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La 1ère classe
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Old GIlwellian
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Nous a rejoints le : 09 Juin 2004
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Réside à : Paris
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COK, tu avoues que la méthode louveteau SdF est très lourde. Je ne te contradirai point car j'ai participer à un des STAPs Louveteau durant lesquel cette méthode était mise au point. Pour moi cela semble une contradiction avec le scoutisme de Baden-Powell et une confirmation de ce que le Colonel Wilson, Directeur du Bureau International ((devenu depuis BMS) disait: "Les Français sont si intelligents qu'ils ne se sont pas encore rendus compte combien le scoutisme est simple".

Le système de progression doit rester le plus simple possible et tenir des enfants tels qu'ils sont, pas tels qu'ils devraient être ou tels que des pédagogues auto-proclamés (en anglais "self-appointed") prétendent qu'ils sont.

Pour les ignorami (singulier: ignoramus), le mot épreuve n'a pas que des connotations péjoratives, une analyse étymologique et sémantique fait apparaître sa parenté avec preuve, prouver, éprouver. On peut lui trouver comme synonyme: essai, expérience, expérimentation, aventure, challenge. Le terme anglais est "test" dont le lointain parent est le mot latin "testis", témoin.
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COK
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Nous a rejoints le : 16 Juin 2004
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Réside à : Montpellier
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j'ai bien dit que la méthode etait lourde à gérer, mais je peux rajouter qu'elle est très simple à comprendre ; en moins d'une heure, n'importe qui pourra la comprendre et comprendre les interets des phases...
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Old GIlwellian
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Cité : Serviteur
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004
Messages : 10 027

Réside à : Paris
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La méthode traditionnelle que l'on trouve dans les livres de Baden-Powell ("Eclaireurs" et le "Livre des Louveteaux") est elle aussi très simple sinon comment expliquer q'on ait pu l'utiliser aussi bien dans des écoles prestigieuses de Grande Bretagne comme Harrow, dans des banlieues populaires avec des chefs qui étaient des petits artisans sans grande éducation, dans les forêts du Canada, dans les savanes d'Afrique, en Chine comme en Argentine, par des gens de toutes conditions sociales, de toute origine raciale, confessionnelle, etc....

Cette méthode a été étudiée et disséquée par de nombreux pédagogues, des thèses ont été écrites à son sujet à travers le monde. Etait-elle donc si imparfaite qu'il eut fallu à tout prix la remplacer? Si elle était devenue subitement obsolète au début des années 60 comment expliquer qu'on continue à l'appliquer avec succès et que les mouvements qui ont choisi de la conserver recrutent toujours et que la chute de leurs effectifs est bien moindre que celle enregistrée dans ceux qui ont préféré l'abandonner.

Combien y a t-il de louveteaux garçons chez les SGdF aujourd'hui (dans un pays de 60 millions d'habitants)? Combien y en avait-il en 1939?

Je ne nie pas l'intérêt de la méthode actuelle, toutefois on juge un arbre à ses fruits, et si ces modifications de méthode depuis 1973 n'ont servi qu'à faire fondre les effectifs de la branche c'est que quelque part il y a un bug.
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Casimirov
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Nous a rejoints le : 19 Déc 2004
Messages : 225

Réside à : Tassin
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Pas d'accord avec toi COCO, tu dis qu'un raid de première classe est obligatoirement physique mais je ne suis absolument pas d'accord car il éxiste des raids "woodcraft" qui consistent en majorité à construire des objets, bref ce genre de raid est un raid assez technique et très, très peu physique.
Donc ta thèse peut être reconsidérée.

