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Auteur | La religion dans le scoutisme |
epervier loiret Membre confirmé
Nous a rejoints le : 19 Déc 2008 Messages : 3 463 Réside à : Vannes |
Argali à écrit;tout se trouve dans les cahiers officiels de mon ancienne fédération, mais en pratique, la majorité des groupes locaux ne l'appliquent pas.
Déjà ceci pose de sacré question au niveau de la relation de confiance entre le national et le local,la communication est curieuse. Pour ma part, en majorité mais pas tous les parents, ceux qui choisissaient le scoutisme le faisaient pour; A -ils ont été scouts et souhaitent cela pour leur enfants. B -qu'ils aient été ou non scouts, ils recherchent une activitée pour leurs enfants,qui ne soit pas de la "colo-amusement"ni quelque chose de "scolaire" mais une activité éducative complémentaire à l'éducation qu'ils veulent pour leurs enfants C -J'ai remarqué que certains choisissent le scoutisme parce qu'il y a en sus,une proposition à la spiritualité/religion. D-Et que les parents qui sont très loin d'être bêtes, (tout vp qu'ils sont), choisissent bel est bien dans tous les mouvements scouts d'une confession donnée, "le" scoutisme confessionnel de la sensibilité qu'ils veulent. D'ou en partie, la raison qu'en france,il existe une multitude d'associations scoutes, et qu'au sein d'une même confession il y ai plusieurs mouvements scouts de même confession mais de pratique religieuse plus ou moins profonde, moderne ou anciennes, avant gardiste ou tradis. Si j'ai bien compris les efforts d'argali pour s'expliquer, ces multitudes d'associations scoutes (80 associciations en gros.), répondant en partie à un besoin et une demande des familles (qui payent pour celà) n'existent qu'en france et pas de manière aussi importante en Belgique. |
l'Exeat Badge de bois
Nous a rejoints le : 25 Janv 2007 Messages : 968 |
Juste un contre-exemple : hier soir, réunion des parents du groupe de mes garçons. Le Chef de Groupe (ce n'est pas moi) a proposé que nous nous placions sous le regard du Seigneur et tous les parents ont récité ensemble un "Je vous salue Marie". Cet exemple n'est pas une leçon mais veut illustrer comment vivent les mouvements confessionnels qui assument leur religion. |
Argali2007 Ovis ammon
Nous a rejoints le : 13 Avr 2010 Messages : 936 Réside à : Louvain-la-Neuve, Belgique |
l'Exeat : je confirme, c'est quelque chose qu'on ne fait pas vraiment en Belgique, à ma connaissance. Sauf peut-être chez les Europe. Je poserai la question à mes deux amies qui y sont cheftaines. Sinon pour le reste, c'est une pratique que l'on ne retrouvera pas ni chez les SBPB ni chez les SGP. Quant aux GCB, le petit "c" est effectivement toujours bien présent, et elles y tiennent, mais je ne crois pas qu'elles poussent la Foi jusque là. Et pour dire, Dieu n'est même pas mentionné dans l'explicatif de leur mouvement sur leur site internet : http://www.guides.be/spip.php?rubrique12 Au pire, dans ces groupes locaux confessionnels, on va à la messe avec les enfants, on prépare la promesse devant Dieu, on chante une petite prière avant le repas. Mais pas de réelle substance/profondeur comme on peut le retrouver dans ton mouvement. |
epervier loiret Membre confirmé
Nous a rejoints le : 19 Déc 2008 Messages : 3 463 Réside à : Vannes |
je n'ai pas dit qque c'était de vieux croutons, je ne me sert jamais de l'âge d'un strasseux pour le critiquer...
