursuivre ici cette conversation… |
Amodeba Bretagne
Nous a rejoints le : 06 Sept 2004 Messages : 4 687 Réside à : Bzh |
présente. Mais je ne vois pas trop où tu veux en venir, en fait... |
errantgris Grand membre
Nous a rejoints le : 19 Mai 2005 Messages : 642 |
Ou je veux en venir…
Je vais essayer de faire un synthèse de ce qui a été dit (reprenez moi si elle vous apparaît inexacte) : Notre patient est entouré par sa famille dans l’amour et le respect. Il souffre physiquement d’une maladie incurable clairement diagnostiqué. Il formule une demande claire et sincère d’assistance pour mettre un terme à son existence. Ce patient est serein face à sa mort. Il manifeste de la tranquillité d’esprit, il n’est pas atteint de trouble psychiatrique, de trouble de la personnalité et n’est pas sous influence. Amodeba étant soignante tu considère cette demande comme un échec personnel si ce patient fait la demande dans ton service. Mikross lui considère qu’en faire un échec personnelle s’est faire prévaloir sa pensée sur celle du patient. Errantgris estime que la demande du patient est recevable, que la réticence d’Amodeba est légitime mais que cette réticence personnelle ne veut dire qu’une chose : Tu ne peux pas recevoir cette demande et par conséquence assister le patient dans sa demande. Ma question est la suivante : Si un soignant estime être suffisamment en accord avec la demande du patient et lui même, considérait vous alors l’assistance qu’accepte de porter le soignant à ce patient, pour mourir, comme un crime ? (Ne prenez pas en considération la Loi bien évidemment puisqu’elle interdit l’euthanasie. La réflexion est en dehors de la réalité légale du moment.) |
jeanne Grand membre
Nous a rejoints le : 04 Mai 2004 Messages : 713 Réside à : nantes |
Une objection se malade ne peut théoriquement plus souffrir physiquement avec les barbituriques. Bien que je ne suis pas dans la branche médicale, si il souffre ça peut être moralement et par le regard des autres. C'est comme pour un suicide quand on vas plus bien dans sa tête.
Si, on part du point de vue provie, il faudrait accompagné les malades, mais aussi et surtout brieffer les visiteurs du malade ou jouer la comédie. [ Ce Message a été édité par: jeanne le 20-11-2005 à 09:53 ] |
ADVITAM Membre confirmé
Nous a rejoints le : 14 Fév 2005 Messages : 1 908 |
ce n'est pas au corps medical à aider les gens à se suicider |
errantgris Grand membre
Nous a rejoints le : 19 Mai 2005 Messages : 642 |
Jeanne : Citation: La demande du patient est-elle de ne plus souffrir ou de mettre un terme à son existence sans souffrir ? Si ce n'est qu’une question de souffrance physique il demanderait un traitement, ce n’est pas le cas. Il va mourir, décliner et se détériorer. Il souhaite partir à un moment qu'il choisit, soit avant la détérioration. Citation: Non Jeanne, cette personne n’est pas dépressive, anxieuse, mais pleinement consciente de sa maladie, de son évolution et de la mort. Elle souhaite cesser de vivre avant d’être dans un stade de la maladie qu’elle considère comme une « non vie ». Elle est parfaitement au courant de l’accompagnement de soins palliatif qui lui est proposé, des traitements susceptible de la soulager de ses souffrances quand elle déclinera. Mais son choix est autre, en toute conscience. Elle va « bien dans sa tête », elle est sereine et prête à mourir pendant qu’elle se sent pleinement vivante, après avoir préparer son départ auprès de sa famille, ses proches… ADVITAM : Citation: Ni à quiconque selon moi. Quand est-il selon toi pour l’euthanasie ? Amodeba : Citation: Pour moi c’est toujours atroce quand une personne prend le pouvoir sur l’autre et décide à sa place. |
Amodeba Bretagne
Nous a rejoints le : 06 Sept 2004 Messages : 4 687 Réside à : Bzh |
En l'occurrence, sa décision va contre mes convictions. Je n'agirai pas contre mes convictions > protéger la vie jusqu'au bout, même s'il s'agit d'une "non-vie". Le déclin de la vie fait partie de la vie. C'est difficile, mais je crois qu'il faut savoir l'accepter. Et j'ai vu quand même pas mal de personnes décliner, à commencer par ma propre grand-mère, qui a vécu une fin de vie extrêmement difficile. De même, travaillant en maison de retraite depuis plusieurs mois, j'ai vu de tout en matière de déclins. Certains ont la chance de "partir" plutôt bien et vite, d'autres plus difficilement. Ce qui compte avant tout, à mon avis, c'est l'accompagnement.