"Le scout est ouvrier de paix"
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Grand-duc
Membre notoire

Nous a rejoints le : 22 Sept 2004
Messages : 85
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Etre de première classe signifie qu'on ne peut être meilleur. Un scout de première classe signifie qu'on ne peut être meilleur scout.
Etre meilleur scout en technique, être meilleur scout en esprit. Car n'oublions jamais que la technique soutient l'esprit en non l'inverse.
Pilier de patrouille ou de troupe ne signifie pas grand chose à mes yeux. J'ai connu des patrouilles avec 3 ou 4 scouts de première classe (non bradées!). Chaque scout oeuvrait à la place qui était la sienne.
A titre de rappel, la pédagogie scoute s'appuie sur un principe de base : la raison d'être du louveteau c'est la meute, celle du scout, la patrouille, celle du routier, le routier lui-même.
Par conséquent, le scout de première ou de deuxième classe oeuvre pour SA patrouille au sein de SA troupe. Les piliers de la troupe, c'est la maîtrise!
Enfin, en ce qui concerne l'attribution de la première classe, elle doit se faire avec la rigueur que nécessite l'exigence de la jeunesse et la souplesse qu'appelle la charité, ciment de l'esprit scout. Et le dosage des deux ne se trouve pas par une formule mathématique, mais dans le coeur et l'âme du seul alchimiste, c'est à dire, le chef de Troupe, après avis de la CDH.
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Grand-duc
Membre notoire

Nous a rejoints le : 22 Sept 2004
Messages : 85
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Je reviens pour parler des épreuves qui constituent la première classe.
Les classes sanctionnent un esprit, les badges une technique. La technique soutient l'esprit, c'est pourquoi les classes doivent comporter des épreuves techniques. On peut donc tout à fait, comme c'est dit sur ce forum par un ancien chef de troupe, remettre une première classe sans la totalité des épreuves si le scout s'engage à atteindre plus tard le niveau technique requis.
Deuxième chose : En relisant "pour penser scoutement scoutement" du Père Sevin, on s'aperçoit que le scoutisme est une école d'adaptation pour apprendre à chaque scout à servir au mieux dans l'environnement qu'est le sien. Par conséquent, le scout parisien ne peut et ne DOIT pas avoir les mêmes épreuves que celui d'un petit village de Lozère, qu'un scout marin ou de montagne! Ce serait un contresens pédagogique grave et une marque de technocratie administrative que d'imposer les mêmes épreuves strictement à tous les scouts du monde entier qui postulent à la première ou à la seconde classe.
L'esprit prime sur la lettre, c'est aussi ça le sens du concret, des réalités du terrain, de la reconnaissance des diférences de chaque scout, de chaque patrouille, de chaque troupe.
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Zebre
Zebra One

Nous a rejoints le : 19 Oct 2001
Messages : 13 984

Réside à : Lyon
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Je suis d'accord avec toi grand Duc sur l'essentiel de ton intervention, que je trouve même très belle.
Tu as raison de rappeler que les piliers de troupe, c'est la maîtrise !

Je m'interroge cependant sur l'idée que le niveau echnique d'une première classe doit être différent selon que le scout soit de la ville ou de la campagne.
Il est clait qu'un campagnard a à labase plus d'atout pour survivre dans la nature qu'un citadin, mais justement, un première classe de la cammpagne qui rencontre un jour un première classe de la ville en doit pas se dire :
"Mince, il est de Paris. Si je pars en raid avec lui, je suis mort, sa 1e classe, c'est du flan à côté de la mienne, il survivra pas une nuit ! Ca va être un boulet "
mais se dire:
"Chouette ! Un scout de la ville aussi compétent que moi. On va pouvoir se faire un raid d'enfer et s'éclater une semaine , et je vais pouvoir compter sur lui, avoir confiance en lui. il a sa 1e classe !"


Pour moi (mais j'ai peut-être tort, manifestement peu de monde pense la même chose) la classe n'est pas d'abord la sanction d'un état d'esprit (il a vraiment envie de faire de son mieux, il mérite une récompense) mais d'un niveau technique qui, comme tu le dis bien, soutient de totue façon l'esprit scout, qui est lui aussi rétribué dansla première classe.
Mais l'esprit sans le niveau, quelque part c'est que l'esprit n'est pas encore là ! Le scout qui a vraiment l'esprit scout, il prend les moyens, et il acquiert le niveau.
Je l'ai toujours vérifié !
Alors quoi ? Les scouts d'aujourd'hui ne se contentent que de leurs bonnes intentions ?
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  Je suis SdF + FSE  Profil de Zebre  Voir le site web de Zebre  Message privé      Répondre en citant
Grand-duc
Membre notoire