Mais un national qui bosse sur un sujet, et publie ses idées/conseils/directives vers les groupes locaux....le groupe local se doit d'essayer de l'appliquer sur le terrain.Quitte à communiquer vers le national les points forts et les soucis que pose la règlementation/experience sur le terrain. quand tu écrit; tout se trouve dans les cahiers officiels de mon ancienne fédération, mais en pratique, la majorité des groupes locaux ne l'appliquent pas. Je me pose à minima des questions; il y a un problème de communication entre les deux entités, et un soucis de mise en oeuvre sur le terrain. Rassure toi, je ne te le dis pas contre toi, ni contre l'une des deux entitées. Exeat;ton exemple illustre qu'il existe dans ce groupe une vrais lien parent/chefs, vous devez vivre de bons moments ensemble et chacun y participe. |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
Je n'en disconviens pas. Toutefois il faut savoir que lorsqu'on se trouve sur un territoire de recrutement potentiel sociologiquement beaucoup moins homogène dans lequel la pratique religieuse d'une seule et m^me religion est plus que minoritaire on se retrouve souvent avec des parents d'origine bien plus diverse dont les pratiques reflètent une société multiculturelle et dont les attentes en matière de pratique religieuse ne comprennent pas toujours la participation à des offices catholiques et la récitation du "Je vous salue Marie". Je dis cela pour avoir eu dans les divers groupes où j'ai scouté une proportion non négligeable de parents totalement agnostiques, quelques israélites, des musulmans, des protestants, des orthodoxes russes, des hindouistes, des sikhs, des shintos, des bouddhistes, sans oublier les catholiques et il est vrai que bon nombre de ces parents n'auraient pas inscrit leurs gosses à la FSE. La composition socio_culturelle des populations où les unités dont s'occupe ou s'est occupée Argali en Belgique est sans doute fort variée et il est naturel qu'elle raisonne en fonction de ce qu'elle connaît. La vision purement catholico-centrée d'une partie du scoutisme confessionnel en France ne tient pas suffisamment compte de la réalité sociologique d'un pays où les catholiques pratiquants ne représentent quand même que 7% de la population. Et les autres familles celles qui ne sont même pas de tradition catholique ? Que faire quand le plus proche groupe SMF est à des douzaines (voire des centaines) de kilomètres, pareil pour les EEIF et parfois aussi pour les EEUF ? |
Argali2007 Ovis ammon
Nous a rejoints le : 13 Avr 2010 Messages : 936 Réside à : Louvain-la-Neuve, Belgique |
Epervier : pas de problèmes de communication Les groupes locaux savent très bien que ces documents existent et sont à leur disposition et l'association sait que ses groupes sont variés. Je le répète : l'association ne veut rien imposer à ses groupes locaux. Ses textes existent pour aider les chefs dans leur travail et ils ne sont pas obligés de les appliquer. L'association est très claire là dessus : ce sont des propositions. Elle n'a donc pas la volonté de les faire appliquer d'office, chacun peut choisir de les appliquer à la lettre ou non, du moment qu'on propose aux jeunes un scoutisme de qualités. Pas de problème de communication ou de dysfonctionnement |
l'Exeat Badge de bois
Nous a rejoints le : 25 Janv 2007 Messages : 968 |
Citation: Et bien que faire ? Je n'en sais rien. Mon mouvement ne prétend pas à être adapté à toutes les familles et ne l'a jamais prétendu ; il est résolument et ouvertement catholique pratiquant, il ne cherche pas à tromper qui que ce soit sur la "marchandise". Pour tous les groupes socio-cultuelo-culturels que tu cites, il existe les ENF, les EEDF, la FEE et toutes les autres associations scoutes cultuelles. Ce que je peux te dire, c'est que le scoutisme n'est pas un service public qui se doit de gommer toute pratique religieuse au motif qu'elle heurterait tel ou tel de ses usagers. Pour ça, il y a les centres aérés et les colonies de vacances. Mais rien ne t'empêche, Old, de repasser un foulard autour du cou et de répondre à l'attente de ces familles que tu côtoies en créant un groupe aconfessionnel. Je suis certain que les ENF accueilleraient ton initiative à bras ouverts. |
hocco Cracinae
Nous a rejoints le : 30 Oct 2005 Messages : 1 323 Réside à : Besançon |
Citation: Pour les familles qui comprennent le scoutisme comme une véritable "école buissonnière" (l'expression est d'Emmanuel Levinas parlant des mouvements de jeunesse) complémentaire à l'éducation familiale et scolaire, ils feront parfois plus d'une heure de route pour permettre à leurs enfants de scouter avec le mouvement de leur choix. Nous avons de plus en plus de jeunes qui ne font que le camp d'été parce que nous n'avons pas suffisamment de chefs pour ouvrir des unités. Aux EI, nous réfléchissons à une offre éducative pour les jeunes des petites communautés sans possibilité d'encadrement pérenne (patrouilles libres parrainées par des groupes locaux) et les familles isolées (lone scouts). Rien de bien nouveau sinon du scoutisme adapté aux conditions locales. |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
