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Auteur | La 1ère classe |
Appaloosa Membre confirmé
Nous a rejoints le : 06 Mai 2004 Messages : 2 757 Réside à : Toulouse |
Labo-Scout:
l'idee est tres bonne, on peut avoir la doc dont tu parle? |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Tout à fait.
La question des 1e classes hacidapés était de toute façon une simple provoc, mais un scout handicapé qui a les connaissances suffisante pour enseigner les techniques, alors qu'il ne peut pas les réaliser sans que cela dépende de lui, a tout ce qu'il faut pour acquérir une première classe. (selon l'esprit scout) |
Labo-Scout Chef - vieux loup
Nous a rejoints le : 08 Mars 2004 Messages : 280 Réside à : de Riaumont |
Citation: Comme les "signatures" ont disparues, je précise que la Bibliothèque scoute de Riaumont qui reste à votre disposition sur Liévin se trouve à une heure de Paris par le TGV Nord (= Lens) |
Chouette Membre honoré
Nous a rejoints le : 27 Mai 2004 Messages : 507 Réside à : Douai |
L'évocation par Arno de son assistant me fait penser à ce que l'on appelait les troupes d'extension. Il a existé des troupes d'aveugles, de sourds, de polios, tout comme il existe des troupes de banlieues difficiles : ces situations n'empéchent pas la progression de classes, mais démandent bien évidemment une grande adaptation permettent aux handicapés l'accession aux "niveaux" de classes. Cela requiert de l'échelon national un effort particulier d'adaptation à tous ces cas particuliers, mais c'est au niveau du chef d'unité et de sa maîtrise que doit se trouver à la fois une grande compétence, et une fraternité à toute épreuve.
Avant guerre, la 1ère classe était un écu en feutrine verte portant brodés la croix potencée rouge et la mention "Etre prêt". Un des plus précieux insignes de ma collection m'a été donné par ami, ancien polio de Berck aujourd'hui disparu, c'est sa "1ère classe handicapés". Cet insigne est identique à la 1ère classe "normale" mais avec la feutrine violette au lieu de verte. C'est le seul exemplaire connu chez les collectonneurs français du thème. Quant on sait ce que représente d'efforts de la part d'un garçon dans sa situation, on voit dans cet insigne un objet de vénération. Et on découvre aussi la collection scoute d'un autre oeil, avec le sens du sacré. |
Appaloosa Membre confirmé
Nous a rejoints le : 06 Mai 2004 Messages : 2 757 Réside à : Toulouse |
je tiens juste à préciser que mon ancien assistant a eu la meme 1ere classe que moi ou d'autre, le meme insigne et le meme type d'epreuves, il ne l'aurais pas voulu si elle avait ete trop adaptée.
FSS Arno RS |
COK Membre confirmé
Nous a rejoints le : 16 Juin 2004 Messages : 1 643 Réside à : Montpellier |
Certe, c'etait de la provoc...
Mais c'est important ; perso, je bosse dans l'aménagement urbain, et la loi consiste à dire ; il ne doit pas y avoir une pratique particulière pour les PMR (personne à mobilité réduite); ils doivent pouvoir faire tout comme tout le monde. Et c'est là que je critique ; on ne doit pas adapté une pédagogie à un handicapé au coup par coup, mais la pédagogie doit être adapté dès le départ. Le fait est que certains handicapés ont une force morale leur permettant de faire adapter la pédagogie, mais pour une majorité, rien que lire la pédagogie, ca leur fait mal de voir qu'on les a oublié et ils se disent, c'est pas pour moi. la dernière pédagogie louveteaux sdf a été écrite en prenant en compte tous les enfants. |
Coco Membre confirmé
Nous a rejoints le : 18 Sept 2004 Messages : 2 155 Réside à : Tassin (Lyon) |
Tu as résonds, mais le problème c'est que pour les classes, en particulier pour la première classe, cela implique des capacité physique. Et ce n'ai pas forcément évident de refaire les épreuves de première classe. Deplus il existe beaucoup de forme d'handicap, et il n'est pas évident de faire quelque chose en prenant compte de tous. Il y en aura pour qui les épreuves ne sont pas réalisable à cause d'un handicap. |
Dr. Cerf Vincent Cervidé
Nous a rejoints le : 25 Oct 2001 Messages : 5 338 Réside à : Paris |
Pas d'accord avec toi COK. La pédagogie scoute n'a rien à voir avec l'aménagement urbain. Elle est de toute façon adaptée dès le départ aux handicapés parceque comme toute pédagogie bien faite, elle n'a pas la prétention de prendre en compte tous les cas particuliers.
