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Auteur | allume feu |
Blizzard Membre confirmé
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011 Messages : 1 057 |
ALLUME-FEUX
Ils aident à démarrer un feu. 1. NATUREL Pommes de pin Elles s’enflamment très facilement quand elles sont sèches ; vertes, elles éclatent à au feu : danger. Écorce de bouleau Contenant de la résine, elle brûle, même verte. Elle se détache en ruban du tronc, vous pouvez aussi l’obtenir en incisant légèrement l’arbre, mais il vaut mieux vous en abstenir, car cette opération est délicate à effectuer sans abîmer le liber. N’allez pas peler tout les sujets vivants des environs, vous en trouverez suffisamment de morts ou abattus qui vous procureront ce dont vous aurez besoin. Cette écorce est étanche, les indiens d’Amérique du nord en faisaient leurs canoës, de ce fait le bois mort qui en est encore pourvu, sera peut-être parfaitement sec à l’intérieur, alors que sa surface est mouillée. Chardons, circes Lorsqu’ils sont très secs, ils s’enflamment facilement et brûlent assez longtemps en donnant beaucoup de chaleur. Tiges de ronce L’extérieur de la tige est recouverte d’une couche vernissée relativement imperméable, très sèches (cassantes et de couleur grise), elles fournissent un excellent allume-feu. Perruque de copeaux ou hérisson Lorsqu’il a plu plusieurs jours, les brindilles jonchant le sol sont gorgées d’eau, le bois plus gros l’est moins profondément en fonction de son diamètre. Dans ces conditions, il vaut mieux tailler des copeaux, sans les détacher, dans le cœur d’une bûche. La perruque est plantée dans le sol, puis le feu construit au-dessus. Cette technique sert aussi par temps sec.
Amadou Il s’obtient en faisant sécher la chair de certains champignons parasites qui poussent sur les troncs, tels que : le polypore du bouleau (piptoporus betulinus) ou le polypore de couleurs variées (piptoporus versicolor). Réduisez en poudre après dessiccation. La moelle de sureau bien sèche, des chiffons déchiquetés en menus morceaux, l’épi destructuré des massettes (typha latifolia), font aussi bien l’affaire. Résine Là où elle est encore exploitées : présence de pots sur les troncs, vous disposerez d’allume-feux remarquables d’efficacité en enduisant de résine quelques baguettes de bois. Vous trouverez parfois, au pied des pins, des lamelles de bois appelées gémelles, elles proviennent du rafraîchissement de la saignée, saturées de résine elles s’enflamment aisément. Toutefois, cette gemme ne peut servir de combustible unique pour cuisiner, car sa fumée donne un goût âcre et désagréable aux aliments. • Attention, dans ces régions les feux sont interdits toute l’année, à moins de 200 m d’une lisière. Mousses Dans la nature, vous en trouverez rarement de suffisamment sèches, mais vous pouvez toujours en récolter et les mettre à sécher. Genêts épineux Appelés aussi ajoncs, ils brûlent verts, s’enflamment facilement et dégagent une chaleur énorme. Très difficile à maîtriser et à éteindre en grande quantité : attention aux risques de propagation incontrôlable. Feuilles mortes Voir le chapitre traitant des combustibles. Nids d’oiseaux Construits de matériaux très fins, en particulier leur intérieur, ils brûlent bien et longtemps. Bien sûr, ne prenez que les vieux nids abandonnés. Autres La plupart font partie de notre quotidien, mais s’ils ne passent pas inaperçus, ils terminent toujours à la poubelle : bois d’allumettes usagés, coquilles de noix ou de pistaches, enveloppes ligneuses des cacahuètes, etc. Dans l’éventualité d’un séjour en plein air, pensez à les collecter. 2. ARTIFICIEL Bougie Elle brûle plus longtemps qu’une allumette, placez en un petit morceau de 3 à 4 cm de long au centre du feu sous les brindilles. Avant que la bougie s’éteignent ou soit complètement consumée, elles auront le temps de s’enflammer, même si elles sont humides. De plus, quand ce qui l’entoure aura pris feu, la chaleur aura augmenté et fera fondre la cire (ou la paraffine) qui s’enflammera à son tour. Cette technique est recommandée par temps pluvieux. Papier En boule pas trop serrée. Préférez le papier ordinaire des quotidiens au papier glacé des magazines, celui-ci brûle mal. Papier paraffiné ou ciré S’obtient par trempage dans de la paraffine, de la stéarine ou de la cire fondue. Il ne craint pas l’humidité, s’enflamme toujours et brûle assez longtemps. Roulez-le en boudin serré dans lequel vous découperez des tronçons, selon vos besoins. Carton paraffiné Gardez vos cartons vides de lait ou de jus de fruits (cf. illustr. p. 000). Ils ne vous obligeront pas à vous livrer à des manipulations délicates comme ci-dessus, car ils sont déjà paraffinés afin d’assurer leur étanchéité aux liquides qu’ils contenaient. Aplatis puis roulés en boudins, ils s’utilisent comme le précédent. Cageot de fruits ou de légumes Quand l’hiver est rigoureux, le bois peut être profondément gelé et si les pluies l’ont saturé d’eau avant les premiers froids, il sera impossible à dégeler sans l’exposer à une chaleur vive. Pour y remédier, procurez vous quelques cageots à l’épicerie de votre quartier (si vous êtes en groupe, n’allez pas tous à la même), disloquez-les et roulez-les en fagots. Vous disposerez ainsi, d’une petite réserve de bois bien sec qui aidera à démarrer votre feu. Bien entendu, ne vous chargez que de la quantité nécessaire. |
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