Mardi 26 Nov 2024
22:15
[S'inscrire]  [Mon Profil]  [Messages privés
[Liste des Membres] [FAQ] [ Connexion ]

Recherche avancée
 
Ecussons
Autocollants
Polos
Retour au site
Retour au forum

Cette version du forum n'est désormais accessible que pour lire les passionants échanges et partage de techniques qui ont déjà été rédigées ici.

Pour participer aux échanges interscouts, merci d'utiliser
le nouveau forum

 

          
Auteur
Le froissartage est-il encore utile dans la pratique du scoutisme?
  Cliquez pour charger les messages précédents [...]
Blizzard
Membre confirmé
  
TECHNIQUE: 73 points
BONNE HUMEUR: 23 points
Forêt : Trappeur
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011
Messages : 1 057
1
Patientez...

3. RÈGLES D’ABATTAGE

1. On cherche le penchant naturel de l’arbre pour définir le sens de la chute ou l’axe dans lequel il risque le moins d’abîmer ses voisins en tombant ou de s’y encrouer.

2. Dans cet axe, une zone de sécurité est délimitée. Sa largeur va croissante du pied de l’arbre à un peu au-delà de sa hauteur supposée, projetée au sol.

? Personne ne doit s’y trouver pendant l’abattage.

3. L’aire de travail est dégagée.

4. L’arbre est coupé le plus près possible du sol. La quantité de bois laissée entre les coupes s’appelle la charnière : elle oriente la chute en retenant un peu le pied. Attention, elle peut se briser d’un seul coup en faisant sauter le tronc ou se fendre en l’écuissant. Des cordages judicieusement disposés pour orienter la chute aideront cette phase délicate et dangereuse et évitera son encrouage.

6. Afin d’éviter le pourrissement prématuré de la souche par le cœur, on la pare, en la retaillant, si nécessaire, en biseau simple ou double. Le parage empêche l’eau de pluie d’y stagner et lui permet de s’écouler librement.

7. Le tronc est débarrassé de son houppier (ensemble des branches) ; cette opération s’effectue par l’extérieur de la ramure et par en dessous, en progressant vers le tronc et la cime.

ABATTAGE À LA COGNÉE
Il est parfois nécessaire d’abattre des arbres de gros diamètre. Ce travail est exécuté par des personnes compétentes, qui connaissent parfaitement les techniques des bûcherons et le maniement de leurs outils. La sécurité, la pratique et la force qu’il réclame le réserve exclusivement aux adultes ou à des pré-adultes suffisamment robustes et initiés.
Les dimensions réduites de la hachette ne la destinent pas à cette tâche. La hache ou la cognée sont donc plus appropriées.
Le principe de coupe est le même qu’avec la hachette (cf. La Hachette , « Étude du mouvement » et « Utilisation correcte », dans l‘ouvrage consacré aux outils.). Seuls, les mouvements diffèrent un peu. Plutôt qu’une explication fastidieuse, nous invitons le lecteur à se reporter aux illustrations correspondantes .
Moins fatigantes qu’une action en force, la régularité et la précision des gestes sont d’un meilleur rendement.
La taille de l’outil et l’ampleur des gestes font parfaitement comprendre l’intérêt d’une aire de travail dégagée autour du pied de l’arbre.


image redimensionnée


NETTOYAGE
Le chantier terminé doit être nettoyé.

Les copeaux sont balayés, entassés puis brûlés. La sciure subit le même traitement.

4. DÉBIT

Quand c’est possible, le bois est abattu hors sève, c’est-à-dire en hiver ? de novembre à mars ? et pendant la lune descendante (dernier quartier), puis on le laisse sécher avec ses feuilles ; ce procédé permet d’en tirer toute la sève, donnant ainsi au bois une meilleure résistance aux insectes.
En revanche, on l’écorce plus facilement quand il est gorgé de sève ; à cette fin, on l’abat en période de lune montante (premier quartier).

Après l’abattage, le fût débarrassé de son houppier et de ses racines prend le nom de grume.


image redimensionnée


Cette grume est alors débitée en tronçons qui prennent en partant du bas le nom de bille (s) de pied exempte (s) d’amorces de branches ; parmi les billes de pied, on distingue les premières et deuxièmes pour la menuiserie, l’ébénisterie, la tonnellerie ou la charpente. Enfin, les surbilles de qualité moindre avec amorces de branches.


image redimensionnée


Un tronc ayant conservé des moignons de branches prend le nom de chicot.

BON À SAVOIR


image redimensionnée



image redimensionnée



PETIT LEXIQUE


ARONDE, n. fém. Vieux nom de l’hirondelle.

