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Auteur | Etre végétarien et scout ? |
Éléphant Chef distingué
Nous a rejoints le : 23 Déc 2003 Messages : 1 144 Réside à : Trèves (Allemagne) |
Citation:Tout à fait. C'est même une obligation faite aux parents que de fournir tous les renseignements nécessaires au suivi sanitaire de l'enfant, que celui-ci soit médical ou moral. C'est à la rubrique 4 de la fiche sanitaire de liaison Cerfa 10008*02 que les parents doivent signaler, par exemple, tout régime alimentaire particulier même si celui-ci est d'origine éthique (si le régime est d'origine médicale, c'est à la rubrique 3 que cela doit être signalé). Et pour clore tout débat de fond sur ce sujet, sans préjuger d'un quelconque positionnement éducatif ni moral : ce sont les parents qui sont responsables de l'éducation de leurs enfants.
FPMG |
Boulzor Grand membre
Nous a rejoints le : 16 Nov 2006 Messages : 580 |
Imaginez la fille en question suivant le fuseau depuis son commencement... |
petit bouc Grand membre
Nous a rejoints le : 28 Mai 2007 Messages : 572 Réside à : Dijon |
ce n'est pas faux!
bon courage pour le camp, Kirikou!!! |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Citation:Qu'est-ce que c'est que ces histoires ???!! Tout ce qui n'est pas mentionné est accepté tacitement, tu crois vraiment ? Le mouvement ne mentionne probablement nulle part dans ses statuts que le scout doit se changer la nuit. Si un gamin me raconte qu'éthiquement il est tenu de conserver ses vêtements de jour comme de nuit, ou bien je le renvoie chez lui, ou bien je le contraint à se changer. Il n'y a aucun accord tacite qui soit contractuel dans aucun contrat que ce soit. Alors d'où tu sors ça ? Ce qui est tacite, c'est que l'enfant inscrit mange la même chose que les autres. On n'est pas un restaurant, mais un mouvement de jeunesse ! |
Éléphant Chef distingué
Nous a rejoints le : 23 Déc 2003 Messages : 1 144 Réside à : Trèves (Allemagne) |
Citation: Bien sûr que ce qui n'est pas mentionné est accepté tacitement ! Imagine que cela ne soit pas le cas : tu ne dis pas à chaque réunion de parents que tes scouts vont aller à la messe, vont écouter l'aumônier et vont promettre de servir de [leur] mieux Dieu, l'Église... Et cependant les parents l'acceptent tacitement car ils savent que ton association est un mouvement de scoutisme catholique et que ce mouvement, au travers de son projet éducatif, de ses publications, de ses tracts, de son bordereau d'inscription... communique sur ce point. Et bien, pour la nourriture, c'est -toutes proportions gardées- la même chose, sauf que ce n'est pas écrit dans le projet éducatif de l'AGSE (mais peut-être m'étais-je mal exprimé hier) :
Je n'entre volontairement pas dans le débat de fond (à savoir si je préfère l'option 1 ou 2, c'était l'objet de ma remarque "Et pour clore tout débat de fond sur ce sujet, sans préjuger d'un quelconque positionnement éducatif ni moral") Et c'est là qu'intervient ton obligation réglementaire : l'art. R227-26 du code de l'action sociale et des familles (modifié par l'art. 23 du décret 2006-923 du 26 juillet 2006 relatif à la protection des mineurs accueillis hors du domicile parental) t'oblige à communiquer aux parents ton projet pédagogique, y compris les choix alimentaires si tu estimes qu'ils sont signifiants pédagogiquement (ce qui semble être le cas quand je remonte ce fuseau). Désolé, Zèbre, mais je me contente de te rappeler (et à tous les chefs scouts qui me lisent) que tu es citoyen français et, qui plus est, en position d'éduquant, donc tu dois appliquer la loi, même si elle te semble contraignante : on n'est pas dans un restaurant à la carte, mais dans un mouvement d'éducation à la citoyenneté. Fraternelle PMG - Éléphant |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
Merci de rappeler ce dernier point Eléphant on ne le dira jamais trop.
Faire partie d'un mouvement de scoutisme agréé cela impose des contraintes, d'ailleurs ceux qui se mettent volontairement en dehors de la loi légitime de leur pays sont-ils vraiment pleinement scouts dans la mouvance de B-P ? |
Akela NDE Akela
Nous a rejoints le : 01 Avr 2005 Messages : 4 922 Réside à : Dijon |
D'accord, :elephant: , mais as-tu toi-même déjà spécifié dans les projets pédagogiques que tu transmettais aux parents, si les gamins devraient par défaut manger la même chose que les autres, ou s'ils étaient par défaut autorisés à avoir chacun leurs régimes particuliers, en dehors des raisons médicales ?
