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Auteur | Euthanasie |
ADVITAM Membre confirmé
Nous a rejoints le : 14 Fév 2005 Messages : 1 908 |
ur l'instant , sur un bord de route, je ne connait aucun sauveteur qui ne va pas tenter tout ce qu'il lui est possible |
jeanne Grand membre
Nous a rejoints le : 04 Mai 2004 Messages : 713 Réside à : nantes |
Citation: Bien entendu tout activité a un impacte sur l'économie! Mais le problème "premier" est ailleur. Faut-il garder en vie une personne qui demande de ne plus vivre? Sur le problème des comas, à la limite le problème se pose moins pour moi. Le patient qui est inanimé ne peut exprimer de souhait, donc on le fait vivre. Après on peut imaginer le souhait d'un patient d'êtres euthanasié de manière anticipé, se qui resterais complexe à déterminé suivant les causes et conséquences! |
ADVITAM Membre confirmé
Nous a rejoints le : 14 Fév 2005 Messages : 1 908 |
-->Akela
t'as prevu quel point de bascule entre coût/profit pour euthanasier tes parents? |
Akela NDE Akela
Nous a rejoints le : 01 Avr 2005 Messages : 4 922 Réside à : Dijon |
Au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, Ad', je ne suis pas particulièrement favorable à l'euthanazie ... Au niveau de l'acharnement thérarpeutique, il coûte en effet cher. Mais ce n'est pas par le prix qu'on différencie l'acharnement thérapeutique des soins normaux. Il peut y avoir un acharnement thérapeutique gratuit, comme le type qui continue un massage cardiaque sur une personne manifestement morte (Enfin, je m'entends, dont la mort est certaine et effectuée.) Ce qu'il faut voir, c'est ce que la thérapie apporte à la personne. Maintenir artificiellement en "vie" physiologique un corps cérébralement mort n'a aucun intérêt. Le rôle de la médecine, dans ces cas-là, est de pallier aux insuffisances de la nature et de soulager la douleur. Lorsque la mort vient naturellement, il s'agit surtout de soulager la douleur, la defficience étant naturelle. Il n'y a pas là de question économique : il ne s'agit pas d'euthanasie ... [ Ce Message a été édité par: Akela NDE le 25-05-2005 14:12 ] |
errantgris Grand membre
Nous a rejoints le : 19 Mai 2005 Messages : 642 |
Bonjour à tous, ceci est ma première intervention sur ce forum.
Pour me présenter brièvement je suis un homme de 30 ans, marié et père de 2 enfants. Je n’ai aucune croyance religieuse. Je suis infirmier et j’ai eu le privilège d’accompagner des hommes et des femmes dans leurs derniers instants. Je ne suis pas fondamentalement pour l’euthanasie et dans l’accompagnement des personnes en fin de vie et de leurs familles j’ai vécu le pire et le meilleur. Le pire se sont ces personnes qui meurent seul, d’une longue maladie, dans une chambre d’hôpital et qui reçoivent une vingtaine de visite à la morgue. C’est aussi ces hommes et ces femmes que l’on ne soulage pas de leurs douleurs sous prétextes qu’ils mourront (peut-être) plutôt avec un traitement. Le meilleur se sont ces moments uniques d’une famille qui entoure le mourrant jusqu'à son dernier souffle et qui vive le dernier instant de leur parent comme une libération, l’accompagnement permet ce genre de réflexion qui mène à l’acceptation du départ inéluctable « lâche prise, tu as assez lutté, nous sommes prêts à te laisser partir ». C’est aussi des médecins compétents, dignes et empathiques, qui savent soulager les derniers instants avec des traitements adaptés. L’accompagnement et donc, pour moi, toujours à privilégier quand la vie lui donne un sens ! Mais quand est-il de ces « vies » qui n’ont plus aucun sens malgré la volonté des soignants, de la famille et du principal intéressé ? Privé de plusieurs de leurs sens (voir tous), de leur potentiel à se réaliser dans la vie. Ne peut-on entendre que la vie puisse devenir une prison ou la souffrance règne en despote absolu ? Quand toutes les tentatives entreprises pour redonner un sens à la vie de ces humains ont échoué ne peut-on entendre la supplique de ces suppliciés de la vie ? J’entends souvent parler de crainte « d’abus » si jamais une loi autorisant l’euthanasie venait à passer, mais reconnaître qu’il peut y avoir abus c’est sous-entendre qu’il y a des situations « non-abusives » ! L’errantgris. P.S : L’argument, la crainte, que l’on tue « ses » personnes âgés, « ses » handicapés…, m’apparaît hors de propos. Ils s’agit bien de réfléchir sur le fait de donner la possibilité, à une personne consciente et qui exprime son choix (et ce peut être un handicapé ou une personne âgée !), d’obtenir une assistance pour mettre un terme à son existence. Je lis ici ou là que d’autres souffrants ont décidé d’aller au bout de leurs existences naturelles et qu’ils ont affronté et assumé de manière constructive leurs fins de vie avec courage, c’est très vrais beaucoup le font et ils ne s’agit pas non plus ici de leur retirer ce choix et cette capacité à gérer et assumer la souffrance, le renoncement et la mort. Mais peut-être faut-il prendre conscience que nous sommes des êtres avec des capacités, des histoires, différentes les unes des autres et que certains ne pourront accepter, assumer de vivre une déchéance du physique et/ou de l’esprit mais au contraire assumer et accepter de mourir pleinement conscient de ce qu’il quitte (plus tôt). Ces deux cheminements peuvent être respectable à mes yeux et en accord avec ma propre conscience. |
Amodeba Bretagne
Nous a rejoints le : 06 Sept 2004 Messages : 4 687 Réside à : Bzh |
@ toi, futur collègue
Il me semble, pour avoir vécu quelques fins de vie au cours de mes stages, et avoir entendu parler de 2 fins de vie qui me sont relativement proches, que j'ai une petite expérience de la chose. Sincèrement, te sens-tu capable de pousser la seringue fatidique ? Moi pas. Ni pour mes proches, ni pour des patients, et ce, quelle que soit la situation. Avant d'être des mourants, des souffrants, ce sont des êtres humains, encore en vie. Si les horreurs du communisme et du nazisme ont tant choqué, c'est parce que ces idéologies niaient la dignité fondamentale de l'être humain, et pratiquaient une forme d'eugénisme. Ce n'est pas parce qu'on n'est plus productif qu'on n'est plus bon à rien... Je crois que, même sur un lit de mort, la personne peut faire passer un message. Je pense à Jean-Paul II, pour prendre une personne connue. Il a choisi de ne pas pousser plus loin les thérapeutiques. Peut-être le choix lui était-il plus facile que pour d'autres, compte-tenu de son âge. Et pourtant... D'une certaine manière, on peut dire qu'il a choisi sa façon de mourir. Il a accepté sereinement qu'il était en fin de vie. La technique me semble un glaive à double-tranchant. D'un côté, elle permet de sauver des vies, avec des séquelles supportables à vivre. De l'autre, on en arrive à de l'acharnement thérapeutique. On ne veut plus accepter la mort. Pourtant, c'est le seul évènement certain de notre vie... Amodeba |
errantgris Grand membre
Nous a rejoints le : 19 Mai 2005 Messages : 642 |
Citation: Bonsoir futur collègue paramédical. Je vais réagir à quelques moments précis de ton propos qui sont très intéressant. Premièrement cette question « te sens tu capable de pousser la seringue ? » Vois tu, par expérience, les personnes, que j’ai côtoyé, employaient très généralement énormément d’énergie pour rester en vie, à tout prix. Cela en devient presque trop douloureux pour la famille qui en appel au patient pour qu’il lâche prise. La plupart des gens sont très attachés à la vie, malgré la souffrance, et ils luttent de toutes leurs forces jusqu'à la fin parce que la mort, cette inconnue, les terrorise. Alors « pousser la seringue » et loin, très loin, d’être une situation fréquente. Cependant il peut arriver que des personnes suffisamment sereine avec leurs propres fins, leurs propres histoires, envisagent de mettre un terme à leurs existences avant de décliner tant au niveau de l’esprit que du physique, il demande alors de l’assistance pour mourir dignement (c’est à dire pour eux sans souffrance et dégradations). Ces personnes ne souffrent pas de maladie mentale, elles ne formulent pas leurs demandes dans le contexte d’une dépression, mais elles formulent leurs demandes en accord avec leurs propres sagesses et consciences. Il y a différentes façons d’aborder la mort que l’on soit, le mourant, l’accompagnant et le soignant. Certains lutteront jusqu’au bout et cela sera aidant pour l’acceptation de la famille, d’autres peuvent décider en toute sérénité de partir un peu plus tôt en préparant soigneusement leurs départs et ce