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Auteur | Paraboles : parce qu'une petite histoire vaut souvent mieux qu'un long discours |
CaillouBlanc Membre
Nous a rejoints le : 26 Nov 2004 Messages : 35 Réside à : Paris |
Le quatrième Roi Mage
Les sages de l'Orient apportèrent l'or, l'encens et la myrrhe pure. Une vieille légende raconte que lorsqu'ils déposèrent leurs trésors, l'enfant ne voulut pas sourire. Marie était très honorée par l'encens, qui brûlait comme elle l'avait vu brûler dans le temple de Jérusalem, et, les yeux pleins de larmes, elle cacha la myrrhe dans son sein. Mais l'enfant ne tendit pas ses petites mains vers l'or éclatant ; la fumée fit tousser ses petits poumons ; il se détourna de la myrrhe et embrassa les larmes dans les yeux de sa mère. Les trois saints rois se relevèrent et prirent congé, avec le sentiment de gens qui n'ont pas été appréciés selon leur mérite. Mais quand la tête et le cou de leurs dromadaires eurent disparu derrière les montagnes, quand le dernier tintement de leur harnais eut expiré sur la route de Jérusalem, alors parut le quatrième roi. Il apportait de Perse trois perles précieuses. Mais il arrivait trop tard, les autres rois étaient partis. Il arrivait trop tard… et les mains vides… il n'avait plus de perles ! Il ouvrit lentement les portes de l'étable sainte où se trouvaient le Fils de Dieu, la Mère de Dieu et le père nourricier de Dieu. Le jour tombait, l'étable devenait sombre ; une légère odeur d'encens flottait encore… Joseph retournait la paille de la crèche pour la nuit, l'Enfant Jésus était sur les genoux de sa mère. Elle le berçait doucement. Lentement, en hésitant, le roi de Perse s'avança puis il se jeta aux pieds de l'Enfant et de sa mère. Lentement, en hésitant, il commença à parler. " Seigneur, dit-il, j'avais une offrande pour toi, trois perles précieuses, grosses comme un œuf de pigeon, trois vraies perles de la Mer Persique. Je ne les ai plus. Je suis venu à part des trois autres rois. Ils marchaient devant moi sur leurs dromadaires ; je suis resté en arrière dans une hôtellerie sur le bord du chemin. J'eus tort... Quand j'entrais dans la salle des voyageurs, j'aperçus un vieillard tremblant de fièvre, étendu sur le banc du poêle. Nul ne savait qui il était. Sa bourse était vide ; il n'avait pas d'argent pour payer le médecin et les soins qui lui étaient nécessaires. Seigneur, pardonne-moi, j'ai pris une perle de ma ceinture et l'ai donnée à l'aubergiste, pour qu'il lui procurât un médecin et lui assurât les soins et, s'il mourait, une tombe en terre bénie. Le lendemain je repartis. Je poussais mon âne autant que possible pour rejoindre les trois autres rois. Soudain j'entendis des cris venant d'un fourré. Je sautai de ma monture et trouvai des soldats qui s'étaient emparés d'une jeune femme et s'apprêtaient à lui faire violence. Ils étaient trop nombreux, je ne pouvais songer à me battre avec eux. Oh ! Seigneur pardonne-moi encore une fois, je mis la main à la ceinture, pris ma seconde perle et achetai sa délivrance. A présent il ne me restait plus qu'une perle, mais au moins je voulais te l'apporter, Seigneur ! Il était plus de midi. Avant le soir je pouvais être à Bethléem à tes pieds. Alors je vis une petite ville à laquelle les soldats d'Hérode avaient mis le feu. Je m'approchai et trouvai les soldats d'Hérode tuant tous les garçons de deux ans et au-dessous. Près d'une maison en feu, un grand soldat balançait un petit enfant nu qu'il tenait par une jambe. L'enfant criait et se débattait. Le soldat disait : " Maintenant, je le lâche et il va tomber dans le feu. Il fera un bon rôti de cochon. " La mère poussa un cri perçant. Seigneur, pardonne-moi ! Je pris ma dernière perle et la donnai au soldat pour qu'il rendît l'enfant à sa mère. Seigneur, c'est pourquoi me voilà les mains vides. Pardonne-moi, pardonne. " Le silence régna dans l'étable quand le roi eut achevé sa confession. Pendant un instant il resta le front appuyé contre le sol ; enfin il osa lever les yeux. Joseph avait fini de retourner la paille et s'était approché. Marie regardait son fils qui était contre son sein. Dormait-il ? Non. L'Enfant-Jésus ne dormait pas. Lentement, il se tourna vers le roi de Perse. Son visage rayonnait ; il étendit ses deux petites mains vers les mains vides. Et l'Enfant-Jésus sourit. |
Rantanplan canidé
Nous a rejoints le : 19 Fév 2004 Messages : 4 261 Réside à : France-désert |
Super, merci !