BILLE, n. fém. Tronçon de grume de longueur variable, destinée à être équarrie. Billes de pied : portions de tronc immédiatement au-dessus du sol exemptes d’amorces de branches ; parmi elles, on distingue les premières et deuxièmes pour la menuiserie, l’ébénisterie, la tonnellerie ou la charpente. Surbilles : situées au dessus des billes de pied, mais de qualité moindre et avec amorces de branches.

BILLON, n. masc. Tronçon de bois cylindrique de longueur et diamètre inférieurs à la bille. Petite bille. Pièce de bois cylindrique courte et épaisse. Syn. : rondin.

BILLOT, n. masc. Pièce de bois tiré d’un tronçon de bille et servant de martyr pour le fendage du bois de chauffe et à façonner grossièrement certains bois d’œuvre.

BIQUETTE, n. fém. Fam : chevalet de sciage.

BÛCHE, n. fém. Tronçon de bois cylindrique ou refendu, de longueur et de grosseur variables, destiné à être brûlé.

BÛCHER, n. masc. Tas de bois prêt à être brûlé. Lieu où est entreposé le bois de chauffage

BÛCHERONNAGE, n. masc. Coupe d’arbres, effectuée par le bûcheron en forêt. Il comporte aussi l’ébranchage des arbres abattus pour faciliter le transport et la manutention des grumes.

CHARPENTERIE, n. fém. Ensemble des techniques consistant à façonner et à assembler le bois destiné à réaliser l’ossature (charpente) des constructions.

CHICOT, n. masc. Tronc sur lequel il reste des moignons de branches.

COGNÉE, n. fém. Hache à fer étroit muni d’un long manche droit ou galbé, servant à abattre les arbres et à dégrossir le bois.

CORDE, n. fém. Mesure de volume de bois valant environ deux stères (3,84 m3). Bois de corde : bois de faible diamètre mis en stère et destiné à être brûler.

COUPE, n. fém. Abattage des arbres pour leur exploitation. Coupe claire : coupe sévère clairsemant les arbres. Coupe sombre : coupe épargnant suffisamment d’arbres pour laisser de l’ombre.

COURONNE, n. fém. Ensemble des branches et du feuillage. Syn. : houppier.

ÉCOT, n. masc. Tronçon de branche restant sur le tronc d’un arbre mal élagué.

ÉCUISSER, v. tr. Lorsque le tronc d’un arbre se fend ou éclate au moment où il s’abat : il s’écuisse.

EFFEMELLER, v. tr. Ôter d’une forêt, d’un bois, les sujets morts ou mauvais.

ENCROUÉ, ÉE, adj. Arbre qui en tombant s’est pris dans les branches d’un autre et qui y reste emmêlé.

ENCROUER, v. tr. S’encrouer : un arbre qu’on abat et qui se prend les branches dans celles de ses voisin sans pouvoir s’en dégager : s’encroue.

ÉHOUPER ou ÉHOUPPER, v. tr. Couper le houppier, le sommet d’un arbre. Syn. : étêter, écimer.

ÉQUARRI, E, adj. Bois usiné de section carrée ou rectangualire. Les dimensions de la section comme la longueur des pièces correspondent à des normes de construction selon leur destination. Dans ce cas, on parle de bois normalisés.

ÉQUARRIR, v. tr. Donner une section carrée ou rectangulaire à des bois cylindriques.

FASCINE, n. fém. Petit fagot très serré constitué de branchettes dont le diamètre est inférieur à celui d’un doigt.

FEUILLARD, n. masc. Lien plat en métal, en matière plastique ou en bois.

FEUILLARDIER, n. masc. Ouvrier saisonnier qui fait des feuillards. Activité en voie de disparition.

FORESTAGE, n. masc. Tous les travaux d’entretien, de gestion et d’exploitation de la forêt.

FROISSARTAGE, n. masc. Technique de construction simple avec des moyens simples inventée pendant les années 1930 par Michel FROISSART.

FÛT, n. masc. Partie du tronc la plus droite possible, dépourvue de branches, située entre le sol et le houppier.

FUTAIE, n. fém. Forêt dont les arbres sont exploités lorsqu’ils ont atteint une grande hauteur. Haute futaie : forêt arrivée à toute sa hauteur, ses sujets ont plus de 100 ans. La futaie s’obtient en laissant pousser serrés les arbres, car devant lutter pour aller chercher la lumière au-dessus de l’ombre que leur font leurs voisins, ils deviennent plus grands et plus droits.

GABION, n. masc. Panier sans fond destiné à retenir des matériaux. Il peut être fixé au sol ou mobile. Abri construit avec la technique du gabionnage ou avec des gabions.

GABIONNAGE, n. masc. Technique consistant à retenir un matériau par un treillis de branches maintenu par des piquets.

