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Auteur
le drame de Perros-Guirec
mendu1
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Réside à : ar vro vigoudenn
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Voilà, une occasion de reprendre cette affaire à la base, avec si possible des éléments fiables (une vraie enquête).
Pourquoi :
j'ai pu constater que Google, diffusait des écrits du forum, sans doute en raison de leur intérêt . Ces documents s'adressent à des non scouts et donc non initiés , pour eux ces documents peuvent être incompréhensibles.

Autres raisons, les scouts, pour les plus jeunes c'est normal, mais aussi pour les anciens, ont une connaissance du scoutisme limitée, voir constituée de clichés un peu rapides . D'où la recherche de faits précis, fiables et si possible vérifiés .

Les scouts, pas seulement les tradit, ne sont pas toujours transparents, la vieille méthode de cacher, est une méthode dangereuse ! Aujourd'hui, l'information est transmise à la vitesse de la lumière dans le monde entier .

Tout fini par se savoir .

Le monde est dur, et le mouvement scout pas toujours charitable, surtout vis à vis de la concurrence : malheur à ceux qui ne pensent pas comme nous .

Sans parler de condamnations lapidaires, un scout, grand observateur doit toujours chercher à comprendre et à expliquer !

Dans cette affaire beaucoup d'éléments ne semblent pas clair, à commencer par les quelqu'images du dernier téléfilm qui sautent aux yeux d'un vieux scout, on nous raconte une histoire...

Pour l'honneur du scoutisme, ça serait bien de nous raconter la vraie histoire.

En plus contrairement à ce que pensent certains, il y a eu d'autres histoires, moins connues parce que moins dramatiques.

Dans un premier temps, il faut aller à la pêche aux infos et celles qu'on trouve sur le net ne sont pas toujours très fiables .

Ensuite, il faudra les confronter, c'est bien le but d'un forum .

Un vaste programme qui prendra du temps .

Frères scouts je compte sur vous .
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Choc 013
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Réside à : forêt de Brocéliande
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Marine Education Jeunesse était la structure marine de ce groupe scout de Mantes-la-Jolie, appartenant à l'Association Française de Scouts et Guides Catholiques (ASFSGC).
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Choc 013
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Forêt : Trappeur
Nous a rejoints le : 02 Oct 2003
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Réside à : forêt de Brocéliande
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Citation:
Le 2015-03-20 11:54:00, Louis Fruchard a écrit :

Citation:
Le 2015-03-18 18:40:00, Labo-Scout a écrit :



Le réalisateur et le scénariste mêlent des éléments vrais avec des réponses caricaturales ainsi que l'ont montré les médias. 17 ans après ils n'ont même pas pris la peine d'interroger les scouts survivants de cette patrouille, ou de la troupe! Pourtant l'abbé Buchet par exemple...

En réalité l'abbé Cottard ne jouait pas au Chef de Troupe, mais en 1998 seul l'aumônier était le BAFD, donc responsable du camp (avec chefs / BAFA). Il a tout pris sur ses épaules, sans se défausser, pour épargner le jeune chef de troupe. Pour tous ceux qui l'ont connu, ce n'est absolument pas la caricature détestable que présente cet Abbé Vialard...

Ce n'est pas avec ce genre de fiction qu'on pourra faire progresser la connaissance des responsabilités dans cet accident dramatique.
Le problème c'est que c'est l'image qui restera pour tout ceux qui n'ont pas connu le dossier de près.


Les auteurs de ce téléfilm "de fiction inspirée par un fait divers" déclarent tranquillement qu'ils n'ont pas cherché plus de documentation que celle qu'on trouve sur internet sur cette affaire Triste

Il faut bien reconnaître qu'il y a eu aussi défaut de communication à l'époque de la part des parents des victimes, qui se sont trop repliés pour se protéger dans leur douleur. Encore aujourd'hui, où trouver sur le web les éléments apportés par la défense de Maîtres Bertrand Faure et Jean-Pierre Morin ? Quelqu'un qui cherche à se faire une idée juste ne trouve que les témoins à charge !

Cela aurait pu éviter au réalisateur de nous faire croire que les scouts embarquaient tranquillement sans gilet de sauvetage, par exemple. Rappelons aussi qu'en 1998 on ne consultait pas des vidéos sur son portable, et quand on voulait téléphoner en camp on allait chercher une cabine téléphonique...