Moi pas, parce que ça semble logique à tout le monde, et ça a toujours été pratiqué ainsi, que sauf raison médicale, tout le monde mangeait de tout. C'est l'option par défaut de toute vie en collectivité ce me semble : il y a une règle générale et chacun est tenu de la respecter ; on vit ensemble donc tout le monde fait pareil, sauf bonne raison. Ça n'est pas un choix «signifiant pédagogiquement», c'est une situation par défaut ! Et c'est d'ailleurs la même que celle qui est appliquée dans les centres de loisir, les camps de vacances et les restaurants scolaires, ou alors je suis vraiment d'une génération victime du totalitarisme des dames de la cantine. |
Af' Le Loup Membre confirmé
Nous a rejoints le : 03 Juil 2004 Messages : 3 870 Réside à : 92 et ... 29 |
Bonjour Kirikou. D’après ce que j’ai compris il ne s’agit pas d’un caprice passager ni d’une déprime, mais d’une habitude alimentaire. Quelles que soient les raisons (psycho ou médico), n'étant pas compétent pour me permettre de jouer à l'apprenti sorcier en voulant résoudre le problème, je me conterai du minimum: les arguments scouts.
Si j’étais à ta place, j’accueillerai bien sûr la petite, en lui disant tout simplement que la préparation d’un camp est longue, difficile et qu'il n’est pas évident de changer les menus. Toutefois, dans un souci d'intégration très scout, l’unité fera de son mieux pour tenir compte de son problème, par exemple en lui donnant plus de fromage en compensation nutritionnelle (comme on peut mettre du fromage à tous les repas ça ne devrait pas poser de problème)... De son côté tu peux lui demander un effort de compréhension car l’adaptation a forcément des limites (l’accès à certains produits ou le budget). Un camp de luxe et trop inégalitaire serait aussi anti-scout. Si la jeune fille est compréhensive (après tout c’est elle qui a demandé à faire le camp), vous partez sur de bonnes bases. Si au contraire elle se montre trop exigeante et revendicative il vaut mieux gentiment lui dire que les guides ont vécu une année et ont préparé ce camp. Par conséquent il serait injuste de les pénaliser en changeant leur projet pour privilégier une guide de la dernière heure. C’est quelque chose qu’on peut comprendre quand on est scout ou guide. Je pense qu’il faut savoir rester raisonnable et ferme au besoin mais aimable et sans imposer la logique du rapport de forces ou de l'ultimatum. La compréhension et le dialogue sont essentiels, mais ils n’impliquent pas pour autant une négociation ou des concessions. Une libre adhésion réciproque en connaissance de cause serait le top, une séparation courtoise un moindre mal. Après tout il n'y a pas que le scoutisme ou le guidisme dans la vie. Je suis plutôt optimiste pour ton cas dans la mesure où il est a priori plus difficile de passer des SGdF aux SUF que le contraire, ce qui peut te rassurer quant à la volonté d’intégration de la nouvelle. Le problème qu’il faudra éviter c’est la singularisation de l’intéressée lors du camp. Il ne faut pas qu’elle soit mise à part ni au centre de l’intérêt général. Quand on est à la fois nouvelle arrivante, issue d’un autre mouvement et de surcroît avec des habitudes alimentaires différentes, il n’est pas évident de se sentir ou d’être considérée (positivement ou négativement) comme tout le monde. Bon camp à toi si tu n'es pas encore partie. Af’ |
Irbis Première Dame du forum
Nous a rejoints le : 19 Avr 2004 Messages : 1 736 Réside à : Besançon |
Citation: Je ne vois pas comment une absence de viande dans l'alimentation d'une guide change le projet de tout un camp (à moins que celui-ci soit de faire des rillettes et des saucisses ...) Il ne faut pas élever un régime alimentaire à un projet de camps ! Ce sont deux choses tout à fait différentes. J'ai dans ma meute trois régimes différents (raisons médicales et religieuses), on s'adapte et je peux t'assurer que ces trois enfants passent d'aussi bon camp que les autres, les chefs ne se focalisent pas sur leur particularité alimentaire et le reste de la meute est au courant mais s'en fiche royalement ! Et puis tu sais Akela, tu peux très bien mettre dans ton projet péda un de tes objectifs sur la nourriture (les enfants gouteront de tout et découvriront de nouvelles saveurs, par exemple). Comme cela c'est clair et les parents sont au courant. Après, peut-être que les dames de cantinnes t'ont brimé etant jeune ! Je bosse aussi en centre de loisirs et les enfants goûtent à la cantine et si ils ne veulent pas tout manger c'est leur problème ! Pas de rab de pain ou d'autre chose, sauf quand le repas est tellement pas bon que moi même je ne peux pas le manger Ce système marche bien avec les ados, ils sont pas bêtes et souvent ne veulent pas manger car l'aspect visuel n'est pas top top. Mais en fermant les yeux tout passe ! |
Joseph Joyeux membre
Nous a rejoints le : 29 Août 2006 Messages : 268 Réside à : 78 |
Citation: Entrons dans un cas de figure un peu extrême: 21 repas par semaine dans une cantine. Même en fermant les yeux (et pourtant je ne suis pas difficile) ça passe assez difficilement voir pas du tout. Et le temps ne fait rien à l'affaire comme dirait Brassens. Heureusement que l'on a des placards et des faux-plafonds pour cacher un peu de nourriture |
kihl Membre actif
Nous a rejoints le : 29 Août 2006 Messages : 92 Réside à : Tarascon |
C'est pas pareil entre un internat et un camp scout ou une colonie de vacances(puisque c'est de cela qu'il s'agit) |
Af' Le Loup Membre confirmé
Nous a rejoints le : 03 Juil 2004 Messages : 3 870 Réside à : 92 et ... 29 |
Soazig, ne connaissant pas le profil de la guide en question, j'ai envisagé les différents cas de figure. Aussi avant de me citer et porter un commentaire hâtif sur mon propos, il serait honnête que tu tiennes compte de la condition que j'avais émise auparavant à savoir "si la jeune fille se montrait trop revendicative". Ce n'est qu'une hypothèse.