En fait, ce que la personne n'accepte pas, c'est l'idée de la déchéance... Peut-être y a-t-il quelque chose à creuser de ce côté. Amodeba |
mikross Membre confirmé
Nous a rejoints le : 07 Déc 2004 Messages : 1 280 Réside à : CharlyKing |
errantGris--> présent aussi
amo-->la déchéance... quel joli mot... moi j'ai super envie de ne plus pouvoir me lever, d'avoir du mal à respirer, de ne plus pouvoir parler... vivement dans 50 ans que je puisse enfin vivre ca. c'est la plus belle partie de la vie. bon, cette entree en matière etant tres dure, je vais essayer d'etre zen a partir de maintenant. je viens de surinterpretter tes propos mais quelque part, c'est de ca qu'on parle. je ne te connais pas, mais j'imagine que physiquement, tu es dans la pleine force de l'age, tu as des projets d'avenir (entre autre un mariage d'après ce que j'ai lu, suivi de plein de petit amodeba qui rempliront ta vie pour les 30 prochaines années), etc etc. ce n'est pas une critique, je suis dans ce cas (enfin, je cherche une madame mikross ). je ne peux pas prédire dans quel état je serai dans 50 ans, peut etre meme que je serai devenu plus catho que benseiz et résolument contre l'euthanasie dans mon cas. j'espere juste que j'aurai encore la capacité de pouvoir apprehender que d'autres ne pensent pas comme moi. je ne peux pas prédire comment je mourrai (ni quand, j'ai vu passer une voiture qui brullait un feu de trop pres hier pour jurer que je vivrai 50 ans). par contre, j'aimerais savoir que j'aurai le choix si je subis une déchéance irréverssible accompagnée de souffrance me laissant le choix entre l'hébétude des médicaments ou une souffrance intense, etc de pouvoir y mettre fin. évidemment, on peut difficilement prédire de quoi sera fait l'avenir, meme à court terme et donc difficilement prédire que nos décisions d'aujourd'hui n'auront pas des conséquences néfastes... mais je ne pense pas que la logique qui accompagne les pro euthanasie soit une logique mercantile. en fait, ca releve plutot de la meme logique que la tienne. nous voulons ce qu'il nous semble le mieux pour la personne en fin de vie. en proposant un choix. je pense qu'il est immoral d'obliger qui que ce soit à mettre fin à la vie d'une personne donc je trouverais anormal que tu te retrouve obligée d'accomplir cet acte et je comprends ta réaction... laisse les pro-euthanasies agir selon leurs convictions. je ne suis pas très sur d'avoir été très clair corr--> si je peux me permettre, des ambitions mercantiles sur la mort qu'elle soit naturelle ou provoquée, y'en a déjà pas mal... et pas que du privé (j'ai vu par hazard l'aumonier de mon ancienne unité dire candidement dans une interview télévisée qu'il n'ay avait surement aucune idée pécunière de la part de l'évéché de faire payer un enterrement 3 4 * plus cher qu'un mariage alors qu'il y a beaaaaauuuuuucoups plus d'enterrement que de mariage (de part chez nous)) |
Amodeba Bretagne
Nous a rejoints le : 06 Sept 2004 Messages : 4 687 Réside à : Bzh |
Je suis effectivement dans la force de l'âge
Ceci dit, je vois ce que peut être la déchéance tous les jours au taff. Je ne suis pas à la place de mes patients, certes. Mais je pense que je peux appréhender ce que ça peut donner. Et ça ne me fait pas peur pour le moment. Amodeba |
errantgris Grand membre
Nous a rejoints le : 19 Mai 2005 Messages : 642 |
Je souscris au propos de Mikross concernant « l’immoralité » d’obliger des soignants à pratiquer une euthanasie légalisée. Cette obligation a-t-elle jamais été envisagé ?