Faut que je la note, celle-là, j'en ai souvent besoin |
Amodeba Bretagne
Nous a rejoints le : 06 Sept 2004 Messages : 4 687 Réside à : Bzh |
" Cherchez-moi et vous vivrez. " Le petit-fils de Rabbi Baroukh, Yéhiel, se précipita en larmes dans sa chambre. - Yéhiel, Yéhiel, pourquoi ces larmes ? - Mon ami triche, ce n'est pas juste grand-père, ce n'est pas juste pour un ami de tricher ! - Mais qu'a-t-il donc fait, ton ami ? - Nous jouions à cache-cache. Je me suis si bien caché qu'il n'a pas pu me trouver ; alors, il s'est arrêté de jouer, il n'a plus cherché. tu comprends, grand-père ? Moi, je me suis caché et, lui, il ne m'a pas cherché, ce n'est pas juste ! Rabbi Baroukh, bouleversé, se mit à caresser la tête du petit garçon, et des larmes lui coulèrent des yeux : " Dieu aussi, Yéhiel, murmura-t-il, Dieu aussi est malheureux. Il se cache et l'homme ne Le cherche pas. Tu comprends, mon petit Yéhiel ? Dieu se cache et l'homme ne se donne même pas la peine de Le chercher. D'après Elie Wiesel Célébration hassidique, II. |
W E Membre notoire
Nous a rejoints le : 21 Mai 2009 Messages : 81 Réside à : Pays Perdu & Plaines du Caucase |
Il y avait une route, une très longue route. Mais il n'y avait pas de sens à cette route. De chaque coté, au bout de la route, la route s'arrétait et puis c'était tout. Cependant la route montait, ou decendait selon le sens dans lequel on marchait. Du coté où la route montait, au bout de ce coté ci il y avait le soleil. Du coté où la route descendait il n'y avait rien au bout de la route. Sur cette route il y avait des Hommes. Les Hommes. Les Hommes qui marchaient. Mais dans quel sens puisque la route n'en avait pas et qu'elle s'arretait un jour. Alors les Hommes, pour la plupart avait choisi le sens le plus simple celui qui faisait dos au soleil et qui descendait. ... Mais il y en avait quelques un, très peu, qui avaient choisi de monter la route vers le soleil. La route ... La route qui montait vers le Soleil était dure, car elle montait, et le soleil aveuglait les Hommes. La route qui descendait vers rien du tout était simple car elle descendait et que les Hommes tournaient le dos au Soleil. Le long de la Route, il y avait des milliards de choses : des billets, des maisons, des fringues, des yachts, toutes ces choses matérielles. Mais il y avait aussi des fleurs, des arbres, un ruisseau et des oiseaux qui chantaient. Les Hommes, qui marchaient sur la route possédait chacun un vécu, une histoire. Mais aussi un sac, un grand sac à dos. Vide au départ, ils pouvaient le remplir avec ce qui se trouvaient au bord de la route. Mais pour obtenir de l'argent, ou tout les trucs matériels il fallait blesser un autre Homme. De quelque manière que çe fut. Pour les fleurs et la nature, il n'y avait pas besoin de faire cela.... Les Hommes qui descendaient la route, voulaient remplir leur sac un maximum. Ils blessaient donc un maximum d'Hommes. Alors dans leur sac, il y avait tout plein de choses, ... Lire la suiteà ces Hommes là, qui decendaient la route. Les Hommes qui montaient la route essayaient de pas se laisser tenter par ces choses matérielles. Et si jamais ils blessaient un Homme par tentation, ils laissaient la chose matérielle à sa place, prenait l'Homme sur son épaule et le portait jusqu'au bout de la route. Ils étaient tentés, eux, par les fleurs et les arbres, il ne fallait pas blesser d'Homme pour les obtenir, mais ils n'osaient y toucher, car, la route, avec moins de fleurs, moins d'arbres serait moins agréable pour tout le monde. Les Hommes de la Route se croisaient. Les Hommes qui la decendaient blessaient, lorsu'ils croisaient un Homme qui la montait, le blessait pour obtenir cette chose matérielle qu'il convoitait tant. Les Hommes qui la montaient, lorsqu'ils croisait un Homme qui la decendait, lui donner tous ce qu'il avait. Non pas tout ce qu'il avait dans son sac, car il n'avait rien dans son sac, mais tous ce qu'il avait dans son coeur : ses reves, sa générosité, son amitié, son idéal. Et parfois même si il réussissait convaincre l'Homme qui descendait la Route, alors celui ci faisait demi tour et devenait un Homme qui montait la route. Et les Hommes qui montaient la route avaient de la chance car leur sac était léger et quand ils