Nous a rejoints le : 22 Sept 2004
Messages : 85
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Merci Zèbre, pour ton soutien et tes compliments!
Mais j'ai peur d'avoir été mal compris quant au niveau technique. Le niveau technique atteint par deux scouts de première classe, l'un citadin, l'autre rural, peut être identique sans qu'ils aient passé toutes les mêmes épreuves. Le système des MIBP mis en place à la FSE est une excellente chose : un minimum à atteindre par tous par catégorie (nature, religieux, etc) et la possibilité malgré tout de se perfectionner.
Le but de la branche éclaireur est bien d'être prêt pour servir ensuite sur sa Route. On est prêt à servir quand on sait utiliser tous ses dons et les moyens humains mis à disposition. La question n'est pas : est-ce que je vais faire un raid avec un scout parisien ou un scout campagnard? La question est : est-ce que je suis prêt à servir dans ma campagne ou dans ma ville en ayant le sens de l'orientation, la résistance physique, la capacité de lire un plan ou une carte, etc?
Sinon, comment un scout peut-il être sûr de faire un raid dans les steppes avec un scout russe, dans le désert avec un scout marocain ou sur la banquise avec un scout esquimau?
"Dieu fait ma Route" disait Sainte Jeanne d'Arc et c'est sur cette route que je dois servir au mieux mon prochain. C'est là qu'intervient l'esprit scout. Ce que je sais faire dans ma campagne, je saurais le faire en ville. A t'on déjà vu un scout bon topographe, entraîné à la campagne, se perdre en ville?
En conclusion : Adapter les épreuves à l'environnement où le scout est appelé à servir, ne signifie pas mettre des niveaux différents. Et enfin, "il faut savoir fleurir là où Dieu nous a semés".
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  Je suis SUF & exFSE  Profil de Grand-duc  Voir le site web de Grand-duc  Message privé      Répondre en citant
Coco
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Réside à : Tassin (Lyon)
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Je suis d'accord avec toi Zebre. L'esprit ne suffit pas à la classe. Il faut tout de même un minimum de technique, d'apprentissage. Car dans le cas contraire, avec le raisonnement sur l'esprit uniquement, on pourrai donner une première classe à n'importe quel cul de pat' car beaucoup ont l'esprit scout, la charité..etc.

Pour ce qui est d'adapter les épreuves en fonction de l'environnement, je pense que effectivement, on doit l'adapter. Mais pas forcément dans le sens de Grand-Duc. Ce que je veux dire c'est de l'adapter pour qu'à l'arrivée, tous est des compétence à peu près égale dans les différent domaine. Je m'explique, il faudrait nsister d'avantage sur les épreuves nature pour le citadin, par exemple. Mais ce n'est pas pour autant que le campagnare devrat les délaisser car comme l'a rappelé Grand-Duc " il faut fleurir là où Dieu nous a semé".


[ Ce Message a été édité par: Coco le 05-01-2005 15:23 ]
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Quent
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Nous a rejoints le : 26 Déc 2005
Messages : 17

Réside à : Pont de Veyle
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Il est vrai que la technique compte mais un éclaireur de 1 classe doit montrer l'exemple au sein de la toupe par sa technique mais également par son esprit scout. La 1 classe est une étape primordiale de la vie d'un éclaireur il doit prendre chaque épreuve au sérieux c'est ce qui fera de lui un éclaireur de 1 classe digne de ce nom...
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Coco
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Montagne : Randonneur
Nous a rejoints le : 18 Sept 2004
Messages : 2 155

Réside à : Tassin (Lyon)
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Evidement! 1ere classe, c'est pillier de la compagnie ou de la troupe... pillier d'esprit, d'exemple, de technique. Quand les plus jeune regardent les 1ere classes, ils doivent voir la promesse scout en concret. En effet, un 1ere classe, c'est quelqu'un qui même après 4 ou 5 ans vie et se rappelle de sa promesse.
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