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Auteur | conférence d'Edouard Cortés à Nantes le 16 juin 2006 |
Blandine Joyeux membre
Nous a rejoints le : 06 Avr 2003 Messages : 300 |
en fait, il va parler de quoi?
c'est juste pour savoir si ça va m'intéresser car je viendrai à Nantes entre autres pour ça, alors autant savoir ce qui va se passer! Est-ce, par exemple, à ne pas louper? |
sarigue Didelphidé
Nous a rejoints le : 04 Janv 2004 Messages : 5 895 Réside à : Vie à Rueil-Malmaison, Scout ailleurs |
Si c'est comme à Rueil, il va montrer des photos & vidéos (et les commenter) de son expédition menée en duo avec Jean-Baptiste Flichy: "Paris-Saïgon: 16000 km en 2CV dans l'esprit de Larigaudie". Comment ils ont transformés la 2CV en décapotable en Roumanie, comment ils ont changé le chassis par un autre providentiel trouvé en Afganistan, etc. Et bien sûr, avec le livre en vente à la sortie, avec possibilité de dédicace! |
GDF Membre notoire
Nous a rejoints le : 03 Oct 2005 Messages : 78 Réside à : Nantes |
Déroulement de la conférence
- 30 minutes de film - 30 minutes sur le développement de l'esprit d'Aventure propre au scoutisme et à Guy de Larigaudie et approche des thèmes simplicité, dépouillement, abandon, prise de risque et engagement, la peur et nos limites. - 30 minutes de questions - Dédicaces du livre - Paris-Saïgon, 16000 km en 2CV dans l'esprit de Larigaudie Éditeur: Presses de la Renaissance |
GDF Membre notoire
Nous a rejoints le : 03 Oct 2005 Messages : 78 Réside à : Nantes |
Enorme cette soirée, j'en reviens ! |
Frère Yves Religieux
Nous a rejoints le : 02 Juin 2003 Messages : 179 Réside à : Nantes |
Bonjour à tous,
Si quelqu'un peut me donner l'adresse mail d'Edouard Cortés cela me rendrait un grand service. Merci. Frère Yves |
sarigue Didelphidé
Nous a rejoints le : 04 Janv 2004 Messages : 5 895 Réside à : Vie à Rueil-Malmaison, Scout ailleurs |
edouardcortes "chez" enchemin.org
(Comme on est sur un forum public, j'ai protégé l'adresse contre la récupération automatique. On l'aura compris, il suffit de remplacer "chez" (et les espaces autours) par @) Cette adresse se trouve p.326 de "Paris-Saïgon, 16000 km en 2CV dans l'esprit de Larigaudie" Notons qu'il est aussi possible de contacter son compagnon de voyage, Jean-Baptiste: jbflichy "chez" enchemin.org Par ailleurs, toutes infos utiles sur http://www.enchemin.org |
Akela NDE Akela
Nous a rejoints le : 01 Avr 2005 Messages : 4 922 Réside à : Dijon |
Sans doute un peu hors sujet ...
Je suis assez épaté par toute la publicité qui est faite autour de cette petite expédition. Publication de compte-rendus dans Scout d'Europe à l'époque du raid, publication d'un livre, site internet, conférences jusques à aujourd'hui un certain temps après leur retour tout de même ... Est-ce du au fait qu'Edouard Cortès et Jean-Baptiste Flichy sont en réalité deux professionnels, journalistes, qui se font ainsi leur pub et leur beurre ? Où est-ce vraiment que c'est si génial que ça de lire, de voir, d'entendre parler de ces quelques petites aventures qui peuvent arriver lorsqu'on décide de partir explorer les routes un peu plus loin que les autres ont l'habitude d'aller ? Je m'interroge un peu sur ce qui peut amener ceux qui ont vécu ce qui est sans conteste une aventure intéressante, à vouloir ainsi la publier. Je suis peut-être un peu égoïste, mais pour moi, ce genre de chose est surtout une aventure personnelle, intéressante à vivre, mais qui, une fois qu'elle est finie, est finie ... Et donc ne se rentabilise pas, d'une quelconque manière, même pas pour avoir l'impression de la faire durer -et encore moins pour l'exploiter et se faire du blé. Maintenant, peut-être que je me trompe ... Est-ce que pour tous ceux qui sont toujours restés casaniers, les récits, les anecdotes, les photos de ceux qui ont un jour pris la route sont vraiment appréciables ? Est-ce que ça vous apporte quelque chose ? |
Mr Isatis renard polaire
Nous a rejoints le : 10 Mai 2004 Messages : 5 554 Réside à : Paris - Menilmontant |
Akela
Moi ce que j'ai trouvé dommage en fait, c'est le côté ultra consensuel de la présentation video. Entre autre un détail qui m'a fait tiquer: pas un seul insigne/foulard scout. J'trouve que pour 2 scouts qui se refont le raid Larigaudie c'est un peu dommage, ou alors c'est justement la volonté de faire un produit passe-partout que l'on peut vendre tant à des scouts qu'au lecteur moyen des guides lonely planet. |
sarigue Didelphidé
Nous a rejoints le : 04 Janv 2004 Messages : 5 895 Réside à : Vie à Rueil-Malmaison, Scout ailleurs |
"Toute la publicité"... 'suis sceptique, là.