faisant ils peuvent aussi aider leurs familles à accepter, à digérer, cet adieu. Pour les soignants c’est la même chose, il y a autant d’êtres humain différents que de soignants différents. Certains se sentiront incapable d’envisager que l’on puisse partir plus tôt, d’autres accepteront d’être une assistance pour ceux qui en font la demande. Et tous seront respectable dans leurs choix tant qu’ils agissent dans les limites de leur professions et de la loi. Personnellement dans les accompagnements que j’ai réalisé c’est en toute intégrité avec ma conscience que j’ai appliqué les prescription des médecins de traitement antalgique et tranquillisant qui ont permis à ces mourants de partir apaisés. Peut-être ces traitements ont-t-ils accéléré de quelques heures les trépas de mes patients, je ne peux le savoir, mais je ne considère pas cela comme de l’euthanasie, tout comme je ne considère pas la mort comme un échec. Deuxièmement ces remarques : « niaient la dignité fondamentale de l'être humain » et « Je crois que, même sur un lit de mort, la personne peut faire passer un message. » Injecter une dose mortelle à un personne sans demandes éclairés de sa part, sans consentement, même si elle se trouve dans d’horribles souffrances c’est un meurtre. Il n’y a pas d’autre qualification. C’est nier l’histoire de cette personne, ses capacités à affronter la fin de son existence, bref c’est se soulager soi de cet insupportable spectacle. Alors effectivement on ne laisse pas la possibilité à cet humain de laisser un dernier message, c’est nier sa dignité. Mais quand est-il quand ce mourrant a pour dernier message qu’on le soulage et qu’on l’aide à partir, puisqu’il sait que sa fin est arrivé ? Que fait-on pour ses personnes qui ont pris soins de faire leurs adieux à leur proches, qui se sentent serein face à la mort et qui demandent une assistance pour mourir ? N’est ce pas nier leur dignité que de ne pas les entendre ? Ne pas entendre ce dernier message c’est penser à soi ou à cette personne ? (Il ne faut pas se nier soi-même bien entendu et je peux tout à fait entendre que ce soit un geste que l’ont refuse, mais il s’agirait de refuser ce geste et de le laisser à un autre.) Je n’ai jamais eu à faire face à une tel demande personnellement et la loi n’autorise pas l’euthanasie. Mais ma conscience me travaillerait face à une personne que je sentirai suffisamment claire, sereine et sage dans sa demande. L’errantgris. PS : je suis en vacance pendant une vingtaine de jours, loin des forums et d’Internet, alors à bientôt ! |
Amodeba Bretagne
Nous a rejoints le : 06 Sept 2004 Messages : 4 687 Réside à : Bzh |
Bonsoir,
Merci pour ta réponse très intéressante, et qui a le mérite d'apporter ton expérience. Je suis entièrement d'accord concernant le soulagement des souffrances tel que tu le décris. Si l'intention première est de soulager, même si ça a pour corollaire d'abréger quelque peu la vie du patient, cela ne me pose pas de problème. Je crois que c'est le travail admirable de nos collègues de soins palliatifs. Ne crois-tu pas que, comme je l'ai évoqué au cours de ce fuseau, l'acceptation de la mort est corrélée à la conception que l'on a de la personne humaine ? Et aussi à la perception que l'on a de cette conception venant des personnes qui nous entourent ? Ce que tu suggères pour des personnes éclairées, n'est ni plus ni moins qu'un assistanat au suicide. De plus, dans ton hypothèse, les personnes en question souhaitent éviter des souffrances, des "diminutions physiques ou psychiques". Mais qui dit qu'elles auront lieu ? Nul ne sait de quoi la vie de tout un chacun sera faite... Je te pose la question : en vertu de quoi aide-t-on des personnes suicidaires d'un côté, avec le principe de non-assistance à personne en danger, et d'un autre côté, aiderait-on des personnes à se suicider ? D'un point de vue moral, (je suis catho pratiquante), il y a quelque chose qui va contre ma conscience. Mais d'un point de vue strictement éthique, je te pose la question. Amodeba |
errantgris Grand membre
Nous a rejoints le : 19 Mai 2005 Messages : 642 |
Bien entendu j’évoquai de personnes atteintes de maladie incurable, en stade terminal et qui souhaitent partir alors qu’ils leurs restent quelques mois à vivre par exemple.