Ces cas particuliers sont à voir au cas par cas si non on ne peut qu'arriver à des abérrations. |
COK Membre confirmé
Nous a rejoints le : 16 Juin 2004 Messages : 1 643 Réside à : Montpellier |
Encore quelques arguments ;
Le système de classe et d'épreuve ne permet pas selon moi, un epédagogie consistant sur l'évolution du jeune par lui même...qui est l'aspect que j'ai très apprécié chez les scouts de France. Chez les louveteaux, pédagogie que je connais le mieux (3 ans de maitrise, 3 ans d'accompagnateur pédagogique), la traversé des territoires (les 5 territoires correspondant aux 5 axes du scoutisme) se fait par l'enfant du début à la fin ; il choisit l'ordre de traversé et commence par une réflexion sur ce qu'il va faire. Ainsi, pour traverser le territoire de Baloo, on lui fait se poser la question "pour être copain avec tous, je pourrais faire..." pour traverser le territoire de Louna, on lui fait se poser la question "pour montrer que j'ai confiance en moi, je pourrai faire ..." Ainsi, le louveteau cherche les pistes qu'il a envie de suivre pour traverser le territoire, en discute avec les chefs, qui le guide dans son choix afin que l'action soit bien à la hauteur de l'enfant... On se retrouve avec des pistes qui en plus de montrer des compétences de l'enfant, montre qu'il a réfléchi. En plus, du fait du groupe, plus il y a de piste, plus il y en a des bonnes et ca encourage les autres à en faire. Pour chaque piste, l'enfant n'est pas jugé par les chefs, puisque précédement, les chefs savent qu'il est prêt. Par contre les louveteaux sont souvent surpris par les pistes de leurs camarades. Et c'est là que je peux en revenir aux handicapés ; ils ont toute leur place dans le système et sont tout autant capables d'épater les autres qui savent juger de l'investissement. (la meute peut être très impressionée par la réalisation d'un enfant déficient mental car elle n'aurait jamais immaginé qu'il puisse le faire). Cette méthode est lourde à gérer pour les chefs, mais le résultat en vaut la peine... |
loulou du loup- Lynx P Membre confirmé
Nous a rejoints le : 10 Juil 2004 Messages : 980 Réside à : Bourgogne |
mais il n'avait pas de protèses?
ce n'est pas trop difficile de crapahuter dans les bois avec ce handicap? parce que ça élimine plein d'activités! |
Amodeba Bretagne
Nous a rejoints le : 06 Sept 2004 Messages : 4 687 Réside à : Bzh |
bientôt en tapant Karl Marx on tombera sur ce fuseau |
Kevin Joyeux membre
Nous a rejoints le : 24 Janv 2004 Messages : 316 Réside à : Besançon |
Pour répondre à Cok au sujet de la progression en branche cadette : les EEUdF utilisent aussi le système des pistes qui recoupent les 5 domaines de progression, avec 5 animaux, mais je trouve personnellement (et après 5 ans comme chef louveteau) qu'il y a pas mal de problèmes avec cette méthode.