GRUME, n. fém. Nom donné, après l’abattage, au tronc débarrassé de son houppier et de ses racines, mais ayant conservé son écorce. Écorce laissée sur le bois coupé.

HOUPPIER, n. masc. L’ensemble des branches d’un arbre dont le tronc est nu. Par extension arbre dont on a coupé toutes les branches du tronc pour ne laisser subsister que celle du sommet ou cime.

LIERNE, n. fém. Pièce de bois liant en diagonal deux pièces de bois parallèles. Deux liernes croisées forment une croix de saint André.

LONGRINE, n. fém. Pièce de bois longitudinale et horizontale d’une construction où viennent s’appuyer à angle droit les traverses et en diagonale les liernes.

MARTYR, n. masc. Pièce de bois placée sous une autre destinée à protéger le tranchant de l’outil quand celle-ci est façonnée ou percée.

MASCARET, n. masc. Brusque surélévation des eaux se produisant dans certaines embouchures de fleuves au moment de la marée montante et progressant rapidement vers l’amont sous la forme d’une vague déferlante plus ou moins haute au-dessus du niveau normal du cours d’eau.

PALIS, n. masc. Ensemble des poteaux ou des piquets d’une palissade, d’une clôture.

PERCHIS, n. masc. Espace planté de jeunes arbres très droits ne dépassant pas 25 cm de diamètre et de 15 à 20 ans d’âge. Synonyme : gaulis.

P. H, n. masc. Initiales de Paraboloïde - Hyperbolique, figure géométrique en courbes, réalisée à l’aide de cordelette, destinée à décorer une construction.

PLATELAGE, n. masc. Plancher généralement horizontal, d’une charpente, d’une construction : Platelage d’un pont.

STÈRE, n. masc. Mesure de cubage du bois contenu dans un mètre cube. Avec des bois non équarris (cylindriques), sa masse et son volume réels ne correspondent pas à cette unité, en raison des vides laissés entre les pièces qui varient selon leur diamètre et le mélange éventuel d’essences de densité différente. Par analogie : pile parallélépipèdique composée de bûches d’un mètre de long.

TABLIER, n. masc. Plate-forme supérieure d’un pont supportant la chaussée.

TAILLIS, n. masc. et adj. Bois coupés à intervalles réguliers constitués d’arbres de faible dimension obtenus de rejets de souches et de drageons. Les taillis sont coupés tous les 15 ou 20 ans pour la production de charbon de bois.

TOUT-VENANT, n. masc. invar. Tout ce qui se présente, qui vient. Matériaux non sélectionnés, ni triés.

TRAVERSE, n. fém. Pièce de bois liant et soutenant à angle droit plusieurs pièces de bois ou métalliques parallèles de plus grande longueur : Traverses d’un pont, traverses de chemin de fer.

XYLOPHAGE, n. et adj. Qui mange du bois. Le termite est xylophage.

À suivre...






[ Ce message a été modifié par Webmestre le 31-07-2011 à 18:43 ]
93
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis SDF, FSE, SUF.  Profil de Blizzard  Message privé      Répondre en citant
laricio
Membre confirmé
Forêt : Trappeur
Nous a rejoints le : 16 Déc 2008
Messages : 1 445
Patientez...

Bravo, impressionnant, demandes donc à Zèbre si ce ne serait pas une bonne idée de faire des pages site et non plus Forum, ce serait plus facilement consultable et tirable que de chercher dans les fuseaux.
94
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis FSE puis SUF  Profil de laricio      Répondre en citant
buffle_m
Bovidae
  
TECHNIQUE: 33 points
BONNE HUMEUR: 38 points
Forêt : Trappeur
Nous a rejoints le : 13 Fév 2008
Messages : 4 251

Réside à : ROANNE
Patientez...

Il serait même plus profitable que tu le publies.
Je suis persuadé, vu qu'il y a le texte et les dessins, que tu peux le publier pour pas trop cher. Apres, je ne connais pas non plus les tarifs des éditeurs...

Blizzard, as tu eu mon MP? Grand sourire
- Posté depuis mon mobile -
95
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis FSE  Profil de buffle_m  Voir le site web de buffle_m  Message privé      Répondre en citant
Blizzard
Membre confirmé
  
TECHNIQUE: 73 points
BONNE HUMEUR: 23 points
Forêt : Trappeur
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011
Messages : 1 057
Patientez...

Oui, oui Buffle, c'est pour ça qu'il faut que nous en parlions.

