Citation:

Le 2013-03-02 22:25, Gil des Lavras a écrit :

1) les dépenses, c'est sur un an qu'on doit les prévoir je suppose? Et en temps de paix dans notre fief?
Les dépenses, c’est en effet sur un an. Pour ce qui est du temps de paix, tout dépend de si une guerre a été prévue pour faire rentrer de l’argent par ton prétendant. Ne vous souciez pas de mon armée actuelle qui combat en terres infidèles, elle vit sur le pays...

2) si j'ai bien compris ce que tu nous demandes, j'aurais besoin de quelques précisions:

- combien y-a-il d'habitants dans le village (vieillard, actifs, enfants de plus de 7 ans et enfants de moins de 7 ans)?
800 âmes dans le fief, répartis en un bourg principal (543 âmes) et 7 hameaux. On ne compte pas l’âme des sorcières puisqu’elles n’en ont point (et puis de toutes façons, on les a déjà brûlées).

- le suzerain (toi en l'occurrence) a-t-il des biens/terres/bâtiments personnels et si oui de quelle nature et en quelle quantité sont-ils?
J’ai bien évidemment mon château, plus une trentaine de fermes, plus... mais dis voir, tu n’es pas censée savoir ça, toi qui escomptes gérer mon domaine ?

- et combien y a-t-il de biens/terres/bâtiments publics à gérer sur notre fief et quels sont-ils?
Public ? il n’y a rien de public, soit les biens sont propriété de quelques riches commerçants voire, plus rare, de paysans, soit c’est à moi (80% environ des terres et propriétés) . Et autant te dire que celui qui voudrait rendre tout ceux-ci « publics » risqueraient fort de se voir cloué au pilori (et ce n’est pas une image) avant d’être pendu, non sans avoir été soumis à la question.

Après cette épreuve ci, il en restera 2 autres que je vous révélerai en même temps, lors du résultat de celle-ci.

Citation:

Le 2013-03-04 19:08:00, MOWD a écrit :

vous viviez ou ces derniers siècles Damoiselle Gil, on dirait que vous sortez d'un grotte

Citation:

Le 2013-03-04 19:08:00, MOWD a écrit :

Nan mais Damoiselle Gil, tu comprends rien ou quoi?

J'ai trouvé un couvent très bien pour me retirer au fait ...

Citation:

Le 2013-03-05 10:25:00, Gil des Lavras a écrit :

J'ai trouvé un couvent très bien pour me retirer au fait ...

Texte:

Note concernant les recettes prévisionnelles du seigneur du village féodal

Introduction : pour rappel, la monnaie en vigueur sur ces terres est l’écu d’or. Il se subdivise en 60 sols. La majorité des recettes du seigneur ne sont pas des impôts, la question n’est pas parfaitement formulée. La nature et la fonction de chaque recette sera explicitée icy.
Données démographiques : pour les 800 âmes du fief, 543 habitent dans le bourg. Les 7 hameaux comptent en moyenne 35 habitants, et 12 personnes vivent en ermite.
Population paysanne : sur les 35 habitants, 22 sont paysans, dont 19 serfs. 8 sont vignerons, 3 élèvent des vaches. Chaque famille possède deux cochons, soit 4 par hameau. 12 personnes sont des cultivateurs, selon la nouvelle méthode des 3 champs (blé-orge-jachère). 4 d’entre elles sont donc aussi vignerons.
2 « ermites » n’ont pas d’activité économique, les 10 autres sont bergers. 4 ont également une activité d’apiculteur. En bordure du bourg, 2 familles importantes cultivent également. (14 personnes, plus 6 inactifs (enfants en bas âge, vieillards).
80 personnes habitent au château : Le Seigneur et sa femme (remplacés à leur départ par le vainqueur et sa pseudo-belle) la famille, un chancelier, un échanson, le personnel de maison, de voiture.
Le bourg compte les marchands en vin, de tissus..., les artisans, les 35 taverniers et autres commerçants, les employés du chantier naval, du port de commerce, des commerces, les travailleurs de passage, 25 mendiants.
Les fours publics (propriété du seigneur, mais c’est leur nom), ainsi que le moulin sont indépendant financièrement : les taxes pour leur utilisation amortissent en 15 an l’investissement, et assurent la pitance du meunier, mais sans excédent.

