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Auteur
probleme médical chez un louvetaux
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marinette
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Nous a rejoints le : 06 Fév 2004
Messages : 1 323

Réside à : Valence
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Je pense qu'il faut que tu organises une réunion avec TOUS les chefs, les parents, et l'enfant.
Que vous discutiez tous ensemble de la situation, que chacun puisse exprimer ses craintes, que les parents et l'enfant puissent répondre à vos craintes et angoisses, qu'ils vous expliquent que faire en cas de crise, qu'ils vous expliquent la maladie (la connaissez-vous vraiment? oui, l'enfant peut faire une crise d'eppilepsie, mais CET enfat-là, que vous avez devant vous, à quoi ressemblent ses crises? comment les calmer? à quoi sont-elles dues?).
Cette réunion devrait permettre à chacun d'être plus rasurés: les parents savent que la maitrise connait la maladie de leur enfant, l'enfant sait que la maitrise connait sa maladie, et la maitrise connait la maladie de l'enfant, et sait quelle hatitude avoir.

Concernant le traitement à prendre à heure régulière, lors d'un camp, les repas sont en général toujours à la même heure, (enfin, à 1/4 d'heure près), non? et puis l'assistant sanitaire est là pour s'occuper des traitements es enfants, et celui-ci n'est certainement pas le seul traitement qu'il aura à donner: entre le louveteaux qui sort d'une bonne crève et qui a encore des antibiotiques, cet autre qui a une maladie chronique pas grave mais qui emande des médicaments quotidiens et celui-ci qui a un traitement anti-epileptique, l'assistant sanitaire va vite prendre le pli!!

En tout cas, je ne pense pas que ce soit une raison suffisante pour empêcher un enfant de faire du scoutisme, surtout s'il fait peu de crises lorsqu'il prend son traitement et qu'il évite les situations déclenchantes de crises....


J'ai eu un enfant diabétique en camp, et je vous assure que c'est une tout autre histoire qu'un enfant epilptique: il peut faire un malaise n'importe quand, jour et nuit, même s'il a bien mangé, et le traitement est à adapter chaque jour!! je l'ai accepté car j'étais étudiante infirmière et car ma meilleure amie est diabétique, donc je sais comment gérer l'ensemble de la maladie. Les parents l'ont laissé partir car j'étais présente et qu'ils me faisaient confiance, et je leur téléphonait au moins une fois par jour pour voir avec eux l'ajustement du traitement, ils avaient étudié les menus et l'organisation des activités pour me dire quand ajouter des féculents dans l'alimentaiton de ce louveteau.
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  Je suis eeudf  Profil de marinette  Message privé      Répondre en citant
mafalda
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Nous a rejoints le : 03 Janv 2003
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Réside à :
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Bien dit Marinette !


Je précise quand même que la réunion doit avoir lieu avec les parents de l'enfant. Hors de question d'évoquer une situation médicale d'un jeune à tous les parents. Cela reste confidentiel.
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  Je suis    Profil de mafalda  Message privé      Répondre en citant
marinette
Membre confirmé
 
Forêt : Explorateur
Nous a rejoints le : 06 Fév 2004
Messages : 1 323

Réside à : Valence
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Merci de la précision Mafalda, pour moi c'était évident que cette réunion ne concernait que les parents de l'enfant epileptique, l'enfant epileptique et la maitrise!!
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  Je suis eeudf  Profil de marinette  Message privé      Répondre en citant
Pégase
Grand membre

Nous a rejoints le : 26 Mai 2004
Messages : 533
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Lire :

- Loi d’orientation en faveur des personnes handicapées : Loi n° 75-334 du 20 juin 1975.

- Charte de déontologie pour l’accueil des mineurs handicapés dans les structures non spécialisées de vacances et de loisirs, créée en 1997 à l’initiative d’un certain nombre d’associations de jeunesse et d’éducation populaire et d’autres organismes concernés par l’accueil d’enfants handicapés.

- Circulaire n° 2003-135 du 8 septembre 2003.