De la pub', il y en a, oui: dans le milieu scout. Mais en dehors, bof. Je n'ai en effet entendu parlé de cette expédition que par le scoutisme. Et eux-même, c'est en grande partie grâce au scoutisme qu'ils ont fait l'aventure, ils ne s'en cachent pas. Moi, l'absence d'un symbole scout durant le voyage ne me gêne pas plus que ça: ce n'est pas le plus important (et puis, le symbole scout, il est présent dans l'esprit du voyage) Pour ce qui est de se faire du blé, je signale qu'une partie des droits d'auteur revient à l'association "reporters d'espoirs" Et lorsque l'on a vécu une si belle aventure, on a envie de la faire partager, et c'est vrai que la lecture du livre donne l'impression de voyager... Et puis, cela répond sans doute à un besoin: certains se sont intéressés à l'aventure, ont voulu savoir comment elle s'est déroulé, etc. De même, les conférences -qui d'ailleurs s'adressent je pense avant tout aux scouts- sont donnée pour faire partager cette aventure "scoute". Faire connaitre le monde, finalement. Et il n'y a pas si longtemps qu'ils sont rentrés: l'aventure s'est terminée début 2004. Le livre a été édité 1 an après. Le temps de se remettre de cette aventure, d'écrire les 300 pages... Il faut bien ça. De même, les conférences ont lieu un peu partout, et pas chaque semaine. C'est normal que ça prennent du temps. Je ne pense pas qu'il s'agisse de vouloir rentabiliser quoi que ce soit. Il s'agit simplement de vouloir partager autant que possible son vécu. |
Akela NDE Akela
Nous a rejoints le : 01 Avr 2005 Messages : 4 922 Réside à : Dijon |
Précisions : ma réaction ne se veut pas une critique de l'attitude d'Edouard Cortès et Jean-Baptiste Flichy ...
Ou alors guère plus qu'un grogneugneuskejfaiçamoi pas bien méchant ... Et puis après tout, ce sont des professionnels, donc c'est normal qu'ils exploitent ce qu'ils ont vécu comme un reportage. Tu n'en as peut-être entendu parler que dans les milieux scouts, mais le simple fait qu'ils éditent leur bouquin chez la Renaissance et pas chez Carrick laisse penser qu'ils cherchent à atteindre plus qu'un public spécifiquement scout. Non, c'est surtout une question : est-ce que c'est vraiment si bien que ça pour les lecteurs/auditeurs de conférence ? Est-ce que ça vous apporte vraiment quelque chose, l'impression de vivre aussi le voyage ? Est-ce que vous pensez que ceux qui se sont un jour amusés à aller voir ce qu'il y avait au delà de l'horizon ont un devoir de le raconter aux autres ? De faire partager ce qu'ils ont vu, ce qu'ils ont vécu ? |
sarigue Didelphidé
Nous a rejoints le : 04 Janv 2004 Messages : 5 895 Réside à : Vie à Rueil-Malmaison, Scout ailleurs |
En meme temps, Carrick, c'est pas le seul magasin scout... En particulier, les SGdF, Carrick, 'connait pas
Un devoir de raconter, pas nécessairement. Une envie, sûrement. N'as tu jamais eu envis de raconter un voyage ou un camp qui t'as marqué? Pour le lecteur/l'auditeur, cela dépend sans doute des sensibilités de chacun. Mais je pense que oui, on peut avoir, d'une certaine façon, l'impression de vivre le voyage. J'ai lu (ou plutot, "dévoré") le livre durant mes trajets de train pour aller en cours. Et j'avais plus l'impression d'être en Afganistan en train de me demander s'ils allaient trouver un châssis que d'être dans un train de banlieue en route vers un pâââssionnant cours de maths! |
Akela NDE Akela
Nous a rejoints le : 01 Avr 2005 Messages : 4 922 Réside à : Dijon |
Une envie ... de raconter à mes amis, bien sur, de partager les photos avec eux, oui.
