Etant donné que le bâton était remis par l'ASM au novice qui faisait sa promesse, le SM remettant le chapeau auquel on avait fixé la croix de promesse, le n?ud d'épaule étant remis par le C.P. on peut penser que le bâton n'était remis qu'à la promesse quoique sur les dessins de Joubert on voit parfois des novices avec des bâtons. Lors de l'investiture d'un Chevalier de France le bâton jouait un grand rôle, assimilé à l'épée du chevalier du Moyen-Âge cela renforce l'idée qu'on ne laissait pas des novices arrivés à la troupe en porter un, d'ailleurs le "Règlement Intérieur" de 1923 précisait qu'on ne pouvait porter l'uniforme qu'après avoir satisfait aux épreuves d'aspirant.
Alors que les premiers règlements généraux et la première édition du "Cérémonial" parle de deux tailles de bâton 1,80 et 1,60, l'édition de 1935 du "Règlement Général donne la taille de 1,60 m. A cette époque La Hutte vendait des mâts de tente. Ce raccourcissement du bâton est mentionné par Joubert dans une page fameuse.