- Recommandation du Ministère de la Jeunesse et des Sports, Secrétariat d’Etat aux personnes âgées et aux personnes handicapées de février 2001.
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  Je suis EX GSE  Profil de Pégase  Message privé      Répondre en citant
Patte serviable
patte
  
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Nous a rejoints le : 10 Mai 2004
Messages : 1 280

Réside à : Un coin de Champagne... (après le Berry)
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si la maitrise refuse un enfant car il a un probleme de santé on ne peut pas lui en vouloir...il ne se sent pas a la hauteur et c'est louable d'oser le dire...(si c'est juste une raison de "j'ai autre truc a gerer" ca c'est autre chose)

j'ai eut un enfant diabetique a la meute pendant 3 ans... je n'ai pas eut de soucis.. il savait bien rappeler l'heure de la picure.. bon c'est vrai qu'il faut pas paniquer quand le malaise survient.. mais bon.. il a souvent des document a l'usage des éducateurs.. ca explique la conduite a tenir, les habitudes alimentaires si il y a.. et les parents donnent des trucs en genéral pour que tout se passe bien!
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  Je suis ex SUF  Profil de Patte serviable  Message privé      Répondre en citant
marinette
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Forêt : Forestier
Nous a rejoints le : 06 Fév 2004
Messages : 1 323

Réside à : Valence
Patientez...

Citation:
Le 2006-05-10 11:00, Pégase a écrit

Lire :

- Loi d’orientation en faveur des personnes handicapées : Loi n° 75-334 du 20 juin 1975.

- Charte de déontologie pour l’accueil des mineurs handicapés dans les structures non spécialisées de vacances et de loisirs, créée en 1997 à l’initiative d’un certain nombre d’associations de jeunesse et d’éducation populaire et d’autres organismes concernés par l’accueil d’enfants handicapés.

- Circulaire n° 2003-135 du 8 septembre 2003.

- Recommandation du Ministère de la Jeunesse et des Sports, Secrétariat d’Etat aux personnes âgées et aux personnes handicapées de février 2001.



On peut lire tous ces documents; mais les enfants diabétiques ou epileptiques ne sont PAS handicapés, simplement atteints d'une maladie chronique.

Une maitrise peut refuser une nfant emileptique ou diabétique, à condition qu'elle ait discuté avec la faimille de l'enfant malade, afin de connaitre la maladie et comprendre les risques, mais aussi les bénéfices pour l'unité, l'enfant et sa famille.
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  Je suis eeudf  Profil de marinette  Message privé      Répondre en citant
Patte serviable
patte
  
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Forêt : Forestier
Nous a rejoints le : 10 Mai 2004
Messages : 1 280

Réside à : Un coin de Champagne... (après le Berry)
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tout a fait...

en meme temps qu'en on parle de handicap, on parle d'un obstacle qui rend difficile certaine chose.. ca vien des courses de chevaux.. les meilleurs aveaient des penalités pour les ralentir..une main dans le chapeau! hand in cap! voila! bref.. c'est vrai qu'admininistrativement le diabethique n'est pas handicapé.

des parents d'un loup me disait qu'une akela se sentait pas d'accepter leur enfant en camp..il était athmatique et avait quelques allergie alimentaire..elle comprenait la decision...(moi pas trop) depuis il est dans notre groupe et ca ne pose pas de probleme..

le truc est de bien etre au courant de la maladie.. d'avoir les médicaments et de savoir s'en servir.. de comprendre l'enfant quand il n'arrive plus a suivre..
un athmatique par temps de pluie peut très bien se sentir "géné" et le chef veillera a ce qu'il ne s'agite pas trop... un diabetique peut manger de tout.. mais faire attention a ne pas le tenter en mettant beaucoup de bonbons! (il peut en manger..mais pas trop)
un hypersomniaque aura besoin de dormir, surtout si il n'est pas sous traitement.. et ce n'ast pas parce qu'il est paresseux!