donnaient ce qu'ils avaient , leur amitié, leur générosité, il y en avait encore, toujours en eux. Ainsi, les Hommes qui descendaient la Route lorsqu'ils arrivèrent à la fin de la route, avaient des sacs pleins et ils avaient bléssé beaucoup d'Homme. La route avait été facile et ils arrivaient à la fin. Leur sac était plein mais au bout de la route il n'y avait rien. Ainsi, les Hommes qui montaient la route lorsqu'ils arrivèrent à la fin de la route, n'avaient rien dans leur sac, quelques Hommes sur leurs épaules, quand ils avaient été tentés, et ils n'avaient blessé aucun Homme. Leur sac était vide mais au bout de cette route si dure il y avait le Soleil. Dieu demanda à a l'un des Hommes qui avaient descendu la route, Pourquoi as tu choisi de descendre la route ? -Tous les Hommes decendaient la route, elle decendait, et je pouvais prendre tous ce qu'il y avait sur le chemin. Dieu-Mais pour cela tu as blessé des Hommes - Tous les Hommes blessaient d'autres Hommes Dieu- Sauf les Hommes qui montaient la route. Tu m'a amené une maison, une voiture, des vetements, un compte en banque mais je n'en ai que faire.... Dieu demanda à l'un des Hommes qui avait monté la route Pourquoi as tu choisi de monter la Route ? - Parce que peu d'Hommes la montaient, elle montait, et le Soleil m'avauglait et j'ai eu mal mais je me suis battu pour ne pas faire demi tour. Il y avait des choses sur le chemin qui m'ont tenté et je me suis fais combat pour ne pas les prendre. Parfois j'ai échoué, j'ai blessé un Homme, alors je l'ai porté sur mon dos, pour le mener vers toi, mon Père. Alors quand j'ai échoué, je me suis découragé trop de fois, et j'ai regardé derrière moi, la route descendait et tous les Hommes prenait ce sens là de la route. Et puis j'ai regardé devant moi, il y avait ce Soleil au bout, ce Soleil qui m'aveuglait, mais mon sac était léger et dans mon coeur il y avait encore tant de générosité à distribuer aux Hommes que je croiserais, tant d'Hommes à convaincre qu'il fallait prendre la route qui monte. Et maintenant je suis là, et il y a le Soleil qui réchauffe mon coeur, et voilà que je vous ai rencontre mon Père. Dieu - Tu ne m'a pas seulement rencontré, parce que ta route était longue, et dure, il y a une place qui t'attend auprès de moi |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
mouais. drôle de règle de devoir blesser les autres pour obtenir des biens... et mouais pour le reste... |
A.lo&O Membre banni
Nous a rejoints le : 22 Oct 2007 Messages : 1 345 Réside à : |
Citation: Cela dépend en partie de la société, et de si celle-ci fait prédominer la valeur d'échange sur la valeur d'usage. Dans ce cas là, une forte hétéronomie peut s'appliquer sur les sujet, qui ont alors de grandes chances de se retrouver « blessés ». (je résume très fort ; ce n'est pas le sujet ici) C'est d'ailleurs là que réside le talent du commercial : amputer les biens de leur valeur d'usage pour la remplacer par la valeur d'échange. |
Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Ce n'est pas le commercial qui donne une valeur d'échange à un bien, c'est le marché, c'est à dire, le consommateur, en relation avec la rareté de l'objet (le producteur). Le commercial n'entre en rien dans l'élaboration de cette valeur. Si l'objet est rare, et que le consomateur le veut, il le paiera jusqu'à un certain prix. Sans concurrence, le prix n'évoluerait pas pour autant. Avec la liberté du marché, le prix peut évoluer à la hausse... mais aussi à la baisse grâce aux concurrents. Jusque là, je ne vois toujorus pas en quoi obtenir des biens nécessiterait de belsser els autres. Sauf dans une idéologie communiste qui consiste à croire qu'une classe abuse d'une autre pour produire ou obtenir. Une vision plus équilibrée autoriserait une vision économique du monde où tout le monde y trouve son compte (hors abus existant dans tous système)... sinon, le système ne contenterait pas les plus nombreux. |
W E Membre notoire
Nous a rejoints le : 21 Mai 2009 Messages : 81 Réside à : Pays Perdu & Plaines du Caucase |
Là çà tombe dans l'économie et la politique. C'est une histoire hein > symbolique. ! |
Amodeba Bretagne
Nous a rejoints le : 06 Sept 2004 Messages : 4 687 Réside à : Bzh |
Un travail : le doigt pointé.