Une heure de route seulement ? Votre maillage est plus étroit que je ne pensais mon cher Hocco. il est possible que chez les EEIF tous les parents puissent se permettre de posséder une voiture et de s'en servir pour conduire le petit aux scouts le dimanche mais dans la population qui envoie ses gamins chez les SMF ou dans les mouvements laïcs c'est souvent impossible pour des raisons financières. Tu touches cependant un point clé, le recrutement des chefs. Malgré leurs grandes difficultés à en recruter les scouts catholiques ont du mal à imaginer combien plus difficile le recrutement peut être pour les autres mouvements, et encore plus pour les laïcs ou neutres qui ne disposent pas du vivier potentiel d'une communauté religieuse (paroisse par exemple). Intéressant aussi le point du scoutisme adapté aux conditions locales, tu n'es pas sans ignorer les problèmes rencontrés par les scoutismes renaissants en Europe de l'Est au début des années 90 face à l'a-religiosité dominante. Il se trouve que dans de nombreuses régions et quartiers assez populaires c'est aussi le cas en France. On peut penser que le scoutisme n'est pas pour les gamins issus de ces milieux là, ou que notre association communautariste ne s'adresse pas à eux en priorité. Je ne crois pas que ce soit le point de vue de l'OMMS toutefois. Alors que faire ? Comunautariser à tout va ou faire comme en Belgique ? |
lambertine Grand membre
Nous a rejoints le : 03 Juil 2006 Messages : 531 Réside à : Mons- Belgique |
Je ne sais pas. Mais "en tant que Belge" j'ai parfois l'impression que le scoutisme français est "un autre monde". N'empêche, j'imagine mal ma mère célibataire athée vivant au dixième dans sa cité pourrie (celle dont j'ai déjà parlé, où il y a 90% de sans emplois) faire une heure et demi de voiture (parce qu'elle n'en a pas, de voiture) pour conduire son gamin aux loups. Je vois également mal les chefs qui ont parmi leurs loups des cathos, des pas cathos, des musulmans, des juifs et des qui croient en rien, commencer une réunion des parents par un "Je vous salue Marie". |
Argali2007 Ovis ammon
Nous a rejoints le : 13 Avr 2010 Messages : 936 Réside à : Louvain-la-Neuve, Belgique |
Citation: |
mendu1 Membre honoré
Nous a rejoints le : 22 Janv 2007 Messages : 6 678 Réside à : ar vro vigoudenn |
Ce ne sont pas mes parents qui m'ont envoyé " aux scouts ", c'est moi qui ait demandé, et je n'étais pas le seul .
A mon époque c'était les SDF, et les SDF étaient catho sans plus, mais chacun sa personnalité . Certains étaient très catho, moins catho, et peut être pas catho ? Personnellement j'ai toujours vu la religion comme un plus, et surtout la religion chez les SDF ! Je pense que la religion chez les scouts, mérite une mention spéciale, sans doute aussi dans les autres religions ? Je n'ai jamais vu de phénomènes de rejet, même avec la messe en latin tous les jours au camp . Je pense que la religion, voir la spiritualité ont une place de choix, il doit y avoir une place pour chacun, même s'il est moins ou pas pratiquant . Le danger, c'est le phénomène de groupe, dans un pays et à un âge ,où on n'a pas l'habitude d'affirmer ses convictions , la religion est un jardin intime, bien souvent trop intime, mais ça c'est le contexte . Le mélange de temps en temps, des genres , c'est à dire des associations devrait être un enrichissement pour tous . à longueur de fuseaux je constate que les scouts s'ignorent ça c'est très mal, et pas scout ! |
sarigue Didelphidé
Nous a rejoints le : 04 Janv 2004 Messages : 5 895 Réside à : Vie à Rueil-Malmaison, Scout ailleurs |
Citation: Ce n'est pas un problème à partir du moment où le mouvement est ouvertement croyant, catholique, et s'affiche comme tel: les parents le savent et mettent leur enfant dans le mouvement en toute connaissance de cause. Est-ce si difficile à concevoir?? |
skyee Joyeux membre
Nous a rejoints le : 04 Avr 2006 Messages : 207 Réside à : Est |
Citation: Oui, c'est vrai. Sur leur site ce n'est pas facile de trouver ce que signifie "C" dans GCB. E plus j'ai trouvé cela: Les GCB sont un Mouvement à l'origine catholique, comme l'indique son nom. La réflexion à ce sujet a débouché sur une politique d'ouverture dans le Mouvement : nous prônons une réflexion sur le sens et proposons un message de foi sans l'imposer et dans le respect des convictions de chacun. Fort... Mais le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? Lk 18,8 Et chez GCB? |
Argali2007 Ovis ammon
Nous a rejoints le : 13 Avr 2010 Messages : 936 Réside à : Louvain-la-Neuve, Belgique |
Sarigue, il y a tout de même des degrés dans cette affirmation et cette pratique religieuse.
