je te concède que c'est effectivement une attitude "psychosociale" (pour faire un néologisme) qui dans les années 60, faisaient appeler certains prof de médecines des "mandarins". De cette attitude, qui a fait qu'un Monsieur chef de service neurologie plein de morgue et de suffisance, à la salpêtrière, à oser dire du haut des ses certitudes, à maman "Mais madame il faut bien que nous fassions tout pour la maintenir en vie, les conséquence nous n'en sommes pas responsables, c'est comme celà que la science avance". Il y en a eut tant et tant, à Garche et ailleurs dans les centre de rééducation, des tétraplégique, aphasique à vie, plongé dans un mutisme et une immobilité totale, n'ayant plus souvenir (dieu merci pour eux) de qui ils étaient et de ce qu'ils étaient, n'ayant plus, que juste la conscience d'à peu prés ce qu'il sont.
Et je ne veux pas être cynique en évoquant le cout social de ces acharnements, ni les nombreuses familles "explosées" ou "atomisées" affectivement par la charge qu'on leurs balance pour la vie, sur les épaules. Que ce soient en s'acharnant sur des grand prématurés, que sur les "bosselés extrême" des accidents de la route
Le document mis en ligne par Bessou et que je conseil à beaucoup de lire date des année 1950, il est pourtant tellement d'actualité, oh!!! bien sur, pas par le style, mais par le concret et la charité réelle qui en émane.
[ Ce Message a été édité par: Dingo le 22-04-2009 à 07:03 ]
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Luc
Membre banni
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Et je ne veux pas être cynique en évoquant le cout social de ces acharnements, ni les nombreuses familles "explosées" ou "atomisées" affectivement par la charge qu'on leurs balance pour la vie, sur les épaules. Que ce soient en s'acharnant sur des grand prématurés, que sur les "bosselés extrême" des accidents de la route
C'est precisement la premiere peur de la famille quand il n'y a plus d'espoir medical, visiblement d'apres nos 2 experiences les choses ont bien changé.
Maintenant le medico legal est peut etre mieux borné qu'avant, "tenter mais ne pas s'acharner".