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Auteur | excomunications suite à des actions civiles |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
oui certes!!!
mais les mots sont important pour parler de nos maux, surtout quand on les a vécu. Un mariage raté, celà ramène aussi à une période de vie ratée! Quel échec, on est loin de la possible rédemption, tout simplement vis à vis de soir même. Responsable de la situation ou non, de toute façon les deux éléments du couple à leur niveau sont responsable de ce qui a amené l'un d'eux à l'accident. Se remettre debout, réapprendre à vivre, à ne pas se sentir échoué, raté nul......Se convaincre que l'on est quand même digne d'amour et encore d'aimer - là je laisse aux dogmatiques le soins de mettre ce qu'ils veulent devant ou après ce terme. Comment s'aimer, si on est persuadé qu'on est incapable, d'aimer ou d'exprimer de l'amour, vis à vis de ses enfants, des ses proches, de sa propre famille, et pourquoi pas vis à vis du créateur. Au choix aussi, vis à vis d'un tiers autre qui lui veut vous donner de l'amour et de la tendresse. |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
>>Ces personnes sont considérées comme étant dans le péché.... PAs deux divorcés qui vivent ensemble. Seulement s'ils vivent ensemble de façon maritale, c'est à dire comme deux époux. Là de fait, ayant déjà été unis devant Dieu librement avec un partenaire vivant, ils se retrouvent adultère. Moïse avait permis aux juifs de répudier leurs épouse devant leur endurcissement de coeur. Jésus estmait que les temps étaient accomplis et depuis sa révélation, nous ne pouvons plus considéré que nous avons le droit de revenir en arrière à un état d'endurcissement des coeurs d'il y a 6 000 ans (l'évolution des moeurs et de la morale sociale le prouve). La déclaration en nullité est une vraie solution dont les catholiques ne veulent pas user. On peut le comprendre, car c'est la remise en cause de la validité de leur engagement. Mais il faut être cohérent. Et si donc il y a eu un raté, il est bon de le reconnaître, et de demander à l'Eglise de le reconnaître, pour se libérer d'une situation qui n'a pas de sens ! Cette solution existe et est bonne ! Mais l'orgueil empêhe souvent les chrétiens de l'accepter, préférant accuser l'Eglise de ne pas être atentif à leurs besoins. Et puis parfois l'engagement n'était pas nul, il était parfaitement valide. Deux êtres se sont engagés "pour la vie" devant Dieu. Comment annuler cet engagement sans lui faire perdre sa valeur ? |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
Citation: Zèbre ce n'est pas aussi simple, et il n'est pas loyal de ta part de sabrer d'un mot - "orgueil"- le refus que nous pouvons avoir à entamer une procédure en nullité. Y as tu été confronté??? je suppose à raison que non! Ni de près, ni de loin. Tu sais après avoir subi déjà une procédure de divorce civile, qui, malgré le "consentement mutuel", n'est quand même qu'un consentement subit pour l'un des deux, et qui parfois tourne à la procédure conflictuelle pour des détails de droits de visite ou de garde, et est de toute façon toujours blessante. On n' a pas envie de remettre celà devant les autorités religieuses, avec aussi l'aléa du refus en final. Une procédure, qu'elle soit civile ou religieuse reste une procédure. Donc incertaine, et pour laquelle on n'a pas envie du tout, de remettre certain "détails" de la vie du couple ou de l'autre au grand jour. parfois aussi l'autre refuse cette annulation, pourquoi ??? Et surtout quand des enfants sont nés de cette union, en remettre une couche n'est pas simple, il vaut mieux recourir au temps pour l'apaisement - de l'autre, même si c'est lui qui t'a abandonné. Je peux te dire aujourd'hui, que pour en avoir évoqué les méandres avec mes ainés , ils sont heureux, par affection pour leur maman, que je ne sois pas allé demander l'annulation, dont pourtant ils reconnaissent la possible pertinence à postériori. |
AndreRaider Membre confirmé
Nous a rejoints le : 27 Janv 2009 Messages : 3 813 Réside à : Clermont Ferrand |
Expliquez moi, en qqs mots, ce que peut être une procédure d'annulation religieuse d'un mariage...
