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Auteur | Catholique actuel? |
sarigue Didelphidé
Nous a rejoints le : 04 Janv 2004 Messages : 5 895 Réside à : Vie à Rueil-Malmaison, Scout ailleurs |
Citation:Je suis en deuxième année de DUT électronique & informatique industriel... Mais je ne vois pas le rapport avec le débat en cours... FSS |
Dr. Cerf Vincent Cervidé
Nous a rejoints le : 25 Oct 2001 Messages : 5 338 Réside à : Paris |
C'était pour m'assurer que tu suivais une formation scientifique étant donné que tu semble avoir une grande foi dans la science.
Je ferais donc une remarque, tu es en premier cycle, dans une filière technologique (ce n'est pas méprisant de ma part, j'ai fit une école d'ingé donc je suis aussi passé par la filière techno) tu ne peux donc avoir que peu de recul par rapport à la science. Personnellement ce ne sont ni les cours en école d'ingé ni les disciplines scientifiques de prépa qui m'ont permis d'avoir du recul mais plutôt: - la philo en terminale - philo/français en classes prépas - hisoire et philo des sciences cette année (1ère année de doctorat) En particulier, l'histoire et la philo des sciences permettent de voir les limites des différentes découvertes scientifiques. Je te conseille donc, si tu en as la possibilité de suivre ce genre de cours. |
sarigue Didelphidé
Nous a rejoints le : 04 Janv 2004 Messages : 5 895 Réside à : Vie à Rueil-Malmaison, Scout ailleurs |
...Mais je n'ai jamais dit que la science et les découvertes scientifique n'avaient pas de limite.
Je dis juste qu'avant de crier au miracle, il faut étudier les possibilités rationnelles; et que meme avec ces études, le miracle d'aujourd'hui pourra peut-être être expliqué demain... D'autre part -et ce n'est ni pour me valoriser, ni pour mépriser les littéraires- mais je pense que les scientifiques ont une vision différente mais au moins aussi intéressante que les philosophes des questions philosophiques et théologiques FSS [ Ce Message a été édité par: ElecScout le 20-05-2004 00:30 ] |
Dr. Cerf Vincent Cervidé
Nous a rejoints le : 25 Oct 2001 Messages : 5 338 Réside à : Paris |
Citation: Je me demande quelle vision peut avoir un scientifique (en tant que scientifique) sur des questions de morale qui ne sont pas du ressort de la science. Un exemple, sur la question "les OGM, est ce bien ou mal?", la science ne peut pas répondre (atttion, je n'ai pas dit qu'un scientifique ne pouvait par répondre mais il ne donne pas une réponse scientifique). Elle peut seulement dire si c'est faisable ou non. En revanche, un philosophe peut avoir une vision philosophique de problèmes scientifiques, vision qui sera différente de celle du scientifique mais tout aussi intéressante (je le dis d'autant plus facilement que je suis scientifique) |
Éléphant Chef distingué
Nous a rejoints le : 23 Déc 2003 Messages : 1 144 Réside à : Trèves (Allemagne) |
Vincent, je te trouve un peu manichéen :
les "scientifiques" ont accès au moins autant que les philosophes, à l'épistémologie. L'être humain est ainsi fait que, quelle que fût sa formation - son background dit-on aujourd'hui - il dispose d'un cerveau. Et dans son cerveau, il y a, outre des connaissances techniques (scientifiques ou autres) une éthique, visant à mettre en cohérence l'application qu'il fait desdites connaissances. De tous temps, les "savants" ont tiré la philosophie (rappelle-toi d'Archimède ou d'Ambroise Paré, de Leibnitz ou de Broglie... sans oublier Einstein). J'ai trouvé une page de vulgarisation qui saura, à n'en point douter, t'intéresser. |
Dr. Cerf Vincent Cervidé
Nous a rejoints le : 25 Oct 2001 Messages : 5 338 Réside à : Paris |
[quote] Le 2004-05-20 00:42, S.E.R. Vincent a écrit
Citation: C'est le "en tant que scientifique" qui est important. Evidemment, tout scientifique a une éthique. Mais la réponse d'un scientifique a une question d'éthique n'est pas "scientifique" (au sens courant du mot). |
sarigue Didelphidé
Nous a rejoints le : 04 Janv 2004 Messages : 5 895 Réside à : Vie à Rueil-Malmaison, Scout ailleurs |
Je m'explique:
Dans les domaines scientifiques, et tout particulièrement dans certains domaines tels que la robotique ou la génétique, tu es bien souvent amené à te poser des questions que l'on penserait plutot trouver chez les philosophes. Ainsi, comment ne pas t'interroger sur ce qu'est la vie lorsque l'on voit que l'on peux faire des programmes informtiques qui se dupliquent, ou bien qui apprennent, ou encore des robots qui s'adaptent à un environnement inconnus ? Comment ne pas s'interroger sur ce qu'est la vie au fur et à mesure que l'on approche cette "intelligence articicielle" ? Par exemple, par définition, un organisme est vivant à partir du moment où il se reproduit, et ou il évolue dans le temps. Un virus (informatique) polymorphe est un virus (donc, qui s'auto-duplique) qui sait se modifier légèrement afin de se cacher des anti-virus. Donc, il se reproduit et évolue. Pour autant est-il vivant ? La génétique montre que notre apparance physique est en grande partie dûe à notre code génétique. On sait aussi expliquer tout le phénomène qui permet à une cellule de se reproduire. On sait que le cerveau est un organe uniquement nerveux, et on sait comment un message passe d'un neuronne à l'autre, et comment est aiguillé un message... Pour autant, la vie ne serait-elle QUE réaction chimique et électrique ? As-tu déjà assisté à un cours de SVT suivis d'un cours d'électronique ? C'est flagrant. Cours de SVT: "Le recepteur nerveux reçoit l'information et la transmet par signal électrique (signal nerveux) au cerveau qui renvoit une impulsion nerveuse afin d'actionner le muscle" Cours d'élec: "Le capteur l'information et transmet un signal électrique au microcontroleur qui renvoit en réponse une impulsion électrique afin de mettre en marche l'actionneur" C'est pourquoi j'estime qu'un scientifique est au moins aussi bien placé qu'un philosophe pour s'interroger et chercher des réponses à des question philosophiques. Mieux: il doit s'interroger ("science sans conscience n'est que ruine de l'âme") D'ailleurs, n'oublions pas que plusieurs scientifiques étaient (sont) philosophes (et inversement). Je pense par exemple à Thales ou Phythagore, ou, plus proche de nous, à Pascal, connu aussi bien pour ses écrits que pour sa "pascaline". (il y aurait encore beaucoup d'exemples plus ou moins contemporains) Donc, la philosophie -ou plus spécifiquement, la théologie- et la science ne sont pas à opposer. Philo et science se complètent. FSS |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Je suis d'accord avec Vincent.
Evidement que le scientifique, en tant qu'homme sensé, est capable d'avoir un avis de bien ou de mal face à une situation scientifique, mais ce n'est aps la science qui lui dira si ce qu'il fait est bien ou mal, c'est sa formation philosophique, bien plsu qu'humaine, qui permet de se raccrocher à ce qui est fondamental, car la science permet bien souvent de perdre pied avec la réalité (toujours la même question, qu'est-ce qu'une fleur... à la fin, le scientifique ne sait plus si le parfum d'une fleur rentre dans sa définition - exemple vulgaire, on pourrait trouver plus délicat). Le scientifique est bien placé pour soumettre des cas de conscience, mais ce n'est pas sa science qui lui répondra que faire ! C'est la philosophie qui le lui dira (cf Kant). |
sarigue Didelphidé
Nous a rejoints le : 04 Janv 2004 Messages : 5 895 Réside à : Vie à Rueil-Malmaison, Scout ailleurs |
Zebre, excuse-moi, mais j'ai l'impression que tu n'as rien compris à mon message.
Je n'ai pas dit que c'est la science qui permet de dire ce qui est bien ou ce qui est mal (d'ailleurs, ce n'est pas vraiment au philosophe non plus: la notion du bien ou du mal dépend en grande partie de la civilisation dans laquelle on se place) J'ai simplement dit qu'un scientifique est normalement un minimum philosophe, parce qu'il est poussé à se poser des questions (philosophiques), et donc, a en chercher les réponses Donc, qu'un scientifique est aussi bien placé -sinon mieux- qu'un philosophe, et que ce n'est pas parce qu'on est scientifique qu'on ne fait pas voire qu'on rejete la philosophie, bien au contraire. Mais il ne s'agit pas de réponses scientifiques. On ne répond pas scientifiquement à une question philosophique. |
Montoire Membre confirmé
Nous a rejoints le : 19 Avr 2004 Messages : 2 029 Réside à : Blois, La Flèche, Lorraine, Blois |
C'est pareil pour la Foi et la Vérité. |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Elecscout, c'est bien ce que j'avais compris, mais tu es donc d'accord avec Vincent !