Je ne pensais pas du tout à une assistance au suicide, mais tu as raison il faut bien préciser les choses. Je parle bien de personnes condamnées par la maladie à plus ou moins longue échéance et pour qui mourir dignement signifie mourir en toute conscience, sans souffrances, ni dégradations. Des personnes qui font ce choix en accord avec eux-mêmes, bien informé médicalement de l’évolution inéluctable de leurs maladies. Encore une fois il ne s’agit pas de se débarrasser de « nos cancéreux », « nos déments »… comme j’ai pu lire, ici ou là, mais d’entendre le choix de personnes qui ne souhaitent pas affronter la souffrance d’un cancer en stade terminal ou d’une démence ! N’est ce pas tout de même fondamentalement différent ? Ces personnes vont mourir de cette maladie, elle souhaite simplement choisir quand et dans quel état de conscience. Concernant le risque auto-agressif, le risque suicidaire, il résulte généralement d’une symptomatologie dépressive donc de la santé mentale ce qui écarte pour moi toute notion de sérénité, de sagesse dans une demande d’assistance à la mort. Une personne condamnée et présentant une symptomatologie dépressive a besoin d’un accompagnement, d’un soutient, elle ne peut formuler une demande recevable d’euthanasie. |
Amodeba Bretagne
Nous a rejoints le : 06 Sept 2004 Messages : 4 687 Réside à : Bzh |
Citation: Il me semble qu'il est utopique de penser que la souffrance n'existe plus. On pourra certes l'atténuer, notamment la douleur, et je pense que je ne t'apprends rien de ce côté-là, avec le progrès des antalgiques. On peut également utiliser (avec une dose raisonnable, ce qui signifie pour moi sans pour autant assommer le patient) les hypnotiques. Ces aides thérapeutiques sont précieuses. N'oublions pas, bien entendu, tous les soins de confort. Enfin, il y a également l'aspect psychologique. C'est ce que développent les soins palliatifs. En outre, une personne peut très bien dire, alors qu'elle n'est pas malade, que jamais elle n'acceptera la "déchéance" physique ou psychique, et changer d'avis par la suite. La maladie fait le plus souvent changer les perspectives chez les personnes, je ne t'apprends rien. Il n'en reste pas moins que, même avec l'accord de la personne, il s'agit d'abréger une vie. Au nom de quoi une fin de vie est-elle moins digne d'être vécue qu'une autre ? De plus, je me répète, mais on ne peut jamais être sûr à 100 % de ce qu'on va vivre. Citation: Pour les personnes atteintes de démence, admet qu'il est difficile de savoir ce qu'elles veulent réellement... J'ai travaillé quelque temps dans un Cantou centre d'animation naturel tiré d'occupations utiles, j'ai donc une petite expérience de la chose. Concernant les personnes atteintes de cancer, c'est effectivement plus délicat... J'avoue ne pas bien connaître cette pathologie. A partir de quand considère-t-on qu'on entre en stade terminal ? Et puis, n'y a-t-il pas un risque, si cette pratique se "généralise", d'une assistance au suicide de plus en plus tôt, peut-être même dès l'annonce du diagnostic ? Tu parles de sérénité et de sagesse dans une demande d'assitance à la mort. Sincèrement, je doute que quiconque soit serein, face à ce qui reste encore un mystère, et notamment pour l'après (espérance ou non en une vie après la mort). Il me semble que tu avais dit n'avoir jamais entendu pareille demande ; as-tu des collègues qui t'en ont parlé ? Enfin, je pense sincèrement que le risque est trop grand d'euthanasier des personnes qui ne l'ont pas désiré... On apprend l'éthique dans les formations médicales, seulement avoir une démarche éthique ne s'improvise pas... Amodeba |
errantgris Grand membre
Nous a rejoints le : 19 Mai 2005 Messages : 642 |
Il n'en reste pas moins que, même avec l'accord de la personne, il s'agit d'abréger une vie. Au nom de quoi une fin de vie est-elle moins digne d'être vécue qu'une autre ? De plus, je me répète, mais on ne peut jamais être sûr à 100 % de ce qu'on va vivre.