Avec toute la France, non. Même si ça ne me dérange absolument pas de raconter mes petites histoires et/ou de montrer mes photos (D'ailleurs les histoires viennent toutes seules en montrant les photos même si les meilleures, on n'a pas pu prendre de photos) quand on me le demande. Parce que c'est vrai que c'est sympa !!! Mais c'est tellement gratuit que je ne pourrais pas le faire systèmatiquement, comme ça, «Mesdames, mesdemoiselles, messieurs bonjour, je vais vous raconter comment ...» Mais c'est vrai que si on me le demande, c'est sans problème. Maintenant, est-ce qu'il y a une envie d'entendre ? Non pas une envie qui survient dès que je dis «J'ai été là-bas !» où effectivement dès qu'on a dit ça tout le monde dit «Raconte !» -c'est normal-, mais une envie, disons, plus générale, plus permanente ? |
Gerboise Joyeux membre
Nous a rejoints le : 25 Sept 2004 Messages : 228 Réside à : Madagascar |
Akela, tu donnes toi-même la clé : lorsque quelqu'un te demande de raconter ce que tu as pu vivre, tu accèdes naturellement à ce désir d'entendre.
Edouard Cortès et Jean-Baptiste Flichy ne racontent pas "systématiquement" leur aventure, comme tu le laisses entendre, mais ils se déplacent à la demande, demande qui émane le plus souvent de groupes scouts. A son retour de Saïgon, Guy de Larigaudie aussi a écrit un bouquin et s'est déplacé pour de multiples conférences... Exemple perso : notre thème de camp est "Paris-Saïgon", on a donc passé notre année "avec" Guy de Larigaudie... En février, Jean-Baptiste Flichy est venu nous présenter leur aventure (sur notre demande), à peu près de la même façon dont ça s'est fait à Nantes. Nos Guides ont évidemment plus qu'apprécié... Pour la maîtrise, l'intérêt était de les mettre davantage dans le "bain" (et d'inciter celles qui ne l'avaient pas encore fait à se plonger dans les livres de Laridaudie). Ce qui n'a pas manqué, car c'est une chose que d'imaginer ce qui a pu être vécu en lisant le récit, et une autre que de voir les images des lieux et pays traversés, d'entendre ceux qui ont fait ce voyage : c'est bien plus vivant... C'était aussi un moyen de mieux se représenter ce qu'a vécu le "Routier de légende" et son coéquipier il y a 60 ans... |
Akela NDE Akela
Nous a rejoints le : 01 Avr 2005 Messages : 4 922 Réside à : Dijon |
Gerboise, nous sommes d'accord.
Cortès et Flichy ont fait leur trajet puis ils en ont parlé, sinon personne ne leur demanderait de venir faire des conférences dessus. C'est là le vrai sens de ma question, qui n'est pas une critique de ce qu'ils font (comme tu le dis, Larigaudie a fait pareil ... Mais lui c'était une première, et puis c'était son métier de vivre des aventures pour les raconter aux jeunes de son temps) : est-ce qu'il faut en parler ? Est-ce qu'il y a vraiment une demande de la part de ceux qui n'ont jamais vécu ce genre de choses, pour entendre les récits de ceux qui en ont vécu ? Ou est-ce qu'on ne s'y intéresse que lorsque l'occasion s'en présente -donc quand un clampin voyageur vient dire "j'ai fait ça, je peux raconter à qui veut !" |
Gerboise Joyeux membre
Nous a rejoints le : 25 Sept 2004 Messages : 228 Réside à : Madagascar |
Akela, je ne pense pas qu'il y ait de nécessité stricte à raconter ce que l'on a vécu... Chacun est libre de faire part aux autres de son expérience ou de l'intérioriser.