bref..il faut savoir écouter l'enfant. veiller aussi a ce que ca deviennent pas un "pretexte".. mon loup diabethique jouait pas mal de sa maladie....
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  Je suis ex SUF  Profil de Patte serviable  Message privé      Répondre en citant
juliette
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Moi j'ai découvert lors du premier week-end de ronde de l'an dernier qu'une de mes jeannette était épileptique, qu'elle avait un traitement, etc... Les parents me l'ont expliqué, sont là en cas de problème, etc... Je n'ai jms eu aucun problème, le tout est d'avoir tout bien compris au début!
Quand à refuser un enfant parce qu'il est asthmatique, ou qu'il a des allergies alimentaires, je trouve ca vraiment pas très scout... Le scoutisme accueille tout le monde, et l'asthme se soigne, les allergies alimentaires ne sont pas un problème si elles sont connues... Bien sur je conçois qu'il faille voir l'étendue des allergies, ou celle de l'asthme, mais mes jeannettes allergiques à de nombreuses choses (même à l'herbe pour une) ont quand même toujours pu faire du scoutisme, quitte à s'adapter un peu! (droit au pantalon pour celle allergique à l'herbe par exemple!)
Ca demande plus d'attention de la part des cheftaines, mais je trouve ca vraiment peu de choses face aux sourires d'une jeannette qui s'éclate en camp!
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Zay
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quand j'etais CP, une de mes guide était allergique au gluten, au louvette elle emmenait ses repas, c'etait un peu la seule solution, mais c'etait pas marrant pour elle.
Quand elle est montée dans ma patrouille on a décidé ensemble qu'elle serait intendante pour l'année, comme ça il n'y aurrait que des choses qu'elle puisse manger. Je trouvais ça plus sympa qu'elle mange la meme chose que nous,je ne voulais pas quelle se sente a part et que son allergie soit pas un probleme au guide.
Mais c'est vrai qu'au louvette c'est moins facile à gerer, qu'en patrouille...
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sarigue
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Moi, j'vois un fil sur le secourisme, je fonce!

Bon, alors, non. En CEP (1er degré et FSE, en tout cas) rien de particulier n'est dit là-dessus.
Mais z'avez d'la chance: ch'uis là! Quoi? Prétentieux, moi? Meeeuuhh nooon!

Bref, je ne vais pas tout traiter (il est tard là), mais puisqu'on est sur le cas particulier de l'épilepsie, nous commencerons par là.


Alors, d'abord, en cas de crise -et particulièrement durant la phase convulsive- ce qu'il faut faire, c'est... rien! Enfin, en tout cas, rien sur la victime.
Mais reprenons. Une crise d'épilepsie se déroule en 3 phases (ceux qui sont "dans le métier" me corrigerons si je dis des bêtises):

1ere phase: absence.
La victime semble soudain "absente" et "déconnectée".
C'est durant cette phase que l'on peut tenter de "réveiller" la personne en la secouant un peu ("Hé, t'es là?").

2e phase: crise convulsive
Là, rien à faire! Il faut attendre que ça passe en évitant que la victime puisse se blesser:
- On écarte les autres
- On écarte tout ce qui pourrait blesser la victime (qui, dans sa crise, est totalement inconsciente)
- Si vraiment on ne peut pas écarter le danger (cas typique: crise près du feu, ou au bord d'un qui), on tente -autant que faire se peut, durant une phase plus calme de la crise- de dégager la victime: on attrape les poignets (ou les chevilles), on tire sur quelques metres, on lâche tout, et on s'écarte! Une victime en pleine crise d'épilepsie est potentiellement dangereuse: tout ce qui arrive est perçue comme une agression et augmente le risque de se prendre des coups. Donc: on s'éloigne et on attend. On ne cherche pas à mettre quelque chose -et à plus forte raison son doigt- dans la bouche de la victime!. Si elle doit se mordre la langue, elle se mordra la langue. C'est clair?

3e phase: Inconscience "calme".
La victime est inconsciente, mais totalement au repos (cas d'école AFPS).
On la place alors en PLS si elle est sur le dos (NB: si la victime est sur le ventre, c'est inutile!), mais toujours en faisant attention: une nouvelle crise peut arriver!
Il est toujours bon de vérifier la respiration.