?Inversement est-ce à nous de décider pour ces personnes que leurs vies dois encore avoir un sens et aller à son terme. Dans les deux positions ce qu’il faut éviter c’est de prendre le pouvoir sur la personne. |
errantgris Grand membre
Nous a rejoints le : 19 Mai 2005 Messages : 642 |
Me revoici après quelques jours de vacances bien mérités ;) Amodeba pas de réaction à mon dernier post? |
aurochs Membre confirmé
Nous a rejoints le : 18 Nov 2003 Messages : 1 194 Réside à : Lille |
oui je suis aps Amodeba... j'avais pas vu le fuseau avant... et dis-moi, 22 jours de vacances, ca va la vie est belle!!
Dans les deux positions ce qu’il faut éviter c’est de prendre le pouvoir sur la personne. "Prendre pouvoir dur la personne" n'est pas forcement mauvais... Un pere qui interdit a son fils de sortir parce qu'il a fait une connerie, c'est pas forcement mauvais. De meme, un ami qui obligerait un pote a laisser tomber la bouteille parce que ce pote est devenu alcoolique; cela n'est aps mauvais car ca contribue au bien de la personne (bien physique et/ou moral-intellectuel) Donc la oui il s'agit de dire non... Mais ca n'est pas mauvais... |
Amodeba Bretagne
Nous a rejoints le : 06 Sept 2004 Messages : 4 687 Réside à : Bzh |
Personnellement, je pense sincèrement que légiférer sur l'euthanasie comporte un risque trop grand de prendre le pouvoir sur la personne, et de décider à sa place que sa vie ne vaut plus la peine d'être vécue... |
lux = ocelot Nuisible
Nous a rejoints le : 07 Juin 2004 Messages : 254 Réside à : bordeaux |
Une nation qui traite ses membres faibles comme des parasites et vise à les exterminer est deja en pleine désagrégation. |
jeanne Grand membre
Nous a rejoints le : 04 Mai 2004 Messages : 713 Réside à : nantes |
Citation: Comme le vatican avec les homos? |
Montoire Membre confirmé
Nous a rejoints le : 19 Avr 2004 Messages : 2 029 Réside à : Blois, La Flèche, Lorraine, Blois |
while (this.stupidite>10) {
pitie++; this.pardon(); //this.stupidite = 0; if (provocation) { nb_provocations++; this.stupidite++;} } |
Dr. Cerf Vincent Cervidé
Nous a rejoints le : 25 Oct 2001 Messages : 5 338 Réside à : Paris |
Vive le C++
pitie++ ou ++pitie ? |
lux = ocelot Nuisible
Nous a rejoints le : 07 Juin 2004 Messages : 254 Réside à : bordeaux |
Chère Jeanne,
Le Vatican à prévu d'euthanasier les homo? Tiens! Voila quelque-chose que tu m'apprend et je suis fort aise d'être instruit par le biais de ce forum mais si je puis me permettre, il subsiste en moi un léger doute quand à la véracité de cette information. |
jeanne Grand membre
Nous a rejoints le : 04 Mai 2004 Messages : 713 Réside à : nantes |
Citation: Cher Lux, Le vatican n'as jamais broncher quand des homos ont pris une douche boch. Et ils sont toujours vu à la façon vermine, me trompe-je? |
lux = ocelot Nuisible
Nous a rejoints le : 07 Juin 2004 Messages : 254 Réside à : bordeaux |
à la façon vermine?