Nous mettons en péril l'unité, souvent, à cause de nos jugements téméraires, de nos critiques, de nos paroles à tort et à travers. Cela vient de ce que nous souffrons tous, comme dit le psaume 19 (verset 13) "d'un mal secret". Pour nous en débarrasser, il faut que Dieu nous le montre, ce mal secret... Il le fait d'une manière très simple quand nous disons : "As-tu vu comment il est, celui-là? C'est un égoïste, il est coléreux. As-tu vu comment il se comporte avec sa femme ? As-tu vu comment il se comporte avec ses enfants ? Il est possessif, rien d'étonnant à ce que ses enfants soient comme ça... As-tu vu ?" Et puis : "Et cet autre, mais ce n'est pas possible, c'est un orgueilleux." Observez : quand on montre quelqu'un du doigt, il y a un doigt qui montre la personne et trois doigts qui nous montrent nous. Quand je vois un défaut chez un autre, je dois me dire : "C'est peut-être trois fois pire chez moi, mais je ne m'en rends pas compte. Si Dieu m'a permis de voir chez l'autre un travers, un péché caché, une petite faiblesse, peut-être est-il chez moi à la puissance trois. Il me l'a montré chez mon frère pour que je le découvre chez moi." C'est ainsi qu'avec beaucoup de délicatesse Dieu me permet de faire la vérité en moi. Ainsi je progresse dans l'amour et donc dans l'unité. Source : paraboles d'un curé de campagne, Pierre Trevet, Editions de l'Emmanuel (numéro 137). |
Miss Pomme Petite pomme
Nous a rejoints le : 12 Mai 2005 Messages : 4 661 Réside à : ...je ne suis pas parisienne... |
Mais surtout, il ne faut pas montrer du doigt. En effet, Dieu étant partout, on pourrait bien lui mettre notre doigt dans l'oeil...
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Ocelot GA Leopardus pardalis
Nous a rejoints le : 10 Mai 2007 Messages : 1 006 Réside à : Rennes, Toulon... et la tête en Afrique! |
Vieux motard que jamais, Amodeba, ton dernier texte est magnifique !!!
J'ai quelques textes de cet acabit à vous faire partager, je cherchais où les mettre, ce fuseau parait bien approprié : Texte: |
Ocelot GA Leopardus pardalis
Nous a rejoints le : 10 Mai 2007 Messages : 1 006 Réside à : Rennes, Toulon... et la tête en Afrique! |
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mafalda madrileña
Nous a rejoints le : 03 Janv 2003 Messages : 5 435 Réside à : |
Sois remerciée de ce partage Ocelot, ces textes sont très beaux |
Ocelot GA Leopardus pardalis
Nous a rejoints le : 10 Mai 2007 Messages : 1 006 Réside à : Rennes, Toulon... et la tête en Afrique! |
OK Mafalda, tu l'auras voulu, je continue !
