Blizzard
Membre confirmé
Forêt : Trappeur Nous a rejoints le : 24 Juil 2011 Messages : 1 057 |
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Ne pas être « bisounours » non plus. Tout le monde rit au dépend de quelqu'un, si ça ne va pas plus loin ce n'est pas grave. Quant aux mots pour désigner une population, il ne faut pas en avoir peur, ceux qui n'osent pas appeler un félin domestique de petite taille, un chat, c'est grave. Ces mots ne sont désobligeants qu'en présence des intéressés. Il faut juste être conscient qu'ont peut les blesser mais qu'eux aussi en ont autant pour nous.
L'usage de sobriquets péjoratifs existera toujours pour stigmatiser des comportements de ceux qui nous agacent ou que nous ne comprenons pas : nous sommes les Froggies des Roastbeefs, les Roumis des musulmans, les longs nez des extrême-orientaux. Mais de là à y voir des propos forcément racistes, il faut arrêter la psychose.
Certes, ça choque tes convictions et ta sensibilité, parfois une saine explication avec la personne remet en place ses propos, tu ne pourras jamais rien contre les idées.
Le cliché qui dit que patrons et ouvriers, employés du privé et fonctionnaire sont ennemis est aussi une forme de racisme, si on va au fond des choses. Au-delà de la notion de « race », il faut aussi voir celle de condition sociale, de confession, de vêture, etc. Aujourd'hui dès qu'on désapprouve ou qu'on montre son désaccord, une autre idée, tout de suite on est accusé de racisme et d'autres mots en isme tout autant péjoratifs et désobligeants.
Dis-lui qu'elle aussi peut être en but à ces qualificatifs vexants : « Ne fais (dis) pas autres, ce que tu ne veux pas qu'on te fasse (dise). »
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