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Auteur | Le froissartage est-il encore utile dans la pratique du scoutisme? |
Blizzard Membre confirmé
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011 Messages : 1 057 |
Fais suer deux heures de boulot qui ont dégagé. Ras le bol. |
Blizzard Membre confirmé
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011 Messages : 1 057 |
... suite.
ASSEMBLAGE DU BOIS
Les assemblages permettent de solidariser entre elles les pièces de bois des parties constitutives d’une construction. Pour assurer la liaison de ces assemblages, on utilise deux techniques : 1. Liaison souple
(à l’aide de cordes, de lianes ou d’écorces.) Par brêlages - brêlage droit ou carré pour des liaisons en croix à angle droit ;
- brêlage diagonal pour des liaisons en « X » ou croix de saint André.
Par rousture et surliure - liaison des pièces bout à bout.
Par tête de bigue - pour la réalisation de trépieds.
2. Liaisons rigides
Il existe deux types d’assemblages : 1. Assemblages à contact direct. Les pièces à assembler ne subissent aucune prépara¬tion. Avantage : - rapides à réaliser. Inconvénient : - les épaisseurs ou les diamètres des pièces assemblées s’addition¬nent. 2. Assemblages à encastrement. Ils se font à deux emplacements sur les pièces : - en bout de pièce sous un angle variable selon les nécessités de la construction ; - à une certaine distance des extrémités ou en milieu de pièce. Les pièces à assembler sont modifiées par menuisage selon trois systèmes principaux d’encastrement : 1. Par mi-bois. Ils sont faciles à réaliser et demandent peu d’outils. 2. Par enfourchement. Ils demandent une connaissance technique certaine. 3. Par tenon et mortaise. Ils demandent connaissance technique et précision. Avantage : - de par leur encastrement, les pièces assemblées n?ont que l’épaisseur de la pièce la plus grosse. Inconvénient : - plus longs à réaliser que les précédents. 3. Liaison rigide à l’aide de chevilles, vis, clous ou de boulons et d’écrous (voir plus loin). |
Blizzard Membre confirmé
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011 Messages : 1 057 |
1. ASSEMBLAGES À ANGLE DROIT
Par mi-bois carré
Au milieu d'une pièce ou loin d'une extrémité (Fig. 1), c'est le plus couramment utilisé dans les constructions. La solidité est assurée par une cheville (Fig. 2). Outils : scie, ciseaux à bois, tarière.
Par mi-bois triangulaire (Fig. 3)
Très rapide à réaliser. Il peut être chevillé comme le mi-bois carré. Dans une construction où il est prévu des parties mobiles ou amovibles (claies, couvercles), il est simplement posé comme indiqué par la figure 4. Outils : scie, ciseaux à bois, hachette, couteau ou plane, tarière.
Mi-bois carré à angle droit en bout (Fig. 5 et 6)
Outils : scie, hachette, tarière.
Il se fait très facilement à la hachette (Fig. 7). Le pivotement des pièces l'une sur l'autre est évité par un double chevillage (Fig. 8), à moins que cela soit le but recherché. Outils : hachette, tarière, couteau.
Par enfourchement
D'une solidité et d'une esthétique meilleures, sa réalisation demande plus de soin et d'habileté (Fig. 9 et 10). Il permet de faire des angles nets en bout et des assemblages en « T » en milieu de pièce (Fig. 11 et 12). Outils : scie, ciseaux à bois, tarière.
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Blizzard Membre confirmé
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011 Messages : 1 057 |
Par tenon et mortaise ronds
Réalisés en quelques minutes par un bon utilisateur de la hachette et de la mèche à bois. On ne les utilise que pour des installations légères, dossiers de sièges, pieds de tabourets, barreaux d'échelles, etc. (Fig.13 et 14). Outils : scie, hachette, couteau, tarière.
Par tenon et mortaise carrés ou rectangulaires
Longs à réaliser mais très solides et agréables à l'œil (Fig. 15), ils peuvent être solidarisés par une cheville traversant les deux pièces (Fig. 16), si l'on souhaite des installations facilement démontables : dans ce cas, le trou de la cheville est percé après avoir emboîté la partie mâle. Outils : scie, ciseaux à bois, hachette, couteau, tarière.
Par tenon et mortaise en queue d'aronde
Ce système d'assemblage demande une grande dextérité dans le maniement de la scie et du ciseau à bois, mais si les deux pièces sont bien jointives, il est très difficile à défaire sans casse (Fig. 17, 18, 19 et 20). Outils : scie, ciseaux à bois.