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Ocelot GA Leopardus pardalis
Nous a rejoints le : 10 Mai 2007 Messages : 1 006 Réside à : Rennes, Toulon... et la tête en Afrique! |
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Ocelot GA Leopardus pardalis
Nous a rejoints le : 10 Mai 2007 Messages : 1 006 Réside à : Rennes, Toulon... et la tête en Afrique! |
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Ocelot GA Leopardus pardalis
Nous a rejoints le : 10 Mai 2007 Messages : 1 006 Réside à : Rennes, Toulon... et la tête en Afrique! |
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Babior E. Grand membre
Nous a rejoints le : 23 Mai 2007 Messages : 660 Réside à : Lyon, Clermont-Ferrand |
Merci ! J'aime particulièrement le dernier ! D'où viennent ces textes ? |
Ocelot GA Leopardus pardalis
Nous a rejoints le : 10 Mai 2007 Messages : 1 006 Réside à : Rennes, Toulon... et la tête en Afrique! |
J'ai un gros gros faible aussi pour le dernier, c'est pour ça que j'ai terminé par lui ...
Ils viennent d'un peu partout, lus, entendus, reçus... Et précieusement conservés!! |
Ocelot GA Leopardus pardalis
Nous a rejoints le : 10 Mai 2007 Messages : 1 006 Réside à : Rennes, Toulon... et la tête en Afrique! |
J'ai reçu ça par mail, et je l'ai trouvé pas mal... Alors je vous en fais profiter !
Même si c'est sous forme de chaîne, ce que je n'aime pas, ainsi que la fin. Texte: |
Ocelot GA Leopardus pardalis
Nous a rejoints le : 10 Mai 2007 Messages : 1 006 Réside à : Rennes, Toulon... et la tête en Afrique! |
Je continue sur ma lancée
Texte: |
Ocelot GA Leopardus pardalis
Nous a rejoints le : 10 Mai 2007 Messages : 1 006 Réside à : Rennes, Toulon... et la tête en Afrique! |
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Serviteur44 Membre actif
Nous a rejoints le : 01 Août 2012 Messages : 168 Réside à : Sur le chemin |
Bonsoir,
Très bon sujet ^^ Je vais en partager quelques unes, pour commencer : Le bourbier "Ce monde est pareil à un bourbier plein de fange et de détritus innommables.Ça et là, pourtant, de minces courants de miel circulent dans l'ordure. Et toutes les existences sont plongées dans ce bourbier. Nous, les hommes, nous en avons jusqu'au niveau supérieur de la lèvre inférieure. L'indifférent, tant à l'ordure qu'au miel, reste sans réaction, comme inconscient ! Un autre ressent bien de la répugnance pour l'ordure, mais il aime le miel au point d'en rechercher les plus minces courants. Il entr'ouvre alors la bouche avec délice et la referme l'instant d'après à la fange. Son voisin, au contraire, aime l'ordure : le voilà qui plonge pour s'en régaler ! Mais en voici un qui prend brusquement conscience de l'incongruité de la situation. Il tente d'échapper au bourbier et d'entraîner tous les autres avec lui, dans un grand mouvement généreux ... Hélas ! Il ne réussit qu'à agiter la fange en grosses vagues, et tous en ont plein la bouche ! A l'écart, cependant, un homme "un peu sage", doucement, sans faire de vagues, cherche à s'approcher du bord. Il voit sur la rive ceux qui ont échappé au bourbier lui tendre la main. S'il la prend et se hisse hors du marécage, il peut à son tour (et seulement alors) aider les autres à en sortir." Prajnananda, Propos bouddhique remarquables. |
Serviteur44 Membre actif
Nous a rejoints le : 01 Août 2012 Messages : 168 Réside à : Sur le chemin |
Bonsoir,
J'ai donné ce texte à un témoin pour animer un temps spi en explo d'équipage et les "Gens Bons" l'ont bien apprécié ^^ L'escargot "Trois moines se promenaient dans le jardin d'un monastère Zen. L' un d'eux, voyant dans l'allée un escargot qui risquait d'être écrasé, le prend et le pose dans une plate-bande. "Voici comment il faut se comporter", dit-il. "Par notre Amour de tout ce qui est vivant, j'ai sauvé l'escargot." Le deuxième moine dit : "Très bien mais, si tous agissent ainsi, comme il y a beaucoup d'escargots, il n'y aura plus de légumes, donc plus de monastère, donc plus de moines ; il fallait laisser