Non!!! Absoluement pas!! L'Eglise ne méprise personne, elle n'hésite pas à dire que c'est mal quand c'est mal. C'est tout! Tu voudrais que l'Eglise dise que tout est bien et qu'on peut tout faire? Dans ce cas, le meurtre est bien, le vol est bien,... Quant aux Boch, les Catholiques ont été les premiers à cacher des juifs, à se battre contre l'ennemi et (dois-je le rappeller)les premiers à être combattu en Allemagne en même temps que les Handicapés bien avant les juifs. Alors qu'on arette de dire des conneries à propos des boch et des Catholiques. |
FleurdeLys Lys
Nous a rejoints le : 05 Mai 2004 Messages : 1 146 Réside à : Bordeaux |
Citation: Le vatican? jamais bronché?! relis les historiques.....Vermine non...ils ne sont pas vus en tant que tels. Pour beaucoup, ça reste une maladie. Avant d'avancer des idées comme ça, il faut des preuves. J'attends! |
lux = ocelot Nuisible
Nous a rejoints le : 07 Juin 2004 Messages : 254 Réside à : bordeaux |
c'est normal qu'on soit plusieurs à soupirer pour tes beaux yeux mais c'est moi qui reussirais. |
FleurdeLys Lys
Nous a rejoints le : 05 Mai 2004 Messages : 1 146 Réside à : Bordeaux |
...ahhhh?! Lantenac n'a qu'a bien se tenir si j'ai bien compris |
errantgris Grand membre
Nous a rejoints le : 19 Mai 2005 Messages : 642 |
Errantgris :
« Quand le patient est entouré par sa famille dans l’amour et le respect. Qu’il ne souffre « que » physiquement d’une maladie incurable et qu’il formule une demande claire et sincère d’assistance pour mettre un terme à son existence. Cela sans contraintes d’aucunes sortes. Que pensez d’une telle demande ? » Baloo15 Citation: ________________________________________ « Errantgris, je ne pense pas que le cas que tu présentes existe réellement. Je n'imagine pas une personne comblée sur le plan moral et entourée de personnes qui l'aiment demander la mort. Quant aux souffrances physiques, la médecine peut toujours au moins les atténuer. » ________________________________________ errantgris : « Tu ne penses pas que cette personne puisse exister. Tu ne peux l’imaginer. Tu ne veux ? Voici un point central de notre réflexion car cette personne existe. Elle est celle qui est au centre du débat sur l’euthanasie. Il n’y en a pas d’autre. Pour quelle raison refuses-tu de l’imaginer ? Parce que cette personne, son entourage dépasse ta propre perception de la mort ? Parce que tu ne peux imaginer que l’on puisse sereinement demander la mort ? Je ne sais pas. Mais ce que je sais c’est que ne pas imaginer, penser, à cette personne c’est ne pas entrer véritablement dans le débat sur l’euthanasie. » Baloo15 : « Errantgris, j'ai hésité à mettre une astérisque pour préciser ce que je voulais dire... J'aurai du! Je vais donc te retourner la question : pourquoi une personne heureuse voudrait-elle mourir? Connais-tu beaucoup de personnes comblées qui souhaitent abréger leur vie? » Errantgris : « Cette personne est-elle heureuse ou sereine face à sa mort ? Elle manifeste de la tranquillité d’esprit. Concernant la Drogue je n’ai pas la volonté d’interférer avec la réponse de Mikross mais quel parallèle faire entre une personne dépendante (ayant perdu sa capacité à ne pas consommer) à un produit et le sujet qui nous occupe ? La non assistance ? Le sujet nous demande précisément une assistance. La mort n’est pas une maladie, le patient n’est pas en détresse, ni vulnérable, ni sous emprise. Comment aborder ce sujet ? Lui dire que tu ne peux pas ? C’est légitime et si d’autres le peuvent ? Je ne dis pas que c’est facile Baloo, je ne dis pas que beaucoup de personnes soient capable de cette tranquillité d’esprit. Je dis que tel est la seule possibilité d’envisager l’euthanasie puisque dans les autres cas la sérénité est absente et la demande caduque. » Amodeba : « errantgris, je suis étonnée quant à la personne dont tu parles. Vraiment, ne peut-on atténuer ses souffrances physiques ? Pour ma part, je n'ai pas eu à faire face à ce genre de demande. Par contre, j'ai vu des personnes en fin de vie. Aucune n'a fait cette demande, ni à moi, ni à d'autres membres de l'équipe soignante. Je crois, tout comme Baloo15, que la demande cache la question : veux-tu que je vive ? Et lorsque je dis que si la demande en question m'était faite à moi personnellement, ce serait un échec, c'est