Si tu as les moyens de gérer plusieurs menus, tant mieux. Mais il serait imprudent de croire que c'est facile a priori car il ne suffit pas de se procurer les aliments. Il faut aussi les préparer, les faire cuire dans des plats ou récipients différents... Les convictions religieuses peuvent être très exigeantes car il faut parfois veiller à ne pas souiller la nourriture avec la graisse d'un animal impur... donc prévoir pas mal de vaisselle (dans les deux sens du terme). Tu me diras peut-être que les jeunes que tu accueilles ne sont pas forcément aussi rigoureux et regardants, mais dans ce cas tu n'accueilles pas n'importe qui non plus. Je ne dis pas que c'est impossible (surtout si tu as du sureffectif en maîtrise) mais que ce n'est pas si évident. L'intendance n'est qu'une partie du camp, mais n'oublions pas que cela prend du temps: les courses + la cuisine + le repas + la vaisselle. Contrairement aux jeux qu'on peut préparer longtemps à l'avance, la cuisine, le repas et la vaisselle se font sur place et dans le temps, et la durée (cuisson des aliments notamment) est souvent incompressible. D'autre part contrairement à la cantine où les cuisiniers et le personnel de service ne sont pas éducateurs, si les enfants ne mangent pas bien en camp, le chef ne peut pas s'en laver les mains et dire "c'est leur problème" (sic). Il est responsable car il est éducateur. Quant à fermer les yeux sur l'aspect de la nourriture... il me semble que le plaisir de manger fait partie aussi des recettes d'un camp réussi. Ce qui est en jeu n'est pas forcément le repas lui-même, mais l'ambiance et la motivation du groupe. Un repas de bonne qualité (à la fois sur le plan du goût, mais aussi de la présentation) peut sauver une journée difficile ou mettre les jeunes de bonne humeur pour la vaisselle et la veillée. Maintenant, il faut aussi savoir rester raisonnable en toute chose, car si la qualité exige du temps et des moyens excessifs elle pénalise les autres activités. Af' |
Irbis Première Dame du forum
Nous a rejoints le : 19 Avr 2004 Messages : 1 736 Réside à : Besançon |
J'ai bien compris ton message général Af', mais cette phrase particulière m'a sauté aux yeux ! Et je maintiens que même si la guide ne veut pas faire d'effort sur ses habitudes alimentaires, ce n'est pas cela qui vas gacher le camp des autres.
C'est sur que d'avoir des régimes alimentaires différents compliquent la tache, mais cela m'ennuierais beaucoup de refuser un enfant en camp à cause de son régime alimentaire. En fait, je ne me vois pas le refuser, il suffit d'être organisé et d'avoir des plus petites bonas ! Dans mon dernier message, je parlais des repas pris en cantines, ayant (un peu) l'habitude des deux je peux t'assurer que les repas en camp sont bien meilleurs ! Je me permet de dire à des ados qui ne mangent pas beaucoup le midi qu'ils n'auront pas de rab' de pain, car je sais que le matin et le soir ils mangent chez eux et comme il faut ! En camp louveteau, la donne n'est pas la même, les enfants sont plus petits et surtout ils mangent que ce qu'ils préparent et ce que nous leur donnons ! Et puis surtout, je n'ai que très rarement vu un louveteau refuser de la nourriture ! Ce sont des ventres sur pattes. Peut-être qu'il n'aimera pas le légume ou l'entrée proposé, et alors ? On lui donnera un peu plus d'autre chose pour qu'il soit rassasié. Après, je suis tout à fait d'accord avec toi. L'aspect visuel est très important, un plat banal mais bien présenté : dans un joli plat (pas la bona toute noire) avec un peu d'épices saupoudrées dessus et le tour est joué ! |
Af' Le Loup Membre confirmé
Nous a rejoints le : 03 Juil 2004 Messages : 3 870 Réside à : 92 et ... 29 |
Je pense que ton unité ou même ton mouvement a une certaine expérience de la mixité, ce qui vous permet sans doute de bien gérer les régimes alimentaires différents. Il serait dommage en effet de refuser le camp à un jeune quand la difficulté n'est pas insurmontable.