l'escargot à son Karma." Le troisième moine dit : "Qui a raison ? Allons demander au maître". Le premier dit au maître : – "Rencontrant un escargot dans l'allée, je l'ai mis dans une plate bande, parce qu'il risquait d'être écrasé." – "Tu as raison" , lui dit le maître. – "Non", rétorqua le deuxième, "si tous agissent ainsi, il n'y aura plus de légumes et le monastère pourra fermer ses portes." – "Tu as raison" , lui dit le maître. – "Mais enfin, ils ne peuvent avoir raison tous les deux !" dit le troisième. – "Toi aussi, tu as raison" , dit le maître. Prajnananda, Propos bouddhique remarquables. |
Serviteur44 Membre actif
Nous a rejoints le : 01 Août 2012 Messages : 168 Réside à : Sur le chemin |
Bonjour,
Les branches aussi cherchent un chemin vers le ciel : "Ce grand-père raconte à son petit-fils que rien n'est plus beau qu'un arbre. _Regarde, regarde les arbres comme ils travaillent. _Qu'est-ce qu'ils font, grand-père ? _Ils rattachent la terre au ciel, et cela, c'est très difficile. Vois-tu, le ciel est si léger qu'il est toujours sur le point de prendre la fuite. S'il n'y avait pas d'arbres, il nous dirait adieu le ciel. Alors il ne nous resterait plus qu'à mourir. Mais heureusement, il y a les arbres ... Regarde ce tronc rugueux, tu vois, c'est comme une grosse corde. Il y a même des nœuds dedans. Mais à chaque bout, les fils de la corde se desserrent et s'élargissent pour s'accrocher au ciel et à la terre. On les appelle des branches en haut et des racines en bas. Mais c'est la même chose. Les racines cherchent leur Chemin dans le ciel. _Mais, grand-père, c'est plus difficile d'entrer dans le sol que dans le ciel ! _Hé non, mon fils. Si c'était vrai, les branches seraient droites, et vois comme elles sont tordues sur le vieux pommier ! Elles doivent aussi chercher leur Chemin. Elles poussent. Elles changent de direction. Elles ont parfois plus de mal que les racines. _Et qu'est-ce qui leur donne tout ce mal, grand-père ? _C'est le vent. Le vent voudrait séparer le ciel et la terre. Les arbres tiennent bon. Mais c'est une sacré bataille ..." Pierre Jakez Hélias Le cheval d'orgeuil |
Serviteur44 Membre actif
Nous a rejoints le : 01 Août 2012 Messages : 168 Réside à : Sur le chemin |
Bonjour,
"Tout seul"
Cela se passait sur le terrain de jeu d'un Centre de rééducation fonctionnelle pour handicapés. Jean-François, dix ans, appareillé aux deux jambes, trébuche et tombe par terre. Passe son éducateur : "Christian, viens me relever !" _"..." _"Christian, viens me relever ! " _"..." L'éducateur se contente de le regarder avec un grand sourire. Pleurant et tempêtant, Jean-François commence à s'appuyer sur ses bras, sur son derrière et finit par se remettre debout. Tout clopinant, il se jette sur Christian qui lui ouvre tout grand ses bras, toujours souriant : _"Tout seul ! Tu as vu je me suis relevé tout seul !" Et Jean-François de s'arrêter une seconde. Puis il lui dit dans un cri : "Non, pas tout seul ! Tu étais là " ... _"Oui, Jean-françois, répond Christian. Et je t'aiderai toujours. Mais comme ça !" Jean Vernette, Paraboles pour aujourd'hui |
Serviteur44 Membre actif
Nous a rejoints le : 01 Août 2012 Messages : 168 Réside à : Sur le chemin |
Bonsoir,
"Ce n'est pas un fardeau, c'est mon frère !" Sur un sentier raide et pierreux, j'ai rencontré une petite fille qui portait sur son dos son jeune frère. "Mon enfant", lui ai-je dit, "tu portes un lourd fardeau". Elle me regarde et me dit : "Ce n'est pas un fardeau, monsieur, c'est mon frère." Je restai interdit. Le mot de cette enfant courageuse s'est gravé dans mon coeur. Et quand la peine des hommes m'accable et que tout le courage me quitte, le mot de l'enfant me rappelle : ce n'est pas un fardeau que tu portes, c'est ton frère ... Bulletin de l'Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture. |
Serviteur44 Membre actif
Nous a rejoints le : 01 Août 2012 Messages : 168 Réside à : Sur le chemin |
Bonjour,