Chez nous, en Belgique, les GCB sont ouvertement catholiques, le petit "c" est bien présent de manière officielle dans le nom. Pourtant, cela m'étonnerait très fort qu'ils commencent une réunion de parents par une prière et que le chef de groupe dise ouvertement qu'il s'en remet au Seigneur. J'ai pourtant plusieurs amies qui sont cheftaines dans différents groupes locaux et branches et je n'ai jamais entendu une telle affirmation de foi. Ça existe peut-être dans certains groupes, mais je t'avoue que je serai très étonnée de l'apprendre. Tout ça pour dire que même quand on est officiellement catholique, on peut simplement se contenter d'aller à la messe avec ses scouts, sans nécessairement prier avec les parents. Il y a tout de même différents degrés d'implication dans la pratique, et ce dans toutes les communautés, pas seulement chez les scouts. |
epervier loiret Membre confirmé
Nous a rejoints le : 19 Déc 2008 Messages : 3 463 Réside à : Vannes |
old, en ce qui concerne les eedf, ils recrutent bien;
-Al'Education Nationale (chez moi,ils s'en vantent..) -Certains chefs, je les vois aussi dans des manifs sous la bannière du PCF...(donc encore un autre lieu de recrutement) -Et pour avoir emprunté ou acheté et lus pas mal de livres aux CEMEA...(pour mon boulot) je sais qu'au CEMEA il y à des chefs EEDF. Je me permet de déduire qu'au moins sur le loiret, les EEDF qui ne peuvent s'appuyer sur une structure religieuse quelconque, utilisent d'autres structures pour recruter. |
hocco Cracinae
Nous a rejoints le : 30 Oct 2005 Messages : 1 323 Réside à : Besançon |
Citation: Je n'ai jamais dit çela ! Le paragraphe suivant, je précisais que les familles qui ne peuvent le faire nous envoient leurs enfants dans nos camps d'été seulement. Il y a une réalité qu'on ne peut plus occulter dans TOUS les pays l'Europe occidentale, des pays de tradition chrétienne où les populations d'origine chrétienne se détournent de plus en plus des pratiques traditionnelles... et des minorités qui n'ont pas toujours trouvé leur place dans ces sociétés. L'offre scoute (confessionnelle et pluraliste) s'adresse aux jeunes de la culture dominante. TOUS les mouvements scouts en Europe se posent actuellement la question de l'accueil des jeunes musulmans. - Combien de groupes de scouts juifs en Europe (France et Royaume-Uni excepté) = zéro ! (GL en cours de création) - Combien de groupes de scouts musulmans en Europe (France et Royaume-Uni excepté) = zéro ! (GL en cours de création) Il y a bien sûr des jeunes Juifs et de jeunes musulmans au sein des mouvements scouts. Quelle dimension spirituelle leur propose-t-on ? Celle qui est imprégnée de la religion dominante du pays, à des années-lumière de ce qu'enseignent le judaïsme et l'islam. Rien n'empêcherait la constitution d'un mouvement scout pluraliste décliné en cinq sections (pluraliste, catholique, unioniste, israélite et musulmane) avec : - des "programmes religieux" développés en partenariat avec des communautés référentes (non pas sous-traités comme aux États-Unis). Avantage : un jeune d'une religion différente de celle de son groupe d'accueil pourrait suivre son propre cursus de développement spirituel. - des programmes, activités et formation propres à chaque religion seraient proposées dans le cadre des différentes sections permettant aux groupes confessionnels de vivre pleinement leur spiritualité. Une "respiration spirituelle" à développer au même titre que celle de la co-éducation avec des acti "homogènes" et mixtes. Le modèle fédéral de la défunte Fédération Française des Éclaireuses (FFE) avec ces trois sections - neutre, unioniste et israélite - est toujours aussi pertinent. Ce sont les guides de la religion dominante qui n'ont pas souhaité se mélanger à l'époque avec les "minoritaires"... |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
Des groupes de scouts juifs il y en avait (je n'ai pas les données actuelles) en Italie au sein du CNGEI et de l'Hashomer , en Suisse au sein de la FES, en Allemagne (indépendants) et en Autriche. Des scouts musulmans il y en a en Allemagne et aux Pays Bas (créés avec l'appui d'un ami commun ancien Commissaire Général des SMF, Hocco). Je partage avec toi cette vision d'une association pluraliste de type fédéral comportant des groupes confessionnels ou non rattachés à une section. Mais ce n'est pas facile à faire comprendre à ceux qui sont majoritaire. Les minoritaires ont un peu l'impression d'être les suricates qui pour boire à la mare dans la brousse doivent attendre que les cinq grands aient fini de boire. Il ne s'agit pas de nier le droit à pratiquer un scoutisme confessionnel qui est tout à fait naturel et légitime mais de faire comprendre que la situation de quasi monopole d'une confession rend plus difficile aux minoritaires la pratique d'un scoutisme de qualité. Mon cher Sarigue que proposer à des parents dont les enfants désirent faire du scoutisme mais que la position que tu défends tient à l'écart ? Cela me rappelle les discussions il y a plus d'une trentaine d'année avec des parents juifs et aussi avec des parents orthodoxes (le grand père étant même archiprêtre rue Daru) dont les gosses voulaient scouter avec leurs copains au sein d'un groupe SdF, on avait beau leur parler des groupes EI à Versailles et à Saint Germain en Laye ou du groupe marin de l'Association Nationale des Scouts Russes à Paris, pas question les gosses voulaient aller aux scouts avec leurs copains. On a bien fini par les accepter et aménager nos pratiques, avec l'accord du National, et comme le Chef de Groupe a fini Commissaire Général c'est une preuve que la solution adoptée n'était pas en dehors des clous. |
l'Exeat Badge de bois
Nous a rejoints le : 25 Janv 2007 Messages : 968 |
Voilà, Old, un témoignage auquel je porte un intérêt certain. En quoi ont consisté les aménagements que vous avez apporté à vos pratiques ? |
sarigue Didelphidé
Nous a rejoints le : 04 Janv 2004 Messages : 5 895 Réside à : Vie à Rueil-Malmaison, Scout ailleurs |
Old, je ne dis pas que c'est facile. Mais je ne dis pas non plus que c'est impossible.