A noter: à son réveil, la victime ne se souvient pas de sa crise.
Par ailleurs, après la crise, vérifier qu'elle ne ce soit pas mordue la langue. Si c'est le cas, ça peut nécessiter quelques points de sutures...

Prévention:

Malheuseusement, en dehors des médicaments, c'est assez difficile. Une crise peut survenir un peut n'importe quand. Il peut toutefois exister des facteurs pouvant risquer de déclencher une telle crise: lumières clignotantes, scintillements (c'est pour cette raison que rester devant un écran -en particulier de type cathodique- est déconseillé), etc.
Le mieux est encore de savoir quels sont les facteurs particulièrements risqués (cela dépend de chaque cas). Mais la fiche sanitaire de liaison est là pour ça!

Hors de la crise... Quelle conduite en camp?

Bien entendu, le loup/scout prend ses médicaments aux heures et en quantité prescrites en présence du responsable infirmerie (sauf s'il est nécessaire qu'il en ait toujours sur lui).
Pour ce qui est de prévenir le reste de l'unité, il est rappelé que toute personne responsable de soin (en particulier le responsable infirmerie) est soumis à une discrétion médicale. Toutefois, dans le cas particulier de l'épilepsie, il peut être (très) utile de prévenir le reste de l'unité, et en particulier la sizaine/patrouille, afin de leur apprendre à réagir en cas de crise (on n'est pas toujours derrière tout le monde!). Mais il est entendu que cela se fait en accord avec la personne concernée!
Cela peut d'ailleurs faire l'objet d'un jeu sur le secourisme

Quant à l'accepter ou non dans l'unité, je n'y vois a-priori aucun inconvénient. Eventuellement, pour mettre les choses au clair et mettre tout le monde d'accord, il est sans doute possible de demander un certificat médical de "non contre-indication" au camping, à la participation à un camp, ou que sais-je encore.

[ Ce Message a été édité par: ElecScout le 29-05-2006 à 23:38 ]
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Nalou
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ElecScout dans le déroulement de tes phases (qui sont exactes ) tu parles de crises totales, mais la majorité des enfants (du moins avant 12-14 ans) sont en crises partielles...
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sarigue
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C'est possible. Je connais assez peu les cas pédiatriques

Bon. Aujourd'hui: Le diabète. (et comme d'hab, ceux qui en savent plus apporterons les précisions et les corrections nécessaire, en particulier pour le cas des enfants)
Cela peut paraitre bénin aujourd'hui, mais le diabète peut mener, s'il est mal pris en charge, à un coma entraînant la nécéssité d'un traitement par des équipes médicalisée

Le diabète, vous en avez sûrement tous entendu parlé, est dû à un "problème" d'insuline. Je dis "problème" car ce n'est pas nécessairement un manque. Il exsite en effet deux types de diabète: le type 1, ou "insulino-dépendant", et le type 2, ou "non insulino-dépendant".

Mais commençons par le commencement.
Un peu de biologie. (ça peut parraitre saoulant à certain, de ne pas aller droit au but, mais ça aide à comprendre. Les phrases importantes sont en gras. Donc, vous pouvez lire en diagonale si les détails ne vous intéresse pas)