Je ne penses pas. Non je crois que c’est un soin qui demande une approche personnel aussi intense que celle de ce patient décrit plus haut. Seul des soignants eux même sereins, informés et convaincus de l’honorabilité de la demande du patient et de l’accomplissement de la volonté du patient, pourraient être amené à pratiquer l’euthanasie. |
mikross Membre confirmé
Nous a rejoints le : 07 Déc 2004 Messages : 1 280 Réside à : CharlyKing |
non, cette obligation de pratiquer un acte n'a pas encore été envisagée... mais d'ici à ce qu'un medecin se retrouve au tribunal pour non assistance à personne en danger...
c'est un peu le probleme, je pense que beneficier de ce choix est une bonne chose... mais des dérives sont possibles |
Amodeba Bretagne
Nous a rejoints le : 06 Sept 2004 Messages : 4 687 Réside à : Bzh |
Aaaaaaaaaaah les dérives... Je ne veux pas dire, mais l'avortement devait être envisagé en cas de détresse de la mère... Je doute que les 200 000 avortement par an en France rentrent dans ce cadre... Je crains des dérives de ce style. Outre que moi, je serais incapable de pratiquer l'euthanasie. Même si le patient me le demande. Ceci dit, ça ne m'empêchera pas de lui expliquer pourquoi je ne veux pas le faire |
errantgris Grand membre
Nous a rejoints le : 19 Mai 2005 Messages : 642 |
Admettre une possibilité de « dérive » de l’euthanasie c’est admettre une possibilité de situation non déviante de l’euthanasie.
On progresse. |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Une histoire qu'il vaut mieux connaître en parlant de ce sujet.
Ou comment une petite fille qui devait être euthanasiée revit avant d'être mise à mort. Haleigh Poutre |
errantgris Grand membre
Nous a rejoints le : 19 Mai 2005 Messages : 642 |
Bonjour, bonjour... Une petite visite de courtoisie en ces contrées !
Zèbre vois-tu une différence fondamentale entre l'exemple que tu cites et le débat qui a eu lieu ici même ? Moi Oui : Il n'y a aucune demande d'assistance, aucune demande tout court, de la part de cette jeune fille. C'est une décision arbitraire extérieur. Selon moi l'euthanasie ne peut être appliqué dans ce cas. |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Etant donné qu'elle est mineure (en en état comateux), cette décision est pourtant légale. Mais c'est vrai que ce n'est pas le même débat que lorsque la personne en fait elle-même la demande.
Au moins, on est d'accord sur cette histoire. |
Grenouille Membre actif
Nous a rejoints le : 13 Fév 2005 Messages : 98 Réside à : Orléans |
moi c'est a ma mère que l'on a proposé d'etre euthanasiée (car sur un plan medical elle avit les plus forte douleur!)cela fait un choc mais elle a refuser grace a son immense croyance. |
Raoul, chat tigré Chat de génie
Nous a rejoints le : 23 Juil 2005 Messages : 1 859 Réside à : Le Chesnay-Paris |
Pardonne moi de revenir rapidement sur ton message et mon ignorence mais:
Je croyais que l'euthanasie était interdite en France, donc à Orléans... |
Grenouille Membre actif
Nous a rejoints le : 13 Fév 2005 Messages : 98 Réside à : Orléans |
tu es sur de ce que tu dis car la personne qui me l'a dit est mon père et il tenait ça d'un medecin (ou alors ce dernier n'a pas employer le bon vocabulaire!) |
Amodeba Bretagne
Nous a rejoints le : 06 Sept 2004 Messages : 4 687 Réside à : Bzh |
l'euthanasie est effectivement interdite en France, pour le moment. |
Grenouille Membre actif
Nous a rejoints le : 13 Fév 2005 Messages : 98 Réside à : Orléans |
c'est vrai j'ai verifier sur le coup je n'ai pas fait attention mais la personne qui me l'a dit a du se tromper de vocabulaire!!!!!!! |
Lys Membre notoire
Nous a rejoints le : 01 Août 2005 Messages : 58 Réside à : Yvelines |