A mon avis si les repas en camp sont meilleurs, cela tient aussi au contexte, à l'environnement et l'imaginaire. Ils ne sont pas banalisés comme à la cantine où l'on fait la queue tous les jours comme des robots, où l'on mange comme par devoir. Quant aux louveteaux je pense qu'avec les jeux de plein air qui "creusent" bien, on ne devrait effectivement pas avoir de problème à les faire manger. Encore faut-il que lesdits jeux se passent bien car le refus de manger est parfois plus une marque de protestation qu'un rejet par goût de la nourriture. Cette attitude est certes plus fréquente chez les ados que chez les louveteaux. Af' |
marinette Membre confirmé
Nous a rejoints le : 06 Fév 2004 Messages : 1 323 Réside à : Valence |
Af',
Je voulais te répondre hier, mai mon message s'est perdu en route... :( Tu dis que pour gérer des régimes particuliers, il faut plus de vaisselle, car certains ne veulent pas que leur viande soit cuisinée dans la vaisselle ayant servi à l'omelette la veille... C'est effectivement un des préceptes de la religion juive, mais seulement une partie des juifs suivent ce précepte à la ligne: beaucoup se contentent de ne pas manger au même repas des oeufs et de la viande (ou d'autres associations déconseillées par la religion). Donc à part les plus "traditionnalistes", mais qui sont le plus souvent aux EEIF, et rarement dans d'autres mouvements, Je ne vois pas ou est le problème: pour les allergiques comme pour les végétariens ou musulmans, il faut que tu prépares quelque chose de différent, dans un ustensile propre. Comme il y a rarement plus de 2 ou 3 personnes ayant une aversion particulière pour un repas donné, il faut que tu ais une casserole ou une poele pour leur préparer quelque chose. Or, dans ton matériel de cuisine, tu as certainement de tels ustensiles, habituellement utilisés principalement pour le concours de bouffe. Donc pas besoin d'acheter des ustensiles particuliers! Sinon, concernant l'augmentation du cout de la bouffe lié aux régimes particuliers: cet argument ne tient pas debout selon moi, le steak haché n'étant aps plus cher que les batonnets de poisson pané ou les cotes de porc. Et les lardons ajoutés dans un plat, et bien le même plat sans lardon ne coute pas plus cher, au contraire! Concernant le temps nécessaire pour péparer ces plats spécifiques,il suffit de s'organiser: une poele avec le plat spécial d'un coté, une bona avec le menu normal de l'autre, on surveille les 2 en même temps, on fait attention à ne pas mélanger les spatules, et le tour est joué! Selon moi, ne pas respecter les allergies et aversions alimentaires des enfants n'est pas fondé sur grand chose. Je pense que c'est plus un manque de motivation des chefs, qui s'imaginent que c'est insurmontable plutot qu'autre chose. Bien sur, il faut y penser lorsqu'on fait la liste de courses pour avoir quelque chose à présenter à ceux qui ne peuvent pas manger le plat normal. Mais bien souvent, les enfants (ou chefs) qui ne peuvent pas manger comme les autres se contentent de pas grand chose: une boite de thon, de paté, une omelette remplacent la viande ou le poisson, des pates natures conviennent très bien à l'allergique aux tomates,... Il faut juste penser à ne pas tout mélanger avant de servir, pour que le spersonnes allergiques puissent quand même manger en partie comme les autres. (et puis c'est plus présentable et ça à l'air meilleur quand on sert les aliments séparément) j'ai fait un camp avec un allergique au lait, une autre au poisson, et 2 ou 3 ne mangeant pas de porc... tout le monde a très bien mangé, et les autres ne posaient pas de questions! L'allergie au lait était la plus chiante à gérer, car il y en a dans beaucoup de choses, mais le gamin venait voir au début de chaque repas dans l'intendance pour vérifier qu'il pouvait manger, et si non, on trouvait quelque chose à lui faire au dernier moment si ça n'avait pas été prévu plus tot. |
mikross Membre confirmé
Nous a rejoints le : 07 Déc 2004 Messages : 1 280 Réside à : CharlyKing |
quelqu'un a posé la question qui tue...
et si elle lisait ce fuseau depuis le début? perso, je pense que si c'était le cas, elle se sentirais marginalisée, incomprise et probablement humiliée de se voir rabaissée au niveau d'un loulou qui refuse de manger ses légumes... je pense qu'elle penserais quelle bande de c*$%s (la modération auto marche plus)... et sa dernière envie serait certainement de venir prendre des coups en intervenant personnellement ici. j'ai lu que les convictions des ado's ne reposaient souvent pas sur grand chose... c'est un avis, qui de plus a un certain fond de vérité, ces convictions n'étant souvent que passagères... mais les ignorer et les baffouer aussi ouvertement que certains l'ont fait me font fortement douter de leurs capacités à comprendre l'autre, interagir avec lui et par le même à entrer en relation avec lui... ce qui est amha loin d'être idéal pour avoir une relation pédagogique avec un jeune. décider comme je l'ai lu que "c'est son régime alimentaire ou nous" parce que "ce n'est même pas transcandantal" c'est décider que seul les gens qui pensent comme le chef peuvent participer... à la limite ceux qui peuvent subir en la fermant. 'fin bref, c'est réserver le scoutisme à une "élite" qui correspond à certains critères et comportements. enfin, ce message est évidemment à lire avec les précautions d'usages concernant les coups de gueule de mikross... je ne m'adresse à personne en particulier, c'est une réaction à la relecture complète du fuseau sans même lire les noms des intervenants. à vous de voir si ma réaction peut concerner une de vos interventions voir même de l'ignorer si elle vous semble hors sujet. mikross «L’homme raisonnable s’adapte au monde ; l’homme déraisonnable s’obstine à essayer d’adapter le monde à lui-même. Tout progrès dépend donc de l’homme déraisonnable.» "Shelley fut le premier à me faire réaliser la barbarie de mon régime alimentaire" (ce n'est pas celle la que je voulais mettre mais j'ai trouvé drole de voir par hazard qu'il avait dit ca ) George Bernard Shaw |
Af' Le Loup Membre confirmé
Nous a rejoints le : 03 Juil 2004 Messages : 3 870 Réside à : 92 et ... 29 |
Si la guide lisait ce fuseau elle serait assez intelligente et "scoute" pour comprendre...