Pour vivre, ou plus exactement, pour que nos cellules vivent, il faut principalement deux choses:
- Du sucre.
- De l'oxygène.
(il se produit dans chaque cellule une réaction chimique comparable a une combution: le sucre est "brulé" avec l'oxygène, donnant de l'énergie -de la chaleur entre autre- et des déchets -le CO2-)
C'est ici le sucre qui nous intéresse.
Comme tout nutriment, le sucre est transporté avec le sang dans les vaisseaux sanguin. Nous l'avons dit: ce sucre doit ensuite rentrer, être absorbé, par les cellules pour pouvoir être utilisé. C'est une hormone, l'insuline, qui permet au sucre d'entrer dans les cellules (et également de stocker ce sucre dans le foie). On dit que l'insuline est une hormone hypoglycémiante (elle fait baisser la glycémie, c'est à dire, le taux de sucre dans le sang: logique, puisque le sucre est absorbé par les cellules, cela provoque une diminution de sa quantité dans le sang) L'insuline, en se "fixant" aux cellules sur des récepteurs adéquats, "déverouille" l'entrée et permet au sucre d'intégrer la cellule.
En fait, il y a une "auto-régulation" grâce au pancréas (qui produit l'insuline) et au foie selon le schéma (pour simplifier):
Trop de sucre?-->Insuline (par pancréas)-->Stockage & Absorbtion du sucre-->Diminution de la qté de sucre
Manque de sucre?-->Glucagon (par pancréas)-->Libération de sucre par le foie-->Augmentation de la qté de sucre
Le diabète est dû au fait que le sucre ne peut être absorbé par les cellules (ou en tout cas, pas en quantité suffisante)
Au vu de ce que nous venons de dire, on constate qu'il peut exister deux raisons (d'où deux types de diabète):
- Un manque d'insuline
- Un problème "d'accroche" de l'insuline à ses récepteurs
Dans tous les cas, le sucre présent dans le sang ne peut être absorbé par les cellules. D'où ce paradoxe: Le sang est plein (mais vraiment plein) de sucre, et pourtant, le corps manque de sucre! Conséquences: la victime est faible, tombe et s'essouffle au premier effort, manque de force, etc.
(NB: d'autres éléments permettent de fournir de l'énergie. C'est le cas des graisses. Mais celles-ci sont plus longues à mobilisée et n'entrent donc en jeu qu'en cas d'effort prolongé. C'est bien le sucre qui est utilisé en premier et qui est donc indispensable. (au passage, remarquez que cela signifie que pour maigrir -donc, perdre des graisses-, c'est un effort prolongé qu'il faut faire. Par exemple, une petite course d'endurance.

1. Le cas du manque d'insuline (type 1)

Ou "diabète insulino-dépendant" (DID). Il est aussi appelé "diabaite maigre" (en raison de l'amaigrissement comme l'un des premiers symptômes Ce qui ne signifie pas que les maigres soient tous diabétiques!) ou "diabète juvénile", car il touche plus particulièrement les plus jeunes (c'est donc bien ce cas qui nous concerne particulièrement)

Dans ce cas, le traitement est évident et simple: puisque le foie ne peut produire assez d'insuline, il faut l'amener "par l'extérieur". Autrement dit, cela suppose une injection d'insuline régulière (selon prescription).
Cela ne pose aucunement problème et le responsable infirmerie n'a qu'à veiller à ce que cette injection soit faite. Le sujet diabétique est formé à surveiller sa glycémie et à se faire lui-même son injection, même au plus jeune âge
Au vu de ce que nous avons dit plus haut, on comprend alors que l'insuline, permettant au sucre de pénétrer dans les cellules, va faire baisser la quantité de sucre dans le sang. Il faut donc renouveler ce sucre, sous peine de voir la victime à nouveau faible et sans force, et ce pour la raison inverse: cette fois, le sucre pénètre bien dans les cellule, mais la quantité de sucre présente s'épuise! Rapidement, elle n'est plus suffisante. Autrement dit Après une injection d'insuline, il faut manger. Et quand je dit "manger", c'est faire un vrai repas. Il faut donc veiller à ce que le diabétique mange convenablement. Il est impensable qu'une injection d'insuline soit faite alors que la personne n'a rien mangée lors de son dernier repas, et qu'elle ne s'apprête pas à manger!. Nous l'avons dit: cela provoquerais une hypoglycémie.

2. Le cas de l'inefficacité de l'insuline (type 2)

Ou "diabète non insulino-dépendant" (DNID), ou encore "diabète "gras"", ou "diabète de la maturité".
Plus délicat, puisque c'est le cas où l'insuline, pourtant présent, ne parvient pas à se fixer aux cellules.
Ce cas ce traite par des médicaments et régime. Cela suppose:
- Que l'intendant veille au régime en question => prendre connaissance de la fiche sanitaire, des recommendations des parents, etc.
- Que l'assistant sanitaire (responsable infirmerie) fasse son boulot: récupérer médocs et ordonnance, et veiller à la prise des médicaments en quantité et aux heures prescrites.
Si nécessaire, selon les cas, ce type peut AUSSI se traiter par l'insuline.