Déjà et comme tu le fais remarquer très justement à la fin de ton message, c'est une méthode très lourde à gérer pour les chefs, d'autant plus qu'on a souvent en branche cadette des chefs assez jeunes. C'est une méthode d'autant plus lourde à gérer quand tu as une meute de taille importante (plus de 24 enfants), tu passes un temps fou avec chacun pour voir ce qu'il veut faire. Ensuite laisser le louveteau décider complètement de ce qu'il veut faire me semble un peu audacieux. Pour un petit louveteau de 8 ans qui débarque, c'est déroutant et bien souvent l'enfant ne sait pas vraiment quoi faire, jusqu'où il peut aller, ce qui va souvent conduire à une solution de facilité, quelque chose de pas vraiment constructif, où il n'y a pas de réel apprentissage. Enfin bien souvent les pistes que j'ai vues privilégiaient le résultat à l'apprentissage alors que pour moi ça devrait être le contraire, on apprend quelque chose et cela se concrétise par un "chef d'oeuvre". Kevin |
Kevin Joyeux membre
Nous a rejoints le : 24 Janv 2004 Messages : 316 Réside à : Besançon |
Sinon j'aime bien le principe des classes chez les SUF : mis à part l'aspirance où les épreuves sont les mêmes pour tout le monde (histoire d'avoir un minimum technique commun), la 2nde et 1ere classe ne sont pas fixes, c'est à chacun de concevoir ses épreuves avec l'aide du CP (pour la 2nde) et du CT pour la (pour la 1ere). Bien sur l'Azimut donne pas mal d'exemples!
J'aime bien ce système et l'idée de pédagogie de l'effort. Kevin |
Appaloosa Membre confirmé
Nous a rejoints le : 06 Mai 2004 Messages : 2 757 Réside à : Toulouse |
si c'est a moi que tu parle loulou du loup, et bien la reponse est non...
il n'a que 2 doigt (de pied) a une main et se debrouille tres tres bien pour tout sauf pour ce qui est mi bois ou truc un peu technique a deux mains... il fait meme beaucoup de VTT en competition et a son permis, donc pas besoin de prothese... FSS Arno RS |
Dr. Cerf Vincent Cervidé
Nous a rejoints le : 25 Oct 2001 Messages : 5 338 Réside à : Paris |
COK : si tu pense que le système des classes ne permet pas une pédagogie consistant en l'éducation du jeune par le jeune, c'est que tu ne connais rien du système des classes.
Kevin : Le système des classes FSE est quasiment le même que celui des SUF si ce n'est qu'il y a des épreuves communes à tous et des épreuves au choix. Pour ce qui est des pistes telle que COK les décrit, ça me semble extrèmement subjectif et individualiste. |
Appaloosa Membre confirmé
Nous a rejoints le : 06 Mai 2004 Messages : 2 757 Réside à : Toulouse |
le seul truc que l'on pourrait, et encore je ne suis pas a 100% d'accord avec ce que je vais dire, c'est que les classes prennent trop en compte une obligation de résultat sans la plupart du temps donner une obligation de moyen...
c'est un des avis que l'on m'a deja opposé, et qui n'est pas faux... mais pas tout à fait vrai non plus... FSS Arno RS [ Ce Message a été édité par: arno le 16-12-2004 13:50 ] |
COK Membre confirmé
Nous a rejoints le : 16 Juin 2004 Messages : 1 643 Réside à : Montpellier |
Citation: Il est vrai que l'on ne peut pas mesurer la qualité d'une piste ; donc on ne peut pas être totalement objectif mais ce n'est absoluement pas génant car le résultat est bon étant donné que le louveteaux ne présnete sa piste que quand il est vraiment prêt. Pour répondre à Kévin ; c'est un peu vrai que pour la première piste, le louveteau a du mal à se décider. Il est primordial que dès le début de l'année, des louveteaux un peu plus expérimentés présente des piste pour montrer des exemples... LA méthode est très lourde, mais elle vaut le coup... Avec ce système, on priviligie largement la progression plutôt que le résultat. Pour répondre à Vincent ; il est vrai que je ne sais pas vraiment commen en pratique se passe le passage des classes, mais certaines chose que j'ai pu lire sur le net ne m'ont pas convaincu... En MP, tu peux peut-être m'expliquer un cas concret... |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
COK, tu avoues que la méthode louveteau SdF est très lourde. Je ne te contradirai point car j'ai participer à un des STAPs Louveteau durant lesquel cette méthode était mise au point. Pour moi cela semble une contradiction avec le scoutisme de Baden-Powell et une confirmation de ce que le Colonel Wilson, Directeur du Bureau International ((devenu depuis BMS) disait: "Les Français sont si intelligents qu'ils ne se sont pas encore rendus compte combien le scoutisme est simple".