2. ASSEMBLAGES BOUT À BOUT
Par enfourchement en croix (Fig. 21)
Cet assemblage est réalisé avec une grande précision et dans des troncs de gros diamètre (20 centimètres minimum). Il sert, par exemple, à rallonger des piliers de ponts ou de tours. La fixation des deux pièces entre elles est assurée par rousture (surliure) : le recouvrement par les spires de la corde dépasse largement l'extrémité de la pièce imbriquée dans l'autre (la figure ne le montre pas afin d'offrir une meilleure lisibilité). Le diamètre des cordages utilisés est égal ou supérieur au 1/10 de celui des pièces liées. Attention, les contraintes mécaniques s'exercent axialement (de haut en bas) ou inversement (Fig. 22), mais jamais radialement (latéralement). Outils : scie, ciseaux à bois.
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Blizzard Membre confirmé
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011 Messages : 1 057 |
Par mi-bois (Fig. 23)
La liaison des deux pièces se fait par chevilles (en général deux à quatre), dont on inverse le sens d'enfoncement (Fig. 24). Ici aussi l'effort s'exerce axialement (Fig. 25), pour éviter la rupture (Fig. 26). Outils : scie, hachette, couteau, tarière.
Par trait de Jupiter
Il exige de la précision et de l'adresse (Fig. 27). Une fois les coins mis en place (Fig. 28), cet assemblage est très solide tout en conservant la possibilité d'être rapidement et facilement démonté. Outils : scie, ciseaux à bois, hachette (pour les coins). N. B. Le bois de charme est le meilleur pour fabriquer des coins de blocage.
3. RÈGLE DU TIERS
La quantité de matière laissée pour la réalisation des assemblages n'est jamais inférieure au tiers du diamètre ou de l'épaisseur de la pièce. En dessous, l'assemblage est trop fragile et risque de casser. Les figures 29 à 36 l'expliquent clairement.
4. À ÉVITER
La figure 37 montre un tenon trop large risquant de fendre la pièce qui le reçoit. Trop mince donc trop fragile, l'exemple 38 tient mal ou casse. Quoique la technique de l'exemple 39 soit parfaitement correcte, elle présente les mêmes inconvénients qu'en 38. N. B. Il y a toujours une amorce de rupture dans l'angle des coupes.
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Blizzard Membre confirmé
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011 Messages : 1 057 |
5. MORTAISE BORGNE ET TENON À COIN
La fixation solide d'un tenon dans une mortaise s'obtient par la technique de la mortaise borgne (elle n'est pas percée de part en part), et du tenon à coin (Fig. 40). Quand on l'enfonce dans la mortaise, le coin s'enfonce aussi dans le tenon : il l'écarte et le serre fortement contre les parois de la mortaise (Fig. 41) ; ainsi, il rend la liaison pratiquement définitive, difficile à démonter sans casse. Le coin est évidemment en bois. Outils : tarière, hachette ou couteau.
Un planage soigneux des fonds donne des assemblages dont les surfaces de contact sont bien jointives (Fig. 42). Planer veut dire rendre plan, c'est-à-dire plat avec une plane. (cf. « La plane »).
Les figures 43 et 44 indiquent comment réaliser une mortaise rectangulaire ou carrée. 6. ASSEMBLAGE EN « X »
Pour réaliser cet assemblage, les coupes des mi-bois sont faites à 45 ° (Fig. 45). Il sert à construire : piètements de tables, chevalets de sciage ou portiques. Sa forme d' « X », dites croix de saint André ( Fig. 46) est aussi utilisée pour empêcher les déformations pantographiques. Outils : scie, ciseaux à bois, tarière.
7. ASSEMBLAGE DU BOIS FENDU
Avec du bois fendu, la réalisation des assemblages par encastrement est délicate et dans certains cas moins solide. La fixation par chevilles est plus difficile par manque de matière, sauf avec des parties planes assemblées l'une sur l'autre. La figure 47, montre le moyen le plus fiable. La figure 48 décrit un système pour construire des bancs ou des étagères, à condition d'opposer une autre pièce identique pour soutenir la partie horizontale et la serrer entre elles. La figure 49, montre comment poser les éléments d'un plateau de table ; la figure 50 donne l'angle à donner à la coupe. Les figures 51 et 52 indiquent un autre moyen. Les trous destinés à recevoir les chevilles sont percés après encastrement des pièces, ce qui assure leur parfaite coïncidence. Outils : coins à fendre, scie, hachette. N. B. Chaque trou percé dans un matériau l'affaiblit.
