Akela NDE
Akela
Nous a rejoints le : 01 Avr 2005 Messages : 4 922 Réside à : Dijon
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Patientez... |
Je devrais me coucher, mais je ne résiste pas ... - Il est possible a un catholique de communier à une messe célébrée par un prêtre de la FSSPX.
Communier ne signifie pas adhérer aux opinions du célébrant, quelles qu'elles soient. La seule bonne raison pour ne pas communier à une messe est lorsqu'on a un doute sur la validité de la consécration. Chez les prêtres de la FSSPX, il n'y en a pas, puisqu'ils veulent faire ce que fait l'Église (ils célèbrent en union avec le Pape et l'évêque local, c'est dit texto dans le canon), qu'ils parlent in persona Christi lors de la consécration, qu'ils croient à la présence réelle, etc. L'eucharistie n'est pas un sacrement nécessitant une juridiction pour être licite et encore moins pour être valide, donc le fait que l'évêque du lieu ne les aime pas où ne leur ait pas accorder de celebret ne nuit pas à la validité de leur consécration.
Pour mémoire, l'Église reconnaît même aujourd'hui qu'il peut être permis de communier chez certains orthodoxes ; la question de la communion dans la FSSPX ne se pose donc même pas (Chez les orthodoxes, c'est quand même un brin compliqué, il vaut mieux éviter car il faut certaines circonstances spéciales - dont je ne me souviens plus bien).
- D'une manière générale, les prêtres de la FSSPX dans des pays où la situation est généralement difficile pour les catholiques, du fait sans doute qu'ils sont confrontés à plus d'épreuves que les autres, sont beaucoup plus proches des églises locales qu'ils ne peuvent l'être en France ou en Europe occidentale.
En témoigne l'image présentée en page d'accueil du site de la Frat' en Lituanie, qu'on rêverait de voir sur www.laportelatine.org :
La FSSPX n'est pas un bloc, elle comporte de nombreuses sensibilités en son sein, depuis des quasi-sédévacantistes jusqu'à des prêtres qui rejoindraient bien une autre congrégation sans problème de discipline avec Rome, mais s'en abstiennent pour l'une ou l'autre bonne raison.
Comme toujours, il ne faut pas préjuger, et certainement pas préjuger du mal ...
Si l'on veut que la situation s'améliore un jour, il convient que chacun essaye de faire quelques pas vers l'autre. Si même une seule des deux parties reste frileusement chez elle en attendant que l'autre arrive, elle risque de l'attendre longtemps.
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