La philosophie s'acquiert par un long labeur, et le scientifique peut être philosophe... Je dirais surtout que le philosophe doit être scientifique ("que nul n'entre ici s'il n'est géomètre" avait écrit Platon (lui ou un autre??) sur le fronton de son école). Le bien et le mal fondamentalement ne dépendent pas d'une culture. Si une culture définit le meurtre (lapidation) comme un bien, elle a tort contre la morale, contre la philo, contre l'humanisme, contre la psychologie, contre la religion, contre les sciences humaines, contre la sociologie, contre la biologie, contre etc.... La philo peut répondre à la question du bien et du mal, mais pas de manière générique. La philo répondra à la question: "quelle doit être mon action" ! (bon, je retrouve mes cours sur Kant, et je vous fait partager un petit peu ses méditations). |
sarigue Didelphidé
Nous a rejoints le : 04 Janv 2004 Messages : 5 895 Réside à : Vie à Rueil-Malmaison, Scout ailleurs |
Citation:Ben je suis bien obligé de l'admettre Mais oui, je suis d'accord avec Vincent Citation:Aaaah ! Si seulement c'étais vrai ! Citation:Tiens, ca me rappelle une perle du Bac: "... comme disais un célèbre philosophe dont j'ai oublié le nom" Citation:Hum... des "sacrifices" humains opérés par un un groupe religieux (donc sectaire) serait vu a notre époque comme un meurtre, acte condamnable. Le même sacrifice étais un cadeau aux dieux chez les Aztèques, loin d'être condamnable, bien au contraire... |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Qu'il en soit pas "vu" comem condamnable par les autorités de cette civilisation, je veux bien te croie. Qu'il ne soit pas mauvais en soi, je suppose que tu n'iras aps jusque là. Et puis je ne suis pas certain que le papa ou la maman de la vierge qui avait été choisie pour être sacrifiée soient très très heureux d'un tel honneur !!
Le Catholicisme a été une véritable libération pour ces peuples, lors qu'on leur a soudain annocné un Dieu d'amour, qui n'aimait pas le sang. Il y a eu des conversions en masse, oui, mais ce ne fut pas du fait de pressions psychologiques, mais vraiment de la libération apportée par une aussi belle religion. |
Irbis Première Dame du forum
Nous a rejoints le : 19 Avr 2004 Messages : 1 736 Réside à : Besançon |
Alos là Zébre, je ne suis absolument pas d'accord avec toi...
"le papa ou la maman de la vierge qui avait été choisie pour être sacrifiée soient très très heureux d'un tel honneur !! " Et bin oui, souvent les parents et la famille étaient honoré de pouvoir sevir leur Dieu, c'était de l'embrigadement moral les prêtes arrivez à convaincre les gens que c'était bien, que la jeune fille (ou le jeune homme) serait beaucoup mieux au coté de leur Dieu, ils faisaient un matraquage (comme les publicitaires maintenant !!),prenons un exemple beaucoup plus proche de nous, les kamikaze pendant la 2nd guerre mondiale, étaient fier de mourir pour leur pays!!! Et leur mère aussi... "Le Catholicisme a été une véritable libération pour ces peuples, lors qu'on leur a soudain annocné un Dieu d'amour, qui n'aimait pas le sang. Il y a eu des conversions en masse, oui, mais ce ne fut pas du fait de pressions psychologiques, mais vraiment de la libération apportée par une aussi belle religion." Si cette religion est si belle que ça, pourquoi ne l'ont-ils pas suivit dès le début ??? Pourquoi a-t-il fallut que ce soit nous (les gentils colonisateurs) qui leur apportions a bonne parole??? Ils se débrouillait très bien sans nous et sans votre religion. Permet moi de douter que les conversions en masses ne se sont pas faites sans violences ni pressions psychologiques... Je n'ai pas d'exemples concrets à te mmontrer, donc je vais me faire laminer car je n'ai pas de preuves!!!! |
koudou Joyeux membre
Nous a rejoints le : 10 Sept 2003 Messages : 297 Réside à : Oise |
Bonsoir à tous.