soit cette personne s'est trompée dans son vacabulaire, soit tu es tombe sur un medecin qui accepte de le faire dans certaines conditions meme si c'est illégale en france... |
A.P.L.S. Membre notoire
Nous a rejoints le : 04 Mars 2006 Messages : 67 Réside à : Angers |
Heureusement, que c'est interdit en France ... |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Texte: Intéressante façon d'aborder le problème de l'euthanasie, car pour un peu, et ils débranchaient cette dame et la tuaient à proprement parler. Et le problème n'est pas celui d'une erreur de diagnostic, mais du fait que la mort clinique n'est tout simplement pas irrémédiable et ne justifie à elle seule pas la décision de couper les soins. Et certainement pas aussi vite ! |
Mr Isatis renard polaire
Nous a rejoints le : 10 Mai 2004 Messages : 5 554 Réside à : Paris - Menilmontant |
Je vois pas pourquoi ce sujet est en section catholique... c'est un peu une manière de confisquer le débat mais bon, on a l'habitude...
De toute manière je vois pas trop l'intérêt du post. Le type à bien dit : "Il faudra prendre une décision", ce qui est maladroit certes, mais logique et surtout différent de "il faut", et la famille aurait pu de toute manière refuser qu'on la débranche cette machine, personne ne leur à mis le couteau sous la gorge ni posé d'ultimatum. |
Suricate M. Herpestinae
Nous a rejoints le : 06 Nov 2007 Messages : 1 748 Réside à : Désert sud Africain |
Oui mais ce n'est pas toujours forcément les médecins qui délirent, çà peut être parfois carrément la famille! C'est moche! |
epervier loiret Membre confirmé
Nous a rejoints le : 19 Déc 2008 Messages : 3 463 Réside à : Vannes |
le premier homme que j'ai aimé est décédé d'une leucémie, ça c'est le coté officiel..propre et légal.
Le coté officieux, c'est qu'une jeune infirmière à fait une euthanasie sur ordre, et en est restée bouleversée à vie...et que sa tutrice de stage lui à clairement dit que si elle voulait être vraiment infirmière un jour, ben....elle devra accepter ce genre de chose plus ou moins caché en France dans les hopitaux. L'ennuis c'est que ce jeune homme de 28 ans, ne voulait pas mourir, jamais...il voulait vivre. Je le voyaiS tous les 3 jours à l'hopital un après midi entier.La famille de ce garçon est démolie...et j'espère qu'elle trouvera la paix un jours. Ben, perso, cette expérience horriblement douleureuse, j'ai pû l'analyser auprès de mes parents, plus âgés, plus mûrs, plus capables, plus éclairés d'un point de vue foi , pour murir de mon propre coté. je n'en veux à personne, c'est tout un système qui est à revoir et à penser,puis à mettre en pratique. Je pardonne très volontier à cette infirmière,jeune et peu préparée à cette difficultée, j'en veux sérieusement après sa hièrarchie.(entre ce qu'il est diplômatique de dire à la famille ou la presse, et le reste, hein...) Bernard Kouchner, à je crois , avoué un jour avoir euthanasié des pauvres gens dans des pays pauvres, parce que selon lui, il n'y avait plus d'espoir pour ces pauvres...il y à eu une polémique médiatique...je pense qu'il à été confronté à de douloureux cas de consciences. Je crois qu'il est urgent que ce sujet là soit un jours débattus entre; familles,médecins, citoyens de la vie civile et hautes autorités religieuses en france (toutes les religions) avec comme priorité des priorité la vie pour ces personnes malades ou blessées. Il existe un hopital qui aide les personnes en fin de vie, c'est l'hopital gustave roussy à villejuif (Paris). Et curieusement, des petits miracles vers la vie existe. |
Aller à Page précédente 1|2|3|4|5|6|7|8|9 Page suivante | ||
Signaler |
technique | |
bonne humeur |