Dire "il y a des EEIF là-bas", "des SMF là-bas", etc. est défendable. Voire créer un partenariat (normalement déjà existant si fédération des mouvements) pour aider à monter un groupe d'une autre assoce, pourquoi pas. Mais il est vrai que, quelque part, c'est dire "on ne veux pas de toi, va voir à côté" et c'est donc ne pas forcément faire preuve d'ouverture. D'un autre côté, accepter tout le monde et faire des aménagement, c'est prendre le risque de se voir accuser de vouloir bouffer les autres et de voir son identité -celle qu'on proclame en tout cas- atténuée... Dilemme difficile à résoudre... Je pense en fait qu'on peu accepter tout le monde TOUT EN affirmant et donc conservant son identité. Le tout est, encore une fois, que rien ne soit "caché", de ne pas dire "oui oui on va voir on va s'adapter" et en fait ne rien faire. De cette façon si l'enfant entre dans le mouvement, c'est en toute connaissance de cause: l'insigne de promesse sera une croix potencée, les temps spi seront cathos, l'aumônier aussi et non il n'y a pas d'aumônier d'autres religions, etc. Je te fais d'ailleurs remarqué que les SGdF se recentrent d'ailleurs sur leur identité catho (édition d'outils, etc.) sans pour autant moins affirmer qu'ils sont ouvert. Au contraire, d'après l'aumônier général, ce n'est pas en mettant son christianisme "dans un poche avec un mouchoir par dessus" qu'on sera plus ouvert, bien au contraire... Et je redis que si demain, je vais faire une sortie avec des SMF, je m'attends à des temps de prières musulmanes (voire à aller à la mosquée en camp ou en WE prolongé s'il y un vendredi...) Si je vais dans une unité EEIF, je m'attends bien à avoir des temps spi juifs et à aller à la synagogue le samedi. Etc. Et j'ai été surpris (presque déçu?) de ne pas aller au temple le dimanche lorsque j'ai été dans des unités EEUdF... Je ne dis pas comment ces unités devraient fonctionné. Je dis juste ce à quoi je m'attend et je dis que j'en serais étonné si ce n'est pas le cas. Sinon, à quoi bon proclamer telle ou telle identité religieuse? Par ce que adapter, oui, mais quoi et jusqu'à quel point? Accepter qu'un enfant ne viennent pas à la messe qui a généralement lieu en début ou en fin de sortie (quoiqu'il pourrait toujours venir, ne serait-ce que par curiosité et pour éveiller sa connaissance des autres) ne pose pas vraiment de problème. En camp, c'est déjà plus dérangeant (obligé de laisser un chef... qui aurait peut-être envie de venir... sur le lieu de camp avec le -ou les- jeunes qui ne vont pas à la messe). "Adapter" des temps spi me semble compliqué... Ou alors... ... Il faut être ENF, et permettre à chacun de pratiquer et d'approfondir sa religion... Très belle philosophie que j'aime beaucoup... Mais c'est de la neutralité, ça. Ca ne correspond pas à un mouvement qui se dit catho/juif/musulman/protestant/etc. Moi je te pose la question, Old: L'adaptation vient de qui? Des chefs qui s'affolent du genre "on accueille un non catho, faut vite adapter" alors que l'adhérent en question n'a rien demandé? Ou bien est-ce que c'est vraiment une demande des parents "je mettrais bien mon enfant chez vous surtout que vous êtes les seuls dans le coin et qu'il a ses copains chez vous, mais le côté catho me dérange"? Et jusqu'à quel point il faut adapter? (si le côté catho dérange, faut-il le supprimer en faisant alors grogner les 20 autres jeunes et leurs parents?) En fait, et en plus court, ce que je veux dire, c'est que je ne crois pas que ce soit forcément se fermer que d'affirmer son identité. Etre fermé, ce serait dire "nous avons telle identité, et nous n'acceptons QUE les gens ayant cette identité" ("on est catho et on ne prend que des cathos"), et ce soit explicitement (c'est, en gros, dit comme ça), soit dans la façon de faire: on ne peut pas entamer une progression personnelle si on n'est pas baptisé, ou bien par toute autre méthode qui ferait qu'en pratique, il serait impossible de rentrer ou de rester sans avoir l'identité du groupe. Etre ouvert, c'est ne pas mettre cette condition. C'est dire "nous, on accepte tout le monde". Ca n'empêche pas de dire "Mais on a cette identité là, c'est la notre et vous devez le savoir" (autrement dit, "on accepte tout le monde car on n'impose pas de condition d'entrée, mais par contre, on est catho avec tout ce que ça suppose en terme d'activités, de symboles, etc. Sachant cela, vous êtes libre de venir ou pas, de notre côté, on ne ferme pas la porte et vous pouvez entrer") |