Avec les éditeurs, il ne faut pas en être de sa poche, c'est à eux de financer et de prendre les risques. Quand on voit ce que touche l'auteur sur le prix de vente d'un livre, moins les charges sociales obligatoires... Mort de Rire

Merci de ton intérêt.
96
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis SDF, FSE, SUF.  Profil de Blizzard  Message privé      Répondre en citant
Zebre
Zebra One

Nous a rejoints le : 19 Oct 2001
Messages : 13 984

Réside à : Lyon
Patientez...

Ayant fait publier un livre, je peux en parler un peu.

Les maison d'éditions à compte d'éditeur ne prennent presque jamais de risque. Les grandes maisons en France se contentent de publier des noms déjà connus (célébrités ou ouvrages ayant déjà un succès dans un autre pays). Les seules maisons intéressantes sont les éditions "de niche" : éditeurs régionaux ou cible précise.
Là, ce sont les scouts, mais aussi les baroudeurs et les amoureux du bois. Il y en a quelques uns. Le livre est assez technique, peu ludique, je pense qu'il sera difficile de trouver un éditeur.

Tu peux trouver des éditeurs à compte d'auteur qui te lancent pour 200 € (ce qui n'est pas cher payé), selon le nombre de page (mais avec des graphismes, ça peut monter plus cher).
Mais il faudra faire ta promo toi-même, et je doute que ce forum y suffise. Cependant, si tu te fais référencer dans les boutiques scoutes et au vieux campeur, tu peux déjà assurer quelques ventes. A toi de calculer le nombre à vendre pour être remboursé de tes frais, puis pour gagner de l'argent (si c'est ton but; compter 10 à 15% de marge pour l'auteur en édition à compte d'auteur)

Ca demande de l'énergie pour vendre ton livre, mais il est de belle qualité apparemment.

Pour mettre des pages sur le site, pourquoi pas, si j'ai le courage de faire les pages techniques promis depuis des années.
Mais scoutopédia fait bien l'affaire aussi. Après, tu ne peux pas poster des images sur scoutopedia et en rester propriétaire, je crois.
97
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis SdF + FSE  Profil de Zebre  Voir le site web de Zebre  Message privé      Répondre en citant
Blizzard
Membre confirmé
  
TECHNIQUE: 73 points
BONNE HUMEUR: 23 points
Forêt : Trappeur
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011
Messages : 1 057
Patientez...

Des livres, j'en ai publié trois (dont un est toujours vendu par Carrick), je sais de quoi, il retourne. Et je n'ai pas encore touché les droits d'auteurs afférents, 12 ans après.

Je ne veux surtout pas être sur Scoutopédia.

Je tiens à rester propriétaire (propriété intellectuelle et droit moral sur l'utilisation) de mes textes et dessins., afin d'en faire profiter qui bon me semble. Et surtout que personne en tire un profit commercial sur mon dos. Déjà certaines choses d'un de mes précédents ouvrages sont sur la toile, sans mon accord. Pas eu un merci, rien. Je n'en attends pas de reconnaissance, mais c'est le plus élémentaire des savoir-vivre.

Pour les pages sur le site, c'est peut-être pour toi l'occasion de t'y mettre. Mort de Rire

Voilà.




98
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis SDF, FSE, SUF.  Profil de Blizzard  Message privé      Répondre en citant
Blizzard
Membre confirmé
  
TECHNIQUE: 73 points
BONNE HUMEUR: 23 points
Forêt : Trappeur
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011
Messages : 1 057
Patientez...

Buffle as tu reçu mes messages ?
99
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis SDF, FSE, SUF.  Profil de Blizzard  Message privé      Répondre en citant
buffle_m
Bovidae
  
TECHNIQUE: 33 points
BONNE HUMEUR: 38 points
Forêt : Trappeur
Nous a rejoints le : 13 Fév 2008
Messages : 4 251

Réside à : ROANNE
Patientez...

Oui, j'ai reçu un message. Mais je ne peux pas trop écrire en ce moment...
Fin de service 5h00. Je te répond sans faute dans la nuit ou très tôt demain matin.
En tout les cas, merci beaucoup. Clin d'oeil
- Posté depuis mon mobile -
100
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis FSE  Profil de buffle_m  Voir le site web de buffle_m  Message privé      Répondre en citant
Zebre
Zebra One

Nous a rejoints le : 19 Oct 2001
Messages : 13 984

Réside à : Lyon
Patientez...

Ok pour les pages techniques, je vais voir comment m'y mettre, car effectivement la qualité de ce que tu proposes est motivante.
Et puis il y a d'autres trésors égarés sur ce forum (retrouvables grâce aux points techniques) que l'on pourrait mettre dans ces pages.