ma note fait 2 pages d'ordi, j'ai peur de me faire censurer pour message trop long

Texte:

1- Recettes agricoles
L’exploitation agricole de chaque serf appartient en sa totalité au seigneur. Le paysan y prélève cependant ce qui lui est nécessaire pour vivre, et faire vivre sa famille. Il convient de vérifier que les stocks de grain des paysans sont réduits au strict nécessaire pour leur survie, le reste étant stocké au château, moins sujet aux incendies que les fermettes.
Les chiffres : on compte donc 12x7+14=98 serfs cultivateurs, 56 vignerons, 4 apiculteurs et 10 bergers.
A raison de 20 boisseaux produits par personne, cela donne 2000 boisseaux. Pour son activité, un paysan en consomme 2. On compte donc 1800 boisseaux de revenu, compris les pertes de stock (incendies...)
Sur les vignerons, la production est très aléatoire. Les stocks de bons vins du château permettent une piquette pendant quelques années. En revanche on peut espérer 700 barriques. 28 paysans ont besoins de 2 barriques chacun, les autres vivant sur leur grain. 600 barriques sont destinées au commerce fluvial, florissant avec l’achèvement du canal. Les 44 restantes sont pour la consommation personnelle du seigneur (il faut en compter 88 si c’est le seigneur André qui gagne). Ce commerce rapporte en fonction de la qualité du vin 50 écu par tonneau, soit 3000 écus d’or.
Un berger possède 3000 têtes, 2000 pour les apiculteurs. La laine est de bonne qualité, rapporte 10 sols par tête. 6x3000+4x2000=36000 têtes, soit 6000 écus d’or, on compte 6 pièces par berger, mais ils partagent le miel. Résultat : 5040 écus + 3000 pour la viande de certaines. Le miel rapporte beaucoup au-delà du lac, devenu principale voie commerciale ; mais la production est faible, le bénéfice n’est que de 200 écus. Total pour les bergers 8240 écus.
Prélèvement d’un cochon tous les 6 mois par famille :
Total des recettes agricoles : 1800 boisseaux de grain, 44 barriques de vin, 11240 écus d’or. En fonction des besoins du seigneur, des vaches & des moutons peuvent être prélevés (et le seront immanquablement) sur les troupeaux. Ce n’est pas chiffré, étant seulement pour un usage immédiat.
2- Autres recettes
La population indépendante du patrimoine seigneurial génère un chiffre d’affaire grandissant, puisque le commerce du fief se développe grâce à la récente mise en eau du canal de la Sioule. De nombreux artisans se sont installés dans le bourg, sur le port pour le chantier naval, aux portes du château pour les tisserands..., un orfèvre a même demandé d’être accueilli dans l’enceinte. Cela lui a été refusé mais c’est l’enseigne la plus proche de l’entrée. Des négociations sont en cours, mais un tel privilège pour un simple marchand sera très onéreux. Les taxes sur ces nouveaux commerces sont réduites, pour leur permettre une implantation solide. Un rattrapage de ces baisses est planifié à compter de la fin de l’an prochain. Cette baisse ne concerne pas les activités stables : boulanger, boucher... qui paieront 40% de leurs revenus, comme de juste. Grâce à l’évolution démographique, plusieurs des tavernes investissent pour devenir de respectables auberges, d’autres apparaissent. L’ensemble de l’activité économique croît. Le PIF qui y était lié l’an dernier était de 90 000 écus. Cette année les prévisions sont de 120 000 écus.