Quelles sont les motifs acceptables avec mes remerciements.... |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
il y en a peu, certains sont effectivement "juridiquement" assez vague pour laisser place au mensonge ultérieur, ce qui pour moi déjà n'était pas acceptable.
je cite - si l’engagement n’était pas libre pour cause de pression, - s'il y avait un manque grave de lucidité sur l'engagement de mariage - si, lors de cet engagement, il y avait l'existence d'un trouble psychique grave rendant incapable de vivre la vie conjugale - s'il y avait, lors du mariage, un refus - caché - de la fécondité - si l’on a caché volontairement un aspect important de sa personnalité (tromperie sur la personne), -en cas d'impuissance. Il y en a un dernier que je n'ai pas cité car il est évident, si l'un des conjoint est non baptisé Procédure devant le tribunal ecclésiastique diocésain. il faut rédiger un mémoire expliquant les motifs de l'annulation. Une audition devant un tribunal ecclésiastique a lieu avec déposition des deux époux (ce qui implique, qu'ils sont tout deux d'accord pour cette procédure- ce qui est aussi rarement le cas) et audition de témoins. Un avocat ecclésiastique (sans honoraire) vous est attribué pour rédiger votre mémoire. La décision finale est prise par un collège de trois juges qui rédige une « sentence ». La procédure dure environ un an et demi et vous coûtera environ 400€ de frais administratifs, même si une aide peut vous être attribuée en cas de besoin. Dans la pratique le cout d'une telle procédure est d'environ 800€ (actuellement) et dure plusieurs années sur certains diocèse (environ 3 ans sur le diocèse de paris) Il faut aussi savoir que si l'effet principal de la décision est de permettre aux parties de se remarier à l'Église s'ils en ont envie. Ce n'est toutefois pas le cas si le tribunal émet un avis contraire au remariage et le fait figurer sur la notification de la décision. Dans ce cas, le mariage est bien nul, mais l'un ou l'autre des conjoints, ou les deux époux, n'ont pas le droit de contracter un nouveau mariage devant l'Église, tant que les problèmes personnels ayant causés la nullité du premier mariage ne sont pas éliminés. Ils devront alors demander à l'évêché l'autorisation de se remarier. Il faut bien comprendre - lorsqu'un conjoint est abandonné et que l'autre accepte cette procédure - à moins que le demandeur ne s'accuse faussement d'immaturité ou de refus caché d'avoir des enfants, et que les enfants sont là sans son acceptation, son mariage ne sera pas annulé, où s'il l'est il n'aura quand même pas obligatoirement la possibilité de te remarier. |
AndreRaider Membre confirmé
Nous a rejoints le : 27 Janv 2009 Messages : 3 813 Réside à : Clermont Ferrand |
D'accord et merci pour ces infos ; mais pour tout honnête être humain, ces motifs ne peuvent jouer que dans une période assez courte aprés le mariage....
Je veux dire qu'il me semble difficile, quelques 40 années aprés un mariage, de mentionner de tels griefs...... |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
Le tribunal ecclésiastique n'a pas à connaitre des griefs, mais des motifs, c'est une importante nuance. Cette procédure doit être entamée "sans haine, ni esprit de vengeance". Après 40 ans je ne sais pas, mais au bout de dix ou quinze ans de mariage, il n'est pas rare que le second motif ou le motif du refus de fécondité non révélé soient des arguments utilisés, ou tout le moins incité à être utilisés surtout le second. C'est pourquoi, quand Zèbre "ose" parler de l'orgueil de ceux qui ne veulent pas utiliser cette procédure, il est complètement hors du sujet. |
AndreRaider Membre confirmé
Nous a rejoints le : 27 Janv 2009 Messages : 3 813 Réside à : Clermont Ferrand |
Oui.