Faut que je m'y mette, c'est tout, mais comme tout le monde, j'ai plein de trucs sur le feu.
(et d'abord, je veux finir mon roman)
101
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis SdF + FSE  Profil de Zebre  Voir le site web de Zebre  Message privé      Répondre en citant
Morzini
Joyeux membre
  
TECHNIQUE: 27 points
BONNE HUMEUR: 27 points
Forêt : Campeur
Nous a rejoints le : 20 Sept 2010
Messages : 236
Patientez...

C'est très intéressant et précis. Bravo.
Avec les différents sites de VPC scouts il y a peut-être moyen d'en distribuer quelques exemplaires.
102
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis  ex-FSE Alsace / ex-chef pio / sympathisant FSE  Profil de Morzini  Message privé      Répondre en citant
buffle_m
Bovidae
  
TECHNIQUE: 33 points
BONNE HUMEUR: 38 points
Forêt : Trappeur
Nous a rejoints le : 13 Fév 2008
Messages : 4 251

Réside à : ROANNE
Patientez...

Bof, moi, je ne suis pas très fan de mettre cet œuvre sur le forum. Si ce n'est pas évident de le publier pour X ou Y raison, tu peux le publier sur CD et le vendre a celui qui est intéressé.
C'est quand même du travail. Et un forum, du jour au lendemain, peut disparaitre.
Enfin, ce n'est que mon avis. En tout cas, bravo Blizzard pour ce travail de précision.
- Posté depuis mon mobile -
103
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis FSE  Profil de buffle_m  Voir le site web de buffle_m  Message privé      Répondre en citant
Blizzard
Membre confirmé
  
TECHNIQUE: 73 points
BONNE HUMEUR: 23 points
Forêt : Trappeur
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011
Messages : 1 057
Patientez...

Fais suer deux heures de boulot qui ont dégagé. Ras le bol.
104
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis SDF, FSE, SUF.  Profil de Blizzard  Message privé      Répondre en citant
buffle_m
Bovidae
  
TECHNIQUE: 33 points
BONNE HUMEUR: 38 points
Forêt : Trappeur
Nous a rejoints le : 13 Fév 2008
Messages : 4 251

Réside à : ROANNE
Patientez...

Éh éh éh.... Ce sont les joies du forum.... Grand sourire

Bon courage en tout les cas.
- Posté depuis mon mobile -
105
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis FSE  Profil de buffle_m  Voir le site web de buffle_m  Message privé      Répondre en citant
Blizzard
Membre confirmé
  
TECHNIQUE: 73 points
BONNE HUMEUR: 23 points
Forêt : Trappeur
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011
Messages : 1 057
Patientez...

... suite.


ASSEMBLAGE DU BOIS



Les assemblages permettent de solidariser entre elles les pièces de bois des parties constitutives d’une construction.


Pour assurer la liaison de ces assemblages, on utilise deux techniques :


1. Liaison souple


(à l’aide de cordes, de lianes ou d’écorces.)

Par brêlages

- brêlage droit ou carré pour des liaisons en croix à angle droit ;




image redimensionnée




- brêlage diagonal pour des liaisons en « X » ou croix de saint André.




image redimensionnée




Par rousture et surliure

- liaison des pièces bout à bout.




image redimensionnée




Par tête de bigue

- pour la réalisation de trépieds.




image redimensionnée




2. Liaisons rigides


Il existe deux types d’assemblages :

1. Assemblages à contact direct.

Les pièces à assembler ne subissent aucune prépara¬tion.

Avantage :
- rapides à réaliser.

Inconvénient :
- les épaisseurs ou les diamètres des pièces assemblées s’addition¬nent.

2. Assemblages à encastrement.

Ils se font à deux emplacements sur les pièces :

- en bout de pièce sous un angle variable selon les nécessités de la construction ;
- à une certaine distance des extrémités ou en milieu de pièce.

Les pièces à assembler sont modifiées par menuisage selon trois systèmes principaux d’encastrement :
1. Par mi-bois.
Ils sont faciles à réaliser et demandent peu d’outils.

2. Par enfourchement.
Ils demandent une connaissance technique certaine.

3. Par tenon et mortaise.
Ils demandent connaissance technique et précision.


Avantage :
- de par leur encastrement, les pièces assemblées n?ont que l’épaisseur de la pièce la plus grosse.

Inconvénient :
- plus longs à réaliser que les précédents.


3. Liaison rigide à l’aide de chevilles, vis, clous ou de boulons et d’écrous (voir plus loin).

[ Ce message a été modifié par Webmestre le 31-07-2011 à 18:48 ]
106
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis SDF, FSE, SUF.  Profil de Blizzard  Message privé      Répondre en citant
Blizzard
Membre confirmé
  
TECHNIQUE: 73 points
BONNE HUMEUR: 23 points
Forêt : Trappeur
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011
Messages : 1 057
Patientez...