Le système de progression doit rester le plus simple possible et tenir des enfants tels qu'ils sont, pas tels qu'ils devraient être ou tels que des pédagogues auto-proclamés (en anglais "self-appointed") prétendent qu'ils sont. Pour les ignorami (singulier: ignoramus), le mot épreuve n'a pas que des connotations péjoratives, une analyse étymologique et sémantique fait apparaître sa parenté avec preuve, prouver, éprouver. On peut lui trouver comme synonyme: essai, expérience, expérimentation, aventure, challenge. Le terme anglais est "test" dont le lointain parent est le mot latin "testis", témoin. |
COK Membre confirmé
Nous a rejoints le : 16 Juin 2004 Messages : 1 643 Réside à : Montpellier |
j'ai bien dit que la méthode etait lourde à gérer, mais je peux rajouter qu'elle est très simple à comprendre ; en moins d'une heure, n'importe qui pourra la comprendre et comprendre les interets des phases...
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Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
La méthode traditionnelle que l'on trouve dans les livres de Baden-Powell ("Eclaireurs" et le "Livre des Louveteaux") est elle aussi très simple sinon comment expliquer q'on ait pu l'utiliser aussi bien dans des écoles prestigieuses de Grande Bretagne comme Harrow, dans des banlieues populaires avec des chefs qui étaient des petits artisans sans grande éducation, dans les forêts du Canada, dans les savanes d'Afrique, en Chine comme en Argentine, par des gens de toutes conditions sociales, de toute origine raciale, confessionnelle, etc....
Cette méthode a été étudiée et disséquée par de nombreux pédagogues, des thèses ont été écrites à son sujet à travers le monde. Etait-elle donc si imparfaite qu'il eut fallu à tout prix la remplacer? Si elle était devenue subitement obsolète au début des années 60 comment expliquer qu'on continue à l'appliquer avec succès et que les mouvements qui ont choisi de la conserver recrutent toujours et que la chute de leurs effectifs est bien moindre que celle enregistrée dans ceux qui ont préféré l'abandonner. Combien y a t-il de louveteaux garçons chez les SGdF aujourd'hui (dans un pays de 60 millions d'habitants)? Combien y en avait-il en 1939? Je ne nie pas l'intérêt de la méthode actuelle, toutefois on juge un arbre à ses fruits, et si ces modifications de méthode depuis 1973 n'ont servi qu'à faire fondre les effectifs de la branche c'est que quelque part il y a un bug. |
Casimirov Joyeux membre
Nous a rejoints le : 19 Déc 2004 Messages : 225 Réside à : Tassin |
Pas d'accord avec toi COCO, tu dis qu'un raid de première classe est obligatoirement physique mais je ne suis absolument pas d'accord car il éxiste des raids "woodcraft" qui consistent en majorité à construire des objets, bref ce genre de raid est un raid assez technique et très, très peu physique. Donc ta thèse peut être reconsidérée. "Le scout est ouvrier de paix" |
Grand-duc Membre notoire
Nous a rejoints le : 22 Sept 2004 Messages : 85 |
Etre de première classe signifie qu'on ne peut être meilleur. Un scout de première classe signifie qu'on ne peut être meilleur scout.