Mais en même temps, aujourd'hui, nous sommes dans un monde du scoop et du sensationnel. Les gens ont besoin de coups de boost pour avancer ou sortir du train-train de la médiocrité. La culture du zapping fait que la majorité avance par à-coups au lieu d'être dans la continuité. Il y a là un enjeu, et une exigence de l'exemple... En ce sens-là, on peut donc dire qu'il y a une certaine nécessité à témoigner de ce qui tranche de l'ordinaire. Il y a une réelle attente du côté de ceux qui, par manque de moyens, temps ou argent, et que sais-je d'autre, ou parce qu'is sont enfermés dans le vase clos du métro-boulot-dodo, n'ont pas l'occasion de partir à l'aventure. On le sait, parce qu'on nous en bassine ou parce qu'on l'a contaté par nous-même, notre monde est manque de repères, les gens cherchent quel sens donner à leur vie. Voir que certains sont capables de se bouger et d'abandonner leur confort, au moins momentanément, invite à réfléchir... En deux mots, pour te répondre, je crois qu'il y bien cette demande qui est présente. Parallèlement à cela, on ne peut pas exclure le 2ème cas de figure dont tu parles. C'est aussi l'occasion qui fait le larron, quand on apprend au cours d'une conversation que quelqu'un a vécu un truc peu commun, il est évident qu'on lui demande de raconter... Après ça, du côté de celui qui raconte, il y a deux attitudes : soit il se met en avant, soit il fait ressortir ce qui peut servir aux autres, que cela relève de l'exemple, de la pédagogie, etc... |
sarigue Didelphidé
Nous a rejoints le : 04 Janv 2004 Messages : 5 895 Réside à : Vie à Rueil-Malmaison, Scout ailleurs |
>>"comme tu le dis, Larigaudie a fait pareil ... Mais lui c'était une première, et puis c'était son métier de vivre des aventures pour les raconter aux jeunes de son temps"
Justement... D'une part, refaire aujourd'hui, à une époque où l'on voyage tellement vite que l'on ne prend meme plus le temps de la rencontre, le trajet de Larigaudie, et avec le même moyen (en voiture, peu importe le type), c'est plutot intéressant à faire et à connaitre. D'autre part, à la limite, puisque "c'était son métier", ce qu'a fait Larigaudie n'est rien de plus qu'un exploit technique. Tandis que c'est d'autant plus intéressant qu'Edouard et Jean-Baptiste ont fait ce voyage alors que ce n'était pas leur métier. Ils ont pris sur leur temps. |
Akela NDE Akela
Nous a rejoints le : 01 Avr 2005 Messages : 4 922 Réside à : Dijon |
Ben non, justement, il semblerait que ce soit aussi leur métier ... Pas de la même manière que Guy de Larigaudie, mais un peu quand même.
Concernant la différence d'époque, elle n'est pas anodine : du temps de Larigaudie, les routes goudronnées n'étaient pas très répandues - même en Europe, nombre de petites routes étaient encore en terre. Aujoud'hui, on en trouve pratiquement partout ... Heureusement (?) dans un état assez sympathique qui peut tout de même vous contraindre à chercher un roulement en Turquie ou un réparateur de jante en Syrie ! Parce qu'entre y'a route à la Bulgare et la bêêê-route ... (private jokes) Gerboise : d'accord. Ensuite, se mettre un peu en avant quand on raconte, c'est assez humain ; par contre, essayer de faire ressortir des leçons ou des morales de ses (mes)aventures ... S'il y en a, elles ressortiront toutes seules, pas besoin de faire exprès. C'est comme pour une histoire en veillée : si on fait exprès de faire ressortir une leçon, elle est beaucoup moins intéressante. Si on raconte, je pense qu'il faut raconter les choses comme on les a vécues, et pas autrement -quitte à donner un commentaire après. |
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