hocco Cracinae
Nous a rejoints le : 30 Oct 2005 Messages : 1 323 Réside à : Besançon |
Citation: Ben non ! Mais tu auras de la nourriture cachère à tous les repas, un office chaque matin préparé par les jeunes et les animateurs selon leur niveau de connaissances de la Téfila (la prière juive), des prières avant et après le repas, des acti particulières le Chabbat (du vendredi soir au samedi soir), des chants et des danses comme s'il en pleuvait, etc... Temps spi, connais pas ! Rappelez-vous notre "Promesse juive" au mont Sinaï : "Naassé véNichma, tu feras et tu comprendras" ; la découverte du judaïsme est dans le "faire". Exemple : un repas EST une prière. La vie juive ne distingue pas des temps spi d'autres qui ne le seraient pas ; toute notre vie est spiritualité. Ce que j'essaie d'expliquer, bien maladroitement peut-être, est qu'il n'est pas possible d'échanger une spiritualité/religion par une autre ; chacune a son génie propre, son rythme sinon sa petite musique particulière. Être ouvert aux autres veut dire - et c'est bien - permettre aux autres d'écouter "notre" musique. N'ayons pas la prétention de savoir écrire la musique des autres... |
epervier loiret Membre confirmé
Nous a rejoints le : 19 Déc 2008 Messages : 3 463 Réside à : Vannes |
Et si je ne me trompe; la fête du nouvel an Juif (roch hachana) va bientôt commencer et le yom kippour (le grand pardon, va suivre dans la foulée).
Bref, toute votre année est une prière.Alors que chez nous, simples catholiques, nous avons des temps de "repos" entre chaqques fêtes religieuses. Et je crois savoir que la Bar mitva est une démarche juive pratiqué par les jeunes juifs en âge "scout bleu" chez les sgdf. http://www.20minutes.fr/article/59 5724/societe-roch-hachana-le-nouvel-an-juif-a-debu te-cette-semaine |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
Tu sais Sarigue pour organiser un culte chez les EU pas besoin d'aller au Temple le dimanche. N'importe quel chef un peu formé peut en organiser un, même un CP. Pour les musulmans l'assistance à la Grande Prière du vendredi dans une Mosquée n'est pas une obligation hebdomadaire, j'ai des copains cathos et protestants qui ont participé à des stages de formation chez les SMF et qui ont été surpris de la manière simplissime dont se déroulaient les cinq prières. La prière étant dirigée la aussi par un chef, pas besoin d'aumôniers chez les protestants, les musulmans et je crois aussi les israélites (Hocco confirmera si je ne me plante pas). C'est un peu différent chez les orthodoxes. Les aménagements c'est l'assistance aux offices laissée au choix des parents/gamins, respect des obligations alimentaires, possibilité des temps de prière. Il suffit de commencer la réunion par la messe du matin le dimanche, les non catholiques arrivant après s'ils le souhaitent,aménager les prières comme en Grande Bretagne de manière à ce que tous les croyants puissent s'y retrouver (cf. la célèbre prière de B-P "Father of us all..."). prendre exemple sur les camps communs organisés par le SF pour les délégations aux Jamborees, les anniversaires comme celui de Moisson en 1997, la Conférence mondiale de 1990 à Paris. Prendre aussi exemple sur les unités interfédérales du SF qui existaient en collèges militaires ou à l'étranger (New York, Londres, etc...). Ou ce qui existe dans des milliers de troupes à travers le monde. Avec l'accord des parents bien sûr. De toute manière si des parents désirent réellement une éducation scoute confessionnelle ils ont la ressource soit de trouver un groupe qui leur convienne soit d'en monter un. Mais de tels parents ne mettent pas leurs gosses à l'école publique ou dans une école privée sous contrat. |
Ocelot GA Leopardus pardalis
Nous a rejoints le : 10 Mai 2007 Messages : 1 006 Réside à : Rennes, Toulon... et la tête en Afrique! |
Citation: Hem hem hem... pas tout à fait juste, j'en suis un contre exemple et j'en connais bien d'autres autour de moi ! Mes parents nous ont aidé à monter un groupe scout tradi et y ont mis les autres frères et soeurs, pourtant notre scolarité s'est faite dans l'enseignement privé sous contrat ou public. Ne généralisons pas... |
mendu1 Membre honoré
Nous a rejoints le : 22 Janv 2007 Messages : 6 678 Réside à : ar vro vigoudenn |
Simplement, faire scouter ensemble des gens de religion différente, n'est certainement pas facile .