1. ASSEMBLAGES À ANGLE DROIT

Par mi-bois carré

Au milieu d'une pièce ou loin d'une extrémité (Fig. 1), c'est le plus couramment utilisé dans les constructions. La solidité est assurée par une cheville (Fig. 2).

Outils : scie, ciseaux à bois, tarière.

image redimensionnée



Par mi-bois triangulaire
(Fig. 3)
Très rapide à réaliser. Il peut être chevillé comme le mi-bois carré. Dans une construction où il est prévu des parties mobiles ou amovibles (claies, couvercles), il est simplement posé comme indiqué par la figure 4.

Outils : scie, ciseaux à bois, hachette, couteau ou plane, tarière.
image redimensionnée



Mi-bois carré à angle droit en bout
(Fig. 5 et 6)

Outils : scie, hachette, tarière.

image redimensionnée

Il se fait très facilement à la hachette (Fig. 7). Le pivotement des pièces l'une sur l'autre est évité par un double chevillage (Fig. 8), à moins que cela soit le but recherché.

Outils : hachette, tarière, couteau.
image redimensionnée



Par enfourchement

D'une solidité et d'une esthétique meilleures, sa réalisation demande plus de soin et d'habileté (Fig. 9 et 10). Il permet de faire des angles nets en bout et des assemblages en « T » en milieu de pièce (Fig. 11 et 12).

Outils : scie, ciseaux à bois, tarière.
image redimensionnée


image redimensionnée


[ Ce message a été modifié par Webmestre le 31-07-2011 à 18:50 ]
107
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis SDF, FSE, SUF.  Profil de Blizzard  Message privé      Répondre en citant
Blizzard
Membre confirmé
  
TECHNIQUE: 73 points
BONNE HUMEUR: 23 points
Forêt : Trappeur
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011
Messages : 1 057
Patientez...

Par tenon et mortaise ronds

Réalisés en quelques minutes par un bon utilisateur de la hachette et de la mèche à bois. On ne les utilise que pour des installations légères, dossiers de sièges, pieds de tabourets, barreaux d'échelles, etc. (Fig.13 et 14).

Outils : scie, hachette, couteau, tarière.
image redimensionnée



Par tenon et mortaise carrés ou rectangulaires

Longs à réaliser mais très solides et agréables à l'œil (Fig. 15), ils peuvent être solidarisés par une cheville traversant les deux pièces (Fig. 16), si l'on souhaite des installations facilement démontables : dans ce cas, le trou de la cheville est percé après avoir emboîté la partie mâle.

Outils : scie, ciseaux à bois, hachette, couteau, tarière.
image redimensionnée



Par tenon et mortaise en queue d'aronde

Ce système d'assemblage demande une grande dextérité dans le maniement de la scie et du ciseau à bois, mais si les deux pièces sont bien jointives, il est très difficile à défaire sans casse (Fig. 17, 18, 19 et 20).

Outils : scie, ciseaux à bois.
image redimensionnée


image redimensionnée



2. ASSEMBLAGES BOUT À BOUT

Par enfourchement en croix
(Fig. 21)
Cet assemblage est réalisé avec une grande précision et dans des troncs de gros diamètre (20 centimètres minimum). Il sert, par exemple, à rallonger des piliers de ponts ou de tours. La fixation des deux pièces entre elles est assurée par rousture (surliure) : le recouvrement par les spires de la corde dépasse largement l'extrémité de la pièce imbriquée dans l'autre (la figure ne le montre pas afin d'offrir une meilleure lisibilité). Le diamètre des cordages utilisés est égal ou supérieur au 1/10 de celui des pièces liées.
Attention, les contraintes mécaniques s'exercent axialement (de haut en bas) ou inversement (Fig. 22), mais jamais radialement (latéralement).

Outils : scie, ciseaux à bois.

image redimensionnée


[ Ce message a été modifié par Webmestre le 31-07-2011 à 18:52 ]
108
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis SDF, FSE, SUF.  Profil de Blizzard  Message privé      Répondre en citant
Blizzard
Membre confirmé
  
TECHNIQUE: 73 points
BONNE HUMEUR: 23 points
Forêt : Trappeur
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011
Messages : 1 057
Patientez...

Par mi-bois
(Fig. 23)
La liaison des deux pièces se fait par chevilles (en général deux à quatre), dont on inverse le sens d'enfoncement (Fig. 24). Ici aussi l'effort s'exerce axialement (Fig. 25), pour éviter la rupture (Fig. 26).