Elec', le fait d'avoir une "culture" (?) qui présente des sacrifices humains comme bons, ne veut pas dire que les sacrifices humains soient bons effectivement. Zèbre te l'as déja dit. La raison en est que Dieu est la Vérité, et qu'il a dit "Tu ne tueras pas". La vérité est supérieure à la croyance. (Heureusement, sinon, il suffirait d'être ignorant pour avoir tous les droits). En ce qui concerne la philosophie des scientifiques et la rigueur des philosophes, il est évident qu'on ne peut pas opposer science et philosophie. Malheureusement, force est de constater que les scientifiques qui appliquent ces préceptes sont très peu nombreux. La plupart pensent (de bonne foi) que la science suffit, ce qui est une grave erreur car elle débouche sur le scientisme et tout ce qui va avec. En ce qui concerne la citation "Que nul n'entre ici s'il n'est géomètre", je l'aurais plutôt attribué à Pythagore, mais je n'en suis pas certain. Dernier point, mais non le moindre. Il semble que nous soyons d'accord sur le fait que la science et la philo ne doivent pas être dissociées, mais n'oublions pas qu'il faut aussi compter avec la Foi à laquelle nous devons soumettre la science (Pie XII, Humani generis). Le scientifique parfait est donc très difficile à trouver. [ Ce Message a été édité par: koudou le 23-05-2004 21:47 ] |
koudou Joyeux membre
Nous a rejoints le : 10 Sept 2003 Messages : 297 Réside à : Oise |
Soazig
Il est probable que "le matraquage publicitaire" existait à l'époque des Aztèques. Il est donc probable que les Aztèques étaient heureux de sacrifier un de leur enfant. Mais il n'empêche que le sacrifice humain n'est pas une preuve de raffinement de la civilisation. En conséquence, le catholicisme a vraiment libéré ces peuples d'un joug barbare. Citation:Tout simplement parce qu'ils ne connaissaient pas la bonne parole ; c'est dramatiquement simple. Citation:Pas d'énervement chère amie. Personne ne va taper personne. Tu présentes les conversions spontannées en masse comme un phénomène douteux. Je t'engage simplement à lire les Actes des apôtres (chapitre II, verset 41) où un discours de St Pierre convertit 3000 personnes. |
koudou Joyeux membre
Nous a rejoints le : 10 Sept 2003 Messages : 297 Réside à : Oise |
Je me souviens d'avoir vu plusieurs thèses à propos des miracles. Certains pensent que les miracles ne contredisent pas les lois naturelles, mais "qu'un jour la science expliquera tout". ( )
Je suis curieux de voir l'explication d'un miracle de compréhension des langues (Actes, II. 8-12). Cela voudrait dire que potentiellement, nous connaissons déja toutes les langues du monde. |
Éléphant Chef distingué
Nous a rejoints le : 23 Déc 2003 Messages : 1 144 Réside à : Trèves (Allemagne) |
Citation:Zèbre, ne sois pas si modeste : la tradition l'attribue à l'école de Platon μηδείς ἀγεώμετρητος εἰσίτω μου τὴν στέγην comme la tradition attribue à Moïse les tables de la Loi, à David les Psaumes et à St-Jean l'Apocalypse |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Soazig,
il existe pourtant des légendes aztèques racontant des parents tentant de faire échapper leur fille ou fils au sacrifice. Tous les parents n'étaient donc pas lobotomisés ! Et tu admets toi-même qu'il s'agit de lavage de cerveau, et donc pas de bien en soi ! Koudou, Pythagore n'était pas un vrai philosophe, il a monté une secte plus qu'autre chose, ou toute matière n'était que nombre (tiens, ça rapelle la matrice). Mais il était quand même calé niveau nombre |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Au sujet de la morale comme but de la Philo, avant Kant, il y avait Descartes, pour qui c'était là même le but de la Philo (considérée donc dans un aspect utilitariste), sauf qu'il savait qu'on ne pouvait atteindre la Morale parfaite, car elle nécéssitait la connaissance de toutes les sciences. (voilà qui réconcilie Elecscout et Vincent), ce qui n'est pas possible car on n'a jamais fini d'étudier les sciences.
Il trouve donc une Morale par provision, en attendant mieux, qui obéit à trois facteurs:
La morale prend pour lui appui sur les sciences, qui prennent elles-mêmes appui sur la Métaphysique, qui prend sa racine en Dieu (dont il montre l'existence nécessaire en trois "preuves" bien connues (mais très techniques pour qui n'a jamais fait de philo), et très justes ! A l'opposé, Kant réfute à la Métaphysique aucune validité, car tous s'y opposent, tandis qu'il admire la science dont les résultats sont indiscutables et avérés. il veut éviter le dogmatisme sans tomber dans le scepticisme (lot de toute personne qui s'intéresse un peu à la science). Il résoud son problème en trois soucis
Toute sa philosophie se résume en ses trois célèbres questions: -> les phénomènes -> Mon devoir -> l'immortalité tout ceci est extrèmemnt résumé, mais vous aurez compris que la morale est la réponse à la deuxième question: que dois-je faire ? Et que la notion de devoir ne contredit aps celle de liberté. Mais le point qui nous intéresse est que pour ces auteurs, la Morale est au dessus de la science, et que c'est bel et bien par la Philosophie que nous est donnée la Morale et pas par la science, même si la science est nécessaire ! |
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