1- qu'il n'y a rien de personnel contre elle (puisqu'on ne la connaît pas) et qu'on parle d'un problème général; les comportements puérils ne sont envisagés que comme des hypothèses (que ça te plaise ou non ces comportements existent malheureusement et il serait naïf ou irresponsable d'en nier l'existence); 2- que les raisons évoquées pour tel ou tel choix ne sont pas toutes infondées même si on a le droit d'avoir des avis différents; 3- qu'on ne peut pas généraliser l'aptitude des groupes à gérer les problèmes particuliers. Je ne vois pas pourquoi elle se sentirait marginalisée. Et si tu dis qu'elle ne peut pas comprendre ça, je ne suis pas sûr qu'elle le prendrait comme un compliment. Quant à penser "quelle bande de c*$%s" assume ton opinion au lieu de parler pour les autres, en l'occurrence la guide. Tu ne la connais pas plus que nous. Af' [ Ce Message a été édité par: Af' Le Loup le 31-07-2007 à 01:51 ] |
Af' Le Loup Membre confirmé
Nous a rejoints le : 03 Juil 2004 Messages : 3 870 Réside à : 92 et ... 29 |
Marinette, je te ferai la même réponse qu'à Soazig. Je n'ai pas dit qu'il est impossible de gérer la situation, mais que cela n'est pas forcément aussi évident pour tout le monde. La vaisselle est un des arguments. Le temps de préparation en est un autre. Ces arguments ont plus ou moins de poids selon les unités et les situations. Mais on peut aussi clore le débat en niant tout simplement le problème. Pourquoi Kirikou a posé la question d'ailleurs puisque la question ne se pose même pas?
C'est drôle, dès qu'on essaie de creuser un peu une question et aborder des aspects concrets de la vie scoute sans tabou, j'ai l'impression que certains réagissent comme s'il était malsain et dangereux de parler des difficultés. Comme si cela faisait fuir les candidats au scoutisme. A mon avis il vaut mieux leur dire que ce n'est pas forcément le club med avant qu'ils ne s'engagent, plutôt que les laisser découvrir la réalité du terrain et s'apercevoir que ce n'est pas leur truc. A moins de leur réserver effectivement des camps club med. On parle de la gestion des menus puisque c'est la question posée. C'est pour ça qu'elle prend de l'importance dans ce fuseau. On ne réduit pas pour autant le scoutisme à la bouffe. Af' |
CHACAL Progressant
Nous a rejoints le : 18 Juil 2007 Messages : 11 Réside à : Lyon et Bourgogne |
Bonjour
J'ai eu jadis un Routier qui était végétarien. Celà s'est avéré très difficile à gérer au sein de l'équipe, pas seulement au niveau de l'alimentation, mais de l'entente et de la fraternité. Il était évident que depuis son arrivée, le moral des autres se dégradait. Heureusement, après quelques mois de présence, il a eu la sagesse de prendre une autre direction. Simple constatation, ce n'est pas une critique, mais je crois que pour " accueillir" la différence, il ne suffit pas d'être " ouvert ", il y a d'autres paramètres à considérer, et le bien général prévaut sur le bien particulier. FSS |
Af' Le Loup Membre confirmé
Nous a rejoints le : 03 Juil 2004 Messages : 3 870 Réside à : 92 et ... 29 |
Il me semble que le repas scout n'est pas n'importe quelle activité. Ce n'est pas seulement un acte de nutrition vital, c'est aussi un moment de convivialité. Le repas est le moment où l'on est les uns avec les autres, où l'adversité due aux rôles lors des jeux disparaît pour laisser la place à la fraternité. C'est aussi un moment où les éventuelles personnes en conflit s'accordent une trêve (à défaut de réconciliation) car on se retrouve sur un terrain neutre. Les apports positifs sont d'autant plus profitables que le repas est un impératif pour tous, une activité qui s'impose d'elle-même par le simple bon sens.
Le repas fédère le groupe par ce que les jeunes ont en commun à savoir la nourriture. C'est un lien peut-être encore plus fort que l'uniforme car plus universel. Les aliments c'est ce qui nourrit notre corps. Ça fait partie de notre être non seulement en tant qu'individu mais aussi en tant que groupe. De plus accepter de manger ce que d'autres ont préparé avec plus ou moins de réussite est une marque de confiance. Manger la même chose est très important. Encore une fois je ne nie pas qu'il est possible de vivre un bon camp avec des menus différents, je ne nie pas que les jeunes puissent comprendre les impératifs médicaux ou religieux qui sont à l'origine de certaines différences, mais balayer la question en suggérant que les chefs sont des incapables parce qu'ils font preuve de réserve quant aux menus différents revient quelque part à banaliser le repas scout et le réduire à la simple nécessité animale. Les chefs qui veillent à ce que les jeunes aient un menu commun ne choisissent pas forcément la facilité. Pour moi le repas scout n'est pas un buffet ni un self. C'est une véritable activité scoute, pas une simple parenthèse dans un camp ou un week-end. Af' |
mikross Membre confirmé
Nous a rejoints le : 07 Déc 2004 Messages : 1 280 Réside à : CharlyKing |
Quant à penser "quelle bande de c*$%s" assume ton opinion au lieu de parler pour les autres, en l'occurrence la guide.