EN CAS DE CRISE D'HYPOGLYCEMIE

Face à un loup/scout, qui se sent exceptionnelement faible -et pas seulement un peu "fatigué"- (en particulier suite à un effort), plusieurs questions sont à se poser:

- Est-il diabétique?
Si non, on peut lui donner de l'eau très sucré: très efficace. A peine avalé, et ça repart! (par contre, cela nécessite un bon repas ou un bon goûter derrière. L'eau très sucré, c'est efficace, mais ça dure peu)
Si oui, d'autres questions sont à se poser avant d'agir:

- Est-il insulino-dépendant?
(je passe sur cette question. La réponse est généralement "oui". Si ce n'est pas le cas, vérifier que les traitement sont pris et passer à la suite)

- As-t-il pris sa dose d'insuline?

Si oui:
As-t-il mangé "normalement"? Si oui, donner de l'eau très sucré et vérifier que ça passe. Si ça ne passe pas, appeler des secours (ne pas hésiter à composer le 15 en camp si c'est nécessaire: on ne vous le repprochera jamais (en revanche, on peut vous repprocher de ne pas avoir agit)
Si le repas n'a pas été pris, ou qu'il s'agit d'un repas (trop) léger: Ici aussi, donner de l'eau et du sucre dans un premier temps, puis donner à manger quelque chose de plus consistant. Encore une fois: Un diabétique qui a pris sa dose d'insuline DOIT manger

Si non (si la dose d'insuline n'a pas été prise)
As-t-il mangé "normalement" (voire trop sucré)? Si oui, faire prendre l'insuline. Si possible vérifier tout de même la glycémie (les diabétiques ont souvent un glucomètre (ou "dextro"). Vérifier qu'il soit emporté en camp... Avec des piles neuves s'il s'agit d'un appareil électronique). A jeun, le taux "normal" doit se situer entre 0,8 et 1,1 g/l (gramme par litre (de sang)), ou, selon l'unité utilisée, entre 4 et 6,1 mmol/l (milimole par litre). Au-delà, c'est que le sucre n'est pas absorbé-->Vérifier que l'insuline ait été prise. Si non, la faire prendre. En-deça, il y a un manque de sucre dans le sang-->Donner de l'eau très sucrée, en particulier si l'insuline a été prise.
(NB: selon les cas, la glycémie peut être prise après absorbtion de sucre. Mais le diabétique y est sensibilisé et sait tout ça)
Si le repas n'a pas été pris, ou qu'il s'agit d'un repas (trop) léger: Eviter de faire prendre l'insuline! Nous avons expliqué pourquoi plus haut (risque d'hypoglycémie). C'est ici que le glucomètre peut être utile.

Mais souvent, le diabétique est formé. Il sait vérifier sa glycémie et savoir s'il doit ou non prendre son insuline. Il sait aussi qu'il doit manger après.

Dans tous les cas, en cas de doute, NE PAS HESITER à composer le 15 (SAMU)


Les effets pervers du diabète

On pourrait penser "du moment que le traitement est bien pris, on vit normalement".
Oui.
Sauf que...
Sauf que le diabète à d'autre effets, qui peuvent être assez pervers. Je ne les détaillerais pas tous, mais il y en a un en particulier qui me semble important: Le diabète atténue la douleurs. Autrement dit, les diabétiques sont moins sensibles à la douleur
Cela peut sembler un avantage. Sauf que la douleur étant un message d'alerte, l'atténuer risque de faire passer pour bénin ce qui peut être plus grave.