Etre meilleur scout en technique, être meilleur scout en esprit. Car n'oublions jamais que la technique soutient l'esprit en non l'inverse. Pilier de patrouille ou de troupe ne signifie pas grand chose à mes yeux. J'ai connu des patrouilles avec 3 ou 4 scouts de première classe (non bradées!). Chaque scout oeuvrait à la place qui était la sienne. A titre de rappel, la pédagogie scoute s'appuie sur un principe de base : la raison d'être du louveteau c'est la meute, celle du scout, la patrouille, celle du routier, le routier lui-même. Par conséquent, le scout de première ou de deuxième classe oeuvre pour SA patrouille au sein de SA troupe. Les piliers de la troupe, c'est la maîtrise! Enfin, en ce qui concerne l'attribution de la première classe, elle doit se faire avec la rigueur que nécessite l'exigence de la jeunesse et la souplesse qu'appelle la charité, ciment de l'esprit scout. Et le dosage des deux ne se trouve pas par une formule mathématique, mais dans le coeur et l'âme du seul alchimiste, c'est à dire, le chef de Troupe, après avis de la CDH. |
Grand-duc Membre notoire
Nous a rejoints le : 22 Sept 2004 Messages : 85 |
Je reviens pour parler des épreuves qui constituent la première classe.
Les classes sanctionnent un esprit, les badges une technique. La technique soutient l'esprit, c'est pourquoi les classes doivent comporter des épreuves techniques. On peut donc tout à fait, comme c'est dit sur ce forum par un ancien chef de troupe, remettre une première classe sans la totalité des épreuves si le scout s'engage à atteindre plus tard le niveau technique requis. Deuxième chose : En relisant "pour penser scoutement scoutement" du Père Sevin, on s'aperçoit que le scoutisme est une école d'adaptation pour apprendre à chaque scout à servir au mieux dans l'environnement qu'est le sien. Par conséquent, le scout parisien ne peut et ne DOIT pas avoir les mêmes épreuves que celui d'un petit village de Lozère, qu'un scout marin ou de montagne! Ce serait un contresens pédagogique grave et une marque de technocratie administrative que d'imposer les mêmes épreuves strictement à tous les scouts du monde entier qui postulent à la première ou à la seconde classe. L'esprit prime sur la lettre, c'est aussi ça le sens du concret, des réalités du terrain, de la reconnaissance des diférences de chaque scout, de chaque patrouille, de chaque troupe. |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Je suis d'accord avec toi grand Duc sur l'essentiel de ton intervention, que je trouve même très belle.
Tu as raison de rappeler que les piliers de troupe, c'est la maîtrise ! Je m'interroge cependant sur l'idée que le niveau echnique d'une première classe doit être différent selon que le scout soit de la ville ou de la campagne. Il est clait qu'un campagnard a à labase plus d'atout pour survivre dans la nature qu'un citadin, mais justement, un première classe de la cammpagne qui rencontre un jour un première classe de la ville en doit pas se dire : "Mince, il est de Paris. Si je pars en raid avec lui, je suis mort, sa 1e classe, c'est du flan à côté de la mienne, il survivra pas une nuit ! Ca va être un boulet " mais se dire: "Chouette ! Un scout de la ville aussi compétent que moi. On va pouvoir se faire un raid d'enfer et s'éclater une semaine , et je vais pouvoir compter sur lui, avoir confiance en lui. il a sa 1e classe !" Pour moi (mais j'ai peut-être tort, manifestement peu de monde pense la même chose) la classe n'est pas d'abord la sanction d'un état d'esprit (il a vraiment envie de faire de son mieux, il mérite une récompense) mais d'un niveau technique qui, comme tu le dis bien, soutient de totue façon l'esprit scout, qui est lui aussi rétribué dansla première classe. Mais l'esprit sans le niveau, quelque part c'est que l'esprit n'est pas encore là ! Le scout qui a vraiment l'esprit scout, il prend les moyens, et il acquiert le niveau. Je l'ai toujours vérifié ! Alors quoi ? Les scouts d'aujourd'hui ne se contentent que de leurs bonnes intentions ? |
Grand-duc Membre notoire
Nous a rejoints le : 22 Sept 2004 Messages : 85 |
Merci Zèbre, pour ton soutien et tes compliments!