parce que quelque part, je n'aurais pas su lui montrer que je pense que sa vie, même souffrante, vaut la peine d'être vécue. Qu'elle peut m'apporter quelque chose à travers ce qu'elle vit, même si elle ne peut plus parler. » errantgris : « Bien sur Amodeba qu’elle est étonnante cette demande, bien sur qu’elle est rare. Bien sur qu’elle nous trouble ! Mais c’est la seule qui est recevable quand on parle d’Euthanasie. Au delà c’est de l’assassinat et/ou de l’abandon. Ce qui veut dire qu’une minorité de personne pourrait bénéficier de l’euthanasie, j’ai moi aussi (dans les soins) accompagné des mourants et ils ont tous choisi de s’accrocher à la vie. » Mikross : « Et lorsque je dis que si la demande en question m'était faite à moi personnellement, ce serait un échec, c'est parce que quelque part, je n'aurais pas su lui montrer que je pense que sa vie, même souffrante, vaut la peine d'être vécue. tu vas sans doute me trouver dur mais je trouve ca un peu orgueuilleux comme affirmation. dans le sens ou ta pensée doit prévaloir sur celle de la personne en train de mourrir. de plus tu peux très bien avoir réussi à lui fiare passer l'idée que c'est contre tes croyances et ta sensibilité personnelle et que ca n'influence pas son jugement. enfin ce n'est que mon avis. » Amodeba : « Ce n'est pas de l'orgueil. Je crois sincèrement que tout soignant devrait se remettre en question face à une telle demande, savoir si la demande lui a été faite à lui en particulier, ou à d'autres soignants. Pour moi, ça voudrait surtout dire que je n'ai pas su faire preuve d'assez d'humanisme, de compassion, que je n'aurais pas su la soigner (car malgré tout, il reste toujours des soins, au moins de confort, à effectuer) de façon "humaine", c'est-à-dire en considérant que, malgré sa souffrance, l'individu que je soigne est une personne. Et crois-moi, même pour une personne qui ne peut plus parler, il y a beaucoup de choses qui peuvent passer par le regard... » Je souhaiterais poursuivre ici cette conversation… |
Amodeba Bretagne
Nous a rejoints le : 06 Sept 2004 Messages : 4 687 Réside à : Bzh |
présente. Mais je ne vois pas trop où tu veux en venir, en fait... |
errantgris Grand membre
Nous a rejoints le : 19 Mai 2005 Messages : 642 |
Ou je veux en venir…
Je vais essayer de faire un synthèse de ce qui a été dit (reprenez moi si elle vous apparaît inexacte) : Notre patient est entouré par sa famille dans l’amour et le respect. Il souffre physiquement d’une maladie incurable clairement diagnostiqué. Il formule une demande claire et sincère d’assistance pour mettre un terme à son existence. Ce patient est serein face à sa mort. Il manifeste de la tranquillité d’esprit, il n’est pas atteint de trouble psychiatrique, de trouble de la personnalité et n’est pas sous influence. Amodeba étant soignante tu considère cette demande comme un échec personnel si ce patient fait la demande dans ton service. Mikross lui considère qu’en faire un échec personnelle s’est faire prévaloir sa pensée sur celle du patient. Errantgris estime que la demande du patient est recevable, que la réticence d’Amodeba est légitime mais que cette réticence personnelle ne veut dire qu’une chose : Tu ne peux pas recevoir cette demande et par conséquence assister le patient dans sa demande. Ma question est la suivante : Si un soignant estime être suffisamment en accord avec la demande du patient et lui même, considérait vous alors l’assistance qu’accepte de porter le soignant à ce patient, pour mourir, comme un crime ? (Ne prenez pas en considération la Loi bien évidemment puisqu’elle interdit l’euthanasie. La réflexion est en dehors de la réalité légale du moment.) |
jeanne Grand membre
Nous a rejoints le : 04 Mai 2004 Messages : 713 Réside à : nantes |
Une objection se malade ne peut théoriquement plus souffrir physiquement avec les barbituriques. Bien que je ne suis pas dans la branche médicale, si il souffre ça peut être moralement et par le regard des autres. C'est comme pour un suicide quand on vas plus bien dans sa tête.
Si, on part du point de vue provie, il faudrait accompagné les malades, mais aussi et surtout brieffer les visiteurs du malade ou jouer la comédie. [ Ce Message a été édité par: jeanne le 20-11-2005 à 09:53 ] |
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