Si déjà, les p'tits scouts se connaissaient entr'eux ce serait un grand pas . Le scoutisme étant une grande famille, même si ça ne vous plait pas, la moindre des choses est de se rencontrer ! Il y a un minimum de politesse . Certains ont peur de la contagion, c'est sans doute qu'ils ne sont pas sûres d'eux mêmes ! |
sarigue Didelphidé
Nous a rejoints le : 04 Janv 2004 Messages : 5 895 Réside à : Vie à Rueil-Malmaison, Scout ailleurs |
Hocco, j'entends par "temps spi" des temps de prières aménagés par les chefs, hors offices hebdomadaires et bénédicités/grâces éventuels. Autrement dit, un temps prévu dans le programme, en "interne", et dédié à la prière. Après, on est bien d'accord que dans le reste de la vie et des activités, la Foi est toujours présente. Et "théoriquement", le chrétien doit aussi rayonner de son christianisme dans sa vie quotidienne (j'espère que tu ne penses pas que le modèle des scouts cathos, c'est des temps de prières pour Dieu, et des temps où l'on "oubli" Dieu et où l'on fait autre chose) N'empêche qu'en pratique, quand on joue... ben on joue... Et on ne prie pas. J'ai utilisé "temps spi" comme terme générique pour un moment de la journée DEDIEE à la prière et à Dieu. Après effectivement, à chaque religion son "mode de vie" et si celle-ci n'impose pas ou même ne donne pas forcément pour habitude d'aller à ce qu'on pourrait appeler la "grande prière hebdomadaire", très bien... Mais après, comme tu le dit, ça n'empêche pas la vie juive (ou musulmane, ou catho, ou...) d'être présent. Si, sous prétexte "d'ouverture" (ou tout autre prétexte) les EEIF abandonnent l'office quotidien, les "acti particulières" du Chabbat, etc. et finalement tout ce qui fait la spécificité juive je dirais aussi "il est où, le I de EEIF dans ce que vous proposez?" Même chose pour toutes les religions (protestants, cathos, etc.) Et j'enchaine en répondant à Old: justement, la question est bien "jusqu'où "adapter" pour ne pas perdre son identité?" Comme je l'ai dit, permettre à un non catho de ne pas aller à la messe du matin ne pose pas vraiment de problème en sortie (mais pourrait poser des soucis d'ordre "technique" en camp) Par contre, « aménager les prières comme en Grande Bretagne de manière à ce que tous les croyants puissent s'y retrouver » me dérange plus dans le sens où, si c'est très bien et très beau (je le pense sincèrement), c'est de la "neutralité" et ça ne correspond pas à l'identité d'un mouvement qui dit professer UNE religion particulière... D'ailleurs, tu cites le cas du SF... Mais le SF n'est pas une entité confessionnelle! Donc oui, le SF va faire ce genre d'aménagement. Mais si c'est un mouvement "confessionnel" qui fait ce type "d'adaptation", alors je te pose la question: quelle différence -dans les activités "spi"- restera-t-il entre ce mouvement et un mouvement "neutre"?? Si demain, je vais aider chez les EEIF et qu'on dit "ah ben puisqu'on a un non-juif avec nous, on va adapter et changer nos prières", je penserais: 1- Que je dérange (puisque j'oblige les autres à s'adapter à moi) 2- Que les choses sont faites à l'envers (c'est moi qui entre chez les EEIF, et ce et en toute liberté sur ma propre volonté à moi: ce n'est pas les EEIF qui m'ont suipliés pour venir; et en toute connaissance de cause -en sachant qu'il professent une Foi différente de la mienne-. C'est donc à moi de m'adapter, pas le contraire) 3- Que je ne sais pas ce que vient faire le I dans EEIF et quelle différence il pourrait bien y avoir avec d'autres mouvements plus "laïcs"/"neutres" Vois-tu ce que je veux dire? Si demain, en voulant "s'ouvrir encore plus", mon mouvement soumet au vote la suppression de l'identité catholique, je voterais "oui" ou "non" avec et selon ma conscience. Mais tant que mon mouvement se dit catholique, alors cette identité doit être affirmée et transparaitre sans être altérée "parce que 'faudrait pas choquer les petits n'enfants non catho"... "Petits n'enfants" et leurs parents qui savent pourtant très bien -si l'identité du mouvement à été affirmée et non cachée- où il mettent les pieds et donc n'ont aucune raison d'être choquée. Surtout que je repose la question: l'adaptation vient en général de qui? Est-ce une vraie demande des parents ("ben vous comprenez, vous êtes les seuls scouts dans le coin, mais nous, bah on n'est pas catho alors ça m'embête un peu...") Ou bien -et je me permet de penser que c'est souvent ce cas- est-ce les chefs qui se posent des problèmes tout seuls en paniquant et en disant "ho là là on a des non catho chez nous, vite vite il faut adapter!" alors que personne n'a rien demandé... Et c'est parfois vrai entre religion soeurs! J'ai eu une année un protestant dans ma "peuplade" louveteaux/jeannettes... En même temps cette année là, ayant trouvé que la dimension spi/religieuse était peu présent dans l'unité (et venant de moi, c'est dire si cette dimension devait effectivement être peu présente!) je souhaitais la "réhausser" un peu... Ben les autres chefs de la maitrise ont objectés que intel était pas catho et que ben voilà quoi... Pourtant, non seulement l'enfant était d'une religion soeur (protestant), mais en plus, il avait un parent protestant et un parent catholique et à une sortie de Noël, alors qu'il avait été au culte le matin et que nous devions aller à la messe le soir, la mère m'avait affirmée "mais il va à la messe!"