oh moi tu sais, j'ai appris à dissocier les personnes de leurs actes... la simplification est un des apanages de la jeunesse. je pense donc que certains ont des réactions de c$*%s... mais comme je l'ai dit, je n'ai pas de nom précis effectivement, je ne connais pas cette guide en particulier... ceci dit, je base mon opinion sur les quelques scouts/guides de 13 ans que j'ai pu fréquenter, des discutions avec des anims scout/guide en formation et la lecture de quelques bouquins sur les jeunes ados... tu attends de cette demoiselle une réaction mature d'autoévaluation et un capacité à relativiser des propos assez dur sur elle même. ben pour ce que j'ai pu constater, à 13 ans ils n'en sont pas encore tout à fait capable, pas tout le temps, pas completement. bref à 13 ans, elle rentre dans l'adolescence. d'un coté, il y a nous, notre certitude qu'il faut s'alimenter correctement, notre préoccupation quand à la cohésion du groupe et nos innombrables autres considérations de chefs concernant un groupe... de l'autre, il y a des scouts qui sont des entités indépendantes et completement différentes les une des autres. notre job est de faire en sorte que les attentes individuelles de ces entités rencontrent les attentes que nous souhaitons pour le groupe. il y a 2 écoles... soit on réagit en privilégiant le groupe, soit on réagit en privilégiant l'entité. si on privilégie le groupe, pas de problème dans ce cas, la règle est simple, tu manges ta viande, tu la ferme, tu souris ou tu t'en vas. si on privilégie l'entité, on va s'efforcer de faire en sorte que tous ait se qu'ils désirent tout le temps. quelque chose comme un combat entre l'armée et l'anarchie ceci dit, c'est bien beau ces 2 écoles mais le scoutisme n'est, pour moi, ni l'armée ni le club med. nous sommes quelques part entre les 2. outre le fait qu'il est financièrement impossible de tenir l'option club, qu'elle est impossible à tenir au niveau organisation, elle ne correspond pas du tout aux objectifs de sociabilisations que nous poursuivons. ceci dit, le système qui pousserait à l'exclusion de tout ceux qui pensent différement ne remplis pas non plus son rôle au niveau de la responsabilisation et de l'acceuil de tous... on est en aucune facon la pour former une élite ou endurcir qui que ce soit. quelle est la bonne attitude à prendre dans ce cas? ben comme je ne la connais pas, je pense que je ne pourrai pas établir de réponse définitive... juste un shéma d'action qui passe par la tentative d'établissement d'un accord entre la guide et le groupe concernant ce probleme. ca veut forcement dire qu'il y aura 2 menus pour mon prochain camp? même pas mais je sais que quelque soit la décision qui sera prise, elle le sera parce que les deux parties auront trouvé un accord (même si c'est sur le fait qu'il est impossible d'en trouver un) et pas parce que "aux scouts on mange de tout", "on obéis sans discution" et autres co******ies totalitaristes. il y a des moments ou on est obligé de prendre des mesures d'urgences qui privilégieront le groupe mais dans tout les cas une solution négociée aura un intéret pédagogique plus grand que l'affirmation de l'omniscience de la toute puissante maitrise. |
Af' Le Loup Membre confirmé
Nous a rejoints le : 03 Juil 2004 Messages : 3 870 Réside à : 92 et ... 29 |
Il y a deux cas à considérer. Soit l'habitude alimentaire du jeune n'est pas négociable (raisons de santé * ou de religion, critères essentiels dans le scoutisme) et alors la réponse est assez rapide, pas besoin d'attendre les camps. Le jeune n'est pas a priori un cas difficile. Si le chef et le jeune acceptent l'intégration ils ont le devoir de respecter leurs engagements respectifs et les conditions qu'ils auront envisagées. Les choses sont claires dès le début et peuvent être établies directement avec l'intéressé.
Si l'habitude alimentaire est susceptible d'évoluer (questions d'envie, de goûts personnels...) le problème est différent. Dans ce cas je dirai au parents que j'accepte d'intégrer le jeune et l'aiderai progressivement à manger comme les autres car c'est mon rôle d'éducateur. J'accepte de tenir compte de ses habitudes alimentaires au début, mais je le ferai progresser vers l'habitude de manger comme les autres. Le rôle d'un chef est de faire progresser le jeune. S'il lui met la barre très haut dès le départ, il n'accepterait que l'élite, il n'a donc pas de mérite et ce n'est pas le but du scoutisme. Mais s'il le laisse toujours manger ce qu'il lui plaît sous prétexte de "respecter ses goûts", il passe à côté de sa mission d'éducateur car ce n'est pas en refusant la difficulté qu'on s'intègre dans la vie. Pour s'intégrer il faut prendre l'habitude de renoncer à son confort. C'est un entraînement qui a ses exigences. Quant au côté "militaire" du scoutisme, il n'est pas mauvais car l'armée est une école d'intégration. On y fréquente toutes les catégories sociales, on apprend à vivre avec les autres selon des règles qu'on n'a pas forcément choisies. Mais il ne faut pas confondre avec l'armée de métier qui n'accepte que l'élite moyennent une présélection. Af' P.S. * J'inclus le blocage psychologique (phobie maladive...) dans les "raisons de santé". |
mikross Membre confirmé
Nous a rejoints le : 07 Déc 2004 Messages : 1 280 Réside à : CharlyKing |
ben oui... ceci dit, toute la subtilité de ce débat tient dans la classification de "une guide de 13 ans qui serait végétarienne pour raison de respect animal différent". pour moi ca rentre dans la première catégorie mais j'imagine que certains se permettant de juger ce choix et de décider que cette croyance est stupide vont la faire entrer dans la 2° catégorie.