Outils : scie, hachette, couteau, tarière.

image redimensionnée


image redimensionnée



Par trait de Jupiter

Il exige de la précision et de l'adresse (Fig. 27). Une fois les coins mis en place (Fig. 28), cet assemblage est très solide tout en conservant la possibilité d'être rapidement et facilement démonté.

Outils : scie, ciseaux à bois, hachette (pour les coins).

N. B. Le bois de charme est le meilleur pour fabriquer des coins de blocage.

image redimensionnée



3. RÈGLE DU TIERS

La quantité de matière laissée pour la réalisation des assemblages n'est jamais inférieure au tiers du diamètre ou de l'épaisseur de la pièce. En dessous, l'assemblage est trop fragile et risque de casser. Les figures 29 à 36 l'expliquent clairement.

image redimensionnée


image redimensionnée




4. À ÉVITER

La figure 37 montre un tenon trop large risquant de fendre la pièce qui le reçoit. Trop mince donc trop fragile, l'exemple 38 tient mal ou casse. Quoique la technique de l'exemple 39 soit parfaitement correcte, elle présente les mêmes inconvénients qu'en 38.

N. B. Il y a toujours une amorce de rupture dans l'angle des coupes.

image redimensionnée


[ Ce message a été modifié par Webmestre le 31-07-2011 à 18:54 ]
109
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis SDF, FSE, SUF.  Profil de Blizzard  Message privé      Répondre en citant
Blizzard
Membre confirmé
  
TECHNIQUE: 73 points
BONNE HUMEUR: 23 points
Forêt : Trappeur
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011
Messages : 1 057
Patientez...

5. MORTAISE BORGNE ET TENON À COIN

La fixation solide d'un tenon dans une mortaise s'obtient par la technique de la mortaise borgne (elle n'est pas percée de part en part), et du tenon à coin (Fig. 40). Quand on l'enfonce dans la mortaise, le coin s'enfonce aussi dans le tenon : il l'écarte et le serre fortement contre les parois de la mortaise (Fig. 41) ; ainsi, il rend la liaison pratiquement définitive, difficile à démonter sans casse. Le coin est évidemment en bois.

Outils : tarière, hachette ou couteau.
image redimensionnée


Un planage soigneux des fonds donne des assemblages dont les surfaces de contact sont bien jointives (Fig. 42). Planer veut dire rendre plan, c'est-à-dire plat avec une plane. (cf. « La plane »).

image redimensionnée


Les figures 43 et 44 indiquent comment réaliser une mortaise rectangulaire ou carrée.


6. ASSEMBLAGE EN « X »

Pour réaliser cet assemblage, les coupes des mi-bois sont faites à 45 ° (Fig. 45). Il sert à construire : piètements de tables, chevalets de sciage ou portiques. Sa forme d' « X », dites croix de saint André ( Fig. 46) est aussi utilisée pour empêcher les déformations pantographiques.

Outils : scie, ciseaux à bois, tarière.

image redimensionnée



7. ASSEMBLAGE DU BOIS FENDU

Avec du bois fendu, la réalisation des assemblages par encastrement est délicate et dans certains cas moins solide. La fixation par chevilles est plus difficile par manque de matière, sauf avec des parties planes assemblées l'une sur l'autre. La figure 47, montre le moyen le plus fiable. La figure 48 décrit un système pour construire des bancs ou des étagères, à condition d'opposer une autre pièce identique pour soutenir la partie horizontale et la serrer entre elles. La figure 49, montre comment poser les éléments d'un plateau de table ; la figure 50 donne l'angle à donner à la coupe. Les figures 51 et 52 indiquent un autre moyen. Les trous destinés à recevoir les chevilles sont percés après encastrement des pièces, ce qui assure leur parfaite coïncidence.

Outils : coins à fendre, scie, hachette.

N. B. Chaque trou percé dans un matériau l'affaiblit.

image redimensionnée


image redimensionnée


[ Ce message a été modifié par Webmestre le 31-07-2011 à 18:57 ]
110
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis SDF, FSE, SUF.  Profil de Blizzard  Message privé      Répondre en citant
Blizzard
Membre confirmé
  
TECHNIQUE: 73 points
BONNE HUMEUR: 23 points
Forêt : Trappeur
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011
Messages : 1 057
Patientez...

SÉCURITÉ


Quand vous construisez une charpente devant supporter un poids important, pensez à la charge à la charge de rupture. Les tableaux ci-dessous vous aideront à ne pas commettre des erreurs dangereuses, voire fatales.

image redimensionnée


image redimensionnée


Par précaution prenez toujours le diamètre de tronc immédiatement supérieur.

À suivre... Si vous le voulez bien ?