Mais dans la majorité des cas qui est une incompatibilité apparue au fil des ans, une absence de dialogue, une évolution de chaque personnalité qui occasionne une faille dans le couple, passer devant un tribunal ecclésiastique est assez subtil. Car si pouvoir annuler un mariage religieux est possible, la liste des motifs pourrait aussi évoluer. |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
c'est ce que j'espère au fond de moi. Car "l'évolution du corps social" influe sur la façon de penser et de réagir de chacun, l'évolution de la personne est souvent en adéquation avec ce qu'elle était à 25 ans par rapport à ce qu'elle est devenue à 45. |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
Et quel est donc le tribunal ecclésiastique compétent pour juger du cas ? Celui du lieu du mariage, de la résidence celui des deux (anciens) époux qui présente la demande ? Comment faire quand les deux sont séparés et vivent à des milliers de kilomètres l'un de l'autre et qu'en outre ils ne se voient plus depuis des années et se sont perdus de vue ? Et si l'un des deux (ex-) conjoints refuse la procédure ? |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Citation:Bon alors évitons le mot orgueil, et parlons de manque d'humilité. Ca me rappelle la guérison du Syriaque de la lèpre. La solution existe, mais il la refuse parce qu'il aurait préféré un petit coup de tour de magie au lieu de devoir de mettre nu dans le jourdain. Après, je ne parle pas bien sûr des cas où le conjoint refuse de se prêter à la procédure, mais je me demande s'il n'y a vraiment aucun recours dans ce cas. |
Lionceau A Membre actif
Nous a rejoints le : 31 Janv 2008 Messages : 122 Réside à : Grabels, près de Montpellier |
Je suis heureuse de voir que tu te portes bien Dingo ! C'est par les réponses qui sont données à te réflexions sur ce fil que je te trouvais malmené ! Me voilà donc rassurée LOL!
Pour répondre à André, je ne crois pas que ce soit une raison valable un jour, le changement de personnalité sur la durée, car personne n'est le même à 25 ans qu'à 45 ans. Le Saint-Père a déjà trouvé que la France pratiquait facilement les annulations de mariage, alors il ne fait pas exagéré. Et pour Zèbre, bien sûr que ce serait un manque d'humilité ou de l'orgueil (en fait je ne vois pas de différence ! ). Car si l'un des deux conjoints refuse à l'autre sa "liberté" c'est en désaccord total avec notre foi. Mais lorsque l'un des deux renie la foi, (je ne te parle pas de ceux qui se disent soudain "athés" mais de ceux qui suivent le chemin de Saül à l'envers) il ne voit donc plus la nécessité de cette démarche (ce qui est tout à fait cohérent) puisque, pour lui ce mariage n'existe pas en soi. Et là, ce n'est plus un coup de baguette magique ... |
Arunamata Membre actif
Nous a rejoints le : 01 Mars 2009 Messages : 121 Réside à : Normandie |
Cette question me trouble. Si je comprend la logique doctrinale (indissolubilité du mariage), Il y a des cas ou son application me semble difficile.
Par exemple, que ce soit le cas d'un conjoint battu qui quitte l'autre Ou bien un conjoint délaissé à un jeune age par l'autre et qui aspire, dans un cas comme dans l'autre, à "refaire sa vie". Je pense que dans son amour, Le Christ comprend ces situations de souffrances. Et que ces personnes ayant subies ces difficultés sont légitime à retrouver l'amour vraie. Cependant, une précision concernant l'excommunication des divorcés. Elle ne touche pas que la personne qui vit dans l'adultère. Il y a plusieurs degré d'excommunication et dans le cas présent, il n'y a pas d'infliction ou de déclaration de la peine, ces personnes peuvent donc se présenter devant le prêtre pour communier et celui ci ne peut refuser de la donner (c'est en toute conscience que la personne se présente devant le Christ). Il y a d'autre cas d'excommunication ou la peine étant déclarée, la communion est refusée (le cas des hérétiques par exemple). |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
Arunamata lis bien tout le fuseau, ces deux problématiques je les ai soulevés, et ce la ne change rien au dogme, donc à la position de l'Église, hélas à mes yeux.
Lionceau A j'ai l'impression que tous se sont fait à ma situation et à ma présence, personne ne m'a encore passé au bucher. |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Citation:Moi je veux bien, mais où arrêtes-tu la liste des "cas où" ? |
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