... C'est donc dire si les chefs prennent vite "peur" et je pense que la volonté d'adaptation vient plus "du haut" alors qu'en fait, personne n'a jamais rien demandé... |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
Ocelot que se serait-il passé si un petit copain ou une petite copine de vos enfants élevé(e) dans une autre tradition religieuse avait émis le désir de participer aux mêmes activités scoutes avec ses amis d'école (c'est quand même une motivation assez courante des nouveaux arrivants) ? Vous auriez-dit à leurs parents "d'accord mais attention ici il faut se plier à nos règles" pas question que nous nous adaptions, c'est à vous de faire un effort".
Cette question de la crainte de la perte de son identité va il me semble beaucoup plus loin que le scoutisme car elle reflète une crainte plus ou moins consciente de l'autre conçu comme un allogène. Car au delà de l'identité religieuse on retrouve aussi parfois l'identité nationale, l'identité ethnique, voire même l'identité raciale. Je serais surpris que les SGdF qui se présentent comme à la pointe de l'interculturel tiennent ce genre de discours "accueillir l'autre dans sa différence est un risque de perte d'identité". Cette question a elle aussi été d'actualité il y a plusieurs décennies dans l'école catholique sous contrat, l'accueil d'un nombre important de jeunes d'autres religions risquait-il de faire perdre sa spécificité à l'enseignement catholique ? Allez faire un tour au Moyen-Orient dans les écoles, collèges et universités tenues par des religieux et des religieuses, la majorité des étudiants et élèves y sont musulmans, orthodoxes, druzes. Peut-être qu'au contraire l'accueil de l'autre dans sa différence est un moyen de renforcer sa foi et de la mieux connaître ? En tout cas dans le monde scout j'ai souvent rencontré de bien meilleurs catholiques (avec un christianisme vécu de tous les jours, vivant leur foi dans la charité, l'ouverture et la compassion) au sein d'associations pluralistes que certains scouts appartenant à des associations catholiques toujours prompts à exclure et condamner celui qui était différent. |
hocco Cracinae
Nous a rejoints le : 30 Oct 2005 Messages : 1 323 Réside à : Besançon |
Citation: "Connaître" fait justement problème. Le scoutisme ne réunit pas des adultes qui ont fait - ou non - des choix religieux mais des jeunes "en devenir" d'une dimension spirituelle et religieuse en cours de construction. Un mouvement scout confessionnel offre un projet éducatif cohérent permettant aux jeunes de grandir dans la dimension religieuse de référence. Accueillir c'est bien, faire grandir (éduquer) c'est mieux ! Comment aider des jeunes dont les traditions familiales sont différentes de celles du mouvement ? Pour votre information, un certain nombre de mouvements scouts en Europe se pose ces questions et souhaitent y apporter des réponses pratiques qui relèvent de l'inter-religieux, en accueillant fraternellement des jeunes d'autres religions et en leur proposant un programme et des activités qui prennent en compte leur dimension spirituelle particulière. Mouvements pluralistes ou mouvements confessionnels, le défi est celui de le prise en compte des religions minoritaires dans la mise en pratique des différents projets éducatifs. Aux États-Unis, les programmes religieux proposés par les différentes communautés - qui doivent être tous reconnus par les scouts américains (BSA) pour être intégrés à leur proposition éducative - ont le mérite d'apporter une réponse là où, nous autres européens, persistons à ne pas prendre en compte les réalités locales et pratiquer la langue de bûchettes... Données chiffrées à méditer des scouts américains : - effectifs 2009 : 2,8 millions de jeunes et plus de 1,1 million de bénévoles. - participants aux différents programmes religieux en 2007 : 44.430 jeunes et 1.476 adultes (programme P.R.A.Y.) |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
Une piste de réflexion : http://justice-paix.cef.fr/L-interculturel-un-defi-pour-notre.html |
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