j'ai certaines réticences au vocabulaire que tu utilises... Le rôle d'un chef est de faire progresser le jeune. S'il lui met la barre très haut dès le départ, il n'accepterait que l'élite, il n'a donc pas de mérite et ce n'est pas le but du scoutisme. Mais s'il le laisse toujours manger ce qu'il lui plaît sous prétexte de "respecter ses goûts", il passe à côté de sa mission d'éducateur jusque la je suis pleinement d'accord. car ce n'est pas en refusant la difficulté qu'on s'intègre dans la vie. Pour s'intégrer il faut prendre l'habitude de renoncer à son confort. C'est un entraînement qui a ses exigences. ok, la vie n'est pas toujours facile et il faut savoir relever les défis qu'elle nous propose pour avancer... mais de la à dire qu'il faut prendre l'habitude de renoncer à son confort!!! tout le monde n'a pas vocation à la vie monacale ou celle d'hermite. je n'ai pas l'impression que mon role soit de former des moutons toujours pret à s'écrasser pour s'intégrer... je ne sais pas dans quelle mesure je joue sur les mots (et me trompe de combat), je trouve que cette formulation est une espèce d'appel au martyre(je trouve ce terme trop fort lui aussi mais je n'en trouve pas d'autre...) et donc disproportionnée. sinon, j'avais même oublié l'existence du service militaire(il n'existe plus depuis +- 15 ans en belgique). je voulais évidemment parler d'un fonctionnement militaire de métier ou on doit avoir des compétences acquise et accepter le fonctionnement hiérarchique avant de signer. (et pour terminer, en étant de plus en plus hors sujet, je rajouterais quand même que le service militaire et le scoutisme n'ont pas grand chose à voir quand aux objectifs et aux moyens utilisés... mais c'est sans doute un débat à avoir ailleurs). |
Af' Le Loup Membre confirmé
Nous a rejoints le : 03 Juil 2004 Messages : 3 870 Réside à : 92 et ... 29 |
Comme je sens qu'on s'éloigne un peu j'écrirai en petit.
Citation:1- Renoncer à son confort n'est pas un but en soi mais un moyen pour progresser dans l'autonomie. Il ne s'agit pas d'un appel au martyre (ben dis donc!!!), mais d'apprendre à se débrouiller tout seul. Je pensais surtout à la pratique sportive. Pour progresser il faut savoir faire des efforts pour s'entraîner, éviter de manger n'importe quoi... Le sport éduque la jeunesse, comme le scoutisme. L'entraînement n'est pas juste une action occasionnelle pour découvrir le principe. C'est une pratique qu'il faut entretenir pour être toujours prêt. Le terme d'"habitude" ne me semble pas disproportionné. Il ne s'agit pas d'apprendre aux jeunes à s'écraser, mais à leur faire prendre conscience que dans la vie ils n'obtiennent pas forcément tout ce qu'ils veulent d'un simple claquement de doigt arrogant. Pour trouver un boulot il faut savoir se lever tôt, faire des efforts, bref renoncer à son confort. Il faut aussi leur faire prendre conscience que dans la vie, ils ne sont pas tout seuls et qu'il faut savoir renoncer à soi pour le bien des autres, servir son prochain. Ton scoutisme ne vise-t-il pas ces objectifs? 2- Je ne crois pas avoir évoqué le fonctionnement hiérarchique. La comparaison que j'ai faite avec le service militaire tient aux critères que j'ai énoncés: l'intégration, la mixité sociale, la vie en communauté (respect des lois...). Ton scoutisme ne porte-t-il pas ces préoccupations dans son projet? C'est ce qui fait notamment la différence avec les CVL où l'éducation n'est pas forcément une exigence. Remarque je n'ai rien contre les CVL. Ils ont tout à fait leur raison d'être. Af' |
Af' Le Loup Membre confirmé
Nous a rejoints le : 03 Juil 2004 Messages : 3 870 Réside à : 92 et ... 29 |
Citation: Tu en as le droit, seulement je te signale à tout hasard que la question n'est pas là. Pièce à conviction n°1: Citation: D'autre part je te rappelle, pièce à conviction n°2: Citation: Et enfin, avis d'expert à l'appui, pièce à conviction n°3: Citation: Bref, Objection rejetée! Af' [ Ce Message a été édité par: Af' Le Loup le 01-08-2007 à 10:32 ] |
mikross Membre confirmé
Nous a rejoints le : 07 Déc 2004 Messages : 1 280 Réside à : CharlyKing |
hors sujet:
1. on est d'accord, c'était juste une question de sémantique. une note de circonstantialité et de causalité que je trouvais absente (bref je coupe les cheveux en 4). 2. ... ouais admettons... ceci dit, limiter les élément de comparaisons entre 2 choses uniquement à ceux qui t'arrange ne simplifie pas la communication, l'autre n'ayant pas les mêmes référent (les miens concernant l'armée étant plutot négatif, j'ai du mal à voir le rapport... on fait pas la même chose, pas avec les mêmes moyens et une des consequences non primordiale de l'armée se trouve être un de nos objectifs (l'integration et la mixité sociale)... bof, leger la comparaison). encore plus hors sujet: je maintiens mon objection votre honneur, le sujet tourne aussi bien autours de cette guide en particulier (dont j'avais bien lu la raison de son habitude alimentaire) qu'autour des notions des problemes de nutritions lié à cette habitude dans le scoutisme et des droits de choix alimentaires en général dans les réponses des autres intervenants... le cas de cette guide étant amha réglé(de toute facon, elles sont au camp, la poursuite de cette partie conversation est donc superflue), je me suis attaché à des considération plus générales, comme pas mal d'intervenant. votre honneur, je me vois donc dans l'obligation de réintroduire une objection concernant la vision autoritariste et non respectueuse des caractéristiques generales de l'adolescence de certains message. merci de votre attention. |
Af' Le Loup Membre confirmé
Nous a rejoints le : 03 Juil 2004 Messages : 3 870 Réside à : 92 et ... 29 |
Pffff!!!
Je constate que le sujet tourne autour du cas particulier ou du cas général selon ce qui t'arrange. Ce que je lis, c'est tu affirmes d'une part que tu respectes le choix d'une adolescente, un choix qui n'est ni d'ordre religieux, ni d'ordre médical (le "respect de l'animal" n'est pas une maladie à ma connaissance). Et d'autre part que tu mets en doute ses facultés de jugement, et donc la valeur même de son choix. Si une guide fait la grève de la faim, tu vas la laisser crever par respect pour ses convictions et sous prétexte de ne pas avoir une "vision autoritariste" (sic)? Tu crois que cela lui rend service? Je crois qu'il ne faut pas confondre "servir" et "obéir". Le respect de l'adolescent consiste à lui servir, i.e. lui rendre service et faire preuve d'une autorité responsable quitte à aller à l'encontre de sa volonté, démarche parfois salutaire car on agit pour son bien. Tu proposes au contraire de respecter ses choix et de te plier à ses convictions que tu remets toi-même en doute en raison de son inconstance d'adolescent. Ceci dit, j'admire tes dons d'acrobate pour rattraper une situation compromise par ta propre contradiction. Af' |
mikross Membre confirmé
Nous a rejoints le : 07 Déc 2004 Messages : 1 280 Réside à : CharlyKing |
disons que j'estime que ca fait partie de mon role d'educateur de laisser les jeunes qui me sont confiés le droit de se tromper dans le cadre fixé par le scoutisme...
ce n'est pas de l'ambiguité dans mon discour... la plupart du temps je suis plus proche de la vérité qu'un ado de 13 ans mais la meilleure manière de lui faire comprendre c'est de le laisser essayer son idée et d'analyser avec lui les raisons de son échec. lui interdire avant, c'est la meilleure manière de l'inciter à le faire hors controle. évidemment, le cas de la greve de la faim n'entrainera pas la meme réaction... c'est hors du cadre de mes compétences. ou est la limite? ben il y a l'objectif, la loi (donc je ne laisse pas fumer de joint ni boire d'alcool par exemple) et le subjectif (gérer le cas d'une ado vegetarienne par conviction). tu noteras que je parle de subjectif dans la gestion de ce cas et donc je ne critiquerai pas une maitrise qui déciderais sur base de sa réalité que "non, parce que X et Y on ne peut pas accepter une personne qui fait Z" par contre, je réagirai toujours à des phrases du genre "au scout on DOIT manger de la viande" (ce que je qualifie peut-etre improprement d'autoritarisme... j'ai bien d'autres terme mais ils sont moins poli ). laisser une guide de 13 ans faire une greve de la fin dans un camp scout releve de la non assistance à personne en danger... gérer l'équilibre de la nutrition d'une personne végétarienne ben c'est pas pareil. sinon, non, je ne suis pas vraiment souple. |
Af' Le Loup Membre confirmé
Nous a rejoints le : 03 Juil 2004 Messages : 3 870 Réside à : 92 et ... 29 |
Je te rejoins sur cette idée du respect. Le jeune en entrant dans le scoutisme a du chemin à faire et il nous faut donc l'accueillir tel qu'il est pour lui permettre d'évoluer avec le temps et apprendre à vaincre ses réticences pour maîtriser son corps. Toutefois sur l'idée qu'on peut faire du scoutisme en étant végétarien, je pense qu'on peut l'envisager. Manger de la viande n'est pas indispensable si l'on peut trouver notamment un apport protidique autrement. Qu'une unité se donne comme défi de consommer le moins de viande possible n'est pas forcément mauvais. A creuser.
Af' |
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