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Blizzard Membre confirmé
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011 Messages : 1 057 |
SÉCURITÉ
Quand vous construisez une charpente devant supporter un poids important, pensez à la charge à la charge de rupture. Les tableaux ci-dessous vous aideront à ne pas commettre des erreurs dangereuses, voire fatales.
Par précaution prenez toujours le diamètre de tronc immédiatement supérieur. À suivre... Si vous le voulez bien ? |
Webmestre Administrateur
Nous a rejoints le : 25 Oct 2004 Messages : 1 261 |
Mise en page réparée. |
Blizzard Membre confirmé
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011 Messages : 1 057 |
Merci M'sieur ! |
Blizzard Membre confirmé
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011 Messages : 1 057 |
CORDAGES
L’important pour vous est de connaître leurs performances en fonction du textile que vous aurez choisi. On utilise surtout des cordages, qu’on fabrique avec deux types de matériaux : Fibres naturelles : sisal ou chanvre, parfois coton. Avantages : - les nœuds ne glissent pas ; - elles sont peu sensibles aux ultra-violets ; - l’usure est visible. Inconvénients : - sensibles à l’humidité, elles gonflent, s’étirent, perdent de leur résistance sous charge et pourrissent. Les nœuds mouillés sont difficiles à défaire ; - craignent le gel ; - résistent peu aux chaleurs élevées ou au feu et brûlent ; - manquent d’élasticité. Si ce manque de dynamisme est parfois utile, il peut être aussi dangereux, en particulier lors d’assurage de personne ; - faible coefficient d’allongement à la traction avant rupture ; - entretien fastidieux. Fibres synthétiques : polypropylène, polyester, polyamide. Avantages : - imputrescibles ; - insensibles à l’humidité, elles conservent pratiquement toutes leurs qualités même mouillées ; - ne craignent pas le gel ; - dynamiques (élasticité) ; - fort coefficient d’allongement à la traction avant rupture ; - à diamètre égal, les cordages en fibres synthétiques sont deux à trois fois plus résistants que ceux en fibres naturelles ; - entretien facile. Inconvénients : - il faut doubler les nœuds, ils tiennent mal, parce que les fibres synthétiques sont glissantes ; - sensibles aux ultra-violets ; - usure réelle peu visible ; - résistent mal aux chaleurs élevées et au feu. Elles ramollissent puis fondent. Les fibres synthétiques sont intéressantes pour les constructions immergées. RÈGLE DU 1/10 Le diamètre des cordages destinés aux assemblages est au moins égal ou supérieur au 1/10 du diamètre des pièces à assembler. Il est recommandé de se reporter au tableau d’utilisation suivant : DIAMÈTRE DU CORDAGE DIAMÈTRE DES PIECES UTILISATIONS 5 mm 5 cm Claies, caillebotis. 10 mm 10 cm Mobilier de camp. 15 à 20 mm 15 à 20 cm Gros ouvrages. et plus. et plus. Pour déterminer la longueur de corde nécessaire à la réalisation d’un brêlage sur deux bûches de même diamètre, on applique la formule suivante : circonférence d’une des bûches x 18 + 10. • Les cordages sont récupérés au démontage. ÉCONOMIE ! Quelques définitions Résistance à la rupture C’est la charge maximum que peut supporter le cordage avant de casser. • Ce n’est en aucun cas la charge d’utilisation, encore moins de sécurité. Charges de sécurité Il y en a deux : - une pour les charges temporaires (tyrolienne, pont de singe, assurage d’une personne), elle est égale au 1/6 de la charge de rupture ; - l’autre pour les charges permanentes (pont suspendu), elle est égale au 1/8 de la charge de rupture. Rayon minimum de pliage Lorsqu’on suspend une charge dans la ganse d’un cordage replié sur lui-même ou lorsqu’il est passé sur une poulie, le rayon de la pièce prise dans cette ganse ne doit jamais être inférieur à cinq fois le diamètre du cordage, en dessous la pliure se comporte comme un nœud. Un nœud diminue la résistance à la rupture de 50 à 60 %. Les tables apportent des renseignements supplémentaires sur les performances des cordages, ils vous seront utiles le moment venu.
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