Il ne faut pas oublier non plus qu'à cette époque là, en France, les inspections de camp scouts relevaient de Marie Georges Buffet qui venait de passer de rédactrice en chef des Cahiers du Communisme au Ministère de la Jeunesse et des Sports !

Là aussi, des éléments importants sont attestés dans le rapport de gendarmerie. Par exemple la maîtrise était équipée (déjà à l'époque !) de trois téléphones portables.

Chaque équipage possédait à bord

un gilet par enfant,
plus un supplémentaire en cas de secours,
2 écopes,
une ligne de mouillage avec son grappin,
2 avirons,
une gaffe,
une pharmacie de première urgence,
de la nourriture de survie pour la journée (biscuits secs, fruits secs énergétiques...)
et au moins 5 litres d'eau.

Dans une boîte en plastique fermée étaient disposés
des cartes marines plastifiés,
une règle Cras,
un compas de route,
3 « feux à main » (genre feu de Bengale rouge) de signalisation,
une corne de signalisation,
un petit classeur avec les bases de la navigation,
des bouchons coniques en cas de voie d'eau,
des drapeaux et fanions réglementaires,
une copie de la carte de circulation de la Caravelle,
Chaque bateau était équipé d'un taquet
et d'un chaumard pour permettre une éventuelle prise en remorque.

De telles équipements sur une simple caravelle vont bien au-delà de ceux imposés à l'époque en catégorie 6 (2 miles) et correspondent pratiquement aux impératifs de la catégorie 5 (5 miles).

Mais qui l'a dit triste dans les média ?
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Labo-Scout
Chef - vieux loup
  
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Réside à : de Riaumont
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Texte:
Ce mercredi 22 juillet 1998, vers 8 heures, M l'abbé Jean-Yves Cottard prend la météo qui donne le même message que la veille au soir : « Mer peu agitée, vent de force 3 à 4 Beaufort ». L'avis de coup de vent n'est toujours pas annoncé (il ne le sera que très tard, en fin de matinée)... L'abbé Cottard décide de continuer le raid. Il va voir les équipages du « Charette » et du « Forbin ».

Le Loup de mer de la maîtrise repart en fin de matinée accompagnant les Caravelles du « Duquesne » et du « Surcouf » qui restent à vue. Vers 12h.30, la mer se forme et un fort coup de vent (force 6 à 7), mais court (environ 1 heure) arrive.

La Caravelle du « Charette» est arrivée sans problème à Landrellec, ce qui était l'objectif prévu, vers 12h., c'est à dire avant le coup de vent. Le Loup de mer finira par rentrer sur Ploumanach, port le plus près. Les 2 autres Caravelles rentreront aussi de suite.

Pour l'équipage des « Forbin », ils étaient partis assez tôt vers 8 heures, naviguant normalement la matinée, et ils ont déjeuné à bord. La veille, le chef de bord avait déjà fait prendre pris un ris (pour réduire la surface de la voilure). Le vent forcissant en début d'après midi, il fait affaler le foc pour réduire encore la toile.

C'est un vent de force 6 avec des claques à 7, la mer à des creux de 3 mètres avec des déferlantes. Alors qu'ils commençaient à redescendre vers le sud-est, ayant le feu de l'Ile-Grande à tribord, une de ces déferlantes mal prise les fait chavirer le dériveur vers 12h 30 au large de Trégastel à environ 1 mile des côtes.

Le chef de bord est le second d’Équipage Grégoire A. (16 ans et demi) et non pas le CE (Jean-Baptiste PRUVOST, 17 ans) car c'est lui qui est le mieux amariné. Grégoire a effectué plusieurs stages en école de voile, et travaille en alternance sur le chantier naval de la société Boatic. Il venait d'ailleurs de réaliser avec son patron en juin 1998 des test de flottabilité et d'homologation en navigation sur la Seine. Il a déjà effectué notamment des essais de dessalage et de remise à l'endroit d'une Caravelle. C'est donc lui qui dirigera la manœuvre jusqu'à la fin avec compétence, autorité, et un grand sang-froid.

Deux redressements successifs de la Caravelle seront d'abord réalisés. Mais, la coque redressée restant pleine d'eau n'a aucune stabilité, elle se retournera à chaque fois. Jugeant ses basculements trop dangereux pour tous, Grégoire décide de laisser le bateau à l'envers et de s'organiser pour attendre les secours. 2 ou 3 restent dessus en se déplaçant suivant les vagues pour empêcher un retournement brutal, les autres s'accrochent à des bouts pour ne pas risquer de partir à la dérive.