Résumons-nous

Prise d'insuline <--> Un bon repas
Pas de repas --> Pas d'insuline !!
En cas de crise:
Insuline prise? --OUI--> Eau très sucré
Insuline prise? --NON--> Repas? --OUI--> Insuline à prendre
Insuline prise? --NON--> Repas? --NON--> Sucre (glucométie avant si possible) et éventuellement, appel au 15



Bon. Voilà. On passera à l'asthme plus tard.
Et comme d'habitudes, si certains connaissent mieux ce sujet et que j'ai raconté des bêtises, n'hésitez pas.
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marinette
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Concernant le diabète, je donnerais quelques précisions:

un "vrai repas" est un repas avec des sucres lents et des sucres rapides: féculents (pain, pates, riz, céréales, légumes secs,...) et sucres rapides (fruits, carottes, tomates, poivrons,...)
Donc: la quantité de sucres lents est à respecter ( varie selon l'age de l'enfant, correspond à la quantité moyenne que vous trouverez dans les cahiers d'intendance, ou les bouquins avec idées de menus pour collectivité); il faut modérer les sucres rapides.
Par contre, si un enfant a faim, ne pas hésiter à le reservir en viande ou légumes: pas de sucres dedans, donc pas de souci!! (enfin, s'il n'y a pas de sauce autre que le jus naturel de la viande ou des légumes).

en cas d'hypoglycémie, donner du sucre: 5g de sucre pour 20kg de poids de l'enfant (5g de sucre: un morceau de sucre de taille standard) (donc 1.5 à 2 sucres pour un louveteau, 2 à 3 sucres pour les scouts, mais les enfants savent combien il leur en faut.)

Une hypoglyécmie se caractérise par une glycémie inférieure à 0.7 g/l, il faut la traiter comme telle en dessous de ce chiffre.
Quelle que soit l'hypoglycémie, donner une dose de sucre, attendre que l'enfant aille mieux, puis lui donner un féculent ( une tranche de pain avec du fromage ou du beurre, 3 petits lu, 1 ou 2 madeleine,...)
Si l'enfant ne va pas mieux au bout de 10 minutes, redonner 1 ou 2 sucres (1 pour un louveteau, 2 pour un scout).
Si cela ne suffit pas, refaire une glycémie 20 minutes après la première, et redonner du sucre. Un appel aux parents ou au médecin traitant (ou au service hospitalier ou est suivi l'enfant) peut s'avérer très utile pour la conduite à tenir en cas d'une hypoglycémie importante de ce type.
Si l'enfant ne semble pas suffisement concient pour avaler du sucre, mouiller le sucre, et le glisser entre la joue et les dents, et frotter sur la joue, cela permet de dissoudre le sucre et accélère son absorption.

Concernant l'injection d'insuline: certains enfants peuvent la faire APRES le repas, et donc adapter leur dose à ce qu'ils ont mangé. Certains peuvent avoir besoin de faire une injection 10-20 voire 30 minutes avant le début du repas. c'est important de tenir compte de ce délai, il est éventuellement possible de lae raccourcir, mais il ne faut surtout pas allonger ce délai. Par contre, l'enfant peut aire sa glycémie à 11h30, et son injection à 12h, pour manger à 12h10, cela ne pose pas de problème.

Respecter les habitudes de l'enfant concernant les collations et gouter: certains peuvent avoir un gouter à 10h, d'autres n'y ont pas le droit, et même chose à 16h. avec parfois des injections pour pouvoir manger...

Enfin, je reviens à ce que j'ai déjà dit: en cas de doute, APPELEZ les PARENTS ou le médecin traitant de l'enfant; qui sont ceux qui connaissent le mieux le diabète de l'enfant.


Plus d'infos sur le site: www.diabete-france.net
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sarigue
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Concernant l'injection d'insuline après le repas, il suffit de penser un peu au rôle et au fonctionnement de l'insuline pour comprendre que l'injection peut aussi avoir lieu un peu après. L'important étant de ne pas rester à jeun en ayant pris sa dose d'insuline. Je ne l'avais pas précisé pour ne pas tout embrouiller. Le post est déjà assez complexe, surtout pour celui qui veut simplement savoir QUOI FAIRE.
Mais ton post à le mérite d'apporter les précisions. Merci.


De toute façon, tout devrait être indiqué dans la fiche sanitaire de liaison. En prendre connaissance, et respecter les consignes. Et tout ira bien.
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