Aimer, cest quoi ? (Le petit garçon et le chiot) Un gérant dune boutique clouait une pancarte au-dessus de sa porte où lon pouvait lire : » Chiots à vendre « . Bientôt un petit garçon fut attiré par lannonce, et demanda » À quel prix vendez-vous ces chiots « . Le propriétaire du magasin répondit : » Autour de 70-80 € « . Le petit garçon chercha dans sa poche et sortit de la monnaie... " Jai 5 €, est-ce que je peux les regarder ?? Le propriétaire du magasin sourit, et siffla. Sa chienne, nommée Lady, courut hors du chenil, vers lallée de son magasin, suivie par cinq petits chiots. Mais un des chiots restait loin derrière... Immédiatement, le petit garçon choisit le chiot boiteux resté en arrière. Il demanda : » De quoi souffre ce petit chien » ? Lhomme expliqua quà sa naissance, le vétérinaire lui avait annoncé que le chiot avait une malformation de la hanche qui le ferait boiter pour le restant de sa vie. Le petit garçon devint vraiment enthousiasmé et dit : » Cest le chiot que je veux acheter « ! Lhomme répondit : » Non, tu ne peux pas acheter ce petit chien, si tu le veux vraiment, je te le donne ! » Le petit garçon devint bouleversé. Il regarda lhomme droit dans les yeux et dit » Je ne veux pas que vous me le donniez. Il vaut tout autant que les autres chiens, et je vous paierai le plein prix. En fait je vous donnerai 5 € maintenant et 10 € chaque mois jusquà ce que jai fini de le payer. » Lhomme contrecarra : » Tu ne peux pas acheter ce chiot, vraiment ! Il ne sera jamais capable de courir, de sauter et de jouer. Aime dautres chiots. » Alors, le petit garçon se pencha vers le bas, puis il enroula la manche de son pantalon, et montra une jambe malade, tordue, estropiée, supportée par une grande tige de métal. Il regarda lhomme et dit : » Je ne cours pas très bien et le petit chiot aura besoin de quelquun qui le comprenne ». À ce moment, lhomme mordit sa lèvre inférieure. Des larmes lui piquaient les yeux... Il sourit et dit : » Mon garçon, jespère et prie pour que chacun de ces chiots ait un propriétaire tel que toi « . DANS LA VIE, PEU IMPORTE QUI VOUS ÊTES, SI QUELQUUN VOUS APPRÉCIE POUR CE QUE VOUS ÊTES, VOUS ACCEPTE, ET VOUS AIME INCONDITIONNELLEMENT. LAMI VÉRITABLE EST CELUI QUI SE RAPPROCHE DE VOUS QUAND LE RESTE DU MONDE SÉLOIGNE... Source : Bien-être, du corps et de l'esprit, spiritualité.. Et la solidarité ! (blog) |
Serviteur44 Membre actif
Nous a rejoints le : 01 Août 2012 Messages : 168 Réside à : Sur le chemin |
Bonjoir ^^
Apprends-moi à dire : "C'est toi" Lorsque l'adolescente nocturne fut arrivée devant la cabane dont la seule issue sur le dehors était une porte si exiguë que seul un corps glorieux aurait pu se glisser dans son ouverture, elle entendit dans le silence de l'aube, sangloter à l'intérieur celui qui la pleurait comme on pleure les morts. Et elle frappe à la porte et la voix demande de l'intérieur : _Qui est à la porte ? Elle répondit : _C'est moi. Alors, il y eut un grand silence, et les arbres eux-mêmes cessèrent leur murmure et ne laissèrent plus fuser les premières notes des oiseaux chanteurs. Mais la voix ne répondit pas de l'intérieur et la porte exiguë ne s'ouvrit pas ... Alors l'adolescente s'enveloppa du voile de la méditation et, sans une plainte, sans un soupir, elle s'étendit à terre devant la porte. Et toute la journée et toute la nuit, elle resta étendue, la tête enfoncée dans le voile de la méditation, et elle mûrissait ainsi en son coeur la notion essentielle qui veut que les privilégiés de l'amour meurent d'abord complètement à eux-mêmes avant de se présenter devant l'Amour. C'est pourquoi, prête désormais à aborder la porte, elle se leva et alla d'abord s'abluer à la rivière, puis d'un pas assuré, elle revint vers la cabane et heurta la porte. Et la voix demanda de l'intérieur : _Qui est à la porte ? Et l'adolescente répondit : _C'est toi. Et la porte s'ouvrit d'elle-même ... Et le reste est le mystère des privilégiés de l'Amour ... Légende arabe |
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