Chaque grand est responsable d'un petit pour assurer sa sécurité. Ils vont aussi allumer successivement deux feux à mains pour alerter des secours, malheureusement sans résultats. Le Chef d'équipage Jean-Baptiste et Grégoire font tout pour maintenir le moral en chantant et en priant.

Jean-Baptiste Pruvost partira le premier, suite à un œdème pulmonaire semble-t-il, ayant sans doute absorbé trop d'eau. Puis ce seront, environ 2 heures après le dessalage, Antoine Buchet puis Damien Lasnet de Lanty, qui épuisés et sans doute en hypothermie, perdent connaissance, lâchent prise et partent à la dérive.

Peu après, le mât casse et remonte à la surface. Grégoire décide de le détacher complètement pour larguer le gréement, pour remettre la coque à l'endroit et s'installer dedans avec plus de sécurité. Ils peuvent réaliser cette manœuvre désormais possible, car, une fois le mât cassé, les haubans ne sont plus sous tension ce qui permet de décrocher les axes des ridoirs. Ce gréement représentait un réel danger car il offrait une prise au vent et aux paquets de mer s'abattant sur le bateau, risquant de le faire chavirer à nouveau à tout instant.

Ils s'installent, Grégoire à l'avant, Benoît à l'arrière pour, en se déplaçant surveiller l'équilibre du bateau, les deux autres restant au milieu. Le Forbin dérive maintenant avec les courants et le vent vers le Nord.

Vers 23h 30, voyant passer un navire au loin avec une lampe qui balaye la mer, ils amorcent le dernier de leur trois feu à main, dont chaque caravelle était bien équipée. Ce bateau semble-t-il ne les voit pas et s'éloigne, mais par contre ils voient un feu vert placé en hauteur qui se rapproche d'eux. Au début ils pensent que c'est une balise fixe vers laquelle le courant les porte, c'est en fait un bateau de plaisance qui s'approche, ayant vu le feu rouge de détresse.

Deux plaisanciers sont sur le pont, ils lancent par radio un appel au secours, donnant leur position précise. Lors d'un premier passage, Grégoire fait un bref rapport circonstancié, il sera ensuite hissé à bord après une tentative de remorquage qui échoue, la coque pleine d'eau étant trop lourde à tirer. Les plaisanciers naviguent toujours à la voile.

Ils feront ensuite une boucle pour revenir sur la Caravelle. C'est lors de cette manœuvre que la grande voile va empanner, la bôme heurtant violemment la tête d'un troisième équipier qui se tenait debout dans le cockpit. Guillaume Castanet basculera par dessus bord, sans connaissance semble-t-il. Une bouée avec un fanal est aussitôt lancée.

Puis le barreur après avoir enroulé le foc et bordé la grand voile, met le moteur en route et tourne pendant environ 20 minutes autour de la bouée sans retrouver le corps. Le deuxième plaisancier et Grégoire aident aux manœuvres, et surveillent la mer avec leur lampe.

A la fin, ils arrêtent cette recherche pour revenir vers la Caravelle qui restait toujours à vue. Ils feront monter à bord Jean J. et Benoît d'A., puis Antoine GERARD inanimé ayant déjà succombé. Environ une demi-heure plus tard, tous seront transbordés sur la vedette du secours en mer.

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Bâbines-Réfléchies
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Comment on pourrait les oublier?
Cette affaire,tourné par les médias et déformés par eux,a porté un rude coup au scoutisme et au milieu "tradi".Je me souviens toujours que lorsque ce drame est arrivé j'étais en camps avec le Père Crespel .J'était un peu jeune pour comprendre les tenants et les aboutissants,mais une choses est sûre c'est que le récit qu'on fait les médias m'a révolté.
Plus tard,on m'a interrogé sur cette affaire et je me souviens avoir répondue quelque chose comme les tords étaient partagé:qu'ils y avaient surement eu des erreurs(nous ne sommes pas parfait et l'erreur est humaine),mais qu'on ne peut juger une affaire comme celle-là juste sur un ressentie. En fait,j'ai constaté une part de "lâcheté" des gens du milieu:soit on a descendue en flammes ce pauvre abbé,soit on s'est tut.
Et puis,comme me l'a appris mon marin de père,on peu être le meilleur qui soit ça ne change pas grands chose face à la fureur de l'océan
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