[ Ce message a été modifié par Webmestre le 31-07-2011 à 18:57 ]
111
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis SDF, FSE, SUF.  Profil de Blizzard  Message privé      Répondre en citant
Webmestre
Administrateur

Nous a rejoints le : 25 Oct 2004
Messages : 1 261
Patientez...

Mise en page réparée.
112
Infos sur le membre et actions possibles
  Profil de Webmestre  Message privé      Répondre en citant
Blizzard
Membre confirmé
  
TECHNIQUE: 73 points
BONNE HUMEUR: 23 points
Forêt : Trappeur
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011
Messages : 1 057
Patientez...

Merci M'sieur !
113
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis SDF, FSE, SUF.  Profil de Blizzard  Message privé      Répondre en citant
Blizzard
Membre confirmé
  
TECHNIQUE: 73 points
BONNE HUMEUR: 23 points
Forêt : Trappeur
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011
Messages : 1 057
Patientez...

CORDAGES


L’important pour vous est de connaître leurs performances en fonction du textile que vous aurez choisi.
On utilise surtout des cordages, qu’on fabrique avec deux types de matériaux :

Fibres naturelles : sisal ou chanvre, parfois coton.
Avantages :
- les nœuds ne glissent pas ;
- elles sont peu sensibles aux ultra-violets ;
- l’usure est visible.

Inconvénients :
- sensibles à l’humidité, elles gonflent, s’étirent, perdent de leur résistance sous charge et pourrissent. Les nœuds mouillés sont difficiles à défaire ;
- craignent le gel ;
- résistent peu aux chaleurs élevées ou au feu et brûlent ;
- manquent d’élasticité. Si ce manque de dynamisme est parfois utile, il peut être aussi dangereux, en particulier lors d’assurage de personne ;
- faible coefficient d’allongement à la traction avant rupture ;
- entretien fastidieux.

Fibres synthétiques : polypropylène, polyester, polyamide.
Avantages :
- imputrescibles ;
- insensibles à l’humidité, elles conservent pratiquement toutes leurs qualités même mouillées ;
- ne craignent pas le gel ;
- dynamiques (élasticité) ;
- fort coefficient d’allongement à la traction avant rupture ;
- à diamètre égal, les cordages en fibres synthétiques sont deux à trois
fois plus résistants que ceux en fibres naturelles ;
- entretien facile.

Inconvénients :
- il faut doubler les nœuds, ils tiennent mal, parce que les fibres
synthétiques sont glissantes ;
- sensibles aux ultra-violets ;
- usure réelle peu visible ;
- résistent mal aux chaleurs élevées et au feu. Elles ramollissent puis fondent.

Les fibres synthétiques sont intéressantes pour les constructions immergées.

RÈGLE DU 1/10
Le diamètre des cordages destinés aux assemblages est au moins égal ou supérieur au 1/10 du diamètre des pièces à assembler.

Il est recommandé de se reporter au tableau d’utilisation suivant :

DIAMÈTRE DU CORDAGE DIAMÈTRE DES PIECES UTILISATIONS
5 mm 5 cm Claies, caillebotis.
10 mm 10 cm Mobilier de camp.
15 à 20 mm 15 à 20 cm Gros ouvrages.
et plus. et plus.

Pour déterminer la longueur de corde nécessaire à la réalisation d’un brêlage sur deux bûches de même diamètre, on applique la formule suivante : circonférence d’une des bûches x 18 + 10.

• Les cordages sont récupérés au démontage. ÉCONOMIE !

Quelques définitions
Résistance à la rupture
C’est la charge maximum que peut supporter le cordage avant de casser.

Ce n’est en aucun cas la charge d’utilisation, encore moins de sécurité.

Charges de sécurité
Il y en a deux :
- une pour les charges temporaires (tyrolienne, pont de singe, assurage d’une personne), elle est égale au 1/6 de la charge de rupture ;

- l’autre pour les charges permanentes (pont suspendu), elle est égale au 1/8 de la charge de rupture.

Rayon minimum de pliage
Lorsqu’on suspend une charge dans la ganse d’un cordage replié sur lui-même ou lorsqu’il est passé sur une poulie, le rayon de la pièce prise dans cette ganse ne doit jamais être inférieur à cinq fois le diamètre du cordage, en dessous la pliure se comporte comme un nœud. Un nœud diminue la résistance à la rupture de 50 à 60 %.

Les tables apportent des renseignements supplémentaires sur les performances des cordages, ils vous seront utiles le moment venu.


image redimensionnée



image redimensionnée
114
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis SDF, FSE, SUF.  Profil de Blizzard  Message privé      Répondre en citant
  technique
  bonne humeur
RSS 

 

 

Semper Parati Scoutopedia, l'encyclopédie scoute

© Fraternite.net | contact
webmestre@fraternite.net