Mais j'ai peur d'avoir été mal compris quant au niveau technique. Le niveau technique atteint par deux scouts de première classe, l'un citadin, l'autre rural, peut être identique sans qu'ils aient passé toutes les mêmes épreuves. Le système des MIBP mis en place à la FSE est une excellente chose : un minimum à atteindre par tous par catégorie (nature, religieux, etc) et la possibilité malgré tout de se perfectionner. Le but de la branche éclaireur est bien d'être prêt pour servir ensuite sur sa Route. On est prêt à servir quand on sait utiliser tous ses dons et les moyens humains mis à disposition. La question n'est pas : est-ce que je vais faire un raid avec un scout parisien ou un scout campagnard? La question est : est-ce que je suis prêt à servir dans ma campagne ou dans ma ville en ayant le sens de l'orientation, la résistance physique, la capacité de lire un plan ou une carte, etc? Sinon, comment un scout peut-il être sûr de faire un raid dans les steppes avec un scout russe, dans le désert avec un scout marocain ou sur la banquise avec un scout esquimau? "Dieu fait ma Route" disait Sainte Jeanne d'Arc et c'est sur cette route que je dois servir au mieux mon prochain. C'est là qu'intervient l'esprit scout. Ce que je sais faire dans ma campagne, je saurais le faire en ville. A t'on déjà vu un scout bon topographe, entraîné à la campagne, se perdre en ville? En conclusion : Adapter les épreuves à l'environnement où le scout est appelé à servir, ne signifie pas mettre des niveaux différents. Et enfin, "il faut savoir fleurir là où Dieu nous a semés". |
Coco Membre confirmé
Nous a rejoints le : 18 Sept 2004 Messages : 2 155 Réside à : Tassin (Lyon) |
Je suis d'accord avec toi Zebre. L'esprit ne suffit pas à la classe. Il faut tout de même un minimum de technique, d'apprentissage. Car dans le cas contraire, avec le raisonnement sur l'esprit uniquement, on pourrai donner une première classe à n'importe quel cul de pat' car beaucoup ont l'esprit scout, la charité..etc.
Pour ce qui est d'adapter les épreuves en fonction de l'environnement, je pense que effectivement, on doit l'adapter. Mais pas forcément dans le sens de Grand-Duc. Ce que je veux dire c'est de l'adapter pour qu'à l'arrivée, tous est des compétence à peu près égale dans les différent domaine. Je m'explique, il faudrait nsister d'avantage sur les épreuves nature pour le citadin, par exemple. Mais ce n'est pas pour autant que le campagnare devrat les délaisser car comme l'a rappelé Grand-Duc " il faut fleurir là où Dieu nous a semé". [ Ce Message a été édité par: Coco le 05-01-2005 15:23 ] |
Quent Progressant
Nous a rejoints le : 26 Déc 2005 Messages : 17 Réside à : Pont de Veyle |
Il est vrai que la technique compte mais un éclaireur de 1 classe doit montrer l'exemple au sein de la toupe par sa technique mais également par son esprit scout. La 1 classe est une étape primordiale de la vie d'un éclaireur il doit prendre chaque épreuve au sérieux c'est ce qui fera de lui un éclaireur de 1 classe digne de ce nom... |
Coco Membre confirmé
Nous a rejoints le : 18 Sept 2004 Messages : 2 155 Réside à : Tassin (Lyon) |
Evidement! 1ere classe, c'est pillier de la compagnie ou de la troupe... pillier d'esprit, d'exemple, de technique. Quand les plus jeune regardent les 1ere classes, ils doivent voir la promesse scout en concret. En effet, un 1ere classe, c'est quelqu'un qui même après 4 ou 5 ans vie et se rappelle de sa promesse. |
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